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    Numéro 8-9- Volume 27- pp. 451-506 (Juin 2017)

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    • Corrélation des altérations génétiques à l’agressivité anatomo-pathologique des carcinomes urothéliaux de la vessie : performance du test BCA-1

      Résumé
      Introduction

      Les carcinomes urothéliaux représentent la quatrième cause de cancer chez l’homme. Leur incidence est en augmentation de plus de 50 % depuis 25 ans. Les formes superficielles (70 % cas) nécessitent une surveillance active rapprochée afin d’identifier les récidives fréquentes et l’évolution vers un stade invasif. Notre étude visait à identifier des marqueurs moléculaires pronostiques pour le cancer de la vessie pouvant être utilisés seuls ou en combinaison dans la pratique clinique de routine. Dans ce but, nous avons évalué la capacité de la puce CGH du test BCA-oligo à classer correctement en grade/stade ces tumeurs superficielles.

      Méthode

      L’ADN de 81 échantillons urinaires de patients atteints d’un cancer de vessie superficiel a été extrait et hybridé sur la puce BCA-oligo. Les résultats de l’analyse moléculaire ont été corrélés au grade et stade tumoraux.

      Résultats

      Plusieurs altérations chromosomiques étaient significativement plus fréquentes dans les tumeurs de haut grade ou de stade plus avancé. Une association très significative a été observée entre un haut grade tumoral et la présence d’au moins une des altérations suivantes : perte en 6p, gain en 8q ou 13q, perte ou gain en 9q ou 11q, avec un odds ratio de 6,91 (IC=2,20–21,64 ; p =0,0009). De plus, une corrélation très significative a été trouvée entre le stade plus invasif pT1 et la présence d’au moins une des altérations suivantes : perte en 6p, gain en 8q, perte ou gain en 5p, avec un odds ratio de 15,2 (IC=3,71–62,58 ; p =0,0002).

      Conclusion

      Nos résultats montrent que l’analyse moléculaire des tumeurs superficielles de vessie basée sur l’ADN urinaire et le test BCA-oligo pourrait être utilisée comme facteur de pronostic pour l’évolution des tumeurs, permettant ainsi une prise en charge clinique mieux adaptée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Corrélation des altérations génétiques à l’agressivité anatomo-pathologique des carcinomes urothéliaux de la vessie : performance du test BCA-1

      Summary
      Introduction

      Urothelial carcinomas are the fourth leading cause of cancer in humans. Their incidence is increasing by more than 50% in 25 years. The superficial forms (70% cases) require a close active surveillance to identify frequent recurrences and progression to invasive stage. Our main goal was to identify prognostic molecular markers for bladder cancer that could be used alone or in combination in routine clinical practice. In this aim, we evaluated the capability of the BCA-oligo test based on a CGH array to correctly classify tumoral grade/stage.

      Method

      Urinary DNA was extracted from 81 patients with superficial bladder cancer and has been hybridized on the BCA-oligo array. The results from the molecular analysis were correlated with the tumoral grade and stage.

      Results

      Several chromosomal alterations were significantly more frequent in tumors of higher grade and more advanced stage. A significant association was observed between a high grade and the presence of one of these alterations: loss on 6p, gain on 8q or 13q, loss or gain on 9q or 11q, with an odds ratio of 6.91 (95% CI=2.20–21.64; P =0.0009). Moreover, a significant association was found between a more advanced stage (pT1) and the presence of one of these alterations: loss on 6p, gain on 8q, loss or gain on 5p, with an odds ratio of 15.2 (95% CI=3.71–62.58; P =0.0002).

      Conclusion

      Our results showed that molecular analyses of superficial bladder cancers based on urinary DNA and the BCA-oligo test could be used as prognostic factor for the tumor evolution, allowing then a more adapted clinical management.

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    • Prostatectomie totale de rattrapage après échec de traitement local pour cancer de prostate : morbidité, résultats oncologiques et fonctionnels

      Résumé
      Introduction

      La prostatectomie totale de rattrapage (PTR) est une intervention peu réalisée en pratique courante compte tenu d’une morbidité importante. L’objectif était de rapporter notre expérience concernant la PTR après échec de traitement local du cancer de la prostate.

      Matériel et méthodes

      Étude rétrospective incluant les patients ayant bénéficié d’une PTR entre 2005 et 2015 dans notre centre pour récidive locale d’un cancer de prostate. La récidive locale était suspectée devant une élévation du PSA>nadir+2ng/mL et confirmée par biopsie. Les complications périopératoires (classification de Dindo-Clavien) et les résultats carcinologiques et fonctionnels ont été analysés.

      Résultats

      Au total, 24 patients d’un âge médian de 59 ans (EIQ : 55–60) ont été inclus avec un suivi médian de 25 mois (EIQ : 9–26). Le traitement local initial était une radiothérapie externe (n =10), une curiethérapie (n =7) ou un HIFU (n =7). Les interventions étaient réalisées par voie ouverte (50 %) et cœlioscopique robot-assistée (50 %). Cinq (21 %) patients ont présenté une complication de grade≤IIIa. Les marges chirurgicales étaient positives dans 46 %. Sept (29 %) patients ont présenté une récidive biologique dont 5 (21 %) ont présenté une progression clinique. Une incontinence urinaire sévère (≥3 protections) est survenue dans 25 %. Soixante-trois pour cent des patients présentaient une dysfonction érectile.

      Conclusion

      La PTR est une procédure faisable permettant un contrôle local satisfaisant avec une morbidité acceptable. Cette technique doit faire partie des options de traitement à proposer après récidive locale chez des patients bien sélectionnés.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prostatectomie totale de rattrapage après échec de traitement local pour cancer de prostate : morbidité, résultats oncologiques et fonctionnels

      Summary
      Introduction

      Salvage radical prostatectomy (sRP) for radiorecurrent prostate cancer (PCa) is a challenging procedure. To report our experience with sRP for selected patients with local recurrence after primary treatment for localised PCa.

      Methods

      From 2005 to 2015, 24 patients underwent sRP for recurrent PCa in our center and were included in this retrospective study. Local recurrence was suspected by PSA increase>nadir+2ng/mL and was confirmed by biopsy. Perioperative complications according to Clavien-Dindo classification, oncological and functional results were analysed.

      Results

      Overall, 24 patients with a median age of 59 years (IQR: 55–60) were included. Median follow-up was 25 months (IQR: 9–26). Procedures were performed with open-retropubic approach in 50 % and robot-assisted laparoscopic approach in 50 %. Overall, 5 (21 %) and 2 (8 %) patients experienced grade≤IIIa and grade≥IIIb postoperative complication, respectively. Surgical margins were positive in 46 % of cases. Three out of 4 patients with postoperatively detectable PSA (>0.2ng/mL) had positive surgical margins. Seven patients experienced biochemical recurrence in a median delay of 19 months (9–62). Seventy-one percent (5) of these patients experienced clinical recurrence in a median delay of 24 months (10–113). Severe urinary incontinence (≥3 pads/day) and erectile dysfunction were reported in 25 % and 63 %, respectively.

      Conclusion

      sRP for patients is a feasible procedure with encouraging local control rate and acceptable morbidity. This technique should be discussed as a treatment option for locally recurrent PCa in well-selected patients.

      Level of evidence

      4.

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    • Impact du score de Gleason sur la survie sans récidive biologique après prostatectomie totale pour cancer avec marges chirurgicales positives

      Résumé
      Objectifs

      Recherche de facteurs prédictifs de récidive biologique (RB) pouvant guider l’instauration d’un traitement adjuvant après prostatectomie totale (PT) pour cancer avec marges chirurgicales positives (R+).

      Patients et méthode

      Une cohorte rétrospective de 1577 patients afro-caribéens opérés d’une PT entre le 1er janvier 2000 et le 1er juillet 2013 a été analysée. Dans cette cohorte, 406 patients avaient une marge chirurgicale positive, nous avons exclu 11 patients ayant bénéficié d’un traitement adjuvant (radiothérapie, hormonothérapie, radio-hormonothérapie) et 2 patients pour lesquels l’analyse histologique de la pièce opératoire était en faveur d’un stade anatomo-pathologique pT4. Après une analyse descriptive, nous avons utilisé un modèle de Cox afin de chercher des facteurs prédictifs de survie sans récidive biologique (SSRB) puis, en fonction des variables significatives, nous avons séparé notre population en six groupes : stade pT2 avec un score de Gleason≤3+4 (groupe 1), stade pT2 avec un score de Gleason≥4+3 (groupe 2), stade pT3a avec un score de Gleason≤3+4 (groupe 3), stade pT3a avec un score de Gleason≥4+3 (groupe 4), stade pT3b avec un score de Gleason≤3+4 (groupe 5) et stade pT3b avec un score de Gleason≥4+3 (groupe 6) et comparé la SSRB en utilisant un log rank test.

      Résultats

      En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de SSRB après PT R+ étaient le Gleason postopératoire majoritaire (p <0,0001), le stade pathologique (p =0,049) ajustés au PSA préopératoire (p =0,826), à l’indice de masse corporelle (IMC) (p =0,59) et au volume tumoral (p =0,95). Après PT R+ avec un stade anatomo-pathologique≤pT3b, un score de Gleason≥4+3 avait une SSRB plus péjorative que le stade pathologique (p <0,001).

      Conclusion

      Un score de Gleason postopératoire élevé (≥4+3) a une meilleure valeur prédictive de récidive biologique que le stade pathologique pT2 ou pT3 chez les patients ayant été traités d’un cancer de prostate par PT avec marges chirurgicales positives.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact du score de Gleason sur la survie sans récidive biologique après prostatectomie totale pour cancer avec marges chirurgicales positives

      Summary
      Purpose

      Research of predictive factors of biochemical recurrence to guide the establishment of an adjuvant treatment after radical prostatectomy for cancer with positive surgical margins.

      Methodology

      A retrospective cohort of 1577 afro-caribbean patients undergoing radical prostatectomy operated between 1st January 2000 and 1st July 2013 was analyzed. In this cohort, 406 patients had positive surgical margin, we excluded 11 patients who received adjuvant therapy (radiotherapy, hormonotherapy, radio-hormonotherapy) and 2 patients for whom histological analysis of the surgical specimen was for a pT4 pathological stage. After a descriptive analysis, we used a Cox model to look for predictors of survival without biochemical recurrence then, depending on the significant variables, we separated our population into six groups: stage pT2 with Gleason score≤3+4 (group 1), stage pT2 with a score of Gleason≥4+3 (group 2), stage pT3a with a Gleason core≤3+4 (group 3), pT3a stage with a score of Gleason≥4+3 (group 4), stage pT3b with a Gleason score≤3+4 (group 5) and stage pT3b Gleason≥with a score of 4+3 (group 6) and compared survival without biochemical recurrence using a log rank test. After radical prostatectomy with surgical margins with an anatomopathological stage≤pT3b, a Gleason score≥4+3 had a pejorative survival without biochemical recurrence than pathological stage (P <0.001).

      Results

      In multivariate analysis, predictors of survival without biochemical recurrence after radical prostatectomy with positive surgical margins were the majority Gleason postoperative (P <0.0001), pathological stage (P =0.049) adjusted preoperative PSA (P =0.826), with the body mass index (BMI) (P =0.59) and tumor volume (P =0.95).

      Conclusion

      A high postoperatively Gleason score (≥4+3) has a better predictive value of biochemical recurrence than pathological stage pT2 or pT3 at the patients having been treated for prostate cancer by radical prostatectomy with positive surgical margins.

      Level of evidence

      4.

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    • TEP/TDM et récidive biologique d’adénocarcinome prostatique : apport du 68 Ga-PSMA-11 lorsque la 18 F-fluorocholine n’est pas contributive

      Résumé
      Introduction

      Depuis avril 2016, nous avons introduit la TEP/TDM avec ligand de l’antigène membranaire spécifique de la prostate marqué au gallium-68 (PSMA-11). Nous avons évalué son taux de positivité et son impact chez les patients en récidive biologique de cancer de prostate, sans lésion affirmable en TEP/TDM à la 18F-fluorocholine (FCH).

      Patients et méthodes

      Ces patients ont été prospectivement inclus d’avril à décembre 2016. La TEP/TDM a été effectuée 60min après injection de 2MBq/kg de 68Ga-PSMA-11. Trois sites anatomiques ont été considérés : loge prostatique, ganglions pelviens, et localisations à distance. L’impact des résultats de la TEP/TDM-PSMA-11 sur la prise en charge a été évalué en comparant les stratégies thérapeutiques proposées lors des réunions de concertation pluridisciplinaires.

      Résultats

      Trente-trois patients ont été inclus. La concentration sérique moyenne du PSA mesurée au cours du mois de la TEP/TDM-PSMA-11 était de 2,8ng/mL. Vingt-cinq TEP/TDM-PSMA-11 (76 %) étaient positives, 7 (21 %) négatives et 1 (3 %) douteuse. Sur 11 patients dont la TEP/TDM-FCH était douteuse, la TEP/TDM-PSMA-11 a confirmé les lésions douteuses dans 5 cas. Un suivi était disponible pour 18 patients (55 %). Les résultats des TEP/TDM-PSMA-11 ont conduit à un changement de la prise en charge chez 12 patients (67 %).

      Conclusion

      La TEP/TDM au 68Ga-PSMA-11 est efficace dans la localisation de la récidive du cancer de la prostate, identifiant des cibles de maladie résiduelle non visualisées par les autres méthodes d’imagerie, changeant ainsi la prise en charge de 2 patients sur 3.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      TEP/TDM et récidive biologique d’adénocarcinome prostatique : apport du 68 Ga-PSMA-11 lorsque la 18 F-fluorocholine n’est pas contributive

      Summary
      Introduction

      Since April 201, we have introduced PET/CT using a ligand of prostate-specific membrane antigen labeled with gallium-68 (PSMA-11). We aimed to evaluate its positivity rate and impact in patients presenting biochemical recurrence of prostate cancer whose 18F-fluorocholine (FCH) PET/CT was non-contributive.

      Patients and method

      Patients were prospectively included between April and December 2016. PET/CT was performed 60min after injection of 2MBq/kg of body mass of 68Ga-PSMA-11. Three anatomical areas were considered: prostatic lodge, pelvic lymph nodes and distant locations. The impact of PSMA-11 PET/CT was assessed by comparing changes in therapeutic strategy decided during multidisciplinary meeting.

      Results

      Thirty-three patients were included. The mean PSA serum level measured on the month of the PSMA-11 PET/CT was 2,8ng/mL. Twenty-five (76%) PSMA-11 PET/CT were positive, 7 (21%) negative and 1 (3%) equivocal. Of 11 patients whose FCH PET/CT showed equivocal foci, PSMA-11 PET/CT confirmed those foci in 5 cases. Follow-up was available for 18 patients (55%). PSMA-11 PET/CT results led to a change in management in 12 patients (67%).

      Conclusion

      68Ga-PSMA-11 PET/CT is useful in detecting recurrence of prostate cancer, by identifying residual disease which was not detected on other imaging modalities and by changing management of 2 patients out of 3.

      Level of evidence

      5.

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    • A bicentric comparative and prospective study between classic photovaporization and anatomical GreenLight laser vaporization for large-volume prostatic adenomas

      Summary
      Objective

      Long-term outcome after prostate photovaporization (PVP) remains largely unknown, especially when performed on enlarged prostates. However, new vaporisation techniques (e.g., laser enucleation) are increasingly used. Our aim was to compare postoperative results after standard PVP to those of an anatomical technique.

      Materials and methods

      This bicentric prospective study included males treated for enlarged prostate caused by benign prostatic hyperplasia using a GreenLight laser. Patients were preoperatively assessed according to prostate volume, post-void residual volume (PVR), maximum urinary-flow rate (Qmax), prostatic specific antigens, and International prostate symptom score (IPSS). Peroperative data included vaporization time, energy delivered, and operative length. Postoperative data at 1, 3, 6 and 12 months were compared with initial data; all complications were recorded. Comparisons were made between the conventional vaporization technique versus anatomical vaporization, which initially differentiated the peripheral zone of the prostate using an enucleation technique but no morcellation.

      Results

      Records from 106 surgical patients between December 2012 and December 2013 were analyzed. Operative length, vaporisation time, and energy used were greater in the anatomical PVP group. The average length of hospital stay (2.0 vs. 2.5 days), time with a catheter (1.3 vs. 1.9 days), IPSS (5.0 vs. 6.4), PVR (15.5 vs. 11.7mL), and Qmax (19.9 vs. 19.7mL/s) were comparable between the two groups. However, more complications occurred (27% vs. 37%), including stress urinary incontinence (0% vs. 8%) when using anatomic vaporization.

      Conclusion

      Despite comparable groups and similar functional results, anatomical PVP caused more stress incontinence. However, the learning curve between the two techniques may explain this difference.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      A bicentric comparative and prospective study between classic photovaporization and anatomical GreenLight laser vaporization for large-volume prostatic adenomas

      Résumé
      Objectif

      Les résultats à long terme après la photovaporisation de la prostate (PVP) demeurent largement inconnus, en particulier lorsqu’ils sont effectués sur les grosses prostates. Cependant, de nouvelles techniques de vaporisation (par exemple, l’énucléation laser) sont de plus en plus utilisés. Notre objectif était de comparer les résultats postopératoires après PVP standard par rapport à une technique anatomique.

      Matériel et méthodes

      Cette étude prospective à deux centres inclus les hommes traités pour une hyperplasie bénigne de la prostate de gros volume à l’aide d’un laser GreenLight. Les patients ont été évalués en préopératoire en fonction du volume de la prostate, résidu post-mictionnel (RPM), le débit urinaire maximal (Qmax), des antigènes spécifiques prostatiques (PSA) et l’International prostate symptom score (IPSS). Les données peropératoires comprenaient le temps de vaporisation, l’énergie délivrée et les temps opératoires. Les données postopératoires à 1, 3, 6 et 12 mois ont été comparés aux données initiales ; toutes les complications ont été enregistrées. Des comparaisons ont été faites entre une technique de vaporisation conventionnelle par rapport à une vaporisation anatomique qui distingue d’abord la zone périphérique de la prostate en utilisant une technique d’énucléation, mais pas de morcellation.

      Résultats

      Les dossiers de 106 patients opérés entre décembre 2012 et décembre 2013 ont été analysés. La durée opératoire, les temps de vaporisation et l’énergie utilisés étaient plus élevées dans le groupe de PVP anatomique. La durée moyenne de séjour à l’hôpital (2,0 vs 2,5jours), la durée de sondage (1,3 vs 1,9jours), l’IPSS (5,0 contre 6,4), le RPM (15,5 vs 11,7mL) et le Qmax (19,9 vs 19,7mL/s) ont été comparables entre les deux groupes. Cependant, moins de complications se sont produites (27 % contre 37 %), y compris l’incontinence urinaire d’effort (0 % contre 8 %) lors de l’utilisation de la PVP standard.

      Conclusion

      Malgré des groupes comparables et des résultats fonctionnels similaires, PVP anatomique a causé plus d’incontinence urinaire d’effort. Cependant, la différence dans les courbes d’apprentissage entre les deux techniques peuvent expliquer cette différence.

      Niveau de preuve

      4.

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    • Résultats de la photovaporisation prostatique par laser GreenLight XPS-180 W dans l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) de gros volume (? 80 mL)

      Résumé
      But

      Évaluer les résultats de la photovaporisation prostatique par laser GreenLight XPS (PVP/XPS) avec échographie endorectale en temps réel dans l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) de gros volume (≥80mL).

      Matériel et méthodes

      Étude prospective concernant 82 patients. L’évaluation fonctionnelle (auto-questionnaires, débitmétrie) était programmée à 1,3,12 mois postopératoires. Le volume prostatique (VP) et le PSA étaient mesurés à 3–12 mois.

      Résultats

      L’âge médian était 68,5 ans (50–85). Vingt pour cent étaient en rétention et 5 %/22 % sous anticoagulants/antiagrégants. Le VP médian était de 103mL (80–220), le PSA de 6,4ng/mL (0,66–44,0), la durée opératoire de 107min (46–219), l’énergie délivrée de 581kJ (212–1193). L’énergie rapportée au VP était de 5,4kJ/mL (1,6–10,5). La sonde vésicale était retirée à j1 ou j2 dans 96 % des cas. La sortie était autorisée en ambulatoire, à j1 ou j2 dans 4 %, 55 % ou 21 % des cas, respectivement. Le taux de transfusion et de complication sévère (Clavien-GUGL≥3) était de 1,2 % et 3,7 %. À 12 mois, l’amélioration des scores IPSS (4 vs 19,5) et de qualité de vie (1 vs 5), du débit maximum (19,1 vs 8,2mL/s) et du résidu post-mictionnel (26 vs 100mL) était significative (p <0,001). La diminution du PSA était de 62 % et du VP de 61 % (p <0,001). Les complications tardives étaient : sténose urétrale (6 %), incontinence (1,2 %), absence d’éjaculation antégrade (85 %).

      Conclusion

      La PVP/XPS permet le traitement de l’HBP≥80mL avec une morbidité faible, des durées d’hospitalisation et de sondage courtes, au prix d’une durée opératoire élevée. Les résultats fonctionnels sont bons et durables à 1 an postopératoire.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats de la photovaporisation prostatique par laser GreenLight XPS-180 W dans l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) de gros volume (? 80 mL)

      Summary
      Aim

      To evaluate the results of GreenLight XPS photovaporization (PVP/XPS) with intraoperative transrectal ultrasonographic monitoring for the treatment of large Benign Prostatic Hyperplasia (BPH) (>80mL).

      Patients and methods

      Operative and perioperative data of 82 patients were collected prospectively. Complications and functional outcomes (IPSS, quality of life (QoL) score, maximal flow rate and post-void residual (PVR)) were evaluated at 1, 3, 12 months post-operatively prostate volume and PSA were assessed at 3 and 12 months post-operatively.

      Results

      Median patient age was 68.5years (50–85). Twenty percent had an indwelling catheter and 5%/22% were on anticoagulant/antiplatelet therapy. Median prostate volume and PSA were 103mL (80–220) and 6.4ng/mL (0.66–44.0). Median operative time and energy delivered were 107min (46–219) and 581kJ (212–1193). Energy delivered/prostate volume was 5.4kJ/mL (1.6–10.5). Transurethral catheter was removed at day 1 or 2 in 96% of cases. Patients were discharged as outpatient, p.o. day 1 or day 2 in 4%, 55% and 21% of cases, respectively. Transfusion and Clavien≥3 complication rates were 1.2% and 3.7%. Significant improvement of IPSS (4 vs 19.5), QoL (1 vs 5), maximum flow rate (19.1 vs 8.2mL/s) and PVR (26 vs 100mL) was observed (P <0.001) at 12–months evaluation. PSA and prostate volume were decreased by 61 and 62%. Late complications were urethral strictures (6%), stress incontinence (1.2%). Eighty-five percent of patients had no antegrade ejaculation.

      Conclusion

      The treatment of large BPH with PVP/XPS is safe and effective, with a long operative time. The functional outcomes are good and stable at mid-term evaluation.

      Level of evidence

      4.

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    • Suspension utérovaginale prothétique par fixation obturatrice et sacrospinofixation bilatérale, étude multicentrique

      Résumé
      But

      Évaluer la morbidité ainsi que les résultats anatomiques et la satisfaction des patientes à court terme d’un traitement combiné des compartiments antérieurs et moyens par la prothèse Nuvia®.

      Patientes et méthodes

      Étude observationnelle, multicentrique, sur une série continue de patientes opérées entre janvier 2012 et avril 2014. Quatre centres et 8 chirurgiens ont participé à cette étude. Les complications éventuelles ont été rapportées. La satisfaction des patientes a été évaluée à 6 semaines postopératoire. L’évaluation anatomique a été effectuée à 6 semaines et 6 mois postopératoire. Le succès de la technique était défini anatomiquement par l’observation postopératoire d’un point Ba et d’un point C/D<–1.

      Résultats

      Quatre-vingt-trois patientes âgées en moyenne de 69,2 ans±8,6, ont été incluses. Deux complications peropératoires ont été rapportées (une plaie vésicale, une plaie urétérale). En postopératoire immédiat, 14/83 patientes (16,8 %) ont présenté des difficultés à la reprise mictionnelle. Soixante-treize patientes sur 83 (87,9 %) ont eu une évaluation anatomique à 6 mois. Le succès anatomique à 6 mois pour le compartiment antérieur et apical était de 68/73 (93,1 %). Le taux de satisfaction des patientes à 6 semaines postopératoire était de 79/83 (95,1 %). Au cours du suivi, 4/73 (5,5 %) ont présenté une exposition de prothèse.

      Conclusion

      Dans cette série, nous avons observé des résultats anatomiques conformes aux données de la littérature ainsi qu’un taux de satisfaction élevé à court terme lors de l’utilisation de la prothèse Nuvia®. Cette technique semble reproductible et associée à peu de complication. Ces résultats doivent être confirmés par des études prospectives, comparatives et à long terme.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Suspension utérovaginale prothétique par fixation obturatrice et sacrospinofixation bilatérale, étude multicentrique

      Summary
      Objective

      To assess safety anatomic results, satisfaction patient and to report short-term results of a new surgical approach for a combined treatment of pelvic organ prolapse (POP) of anterior and medium compartments.

      Material and methods

      A longitudinal case series of 83 consecutive patients operated between January 2012 and April 2014 in four tertiary centers by 8 surgeons. Potential complications have been reported. The satisfaction of patients was conducted at 6 weeks post-procedure. The anatomical evaluation was conducted at 6 weeks and 6 months post-procedure. Anatomic success was defined as prolapse stage<1 (POPQ) for both anterior and apical compartment.

      Results

      Mean age was 69.2±8.6 years. There were two intraoperative complications: a bladder injury and an ureteral injury. Postoperative complications were 14/83 (16.8%) transient urinary retentions. Seventy-three patients out of 83 (87.9%) were available for anatomic evaluation at 6 months. Anatomical success at 6 months for both anterior and apical compartments was 68/73 (93.1%). Patient satisfaction rate at 6 months was 79/83 (95.1%). Four subjects/73 (5.5%) experienced mesh exposure treated conservatively.

      Conclusion

      In the current series, uterovaginal suspension anterior using a mesh Nuvia® was associated with correct anatomical results and a good satisfaction of patients. This technique seems reproducible and associated with few complications. Prospective, comparative and long-term data are required to confirm these results.

      Level of evidence

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2017, 8-9, 27, i

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