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    Numéro 3- Volume 28- pp. 135-190 (Mars 2018)

    • Maladie aux IgG-4 : piège pour les urologues ?

      Prog Urol, 2018, 3, 28, 135-136

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    • L’immunothérapie dans le cancer du rein : un développement clinique en plein essor

      Résumé
      Contexte

      En 2015, le nivolumab, un inhibiteur du point de contrôle immunitaire ciblant les récepteurs PD1 a été le premier traitement qui a amélioré la survie globale des patients atteints d’un cancer rénal métastatique après une première ligne. Depuis deux ans un grand nombre d’essais sur les traitements ciblant les lymphocytes T et l’intérêt des associations thérapeutiques est en cours d’évaluation.

      Objectif

      Dans cet article, nous nous proposons de résumer le développement clinique des inhibiteurs des points de contrôle immunitaire pour évaluer les avancées de la recherche clinique dans ce domaine.

      Sources documentaires

      Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans la base de données Meeting Library Asco et PubMed/Medline sur l’immunothérapie dans le cancer du rein. La recherche s’est limitée aux abstracts et articles publiés en langue anglaise ou française de 2014 à 2017.

      Sélection des études

      Nous avons identifié 349 publications et abstracts et avons retenu 17 références correspondant à des études prospectives.

      Résultats

      Les données récentes sur les inhibiteurs de points de contrôle ainsi que leur combinaison avec des inhibiteurs de la tyrosine kinase ou avec les anti-angiogéniques ou avec l’indoléamine 2,3-dioxygénase 1 dans le cancer du rein et les dernières avancées par thérapie par vaccination ont été rapportées.

      Conclusion

      En 2017, l’immunothérapie associée avec d’autres traitements entraînera vraisemblablement un changement de paradigme dans la prise en charge clinique des patients. L’association du nivolumab et de l’ipililumab en première ligne va révolutionner le traitement du cancer du rein métastatique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’immunothérapie dans le cancer du rein : un développement clinique en plein essor

      Summary
      Context

      Nivolumab, an anti-PD1 immune control point inhibitor, is the first treatment that has improved the overall survival of patients after first-line metastatic renal cell carcinoma in 2015. Over the past two years, a large number of trials on these treatments and the interest of associations are being evaluated.

      Objective

      In this article, we propose to summarize the clinical development of checkpoint inhibitors to assess the direction of clinical research in this area.

      Documentary source

      A systematic review of the literature was performed in PubMed/Medline database and Meeting Library Asco by searching for articles in French or English published on immunotherapy in renal cell carcinoma. The research was limited to abstracts and articles published from 2014 to 2017.

      Selection of trials

      We identified 349 publications and abstracts and selected 17 references from prospective studies.

      Results

      Recent data on checkpoint inhibitors, as well as their combination with tyrosine kinase inhibitors or with anti-angiogenic agents or with indoleamine 2, 3-dioxygenase 1 in renal cell carcinoma and the latest advances in vaccine therapy have been reported.

      Conclusion

      In 2017, immunotherapy combined with other treatments is likely to lead to a paradigm shift in the clinical management of patients. The combination of nivolumab and ipilimumab in the first line will revolutionize the therapeutic management of patients with metastatic renal cell carcinoma.

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    • L’âge avancé est-il un facteur de mauvais pronostic pour les patients atteints de tumeur de vessie infiltrant le muscle et traités par cystectomie ?

      Résumé
      Introduction

      La tumeur de la vessie est une maladie du sujet âgé, cependant nous assistons à une atteinte de plus en plus croissante des sujets jeunes, du fait certainement d’une influence des facteurs d’environnement et d’une modification des habitudes de vie. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’impact de l’âge sur la survie globale et la survie sans récidive, chez une population de patients atteints de TVIM et ayant subi une cystectomie totale.

      Méthodes

      Sur une durée de 15 ans, de janvier 2000 à janvier 2015, 345 patients ayant une tumeur infiltrant le muscle vésical ont été traités par cystoprostatectomie totale. Les patients ont été répartis en deux groupes : le groupe 1 comportait des patients âgés de moins de 65 ans, le groupe 2 comportait des patients âgés de 65 ans et plus.

      Résultats

      Nous avons réparti nos patients en deux groupes : Patients âgés de moins de 65 ans=150 cas (groupe1), Patients âgés de 65 ans et plus=195 cas (groupe2). La survie globale à 3 ans chez les 2 groupes était 88 % et 64 % respectivement, et la survie sans récidive 66 % et 28 %. Lorsque l’âge est analysé comme une variable catégorique, il a été associé à une hydronéphrose (p =0,001), un stade pathologique avancé (p =0,034), haut grade (p =0,026), envahissement ganglionnaire (p =0,011) et présence d’emboles vasculaires (p =0,008). L’analyse multivariée selon le modèle de Cox a montré que les facteurs pronostiques de survie étaient l’hydronéphrose et le stade pathologique (p =0,012 et 0,035 respectivement). L’âge avancé est associé de façon significative à un stade avancé de la maladie et à un faible taux de survie globale.

      Conclusion

      Un âge supérieur à 65 ans est souvent associé à une hydronéphrose, à un stade pathologique avancé, et à la présence d’emboles vasculaires sur les pièces de cystectomie. Ces facteurs peuvent expliquer le devenir oncologique des TVIM, mais seul le profil moléculaire de la tumeur permettra d’instaurer un traitement approprié en utilisant les thérapies moléculaires ciblées.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’âge avancé est-il un facteur de mauvais pronostic pour les patients atteints de tumeur de vessie infiltrant le muscle et traités par cystectomie ?

      Summary
      Introduction

      Bladder tumor is a disease of older persons, but can also occur in young adults, because certainly an influence of environmental factors and a change of lifestyle. The aim of our retrospective analysis is to assess and evaluate the extent of the prognostic impact of age on the carcinological prognosis of invasive-muscle-bladder cancer treated by total cystotomy.

      Methods

      To evaluate the association of patient age with pathological characteristics and recurrence-free and disease survival, we retrospectively reviewed 345 patients with invasive bladder cancer between January 2000 and January 2015.

      Results

      We divided our patients into two groups: patients under 65 years of age=150 cases (group 1), patients aged 65 years and over=195 cases (group 2). The 3-year survival rates for patients according to the age groups were 88% and 64% respectively, end the recurrence-free survival 66% and 28%. When age was analysed as a categorical variable, was associated with hydronephrosis (P =0.001), advanced pathological stage (P =0.034), high grade (P =0.026), nodal involvement (P =0.011) and lymphovascular invasion (P =0.008). The multivariate Cox model analysis showed that hydronephrosis and pathological stage was prognostic factors of survival (P =0.012 and P =0.035, respectively). Higher age is significantly associated with the risk of pathologically advanced disease and poorer global survival.

      Conclusion

      This work allowed us to assert that advanced chronological age is significantly associated with an advanced pathological stage of the disease (volume, pT, grade, lymph nodes) and a low overall survival rate. This could be useful for selecting subjects who would require adjuvant therapy, as well as for planning early complementary therapies.

      Level of evidence

      3.

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    • Toxine botulique et hyperactivité vésicale idiopathique : évaluation multicentrique des pratiques en Bourgogne

      Résumé
      Introduction

      Depuis 2014, la toxine botulique de type A Botox® (Allergan, Inc., Irvine, États-Unis) représente une nouvelle option thérapeutique dans le traitement de deuxième ligne de l’hyperactivité vésicale idiopathique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les pratiques des chirurgiens utilisant la toxine botulique dans cette indication.

      Matériel et méthodes

      Tous les centres d’urogynécologie de la région ont été contactés afin de répertorier l’ensemble des patients traités depuis l’autorisation de mise sur le marché (AMM). La symptomatologie des patients, les traitements antérieurs, l’évaluation paraclinique, les caractéristiques opératoires ainsi que les modalités de suivi ont été recueillis et analysés.

      Résultats

      Six centres pratiquaient les injections de toxine botulique A onabotulinum toxin (BoNTA) et 5 ont accepté de participer à cette étude permettant de recenser 97 patients. Soixante-huit primo-injections (70 %) étaient réalisées dans le cadre strict de l’AMM (pollakiurie, urgenturie, incontinence). Tous les patients présentaient au moins deux de ces symptômes. Dans 69 % des cas, l’injection de (BoNTA) était un traitement de deuxième choix après échec de la neuromodulation tibiale ou de la neuromodulation sacrée. Un bilan urodynamique était effectué pour 91 % des patients. La recherche d’un résidu post-mictionnel était observée dans 59 % des cas au cours du suivi postopératoire.

      Conclusion

      Dans notre région, les injections de (BoNTA) dans le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique sont majoritairement effectuées après échec de la neuromodulation tibiale ou de la neuromodulation sacrée. Les pratiques diagnostiques, opératoires et d’évaluation des résultats de la toxine botulique sont encore très hétérogènes plaidant pour une plus grande standardisation de cette nouvelle thérapie dans le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Toxine botulique et hyperactivité vésicale idiopathique : évaluation multicentrique des pratiques en Bourgogne

      Summary
      Introduction

      Since 2014, OnabotulinumtoxinA Botox® (Allergan, Inc., Irvine, USA) represents a new therapeutic option for second-line treatment of idiopathic overactive bladder. The purpose of the current study was to evaluate practices of surgeons using onabotulinium toxin (BoNTA) in this indication.

      Material and methods

      All urogynecology centers of the country were asked in order to list all patients who were treated since marketing autorisation. Patient symptoms, previous treatments, paraclinic evaluations, data of surgery and the characteristics of the follow up were collected and analyzed.

      Results

      Six centers used BoNTA and five have accepted to participate. Ninety-seven patients have been identified. Sixty-eight first injections (70 %) were carried out with the strict frameworf of the marketing autorisation (urinary frequency, urinary urgency, urinary incontinence). All patients had at least two symptoms. In 69 %, Botulinum toxin was a second-line treatment after the failure of tibial neuromodulation or sacral neuromodulation. Urodynamic evaluation was carried out for 91 % of patients. The search for a post-void residual volume was observed for 59 % of patients during the follow up.

      Conclusion

      In our country, BoNTA injections for idiopathic overactive bladder are mainly effected after tibial neuromodulation or sacral neuromodulation failure. Diagnostic, operating and outcome evaluation practices are still very heterogeneous pleading for a greater standardization of this new therapy in this indication.

      Level of evidence

      3.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2018, 3, 28, i

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    • Overall survival and oncological outcomes after partial nephrectomy and radical nephrectomy for cT2a renal tumors: A collaborative international study from the French kidney cancer research network UroCCR

      Résumé
      Contexte

      La néphrectomie partielle (NP) est recommandée en première intention pour les tumeurs du rein de stades cT1. Sa place est débattue pour les stades cT2 en raison du manque de preuve d’un bon contrôle carcinologique. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats de la NP et de la néphrectomie élargie (NE) dans les stades cT2a sur la survie globale et les résultats oncologiques.

      Méthode

      Une étude rétrospective multicentrique internationale était menée à partir de bases de données de 15 centres. Tous les patients d’âge≥18 ans ayant bénéficié d’un traitement chirurgical pour un CCR localisé de stade cT2a (7,1–10cm) entre 2000 et 2014 étaient inclus. La comparaison entre NP et NE était effectuée après ajustement par score ASA et par score de propension tenant compte des facteurs de confusion prédéfinis : âge, sexe, taille tumorale, stade pT de la classification TNM, type histologique, grade ISUP.

      Résultats

      Au total, 267 patients étaient inclus. La survie globale (SG) à 3 et 5 ans était de 93,6 % et 78,7 % dans le groupe NP et de 88,0 % et 76,2 % dans le groupe NE. La survie spécifique (SSp) à 3 et 5 ans était de 95,4 % et 80,2 % dans le groupe NP et de 91,0 % et 85,0 % dans le groupe NE. Aucune différence significative entre les deux groupes n’était retrouvée après ajustement sur le score de propension pour la SG (HR 0,87, IC 0,37–2,05, p =0,75), la SSp (HR 0,52, IC 0,18–1,54, p =0,24) et la Survie sans récidive (SSR) (HR 1,02, IC 0,50–2,09, p =0,96).

      Conclusion

      Les résultats de la NP semblent équivalents à la NE pour la SG, la SSp et la SSR. Le risque de récidive semble davantage lié aux facteurs pronostiques qu’à la technique chirurgicale. La décision de NP devrait dépendre de sa faisabilité technique plutôt que de la taille tumorale, aussi bien en situation élective qu’impérative.

      Niveau de preuve

      4.

      Overall survival and oncological outcomes after partial nephrectomy and radical nephrectomy for cT2a renal tumors: A collaborative international study from the French kidney cancer research network UroCCR

      Summary
      Background

      Partial nephrectomy (PN) is recommended as first-line treatment for cT1 stage kidney tumors because of a better renal function and probably a better overall survival than radical nephrectomy (RN). For larger tumors, PN has a controversial position due to lack of evidence showing good cancer control. The aim of this study was to compare the results of PN and RN in cT2a stage on overall survival and oncological results.

      Method

      A retrospective international multicenter study was conducted in the frame of the French kidney cancer research network (UroCCR). We considered all patients aged≥18 years who underwent surgical treatment for localized renal cell carcinoma (RCC) stage cT2a (7.1–10cm) between 2000 and 2014. Cox and Fine-Gray models were performed to analyze overall survival (OS), cancer specific survival (CSS) and cancer-free survival (CFS). Comparison between PN and RN was realized after an adjustment by propensity score considering predefined confounding factors: age, sex, tumor size, pT stage of the TNM classification, histological type, ISUP grade, ASA score.

      Results

      A total of 267 patients were included. OS at 3 and 5 years was 93.6% and 78.7% after PN and 88.0% and 76.2% after RN, respectively. CSS at 3 and 5 years was 95.4% and 80.2% after PN and 91.0% and 85.0% after RN. No significant difference between groups was found after propensity score adjustment for OS (HR 0.87, 95% CI: 0.37–2.05, P =0.75), CSS (HR 0.52, 95% CI: 0.18–1.54, P =0.24) and CFS (HR 1.02, 95% CI: 0.50–2.09, P =0.96).

      Conclusion

      PN seems equivalent to RN for OS, CSS and CFS in cT2a stage kidney tumors. The risk of recurrence is probably more related to prognostic factors than the surgical technique. The decision to perform a PN should depend on technical feasibility rather than tumor size, both to imperative and elective situation.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • The study of the inhibitory effect of calcium oxalate monohydrate’s crystallization by two medicinal and aromatic plants: Ammi visnaga and Punica granatum

      Résumé
      Introduction

      La lithiase urinaire est une pathologie récidivante définie par la présence des calculs dans l’appareil urinaire. La plupart des calculs urinaires ont pour composant majoritaire l’oxalate de calcium qui se présente principalement sous deux formes cristallines : l’oxalate de calcium monohydraté (whewellite) et l’oxalate de calcium dihydraté (weddellite). Soucieux de cette problématique, ce travail se propose d’étudier l’effet inhibiteur de la cristallisation de l’oxalate de calcium par l’extrait de l’Ammi visnaga et de la Punica granatum .

      Méthodes

      L’inhibition de la cristallisation a été étudiée in vitro , en absence et en présence des différentes concentrations des extraits des deux plantes. L’étude consiste à mesurer, à l’aide d’un spectrophotomètre UV-Visible, l’évolution temporelle de la densité optique à &lgr; égale à 620nm correspondant à la formation des cristaux ; due au mélange des solutions métastables de calcium et d’oxalate. La caractérisation des cristaux se fait en parallèle par la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FT-IR) et par l’observation des cristaux à l’aide d’un microscope optique. Les pourcentages d’inhibition ont été calculés à partir des pentes de turbidité en présence et en absence de l’extrait.

      Résultats

      Les résultats obtenus ont montré une plus grande efficacité, surtout pour Punica granatum avec des pourcentages, qui sont de l’ordre de 97,8±0,12 et de 83,46±1,34 % contre la nucléation et contre l’agrégation, respectivement. Alors que ces derniers sont de l’ordre 73,25±0,81 et 59,44±3,3 % pour Ammi visnaga . Par ailleurs, tous les coefficients de corrélation sont supérieurs à 0,95 et tous les coefficients de variation sont inférieurs à 10 %.

      Conclusion

      La prévention et le traitement de la lithiase urinaire et surtout dans le cas de la récidive par des plantes, reste un choix alternatif pour les méthodes médicales, cette étude a justifie l’efficacité des plantes Ammi visnaga et notamment Punica granatum contre la cristallisation de l’oxalate de calcium.

      Niveau de preuve

      3.

      The study of the inhibitory effect of calcium oxalate monohydrate’s crystallization by two medicinal and aromatic plants: Ammi visnaga and Punica granatum

      Summary
      Introduction

      Urinary lithiasis is a recurrent disease defined by the presence of calculi in the urinary tract. Most urinary calculi have as a major component calcium oxalate which occurs mainly in two crystalline forms: Calcium oxalate monohydrate (whewellite) and calcium oxalate dihydrate (weddellite). The target behind, this work is to study the inhibiting effect of the calcium oxalate's crystallization by the extract of the Ammi visnaga and the Punica granatum .

      Methods

      The inhibition of crystallization has been studied in vitro with both the absence and the presence of the different concentrations of the extracts of the two plants. This study consists in measurement, with the UV-Visible spectrophotometer, the temporal evolution of the optical density at &lgr; equal to 620nm corresponding to the formation of the crystals due to the mixing of metastable solutions of calcium and oxalate. The characterization of the crystals is carried out in parallel by both the Fourier transform infrared spectra (FT-IR) and the observation of the crystals with the help of an optical microscope. In this respect, the inhibition percentages were calculated from the turbidity slopes in the presence and absence of the extract.

      Results

      The results obtained were more effective, especially for Punica granatum with percentages of 97.8±0.12 and 83.46±1.34% against nucleation and aggregation, respectively, the order of Ammi visnaga was as follow: 73.25±0.81 and 59.44±3.3%. Thus, all correlation coefficients are greater than 0.95 and all coefficients of variation are less than 10%.

      Conclusions

      The prevention and treatment of urinary lithiasis and especially in the case of recurrence by plants remains an alternative choice for medical methods. This study justified the efficacy of the plants Ammi visnaga and in particular Punica granatum against the crystallization of calcium oxalate.

      Level of evidence

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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    • Open prostatectomy versus 180-W XPS GreenLight laser vaporization: Long-term functional outcome for prostatic adenomas > 80 g

      Résumé
      Introduction

      La vaporisation prostatique GreenLight (PVP) est une alternative endoscopique à l’adénomectomie voie haute (AVH). Cette étude compare les résultats fonctionnels à long terme de ces deux techniques chez les patients présentant des adénomes>80g.

      Matériels et méthodes

      Les données des patients ayant bénéficié d’un traitement chirurgical pour adénome>80g de janvier 2010 à février 2015 ont été recueillies rétrospectivement et comparées. Les résultats fonctionnels à long terme ont été analysés, en utilisant les questionnaires de la société internationale de continence (ICS), l’IPSS ainsi que les scores de qualité de vie (IPSS-QL et ICS-QL).

      Résultats

      Au total, 111 patients consécutifs, 57 PVP et 54 OP, ont été inclus dans l’étude avec un suivi moyen de 24 et 33 mois respectivement. L’âge, le score de Charlson, l’IPSS préopératoire et les taux de patients en rétention étaient similaires. Le volume prostatique moyen était supérieur dans le groupe AVH (142 contre 103g, p <0,001). Le taux de transfusion était inférieur après PVP (p =0,02), malgré une utilisation d’anticoagulants plus fréquente. Les durées d’hospitalisation et de sondage étaient plus courtes après PVP (p <0,001), avec un taux de resondage plus élevé (RR=4,74) ainsi que de ré-hospitalisation (RR=10,42). Les scores à long terme étaient meilleurs après AVH pour l’IPSS (1 contre 5, p <0,001), IPSS-QL, ICS, ICS-QL. En analyse multivariée, le volume résiduel prostatique était le seul facteur prédictif de l’IPSS.

      Conclusion

      Les résultats fonctionnels à long terme sont meilleurs après AVH qu’après PVP. Cependant, la PVP offre de bons résultats, permettant de l’utiliser chez des patients sous anticoagulants, quel que soit le volume prostatique. L’énucléation endoscopique peut être le compromis entre les deux techniques.

      Niveau de preuve

      4.

      Open prostatectomy versus 180-W XPS GreenLight laser vaporization: Long-term functional outcome for prostatic adenomas > 80 g

      Summary
      Introduction

      GreenLight photoselective vaporisation of the prostate (PVP) offers an endoscopic alternative to open prostatectomy (OP) for treatment of large adenomas. This study compares long-term functional outcome of both techniques in patients with Benign prostatic obstruction (BPO)>80g.

      Material and method

      Data from patients who underwent surgical treatment for BPO>80g from January 2010 to February 2015 at our institution were retrospectively collected and compared according to surgical technique. Patient's demographics, surgeon's experience, operative data and long-term functional results were analyzed, using IPSS and International continence society (ICS) male questionnaire associated with Quality of life scores (IPSS-QL and ICS-QL). Predictors of long-term outcome were also assessed.

      Results

      In total, 111 consecutive patients, 57 PVP and 54 OP, were included in the study with a mean follow-up of 24 and 33 month respectively. Patient's age, Charlson score, preoperative IPSS and urinary retention rates were similar. Mean prostatic volume was superior in the OP group (142 versus 103g, P <0.001). Transfusion rate was lower after PVP (P =0.02), despite a more frequent anticoagulant use. Length of hospital stay and urinary catheterization were shorter after PVP (P <0.001), with however a higher rate of recatheterization (RR=4.74) and rehospitalization (RR=10.42). Long-term scores were better after OP for IPSS (1 versus 5, P <0.001), IPSS-QL, ICS, ICS-QL. On multivariate analysis, prostatic residual volume was the only predictor of long-term IPSS but not ICS.

      Conclusion

      Long-term functional outcome are better after OP compared to PVP. However, PVP offers good results, allowing to safely operate patients taking anticoagulants, regardless of prostatic volume. Endoscopic enucleation may the compromise between both techniques.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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