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    Numéro 4- Volume 28- pp. 191-238 (Mars 2018)

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    • Caractéristiques et symptômes pelvi-périnéaux dans les douleurs de la ceinture pelvienne : une revue de la littérature

      Resumé
      Introduction

      Les douleurs de la ceinture pelvienne (DCP) sont caractérisées par la présence d’une douleur dans la région postérieure du bassin, distale et latérale à la cinquième vertèbre lombaire, et/ou au niveau de la symphyse pubienne. Il s’agit d’une condition douloureuse très fréquente chez les femmes, spécialement pendant la grossesse et le post-partum. Après l’accouchement la douleur diminue jusqu’à atteindre une prévalence de 7 % au cours des 3 premiers mois. Une association entre les DCP et divers aspects et caractéristiques périnéales des patientes a été décrite dans la littérature.

      Objectif

      Une meilleure compréhension de l’implication des structures périnéales dans les DCP pourrait aider à la gestion de cette pathologie. Notre objectif était de faire une revue de la littérature afin de déterminer les spécificités des aspects périnéaux chez des patientes atteintes des DCP.

      Matériel

      Une recherche bibliographique sur PubMed a été effectuée. Les mots clés utilisés ont été : pelvic girdle pain, pregnacy-related low back pain, lumbopelvic pain, posterior pelvic pain, peripartum pelvic pain, pelvic girdle relaxation, pelvic joint instability, peripartum pelvic pain, sacroiliac joint pain, sacroiliac joint dysfunction, sacroiliac-joint related pelvic pain et pelvic floor . Deux-cent vingt et un articles ont été identifiés, neuf articles ont été retenus. Le niveau de preuve a été déterminé en utilisant le modèle d’Oxford.

      Résultats

      Les sujets ayant des DCP présentent une augmentation du tonus périnéal (p =0,05) (NP3), une aire du hiatus uro-génital diminuée (DCP 12,4cm2±2,7 ; témoin 13,7 cm2±2,8, p =0,015) (NP3), une endurance diminuée, (DCP 17,8 s ; témoin 54,0 s, p =0,00) (NP3), un retard au déclenchement de la contraction périnéale lors de l’élévation de la jambe du côté atteint (DCP 25ms ; témoin −129ms, p =0,01) (NP3), une douleur à la palpation au niveau des muscles élévateur de l’anus (DCP 25/26 ; témoin 5/25, p <0,001) et obturateur interne (DCP 23/26 ; témoin 4/25, p <0,001) (NP3), ainsi qu’une prévalence plus élevée de troubles vésico-sphinctériens (IUE : DCP 75 % ; témoins 13 %, p =0,02) (NP3).

      Conclusion

      Cette revue semble montrer que les femmes ayant des DCP ont des caractéristiques morphologiques pelvi-périnéales particulières et que la prévalence de symptômes urinaires est plus élevée dans cette population.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Caractéristiques et symptômes pelvi-périnéaux dans les douleurs de la ceinture pelvienne : une revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      Pelvic girdle pain (PGP) is characterized by the presence of pain in the posterior pelvic area, distally and laterally to the fifth lumbar vertebra, and/or at the pubic symphysis. PGP is a very common pain condition in women, especially during pregnancy and postpartum. After delivery, pain prevalence decreases to 7 % in the first three months. The current literature describes an association between pelvic girdle pain and different perineal characteristics and symptoms.

      Objectives

      A better understanding of perineal structures influence on PGP could assist towards the management of this condition. The aim of this review is to describe the peer-reviewed literature about perineal function in patients with PGP.

      Methods

      A bibliographic search on PubMed was conducted. The key words used were: pelvic girdle pain, pregnacy-related low back pain, lumbopelvic pain, posterior pelvic pain, peripartum pelvic pain, pelvic girdle relaxation, pelvic joint instability, peripartum pelvic pain, sacroiliac joint pain, sacroiliac joint dysfunction, sacroiliac-joint related pelvic pain and pelvic floor. Two hundred and twenty-one (221) articles were identified. Out of them, a total of nine articles were selected. The level of evidence was determined using Oxford's scale.

      Results

      Patients with PGP showed increased activity of the pelvic floor muscles (P =0.05) (LE3), decreased urogenital hiatus area (PGP 12.4 cm2±2.7, control 13.7 cm2±2.8, P =0.015) (LE3), shorter endurance time (PGP 17.8 s; control 54.0 s, P =0.00) (LE3), significantly later onset time during affected side leg elevation (PGP 25ms, control −129ms, P =0.01) (LE3), levator ani and obturator internus tenderness (PGP 25/26; control 5/25, P <0.001) (LE3) and a higher prevalence of vesico-sphincteric disorders compared to asymptomatic subjects (LE3).

      Conclusion

      This review confirms that subjects suffering PGP present particular perineal characteristics regarding morphology and biomechanics. It would be interesting to develop clinical research concerning pelvic floor release effect in PGP.

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    • Cancers de vessie chez les patients neurologiques : étude rétrospective de prise en charge et de suivi

      Résumé
      Introduction

      La prévalence des tumeurs de vessie (TV) chez les patients neurologiques semble similaire à celle de la population générale, mais les formes histologiques sont différentes avec une prédominance de formes agressives, notamment épidermoïdes et infiltrantes. L’objectif de notre étude était de rapporter les étiologies, la prise en charge et l’évolution des TV dans cette population.

      Matériel et méthode

      Les dossiers des patients neurologiques ayant présenté une TV entre 2004 et 2017 ont été revus rétrospectivement. Les données suivantes ont été relevées : âge, sexe, durée d’évolution de la maladie, mode de découverte, type histologique, traitement et évolution.

      Résultats

      Les dossiers de 27 patients ont été retenus. Les vessies neurologiques concernaient 11 blessés médullaires, 7 maladies de Parkinson, 5 scléroses en plaques, 3 traumatisés crâniens, 3 accidents vasculaires cérébraux, 2 paralysies cérébrales et 1 spina bifida. Les types histologiques étaient répartis ainsi : 22 carcinomes urothéliaux, 4 carcinomes épidermoïdes, un mucineux, un sarcomatoïde et un neuroendocrine avec 19 tumeurs de haut grade et 15 tumeurs infiltrantes au diagnostic. Sept patients (26 %) ont présenté une TV avant 15 ans d’évolution de la pathologie neurologique. Le recul médian était de 14 mois (1–210 mois) avec 8 décès dont 5 liés au cancer. Le tabac, le mode mictionnel ou les antécédents lithiasiques et infectieux ne semblaient pas liés à la survenue de cancer épidermoïde.

      Conclusion

      Le stade avancé au diagnostic et le caractère agressif des TV dans cette population justifient un suivi neuro-urologique rapproché, y compris avant 15 ans d’évolution de la pathologie neurologique.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancers de vessie chez les patients neurologiques : étude rétrospective de prise en charge et de suivi

      Summary
      Introduction

      The prevalence of bladder cancer (BC) in neurological patients seems to be similar to that of the general population. However, they are more aggressive with a higher rate of muscle-invasive forms and squamous cells carcinomas. The aim of the current study was to report etiologies, management and outcomes of BC in neurological population.

      Material and method

      Were enrolled all neurological patients with a BC diagnosed between 2004 and 2017. The following data were retrospectively reported: age, gender, duration of the disease, mode of discovery, histological type, treatment and outcomes.

      Results

      In total, 27 patients were included: 11 spinal cord injuries, 7 Parkinson's disease, 5 multiple sclerosis, 3 head trauma, 3 brain strokes, 2 cerebral palsies and 1 spina bifida. The histological subtypes were as follows: 22 transitional cells carcinomas, 4 squamous cell carcinomas (SCC), one mucinous adenocarcinoma, one sarcomatoid and one neuroendocrine with 19 high-grade tumors and 15 muscle-invasive bladder cancer. Seven patients (26%) were diagnosed before 15 years history of neurogenic bladder. The mean follow-up was 14 months (1–210 months). Eight deaths were observed, with 5 related to bladder cancer. In our study, smoking habits, voiding mode, lithiasis or infection histories were not related with a more aggressive pattern, such as SCC.

      Conclusion

      The high rate of muscle-invasive bladder cancer and aggressive patterns justify neuro-urological follow-up, even before 15 years of neurogenic bladder.

      Level of evidence

      4.

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    • La chirurgie vaginale prothétique peut-elle être proposée aux patientes âgées de plus de 75 ans ?

      Résumé
      Introduction

      La chirurgie par voie vaginale est souvent privilégiée pour le traitement du prolapsus chez les patientes âgées. Cependant peu de données existent sur les résultats de la chirurgie prothétique dans cette population. L’objectif de cette étude était donc d’évaluer l’efficacité ainsi que les complications de la chirurgie vaginale prothétique chez les patientes âgées de plus de 75 ans par rapport aux patientes plus jeunes.

      Matériel et méthodes

      Une étude rétrospective monocentrique incluait toutes les patientes bénéficiant d’une cure de prolapsus par sacrospinofixation prothétique par voie antérieure. Le critère de jugement principal était le succès anatomique au moment du dernier suivi correspondant à un stade POP-Q strictement inférieur à 2. Les critères de jugements secondaires étaient le taux de complications ainsi que les résultats fonctionnels urinaires, colorectaux et sexuels.

      Résultats

      Trois cents vingt-neuf patientes ont été inclues, 69 avaient 75 ans ou plus et 260 avait moins de 75 ans. La médiane de suivi était de 12 mois (écart interquartile : 6). Le taux de succès anatomique était statistiquement plus élevé chez les patientes âgées, 92 % versus 85 % dans le groupe moins de 75 ans (p =0,02). Cependant cette différence n’était plus significative après ajustement sur les facteurs de confusion (p =0,82). Les taux de complications per- et postopératoires étaient faibles et comparables dans les deux groupes y compris après ajustement sur les facteurs de confusion.

      Conclusion

      La chirurgie du prolapsus par double sacrospinofixation prothétique par voie vaginale chez les patientes âgées de plus de 75 ans semble permettre des résultats au minimum similaires aux patientes plus jeunes sans sur-risque de complications pour les patientes âgées.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La chirurgie vaginale prothétique peut-elle être proposée aux patientes âgées de plus de 75 ans ?

      Summary
      Introduction

      Prevalence of pelvic organ prolapse will increase with the aging of the population. Concerning the treatment of pelvic organ prolapse, transvaginal route is often preferred for elderly women. However few data are available concerning transvaginal mesh surgery in this population. The aim of this study was to compare efficiency and complications of transvaginal mesh surgery between women aged over 75 and younger women.

      Materials and methods

      A monocentric, retrospective study included all women who underwent anterior sacrospinous suspension with mesh for treatment of pelvic organ prolapse. The primary endpoint was anatomical success at the last follow-up, defined by a pelvic organ prolapse stage 0 or 1 of POP-Q classification. The secondary endpoints were rate of complications and urinary, colorectal and sexual functional results.

      Results

      We included 329 patients, 69 were under 75 years old and 260 were aged over 75. The median of follow-up was 12 months (IQR: 6). The rate of anatomical success was significantly higher in patients aged over 75: 92% versus 85% in younger patients (P =0.02). However this difference was no more significant in multivariate analysis after inclusion of confusions factors (P =0.82). The rate of perioperative complications was low and similar in the 2 groups even in multivariate analysis.

      Conclusion

      Utero-vaginal suspension using bilateral vaginal anterior sacrospinous fixation with mesh seems to achieve at least similar results between women aged more than 75 years and younger women. There is no excess risk of complications in elderly women.

      Level of evidence

      4.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2018, 4, 28, i

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    • Urethral pressure controlled balloon refilling or balloon change for artificial sphincter secondary procedure?

      Résumé
      Introduction

      Le but de cette étude était d’évaluer les résultats du changement ou du remplissage du ballon réservoir de pression lors d’une perte secondaire d’efficacité d’un sphincter AMS800® chez l’homme.

      Méthodes

      Une étude rétrospective de l’ensemble des patients ayant eu un changement de ballon ou un regonflage de ballon de sphincter artificiel AMS800®, entre 2005 et 2016, dans un centre universitaire de référence a été menée. Le critère de jugement principal était le taux de ré-opération après repressurisation. Les critères secondaires étaient la survenue d’érosion urétrale, d’infection, l’efficacité du traitement évaluée par le pad-test des 24h et le port de garnitures.

      Résultats

      Trente et un patients ont été inclus. Tous les patients ont été implantés avec un dispositif AMS800® avec ballonnet 61–70cm H2 0, avec placement initial de la manchette en péri-uréthral (n =18) ou intracaverneux (n =13). Une simple repressurisation (regonflage de 2 à 5mL sous contrôle de pression uréthrale rétrograde) a été effectuée dans 10 cas et un changement de ballon (71–80cm H2 0) dans 21 cas. La médiane de suivi était de 23 mois (1–129). Au total, 48,3 % (n =15) des patients ont nécessité une reprise chirurgicale. La repressurisation du ballon était associée à un risque accru d’érosion et d’atrophie urétrale (80 % vs 33 %, p =0,024). Le taux subjectif de continence était également plus faible (nombre de protections par jour, 2 vs 1, p =0,033).

      Conclusion

      Le changement du ballon de régulation de pression (71–80cm H2 O à la place de 61–70cm H2 O) entraîne moins de réintervention, de morbidité et une meilleure continence que la repressurisation seule.

      Niveau de preuve

      4.

      Urethral pressure controlled balloon refilling or balloon change for artificial sphincter secondary procedure?

      Summary
      Objectives

      To report our experience of inflating or changing pressure balloon to treat recurrent urinary incontinence after AMS800® implantation instead of changing all the devices.

      Patients and methods

      A retrospective study was conducted in a tertiary reference center between 2005 and 2015. All patients, treated by AMS800® implantation for post-prostatectomy urinary incontinence and whom balloon was subsequently changed or inflated, were included. Main clinical end point was the need for another surgery. Secondary end points were urethral erosion, infection, and efficacy on pad test and pad use.

      Results

      Thirty-one patients were included. All had had a 61–70cm H2 0 balloon implanted, with a single cuff (13 with transcorporeal placement). Twenty-one patients had their balloon changed for a 71–80cm H2 0 type, while 10 patients had their balloon refilled (median 3mL [range 2–7]). Median follow-up was 23 months (range 1–129). Overall rate of another subsequent surgery was 48.3% (n =15). Erosion and atrophy occurred more frequently after balloon repressurizing than after balloon replacement (80% vs 33%, P =0.024). At last follow-up, median pad use was higher in repressurizing group (2 vs 1, P =0.033).

      Conclusion

      Balloon repressurizing is associated with a higher erosion and reoperation rate than changing pressure balloon. Continence results seem better when PRB is changed. It could be an alternative instead of changing all devices in patients with frail urethra.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Do urodynamics provide a better understanding of voiding disorders in women over 80?

      Résumé
      Introduction

      Le nombre croissant de femmes de plus de 80 ans présentant des troubles urinaires du bas appareil (TUBA) est la conséquence du vieillissement de la population. Malgré le grand âge un bilan urodynamique est souvent réalisé afin de diagnostiquer la cause des TUBA. Notre étude analyse la contribution de l’urodynamique à la prise en charge de cette population.

      Méthodes

      Les bilans urodynamiques de 169 femmes≥80 ans, 124 non-neurologiques (non-N) et 45 neurologiques (N), ont été rétrospectivement analysés.

      Résultats

      Les co-morbidités étaient moins nombreuses chez les non-N avec prédominance cardiovasculaire et endocrinologique vs musculosquelettique, cognitive et chirurgie pelvienne chez les N (2,5 vs 3,1). La plainte prédominante était rétention incomplète ou dysurie chez les N et incontinence ou pollakiurie chez les non-N. Les diagnostics urodynamiques (DU) les plus fréquents étaient « normal » (25,0 %) et incompétence sphinctérienne (IS=21,7 %) chez les non-N, et hyperactivité du détrusor (HD=42,2 %) et hypoactivité du détrusor (hD=38,8 %) chez les N. Chez les non-N le traitement proposé résultait du DU ou de la plainte si le DU était « normal ». Chez les N les propositions de traitement étaient principalement les mictions programmées et les auto-sondages, basés sur le diagnostic de hD.

      Conclusion

      La contribution de l’urodynamique dans la prise en charge des TUBA chez la femme de plus de 80 ans est très dépendante du statut neurologique. Chez les non-neurologiques, elle n’est pas discutable, le traitement proposé nécessitant la prendre en compte les comorbidités. Chez les neurologiques, l’urodynamique permet surtout de démasquer une hypoactivité du détrusor et donc une meilleure prise en charge.

      Niveau de preuve

      4.

      Do urodynamics provide a better understanding of voiding disorders in women over 80?

      Summary
      Aims

      Population ageing has as consequence an increasing number of women older than 80 years with lower urinary tract symptoms (LUTS). Despite old age, urodynamic study is often performed to diagnose the cause of LUTS. Our purpose is to discuss the contribution of urodynamics to manage that population.

      Methods

      Urodynamic studies of 169 consecutive women older than 80 years, respectively 124 non-neurological (non-N) and 45 neurological (N), were retrospectively analysed.

      Results

      Number of co-morbidities was lower in non-N (2.5 vs. 3.1) with predominance of cardiovascular and endocrinology while musculo-skeletal, cognitive and previous pelvic surgery predominated in N. Among main complaint, incomplete retention or dysuria was more frequent in N while incontinence and frequency were predominant in non-N. More frequent urodynamic diagnosis (UD) was “normal” i.e. non contributive (25.0%) and intrinsic sphincter deficiency (ISD=21.7%) in non-N, detrusor overactivity (DO=42.2%) and detrusor underactivity (DU=38.8%) in N. In non-N, there were 94 treatment proposals based on the complaint when UD was “normal” and on UD for DO, DU and ISD. In N, treatment proposals were mainly prompted voiding or self-catheterization based on DU diagnosis.

      Conclusion

      Usefulness of urodynamics to manage LUT dysfunction in women older than 80 y is greatly dependent on their neurological status. In non-neurological women this is non debatable but proposed treatment needs to take into account existing co-morbidities. In neurological women the main usefulness is to unmask DU and to propose the best management in order to avoid complete retention.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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