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    Numéro 6- Volume 27- pp. 331-394 (Mai 2017)

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    • Le concept de l’analyse de survie : vérifier l’applicabilité

      Résumé

      L’analyse des données de survie en cancérologie est nécessaire pour évaluer l’efficacité des traitements. L’analyse de survie, bien que considérée comme la pierre angulaire des travaux sur l’oncologie, est le point faible pour l’interprétation des résultats lorsqu’elle est utilisée sans données robustes, sans avoir vérifié les conditions d’application et sans définir la terminologie à utiliser ; conduisant à des fausses conclusions. Un grand nombre de travaux scientifiques en oncologie ne respecte pas les hypothèses nécessaires à l’utilisation de ces tests, par conséquent les conclusions de ces articles ne peuvent pas être assumées par la méthodologie utilisée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le concept de l’analyse de survie : vérifier l’applicabilité

      Summary

      Analysis of cancer survival data and related outcomes is necessary to assess cancer treatment. The survival analysis, although considered a cornerstone of oncology papers, is the weak point for the interpretation of results when used without robust data, without verifying the conditions of usage, and without defining the terminology we are using; leading to missing the real message. Unfortunately, a lot of scientific papers dealing with oncology violates the assumptions necessary for the usage of these tests, consequently, the conclusions in these papers cannot be assumed by the methodology used.

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    • Les plans cancer appliqués au traitement chirurgical du cancer de prostate : le bilan d’un centre isolé géographiquement

      Résumé
      Introduction

      Depuis 2003, trois plans nationaux ont structuré la lutte contre le cancer. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’application de leurs mesures dans le cas particulier du cancer de prostate (CaP) traité chirurgicalement dans un centre isolé géographiquement.

      Matériel

      Étude rétrospective monocentrique réalisée dans un établissement de 100 lits situé à 2h du canceropôle régional. Elle a concerné tous les patients traités par prostatectomie totale laparoscopique (PTL) entre août 2009 et décembre 2014, soit 251 cas. Cinquante-sept patients (22,7 %) ont reçu secondairement un autre traitement du CaP. Sont étudiés : le délai entre les biopsies prostatiques et la PTL, la traçabilité des éléments du dispositif d’annonce (DA), le retour à l’emploi des patients actifs, l’inclusion aux essais cliniques (GETUG 17, GETUG 20 et GETUG 22). Les données ont été recueillies en septembre 2016. Le suivi, défini par le délai entre la date de la dernière consultation et les biopsies prostatiques, permet d’établir un suivi médian de 43,1 mois (2,4–80,5).

      Résultats

      Le délai moyen entre les BP et la PTL était de 120,4jours (σ =65,4 j). Les éléments du DA étaient tracés en totalité chez 45 % des patients (113/251). Cent cinquante et un patients (60,1 %) s’étaient présentés à la consultation d’annonce infirmière (CAI) avant la PTL. Trente-quatre patients (13,5 %) étaient actifs lors de l’intervention. Trente et un (91,2 %) ont repris leur activité à l’identique après un arrêt de travail médian de 1,7 mois (0,25–6). Quatorze pour cent (35/251) des patients étaient éligibles à un essai clinique. Six sur 35 (17,1 %) d’entre eux se sont vus proposer la participation à l’un des essais après réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et 5,7 % des patients (2/35) sont finalement inclus dans un essai.

      Conclusions

      Les plans cancers balisent un parcours de soin de qualité. Une plus grande transparence dans le financement des mesures opposables et la considération des spécificités locales faciliterait leur application. La PTL traite le CaP avec la perspective raisonnable d’une reprise à l’identique de l’activité professionnelle. La RCP ne garantit pas la participation aux essais cliniques, qui dépend surtout de l’éloignement des cancéropôles et de la vigilance de l’urologue.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les plans cancer appliqués au traitement chirurgical du cancer de prostate : le bilan d’un centre isolé géographiquement

      Summary
      Introduction

      Since 2003, fight against cancer was structured by 3 national cancer programs (CP). The objective of this study is to evaluate the application of these measures in the case of surgical prostate cancer (PCa) treatment in a geographically isolated center.

      Material

      Monocentric retrospective study carried in a 100-bed clinic located 2hours away from a Cancer Regional Reference Center. Between August 2009 and December 2014, 251 consecutive patients were treated by total laparoscopic prostatectomy (TLP). Fifty-seven patients (22.7 %) received a secondary treatment after TLP. The study focused on the delay between prostate biopsies and PTL, the traceability of AD elements, the return of active patients, inclusion in clinical trials (GETUG 17, GETUG 20 and GETUG 22). Data were collected in September 2016. The follow-up defined by the time between the date of the last visit and the prostate biopsy allows a median follow-up of 43.1 months (2.4–80.5).

      Results

      All elements of the CAP are totally gathered on 45 % of the patients (113/251). Thirty-four (13.5 %) patients were active at the time of the intervention. Thirty-one (91.2 %) will return to an identical activity after a median work stoppage of 1.7 month (0.25–6). Fourteen percent (35/251) of the patients are eligible to a clinical trial. Seventeen percent (6/35) of them were proposed to one of a trial after multidisciplinary meeting and 5.7 % (2/35) are eventually included in one trial.

      Conclusion

      CP define a course of high quality care. A better transparency of the founding of the enforceable measures and a better consideration for the local specificities should facilitate their application. The TLP treat the PCa with the reasonable objective of a return to an identical professional activity. The multidisciplinary meeting does not guarantee the participation to clinical trial, which depends mainly on distance from the Cancer Regional Reference Center and the vigilance of the Urologist.

      Level of evidence

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2017, 6, 27, i

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    • Écologie et résistances aux fluoroquinolones dans les complications infectieuses urinaires fébriles (CIUF) après biopsies de prostate : étude rétrospective portant sur 466 biopsies

      Résumé
      Objectif

      Les biopsies de prostate sont l’examen de référence pour affirmer le diagnostic de cancer de la prostate. Même si les complications infectieuses urinaires sont rares, du fait de l’antibioprophylaxie systématique, elles n’en demeurent pas moins parfois graves. La SPILF (Société de pathologie infectieuse et de langue française) a rapporté en 2014 une augmentation importante des résistances aux fluoroquinolones pour l’Escherichia coli (3 à 25 %), or cette bactérie est celle qui est la plus fréquemment rencontrée dans les infections urinaires communautaires (70–80 %). Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’évolution de la fréquence des infections urinaires fébriles après biopsies prostatiques, d’en définir l’écologie et le profil de résistance.

      Matériel et méthodes

      Étude rétrospective monocentrique, conduite pour les années 2012 à 2015, et ayant évalué une série de 466 biopsies prostatiques échoguidées. Tous les patients ont été pris en charge selon les recommandations de l’AFU (Ouzzane et al., 2011). Nous avons évalué, pour tous les patients inclus, s’ils avaient présenté un syndrome fébrile, des signes fonctionnels urinaires ou un point d’appel clinique ou biologique, évocateurs d’une infection urinaire et ayant conduit à la réalisation d’un examen cytobactériologique des urines (ECBU) et d’hémocultures, dans les 30jours suivants la réalisation du geste.

      Résultats

      Parmi les 466 biopsies réalisées, sept complications infectieuses ont été rapportées (6 prostatites, une orchite), soit 1,5 %. Cinq infections à E. coli ont été identifiées, dont deux souches résistantes aux fluoroquinolones (40 %). Aucun germe n’a pu être identifié pour deux patients.

      Conclusion

      Les complications infectieuses fébriles après biopsie de prostate sont rares (1,5 %). L’E. coli est le germe le plus fréquemment identifié avec 40 % de résistance aux fluoroquinolones dans notre expérience.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Écologie et résistances aux fluoroquinolones dans les complications infectieuses urinaires fébriles (CIUF) après biopsies de prostate : étude rétrospective portant sur 466 biopsies

      Summary
      Objective

      The biopsies of prostate are the reference examination to assert the diagnosis of prostate cancer. Even if the urinary infectious complications are rare thanks to the systematic oral antibiotic prophylaxis, they may still be serious. The SPILF (Society of Infectious Pathology and French language) published in 2014, an important increase of the resistances in fluoroquinolones for Escherichia coli (3 to 25%), whereas this is the most bacterium frequently found in the urinary infections (70–80%). The objectives of this study were to estimate the indicence of the febrile urinary tract infections after prostate needle biopsy and to define the ecology and the profile of E. coli 's resistance.

      Methods

      A total of 466 transrectal ultrasound-guided needle prostate biopsy were included in the study from 2012 to 2015. All the patients were taken care according to the recommendations of the AFU (Ouzzane et al., 2011). We estimated, for all the inclusive patients, if they had presented a clinic sign of urinary infection like fever or burning which suggestive of an urinary infection, and having a urines and blood culture, in the next 30 days the realization of the medical exam.

      Results

      Among 466 realized biopsies, seven patients developed a febril urinary tract infection (1.5%) [prostatitis (n =6), orchitis (n =1)]. Five infections to E. coli were identified; two were resistant for fluoroquinolones (40%). No germ was able to be identified for two patients.

      Conclusion

      The infectious complications post-biopsy of prostate are rare (1.5%). E. coli is the germ most frequently identified with 40% of resistance with fluoroquinolones.

      Level of evidence

      4.

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    • Les conséquences sexuelles des traitements du cancer de la prostate : enquête auprès des membres de l’Association nationale des malades du cancer de la prostate

      Résumé
      Introduction

      Les complications des traitements du cancer de la prostate sont responsables d’une altération de la qualité de vie. Nous avons évalué la prévalence et le vécu par les patients des conséquences fonctionnelles sexuelles des traitements du cancer de la prostate.

      Matériel et méthodes

      un auto-questionnaire rétrospectif a été adressé à tous les membres de l’Association nationale des malades du cancer de la prostate (Anamacap). Toutes les réponses reçues ont été analysées.

      Résultats

      226questionnaires ont été analysés, l’âge moyen était de 67,3ans, le suivi moyen de 58,1mois. 110 patients ont eu une chirurgie seule, 29 une radio-hormonothérapie, 28 une irradiation seule et 49 des traitements combinés. Après le traitement du cancer de la prostate, une dysfonction érectile modérée à sévère a été rapportée par 75,2 % des patients ; une dysorgasmie était retrouvée dans 69 % des cas ; une orgasmurie dans 21 % des cas ; une diminution de taille de la verge dans 70 % des cas et une diminution de sensibilité du gland dans 59 % des cas. Chacune entraînait une gêne importante allant de 75 % à 90 % selon le symptôme. La prise d’IPDE5 n’a montré une efficacité que dans 25,6 % en prise quotidienne et 39 % à la demande.

      Conclusion

      Les conséquences fonctionnelles des traitements du cancer de la prostate sont fréquentes, variées et imputent au premier plan la vie sexuelle. Il est nécessaire d’améliorer l’éducation thérapeutique et la prise en charge oncosexologique grâce aux associations de malade, afin de rétablir l’équilibre du couple.

      Niveau de preuve

      3.

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      Les conséquences sexuelles des traitements du cancer de la prostate : enquête auprès des membres de l’Association nationale des malades du cancer de la prostate

      Summary
      Introduction

      Complications of prostate cancer treatments are responsible of a lower quality of life. We evaluated the prevalence and the perceptions of sexual consequences of prostate cancer treatments.

      Materials and methods

      A retrospective self-administered questionnaire was sent to all the members of the Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate (ANAMACAP). All the answers were analyzed.

      Results

      226 questionnaires were analyzed, the average age was 67.3 years old, the average follow-up was 58.1 months. 110 patients had surgery only, 29 had hormone therapy plus radiotherapy, 28 had radiation therapy only and 49 had combined treatments. After the treatment of the prostate cancer, an erectile dysfunction was reported by 75.2% of the patients; an orgasmic dysfunction by 69%; a climacturia by 21%; a reduced penile length by 70% of them and a less sensitive glans by 59%. They were responsible of a lower quality of life for 75% to 90% of the patients depending on the symptom. A PDE5-inhibitor treatment was effective for only 25.6% of them when taken daily and for 39% on demand.

      Conclusion

      Functional consequences of prostate cancer treatments are common, diverse and directly involved in the sexual life. It is necessary to improve therapeutical education and onco-sexology with the help of patients’ associations, to build a new balance in the couples.

      Level of evidence

      3.

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    • Perioperative and economic analysis of surgical treatments for benign prostatic hyperplasia: A study of the French committee on LUT

      Summary
      Purpose

      To evaluate perioperative cost related to surgical treatments of benign prostatic obstruction (BPO): photoselective vaporization of the prostate (pvp), holmium/thullium laser enucleation (HoLEP/ThuLEP), transurethral resection of the prostate (TURP) and open prostatectomy (OP).

      Material and methods

      We retrospectively collected data from 237 patients who consecutively underwent a surgical treatment for BPH between January 2012 and June 2013 at nine institutions in France. An economic simulation model was constructed to estimate the cost of hospitalization related to surgical procedure from the hospital perspective and a cost minimization analysis was performed.

      Results

      TURP, OP, HoLEP/ThuLEP and PVP were performed in 99 (42%), 23 (10%), 64 (27%) and 51 (21%) patients, respectively. For men with prostate size<80mL: mean operative time was shorter with mTURP and PVP than HoLEP/thuLEP (P <0.001); Mean postoperative length of stay were 1.9, 3 vs. 3.4 days, for HoLEP/Thulep, PVP and TURP respectively (P =0.006); Costs of first hospitalization were comparable between HoLEP/ThuLEP and TURP but higher with PVP (P <0.001). For men with prostate size≥80mL: Compared to PVP and HoLEP/ThuLEP, OP was associated with shorter operative time (P <0.001) but longer length of stay (2.4, 4.2 vs. 7.8 days, respectively, P <0.0001); Costs of first hospitalization were significantly higher with OP than HoLEP/ThuLEP or PVP (P <0.001).

      Conclusions

      PVP and HoLEP/ThuLEP were associated with a shorter LOS than TURP and OP. This benefit suggests these procedures could be more cost effective than OP, but still not cheaper alternatives to TURP.

      Level of evidence

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Perioperative and economic analysis of surgical treatments for benign prostatic hyperplasia: A study of the French committee on LUT

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les coûts périopératoires de traitements chirurgicaux de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) : photovaporisation prostatique (PVP), énucléation au laser holmium/thullium (HoLEP/ThuLEP), résection transurétrale de la prostate (RTUP) et adénomectomie voie haute (AVH).

      Matériel et méthodes

      Les données de 237 patients traités chirurgicalement pour une HBP entre janvier 2012 et juin 2013 dans neuf centres français ont été recueillies rétrospectivement. Une estimation du coût de l’hospitalisation lié à l’intervention du point de vue de l’institution et une analyse de minimisation des coûts à partir de l’Échelle nationale des coûts 2010 ont été réalisées.

      Results

      Au total, 99 (42 %), 23 (10 %), 64 (27 %) et 51 (21 %) patients ont été traités par RTUP, AVH, HoLEP/ThuLEP et PVP, respectivement. Pour les prostates avec un volume<80mL : le temps opératoire moyen était inférieur avec la TURP et la PVP comparé à l’HoLEP/thuLEP (p <0,001) ; la durée moyenne d’hospitalisation était inférieure avec l’HoLEP/ThuLEP comparé à la PVP et à la RTUP (1,9, 3 vs. 3,4jours, respectivement, p =0,006) ; Les coûts estimés de l’hospitalisation initiale étaient comparables entre HoLEP/ThuLEP et RTUP, mais supérieurs avec la PVP (p <0,001). Pour la prostate avec un volume≥80mL : comparée à la PVP et à l’HoLEP/ThuLEP, l’AVH était associée à une durée opératoire plus courte (p <0,001), une durée d’hospitalisation plus longue (2,4, 4,2 vs. 7,8jours, respectivement, p <0,0001) et une augmentation des coûts estimés de l’hospitalisation initiale (p <0,001).

      Conclusions

      PVP et HoLEP/ThuLEP sont associés à une diminution de la durée moyenne d’hospitalisation. Dans le modèle économique utilisé, cette diminution permettrait de diminuer le coût d’hospitalisation comparé à l’AVH, mais ne permettrait pas à ces procédures d’être plus avantageuses que la RTUP.

      Niveau de preuve

      5.

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    • L’urétérorénoscopie souple avec fragmentation laser dans le traitement des calculs du haut appareil urinaire chez les patients atteints d’une maladie du système nerveux avec un handicap moteur sévère

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer l’efficacité et la morbidité de l’urétérorénoscopie souple (URSS) dans le traitement des calculs du haut appareil urinaire, chez les patients atteints d’une maladie du système nerveux avec un handicap moteur sévère.

      Matériel et méthode

      De 2006 à 2013 nous avons analysé 83 interventions d’URSS effectuées pour traiter 63 reins atteints de calculs du haut appareil urinaire chez 42 patients. L’absence de fragment résiduel (SF) dans le rein traité sur les examens d’imagerie (ASP, échographie, scanner) postopératoire ou sur les constatations endoscopiques en fin d’intervention était considérée comme un succès. Les complications postopératoires précoces étaient rapportées selon la classification de Clavien–Dindo.

      Résultats

      Le taux de succès est de 49,2 %, de 57,1 % et 58,7 % respectivement après une, deux ou trois interventions d’URSS. Pour les calculs de moins de 20mm, 64,3 % des reins traités étaient sans fragment résiduel après une intervention. Il n’y a pas eu de complication majeure (Clavien–Dindo>2) (0 %). Le taux de complication postopératoire précoce mineur était de 44,7 % avec 31,6 % de Clavien–Dindo 2 et la principale complication était l’urosepsis dans 27,6 % des cas.

      Conclusion

      Pour les patients présentant un handicap moteur sévère, l’URSS est d’une efficacité plus faible que dans la population générale avec une morbidité fréquente mais modérée. En pratique les indications de l’URSS dans ce groupe de patients semblent plus restreintes.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’urétérorénoscopie souple avec fragmentation laser dans le traitement des calculs du haut appareil urinaire chez les patients atteints d’une maladie du système nerveux avec un handicap moteur sévère

      Summary
      Objective

      The study's objective was to evaluate the effectiveness and morbidity of flexible ureterorenoscopy and laser lithotripsy for upper urinary tract stones in patients with a nervous system pathology including severe motor disability.

      Methods

      Between 2006 and 2013, we retrospectively analyzed 83 flexible ureterorenoscopy to treat 63 kidneys in 42 patients. Stone free (SF) kidneys defined as an absence of stones on computerized tomography, renal ultrasound, X-ray or direct ureterorenoscopy, were considered a surgical success. Complications were classified according to the Clavien–Dindo system.

      Results

      Success rates were 49.2 %, 57.1 % and 58.7 %, respectively after first, second and third flexible ureterorenoscopy procedure. Clearance after one procedure was achieved in 64.3 % of cases involving less than 20mm stones. No major complication (Clavien–Dindo>2) was described (0 %). Complication rates were 44.7 %, with 31.6 % Clavien–Dindo 2. The main complication was urosepsis, which occurred in 27.6 % of cases.

      Conclusion

      Flexible ureteroscopy and laser lithotripsies for upper urinary tract stones in neurologic patients with severe motor disability are associated with a lower success rate and some frequent low grade complications compared to overall population. In clinical practice, the indications of flexible ureterorenoscopy for these patients seem restricted.

      Level of evidence

      5.

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    • Évaluation des résultats opératoires et des coûts liés à la mise en place d’une activité d’urétéroscopie souple au sein d’un centre hospitalo-universitaire

      Résumé
      Introduction

      L’usage croissant de l’urétéroscopie souple (URSS) expose aux problèmes de coûts inévitablement associés à la fragilité de ces endoscopes. Le but de ce travail est de dégager à partir d’un exemple récent les résultats et coûts lors de la mise en place de cette technique.

      Matériel et méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective menée de décembre 2012 (date de mise en place de l’activité) à mars 2015 concernant les URSS réalisées dans un CHU français pour pathologie lithiasique. Dans cette analyse, le coût des consommables n’était pas évalué, ni les frais de fonctionnement du bloc opératoire ou d’hospitalisation.

      Résultats

      Cent quarante et une URSS sur cent treize patients ont été réalisées par sept chirurgiens. Dix-sept casses et pannes ont été répertoriées et ont mené à l’envoi de l’endoscope en réparation. Le taux de casses et pannes était de 12 %. L’ensemble des pannes ont été traitées par un échange standard de l’appareil (dont 4 échanges standards pris sous garantie). Le coût moyen estimé des pannes était de 3600 euros. Cela représente donc un coût moyen par procédure d’environ 625 euros (acquisition plus coût des pannes) sans compter les coûts liés à la stérilisation ou à la désinfection de haut niveau. L’impossibilité de relocaliser les calculs du calice inférieur est associée à un sur-risque de casse (odd ratio  : 2,92 IC95 : [1,02 ; 8,37]).

      Conclusion

      Cette étude est originale car elle s’intéresse au coût de mise en place d’une technique dans un centre hospitalo-universitaire français. L’usage d’urétéroscope souple à usages uniques pourrait être une source intéressante d’économies lors de la mise en place de cette technique. Ceci reste cependant à évaluer.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des résultats opératoires et des coûts liés à la mise en place d’une activité d’urétéroscopie souple au sein d’un centre hospitalo-universitaire

      Summary
      Introduction

      The increasing use of flexible ureteroscopy (USSR) sets the cost problems inevitably associated with the fragility of these endoscopes. The aim of this work is to clear from a recent example (universitary hospital) results, costs during the implementation of this technique.

      Material and methods

      This is a retrospective study conducted from December 2012 (date of introduction of the activity) in March 2015 concerning the USSR made in a French universitary hospital for stone disease. In this analysis, the cost of consumables was not evaluated, nor the costs of the operating theater or hospitalization.

      Results

      One hundred forty-one hundred and thirteen patients USSR were conducted by seven surgeons. Seventeen breakages and failures have been identified and have led to the sending of the endoscope for repair. Breakage rate and failure was 12%. All failures were treated with a standard exchange of the device (including 4 standard exchanges made under warranty). The estimated average cost of outages was 3600 euros. This represents an average cost per procedure of about 625 euros (acquisition plus cost of failures) without counting the costs of sterilization or high-level disinfection. The impossibility of relocating the lower calyx stones is associated with an excess risk of breakage (odd ratio: 2.92 CI95: [1.02; 8.37]).

      Conclusion

      This study is novel because it focuses on the cost of implementing a technique in a French university hospital. The use of flexible ureteroscope to unique uses might be an interesting source of savings in the implementation of this technique. This remains to be evaluated.

      Level of evidence

      5.

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    • Surveillance et adaptation de la stratégie thérapeutique en cas de progression de la maladie dans le cancer de la prostate avancé : résultats d’une enquête nationale

      Résumé
      Introduction

      L’arrivée de nouveaux traitements du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (CPRCm) implique une surveillance rapprochée des patients pour adapter la stratégie thérapeutique en cas de progression. Dans ce contexte, une enquête nationale a été proposée par un groupe d’experts afin d’identifier les modalités de la surveillance dans différentes situations cliniques.

      Méthodologie

      Un questionnaire a été diffusée auprès de 1464 urologues, oncologues médicaux et radiothérapeutes en France à propos d’un cas clinique de cancer de la prostate (CaP) avec récidive biologique après prostatectomie totale jusqu’au stade de CPRCm. Les dix questions concernaient les motifs de changement de traitement liés à une progression et les modalités de surveillance de la maladie.

      Résultats

      Au total, 318 questionnaires ont été analysés (taux de réponse de 22 %). Les résultats indiquaient des pratiques relativement homogènes entre les différentes spécialités, même si un rythme de surveillance plus fréquent était rapporté par les oncologues médicaux et radiothérapeutes. Le patient en progression après une prostatectomie totale bénéficiait d’une surveillance clinique et biologique tous les 3 ou 6 mois et les examens d’imagerie étaient faits à la demande. Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, la surveillance devenait plus rapprochée et systématique, avec des examens d’imagerie réalisés tous les 3 mois ou à la demande. Alors que la définition d’une progression de la maladie avec changement du traitement reposait essentiellement sur le taux de PSA au début de la résistance à la castration, elle associait ensuite différents critères, cliniques, biologiques et radiologiques.

      Conclusions

      Les recommandations disponibles sur les modalités et le rythme de surveillance du CPRCm sont peu nombreuses. Dans la communauté onco-urologique, le rythme de surveillance s’intensifiait au fur et à mesure de la progression de la maladie.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Surveillance et adaptation de la stratégie thérapeutique en cas de progression de la maladie dans le cancer de la prostate avancé : résultats d’une enquête nationale

      Summary
      Introduction

      The introduction of new treatments in metastatic castration resistant prostate cancer (mCRPC) requires a close follow-up to detect a progression and then to adapt the treatment. In that context, a national survey was proposed to a group of experts and the aim was to identify the modalities of surveillance in different clinical situations.

      Methods

      A questionnaire was sent to 1464 urologists, medical oncologists and radiotherapists, about a clinical case; it was about a patient presenting a prostate cancer, evolving from a biologic progression after radical prostatectomy to a situation of metastasis resistant to the castration. The questionnaire contained ten questions about reasons of changing treatment because of progression, and about modalities of the follow-up.

      Results

      A total of 318 questionnaires were analyzed (response rate of 22%). The results showed comparable practices between the different types of specialists, even if a more frequent rhythm of surveillance was reported by medical oncologists and radiotherapists. At progression after radical prostatectomy, a clinical and biological surveillance was generally realized every 3 or 6 months, and imaging exams were done on demand. Then, as the cancer progresses, the surveillance became systematic and more and more close, with imaging done every 3 months or on demand. While the definition of progression was essentially based on PSA testing at the beginning of the castration resistance, it then combines different clinical, biological and radiological criteria.

      Conclusions

      There are few recommendations available about follow-up of patients with a mCRPC. In that survey, the oncologists and urologists reported a more intensive rhythm of surveillance as the prostate cancer progresses.

      Level of evidence

      4.

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    • Contrôle à long terme de la pression artérielle après surrénalectomie pour hyperaldostéronisme primaire

      Résumé
      Objectifs

      Définir le succès à long terme de la surrénalectomie pour hyperaldostéronisme primaire (HAP) et les facteurs pronostiques associés.

      Méthodes

      Évaluation rétrospective de l’ensemble des patients opérés consécutivement dans notre centre d’un HAP entre 2002 et 2013. Tous les patients ont bénéficié d’une évaluation préopératoire : clinique (âge, sexe, taille, poids, PA systolique et diastolique sous traitement, identification des traitements anti-HTA), biologique (kaliémie, rénine, aldostérone) et radiologique (TDM et/ou IRM). La pression artérielle était évaluée en postopératoire à 1 mois, à 1 an, puis à la date des dernières nouvelles. Les malades étaient classés en trois catégories : guéris (absence de traitement antihypertenseur en postopératoire associé à des pressions artérielles strictement inférieures à 140/90mmHg), améliorés (diminution du nombre de médicament, ou un nombre inchangé mais avec un meilleur contrôle de la pression artérielle), et réfractaires (absence de modification du nombre de médicament et des chiffres de pression artérielle identiques, ou une dégradation de l’un ou l’autre de ces deux paramètres).

      Résultats

      Nous avons évalué 43 patients, 23 hommes et 20 femmes, avec un suivi médian de 74,4 mois [16,8–141]. L’analyse anatomopathologique décrivait 34 adénomes (79 %), 7 hyperplasies (16 %) (5 micronodulaires et 2 macronodulaires) et 2 corticosurrénalomes (5 %). L’évaluation postopératoire à long terme retrouvait 20 % de patients guéris (n =8), 65 % d’améliorés (n =26) et 15 % de réfractaires (n =6). Les facteurs pronostics de succès étaient ceux classiquement associés au score ARS : le nombre de médicaments anti-HTA (p =0,005), l’IMC<25kg/m2 (p =0,009) et l’âge du patient au diagnostic (p =0,007).

      Conclusion

      La surrénalectomie pour HAP est un traitement efficace de l’hypertension artérielle à long terme. Les facteurs pronostiques de succès à long terme restent ceux classiquement associés au score ARS.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Contrôle à long terme de la pression artérielle après surrénalectomie pour hyperaldostéronisme primaire

      Summary
      Objectives

      To evaluate long-term results of adrenalectomy for primary aldosteronism (PA) and to identify prognostic factors associated.

      Methods

      Exhaustive retrospective review of all consecutive patients undergoing adrenalectomy for PA between 2002 and 2013 in our department. All patients underwent preoperative: clinical evaluation (age, sex, height, weight, systolic and diastolic BP under treatment, identification of anti-hypertension treatment), biological evaluation (potassium, renin, aldosterone) and radiological evaluation (CT and/or MRI). Blood pressure was assessed postoperatively at 1 month, 1 year, then at the date of the latest news. The patients were classified into three categories: cured (no antihypertensive therapy in postoperative associated with strictly lower blood pressures of 140/90mmHg), improved (decreased number of drugs or number unchanged but with better blood pressure control), and refractory (no change in the number of drug and blood pressure, or deterioration of one or other of these two parameters).

      Results

      We evaluated 43 patients, 23 men and 20 women, with a median follow-up of 74.4 months [16.8 to 141]. Pathological analysis described 34 adenomas (79%), 7 hyperplasias (16%) (5 micro-nodular and 2 macro-nodular) and 2 adrenocortical carcinoma (5%). The postoperative long-term assessment found 20% of cured patients (n =8), 65% of improved (n =26) and 15% of refractory (n =6). Prognostic factors associated with favorable long-term blood pressure outcome were those typically associated with ARS score [preoperative number of anti-hypertension drugs (P =0.005), BMI<25kg/m2 (P =0.009), and duration of hypertension (P =0.007)].

      Conclusion

      Adrenalectomy for PA is a long-term effective treatment for blood pressure control. Prognostic factors associated with long-term success are those conventionally described in ARS score.

      Level of evidence

      4.

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