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    Numéro 4- Volume 27- pp. 201-266 (Mars 2017)

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    • Hyperactivité vésicale idiopathique : efficacité et tolérance des traitements pharmacologiques : revue de la littérature

      Résumé
      But

      Étudier l’efficacité et les effets indésirables des différentes lignes pharmacologiques dans le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique (HAVi).

      Méthode

      Recherche sur PubMed des méta-analyses et des essais randomisés contrôlés depuis 2005 portant sur l’efficacité et les effets indésirables des anticholinergiques, de la toxine botulinique et du mirabégron.

      Résultats

      Ont été retenus 10 méta-analyses s’intéressant aux anticholinergiques ; 16 essais randomisés contrôlés (ERC) comparant la toxine botulinique A soit à un anticholinergique, soit à un placebo et 10 ERC étudiant le mirabégron. Toutes les molécules étudiées ont montré une efficacité par rapport à un placebo dans le traitement de l’HAVi. Les anticholinergiques restent le traitement pharmacologique de 1re ligne permettant une diminution significative du nombre (nb) d’épisodes d’incontinence (−5/semaine) et du nb de mictions (−4/semaine) ainsi qu’une perception d’amélioration subjective des symptômes rapportés par 56 % des patients traités contre 41 % pour le groupe placebo (RR : 1,39 [95 % IC : 1,28–1,51]). L’effet secondaire principalement rapporté reste la sécheresse de bouche (30 % contre 8 % dans le groupe placebo). Les injections de toxine botulinique A semblent relativement comparables aux anticholinergiques en première ligne avec une diminution du nb d’incontinences urinaires par urgence (IUU) de 3,3/j dans le groupe toxine versus 3,4/j dans le groupe anticholinergique (p =0,81). On observe par ailleurs un meilleur taux de résolution complète de l’incontinence urinaire dans le groupe toxine (27 % vs 13 % p =0,03) mais des effets indésirables non négligeables tels que des infections urinaires basses (33 % vs 13 % p >0,01) et risque de recours à l’auto-sondage (5 % vs 0 % p =0,01). Au vu du caractère invasif des injections de toxine et de leurs effets secondaires, ce traitement reste une thérapie de 2e ligne. Il en est de même pour le mirabégron : efficacité similaire (nb d’IUU dans le groupe mirabégron 50mg −1,74 vs −1,53 dans le groupe solifénacine 5mg, p >0,5) mais effets secondaires différents avec en premier lieu une hypertension artérielle (le taux de sécheresse buccale étant comparable à celui dans le groupe placebo). Le choix du recours à un anticholinergique ou au mirabégron doit se faire en fonction de la balance efficacité/tolérance à estimer pour chaque patient.

      Conclusions

      Les différentes molécules ont montré leur efficacité dans le traitement de l’HAVi avec une tolérance acceptable. Nous manquons de données de comparaisons directes entre les différents traitements disponibles. Des études sont nécessaires pour évaluer l’intérêt possible d’une combinaison de ces molécules ainsi que la recherche de facteurs prédictifs de réponse à ces différentes thérapies.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hyperactivité vésicale idiopathique : efficacité et tolérance des traitements pharmacologiques : revue de la littérature

      Summary
      Objective

      Study the efficacy and adverse events of different pharmacological lines in the treatment of idiopathic overactive bladder (iOAB).

      Methods

      PubMed research on meta-analyses and randomized controlled trials (RCT) focused on the efficacy and adverse effects of anticholinergics, botulinum toxin and mirabegron since 2005.

      Results

      Ten meta-analyses of anticholinergics were selected; 16 randomized controlled trials (ERC) comparing botulinum toxin A to either anticholinergic or placebo and 10 ERC studying mirabegron. All the molecules studied showed efficacy compared to placebo in the treatment of iOAB. Anticholinergics remain the first-line pharmacological treatment allowing a significant reduction in the number (nb) of incontinence (−5/week) and in the number of urination (−4/week) as well as a perception of subjective improvement of the symptoms reported by 56 % of the patients treated against 41 % for the placebo group (RR: 1.39 [95 % CI: 1.28–1.51]). The most commonly reported side effect is dry mouth (30 % vs. 8 % in the placebo group). Injections of botulinum toxin A appear to be relatively comparable to anticholinergics in the first line with a decrease in urinary emergency incontinence (UTI) of 3.3/d in the toxin group versus 3.4/d in the anticholinergic group (P =0.81). There was also a higher rate of complete resolution of urinary incontinence in the toxin group (27 % vs. 13 % P =0.03) but significant adverse effects such as lower urinary tract infections (33 % vs. 13 % P >0.01). And the risk of using self-catheterization (5 % vs. 0 % P =0.01). In view of the invasive character of the toxin injections and their side effects, this treatment remains a 2nd line therapy. The same is true for mirabegron: similar efficacy (IUU number in the mirabegron group 50mg −1.74 vs. −1.53 In the solifenacin group 5mg, P >0.5) but different side effects with arterial hypertension (the oral dryness rate being comparable to that in the placebo group). The choice of use of anticholinergic or mirabegron should be based on the balance of efficacy/tolerance to be estimated for each patient.

      Conclusion

      The different molecules have shown their efficacy in the treatment of iOAB with acceptable tolerance. There is a lack of direct comparisons between treatments available. Further studies are needed to evaluate the possible interest of a combination of these molecules as well as the search for predictive factors of response to these different therapies.

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    • Évaluation de la qualité de vie et des symptômes avant et après prise en charge chirurgicale des fistules rectovaginales

      Résumé
      Introduction

      La fistule rectovaginale est une pathologie complexe dans sa prise en charge car elle entraîne un retentissement psychologique important associé à une altération de la qualité de vie des patientes. Le but de notre étude était d’évaluer l’amélioration de la qualité de vie des patientes après une prise en charge chirurgicale.

      Méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective. Nous avons inclus les patientes opérées entre 2009 et 2014 pour la cure d’une fistule rectovaginale, dont les données étaient disponibles et ayant accepté de répondre à un questionnaire. Nous avons évalué la satisfaction des patientes à court terme et à long terme sur la base de réponses aux questionnaires PFDI-20 et PFIQ-7. Nous avons ensuite évalué s’il y avait une amélioration de leurs symptômes et de leur qualité de vie après intervention chirurgicale.

      Résultats

      Neuf patientes ont été incluses mais seulement 4 patientes ont rempli les questionnaires PFDI-20 et PFIQ-7. Les fistules étaient secondaires soit à une intervention chirurgicale (44 %, n =4) soit à une déchirure périnéale compliquée (44 %, n =4), ou de cause inconnue (11 %, n =1). Après chirurgie, nous avons constaté à court terme une diminution significative de l’incontinence aux selles puisqu’en postopératoire, aucune patiente ne présentait une incontinence aux selles (0/5) alors qu’en préopératoire 55 % (5/9) d’entre elles étaient atteintes (p =0,03). En postopératoire, 33 % (3/9) des patientes présentaient un inconfort génital et 44 % (4/9) une incontinence aux gaz contre 0 % en préopératoire (p =0,2 et p =0,6). Il semble y avoir une amélioration des troubles de la statique pelvienne après une prise en charge chirurgicale. Cependant, nous avons retrouvé une faible amélioration des leucorrhées nauséabondes en postopératoire immédiat puisque la prévalence est passée de 33 % (3/9) en préopératoire à 22 % (2/9) en postopératoire (p >0,9). À long terme, nous avons observé une amélioration de la sensation de pesanteur périnéale et de l’incontinence aux gaz puisque seulement 25 % (1/4) des patientes sur les 75 % (3/4) en préopératoire présentaient encore une gêne légère (p =0,5). La qualité de vie et l’état émotionnel des patientes n’étaient plus altérés en postopératoire. En effet, en préopératoire, 50 % (2/4) des patientes déclaraient être anxieuse contre 0 % (0/4) en postopératoire (p =0,4). De même, 75 % (3/4) se plaignaient d’une diminution de leur qualité de vie (activité sociale, sportive) en préopératoire contre 0 % (0/4) en postopératoire (p >0,9).

      Conclusion

      Une prise en charge chirurgicale simple des fistules rectovaginales permettrait une diminution significative de l’incontinence aux selles ainsi qu’une amélioration de leur qualité de vie et de leur état émotionnel, ce qui confirme l’effet bénéfique de cette stratégie thérapeutique.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de la qualité de vie et des symptômes avant et après prise en charge chirurgicale des fistules rectovaginales

      Summary
      Introduction

      Rectovaginal fistula requires a complex management because it has an important psychological impact associated with impaired quality of life of patients. Thus, the aim of our study was to evaluate the improvement of the quality of life of patients after surgical management.

      Methods

      This is a retrospective study. We included patients operated between 2009 and 2014 for the treatment of a rectovaginal fistula, whose data were available and who agreed to answer a questionnaire. We evaluated the satisfaction of short-term and long-term patients on the answer to the basic PFDI-20 and PFIQ-7 questionnaires. We then evaluated whether there was an improvement in symptoms and quality of life after surgery.

      Results

      Nine patients were included but only 4 patients completed the PFDI-20 and PFIQ-7 questionnaires. Fistula was secondary to either surgical intervention (44%, n =4) or complicated perineal tear (44%, n =4) or unknown cause (11%, n =1). After surgery, we found the short term a significant decrease in stool incontinence, as there was no stool incontinence (0/5) in the postoperative period, while preoperatively 55% (5/9) (P =0.03). Postoperatively, 33% (3/9) of the patients had genital discomfort and 44% (4/9) had gas incontinence compared to 0% preoperatively (P =0.2 and P =0.6). There appears to be an improvement in pelvic static disorders after surgical management. However, we found a slight improvement in nauseous leucorrhoea in the immediate postoperative period, as the prevalence decreased from 33% (3/9) preoperatively to 22% (2/9) postoperatively (P >0.9). In the long term, we observed an improvement in the sensation of perineal heaviness and gas incontinence because only 25% (1/4) of the 75% (3/4) preoperative patients still showed slight discomfort (P =0.5). The quality of life and the emotional state of the patients were no altered postoperatively. Indeed, preoperatively, 50% (2/4) of the patients reported anxiety compared to 0% (0/4) postoperatively (P =0.4). Similarly, 75% (3/4) complained of a decrease in their quality of life (social, sports, etc.) preoperatively compared with 0% (0/4) postoperatively (P >0.9).

      Conclusion

      A simple surgical management of rectovaginal fistulas would allow a significant decrease in stool incontinence and improved quality of life and their emotional state, which confirms the beneficial effect of this therapeutic strategy.

      Level of evidence

      4.

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    • Bandelette sous-urétrale rétropubienne ajustable Remeex ® dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort masculine : résultats à un an

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité et la tolérance de la bandelette sous-urétrale ajustable Remeex® (BSUA-R) dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) masculine.

      Patients et méthodes

      Étude monocentrique prospective d’une série consécutive de patients traités pour IUE survenue après prostatectomie totale ou résection endoscopique de prostate. La sévérité de l’incontinence était évaluée par le nombre de protections quotidiennes. Le taux de succès, les complications et le nombre d’ajustements ont été étudiés.

      Résultats

      De février 2011 à mai 2015, une BSUA-R a été implantée chez 25 patients. Le nombre moyen de protections quotidiennes préopératoires était de 3,8 (±1,8). Tous les patients ont été ajustés le lendemain de l’intervention. Le suivi moyen a été de 31 mois (±15). Durant le suivi, 6 patients n’ont pas nécessité de nouvel ajustement (24 %) et 15 patients (60 %) ont dû être réajustés. Une bandelette a été retirée dans les suites immédiates en raison d’un syndrome sub-occlusif, les suites ont été simples. Trois patients ont présenté une infection précoce ayant nécessité l’ablation partielle du matériel (Varitensor). À la fin du suivi, 9 patients étaient guéris (36 %), 9 patients (36 %) étaient améliorés et 7 patients (28 %) n’ont pas été améliorés. Cinq patients sont en attente d’un nouvel ajustement.

      Conclusion

      Dans cette courte série de patients ayant eu une chirurgie prostatique, à moyen terme, la mise en place d’une BSUA-R était associée à une amélioration ou à une guérison des symptômes d’incontinence urinaire dans deux tiers des cas.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bandelette sous-urétrale rétropubienne ajustable Remeex ® dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort masculine : résultats à un an

      Summary
      Objective

      To evaluate the efficacy and safety of the adjustable suburethral sling Remeex® in the treatment of male stress urinary incontinence (SUI).

      Patients and methods

      Single-center prospective study of patients treated for SUI after radical prostatectomy or transurethral resection of prostate. The severity of incontinence was evaluated by the number of pads used per day. Success rate, complications and number of adjustments were studied.

      Results

      From February 2011 to May 2015, Remeex® was implanted in 25 patients. The average preoperative number of pads used per day was 3,8 (±1,8). Sling tension has been adjusted the day after surgery in all patients. Mean follow-up was 31 months (±15). During follow-up, 6 patients did not need any readjustment (24%) and 15 patients (60%) had to be readjusted. One Remeex system had to be completely removed because of a sub-occlusive syndrome. Three patients had early infection requiring partial system removal (Varitensor). At the end of follow-up, 9 patients were cured (36%), 9 patients (36%) were significantly improved and 7 patients (28%) were not improved. Five patients are waiting for a new readjustment.

      Conclusion

      In this short series of patients who had prostatic surgery, at mid-term follow-up, the placement of a BSUA-R was associated with an improvement or cure of urinary incontinence symptoms in two-thirds of cases.

      Level of evidence

      4.

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    • Qualité de vie après prostatectomie robotique : impact des indices de masse corporelle et âge sur l’incontinence urinaire

      Résumé
      Introduction

      Les études des facteurs de risque d’incontinence urinaire (IU) et des scores de qualité de vie (QDV) en fonction des symptômes urinaires après prostatectomie totale robot-assistée étaient peu nombreuses. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact de l’âge et de l’indice de masse corporelle (IMC) sur l’IU post-prostatectomie totale robot-assistée (RALP) et l’impact de cette incontinence sur la QDV.

      Matériel et méthodes

      Deux cent soixante-douze patients avaient bénéficié d’une prostatectomie totale robot-assistée et avaient répondu aux questionnaires ICIQ-UI forme courte (évaluant l’IU) et le questionnaire EORTC QoL PR25 (évaluant la QDV) en période préopératoire et à 1, 3, 12, 24 mois après l’intervention chirurgicale. À partir du questionnaire EORTC PR25, un score de gêne liée à l’IU et un score des symptômes urinaires avaient été calculés. La modification des scores de l’ICIQ, de la gêne liée à l’IU et des symptômes urinaires avait été analysée entre la période préopératoire et les différents contrôle postopératoires précoces (1–3 mois) et tardifs (12–24 mois). Les différences de ces scores entre patients non obèses et obèses, ainsi qu’à travers différents groupes d’âge, ont été analysées. Des tests de &khgr;2 et de régression logistique ont été effectués afin d’évaluer l’association entre l’IMC, l’âge et le score ICIQ, la gêne liée à l’IU et les symptômes urinaires.

      Résultats

      L’âge moyen de notre cohorte était de 64 ans et l’IMC moyen de 26,4kg/m2. Après prostatectomie totale robot-assistée, tous les scores (ICIQ, gêne liée à l’IU et symptômes urinaires) étaient dégradés par rapport à la situation préopératoire ; en particulier, l’ICIQ moyen est passé de 1 à 10, 20 % des patients étaient très gênés (par rapport à 2 % en préopératoire) et le score des symptômes urinaires est passé de 8 % à 33 %. On avait assisté à une amélioration progressive de tous ces scores au contrôle tardif (12–24 mois), avec une amélioration statistiquement significative de la qualité de vie. Parmi les différents groupes d’IMC (non-obèses vs obèses), nous n’avions observé aucune différence statistiquement significative en termes de modification de l’ICIQ, de la gêne liée à l’IU ou des symptômes urinaires. En plus, à l’analyse des régressions uni- et multivariées, l’IMC n’était pas un facteur de risque significatif d’IU à 1 mois (p =0,35) et à 12 mois (p =0,15). Par contre, l’âge était significativement associé à un risque plus élevé d’IU dans la période postopératoire précoce à l’analyse uni- et multivariée (p <0,001). En effet, le taux de patients présentant un ICIQ≥1 en postopératoire immédiat était plus élevé chez les hommes>60 ans par rapport aux hommes<60 ans (96 % vs 78 %, p <0,001). En analysant les scores de QDV (gêne liée à l’IU et symptômes urinaires), nous n’avions pas observé d’association significative entre l’âge et les scores de QDV, exception faite pour une association inversée entre l’âge et les scores des symptômes urinaires à 1 mois post-RALP (p =0,05).

      Conclusion

      Dans cette étude, les hommes plus âgés ont présenté un risque accru d’IU dans la période postopératoire précoce. Néanmoins, la gêne qui en découlait était plus importante chez la population jeune. L’IMC n’était pas associé de manière significative, ni à l’incontinence, ni à une dégradation de la QDV liée à l’incontinence.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Qualité de vie après prostatectomie robotique : impact des indices de masse corporelle et âge sur l’incontinence urinaire

      Summary
      Introduction

      Data evaluating risk factors for urinary incontinence (UI) and quality of life (QoL) after robotic-assisted radical prostatectomy are scarce. The objective of our study was to explore the impact of age and body mass index (BMI) on postoperative incontinence, and the impact of such incontinence and urinary symptoms on QoL.

      Material and methods

      Two hundred and seventy two patients undergoing robotic-assisted radical prostatectomy answered the questionnaires ICIQ-UI short-form (evaluating UI) and EORTC QoL PR25 (evaluating QoL) in the preoperative setting, then at 1, 3, 12 et 24 months after surgery. Data regarding bother due to UI and urinary symptoms were extrapolated and calculated from the EORT PR25 questionnaire. The modification of ICIQ, of the bother from UI and of urinary symptoms was compared between the preoperative and the early (1–3 months) and late postoperative period (12–24 months). Differences of these scores were explored across non-obese and obese patients, as well as across different age groups. Chi-squared and logistic regression models were performed to test the association between BMI, age and ICIQ score, the bother from UI and urinary symptom score.

      Results

      Median age was 64 years and median BMI was 26.4kg/m2. After surgery, all scores (ICIQ, bother from UI and urinary symptoms) were significantly modified and worsened compared to preoperative values; in particular, median ICIQ passed from 1 to 10, 20% of patients were highly bothered by their urinary symptoms (compared to 2% in the preoperative setting) and the urinary score symptom passed from 8% to 33%. We observed a progressive amelioration of all scores of late controls (12–24 months), with a significantly improved QoL. Across BMI groups, we did not observe any significant difference in terms of modification of ICIQ, of the bother from UI or of urinary symptoms. Moreover, on multivariate logistic regression, BMI was not a risk factor for UI at neither 1 month (P >0.35) nor 12 months (P =0.35). On the other hand, age was significantly associated to an increased risk of UI in the immediate postoperative period on multivariate analysis (P <0.001). Indeed, the rate of patients with an ICIQ≥1 in the immediate postoperative period was higher in men>60 years old compared to younger men<60 years (96% vs 78%, P <0.001). When exploring the QoL scores, we did not observe any significant association between age and QoL, with the exception of an inversion correlation between age and urinary symptoms at 1 month after surgery (P =0.01).

      Conclusion

      In this study, after robotic-assisted radical prostatectomy, older men appear to be at increased risk of immediate postoperative incontinence when compared to their younger counterparts, although their QoL is less likely to be bothered. BMI instead was not significantly associated to either urinary incontinence nor to QoL scores as bother form UI and urinary symptoms.

      Level of evidence

      4.

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    • Évaluation prospective de l’impact des anticholinergiques sur la sécheresse buccale et oculaire chez 35 patients atteints de sclérose en plaque avec hyperactivité vésicale neurogène

      Résumé
      Introduction

      La sécheresse buccale et oculaire sont des effets secondaires fréquents des traitements anticholinergiques à visée urinaire, chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP). Nous avons évalué de façon systématique leur prévalence et leur modification après leur prescription.

      Méthode

      Les patients atteints de SEP consultant pour hyperactivité vésicale étaient inclus. La xérostomie était évaluée par auto-questionnaires (Xerostomia Quality of Life [X-Qol] et Xerostomia Questionnaire [XQ]), débitmétrie salivaire et test au sucre, la xerophtalmie par autoquestionnaire (Ocular Surface Disease Index [OSDI]) et test de Schirmer. La charge anticholinergique iatrogène était évaluée par l’échelle Anticholinergic Drug Scale. Les évaluations étaient répétées trente jours après le début du traitement (j30).

      Résultats

      De janvier à décembre 2014, 35 patients ont été inclus, d’âge moyen 50,1±10,2ans, EDSS moyen=4,9. Avant traitement, aucune corrélation n’était retrouvée entre ces paramètres et la charge anticholinergique. Vingt-deux patients ont été analysés après traitement. À j30, les scores des auto-questionnaires étaient passés de 0,8±0,5 à 0,73±0,43 (p =0,67) pour X-Qol, de 9,2±11,7 à 7,03±11,4 (p =0,32) pour XQ et de 13,9±11,6 à 18,8±14 (p =0,06) pour OSDI. La débitmétrie salivaire était passée de 1,5±1,1 à 1,22±1,3 (p =0,53), et le nombre de tests de Schirmer pathologiques était resté à 50 %.

      Conclusion

      Dans notre petit échantillon de patient avec SEP, les sécheresses buccale et oculaire préexistent avant l’instauration d’un traitement anticholinergique, et ne sont pas modifiées par ce traitement. Il convient donc de ne pas se passer à tort d’un traitement efficace et de prendre en charge au préalable ces symptômes.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation prospective de l’impact des anticholinergiques sur la sécheresse buccale et oculaire chez 35 patients atteints de sclérose en plaque avec hyperactivité vésicale neurogène

      Summary
      Introduction

      Mouth and eye dryness are frequently reported by patients with multiple sclerosis (MS) as side effects of antimuscarinic drugs used for neurogenic overactive bladder. We evaluated the impact of antimuscarinic drugs prescription on these symptoms.

      Methods

      MS patients consulting for overactive bladder were included. Xerostomia were evaluated at baseline and thirty days after treatment by self-reporting questionnaires (Xerostomia Quality of Life [X-Qol] and Xerostomia Questionnaire [XQ]), by salivary flow rate and sugar test. Xerophtalmia were evaluated by a self-reporting questionnaire (Ocular Surface Disease Index [OSDI]) and Schirmer test. Iatrogenic anticholinergic impregnation was evaluated by the Anticholinergic Drug Scale.

      Results

      From January to December 2014, 35 patients were included. Mean age was 50.1±10.2 years, mean EDSS=4.9. Mean anticholinergic impregnation was 0.6±1.0. Before treatment, none correlation was found between anticholinergic impregnation and other parameters. Twenty-two patients were evaluated after treatment. At baseline and thirty days after treatment, mean scores were respectively: 0.78±0.51 and 0.73±0.43 (P =0.67) for X-Qol, 9.22±11.8 and 7.03±11.4 (P =0.32) for XQ, 18.8±14.9 and 13.9±11.6 (P =0.06) for OSDI. Mean salivary flow rates were respectively 1.54±1.11 and 1.22±1.3 (P =0.53), positive sugar tests concerned respectively 68% and 55% of patients (P =0.53), and positive Schirmer test concerned 50% before and after treatment.

      Conclusion

      Eye and mouth dryness exist in our MS population, even before prescription of antimuscarinic treatment, and is not getting worse after prescription. Those symptoms should not be the reason to stop an efficient treatment, but should be the reason to find and treat their aetiology.

      Level of evidence

      4.

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    • Usefulness of an algebraic fitting of nomograms allowing evaluation detrusor contractility in women

      Summary
      Aims

      Nomograms based on Valentini-Besson-Nelson (VBN) model implying only 3 measurements (filling bladder volume, maximum flow-rate [Qmax ] and detrusor pressure at Qmax ) were recently developed to evaluate detrusor contractility (k) and urethral obstruction (U) in women. As their algebraic fitting leads to fast evaluations (Excel® software), our aims were applications to populations of non-neurologic women without and with bladder outlet obstruction (BOO).

      Methods

      The software was applied to measurements obtained during pressure flow studies. Hidden hypothesis of nomograms were no significant contribution of abdominal pressure between onset of flow and Qmax and standard nervous excitations until Qmax . Studied populations were 202 women without symptom suggestive of obstruction and 125 women with proven anatomical urethral obstruction who underwent urodynamic study.

      Results

      For non-obstructed women, a good agreement was found between the values of k and U obtained using nomograms or a complete VBN analysis of the recorded curves. Whatever the obstructive status, there was a good correlation between the value of k and U. Evolution with ageing was similar with higher values of k and U in the BOO group. Curves k(age) and U(age) gave coefficients allowing an age adjustment. The high k value in the detrusor overactive (DO) group was consistent with a similar effect to that of BOO on the detrusor.

      Conclusion

      Evaluation of detrusor contractility (k) and urethral obstruction (U) can be obtained from the point of Qmax during pressure-flow study. Evolution with ageing is similar with (higher values) or without BOO. DO also induces an increased detrusor contractility.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Usefulness of an algebraic fitting of nomograms allowing evaluation detrusor contractility in women

      Résumé
      Introduction

      Des nomogrammes déduits du modèle Valentini-Besson-Nelson (VBN) permettent d’évaluer la contractilité du detrusor (k) et l’obstruction urétrale (U) chez la femme. Leur lissage algébrique permet une évaluation très rapide (sous Excel®) à partir des données d’un instantané mictionnel à l’instant du débit maximum (Qmax ). Notre but était l’application de cette méthode à des femmes non-neurologiques.

      Méthodes

      Deux populations ont été étudiées : 202 patientes sans symptôme obstructif et 125 patientes ayant une obstruction urétrale anatomique documentée. Les conditions requises étaient l’absence de pression abdominale significative et des excitations nerveuses standards entre le début du débit et l’atteinte du Qmax .

      Résultats

      Chez les patientes non-obstruées, on retrouvait une bonne correspondance entre les valeurs de k et U obtenues par utilisation des nomogrammes et celles obtenues par analyse VBN de l’ensemble des courbes. Quel que soit le statut obstructif, on trouvait une bonne corrélation entre les valeurs de k et U. L’effet du vieillissement était semblable dans les 2 groupes avec des valeurs significativement plus élevées de k et U dans le groupe obstrué. Les courbes k(âge) et U(âge) donnent des coefficients permettant une correction d’âge. Hyperactivité du detrusor et obstruction urétrale conduisent à des valeurs élevées de k.

      Conclusion

      Contractilité du detrusor (k) et obstruction urétrale (U) peuvent être évaluées à partir du point de Qmax pendant un IM. L’obstruction anatomique conduit à des valeurs plus élevées mais l’évolution avec le vieillissement est comparable. L’hyperactivité du detrusor entraîne elle aussi une augmentation de la contractilité du detrusor.

      Niveau de preuve

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2017, 4, 27, i

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