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    Numéro 2- Volume 27- pp. 47-110 (Février 2017)

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    • Analyse des taux de succès des urétroplasties pour sténoses de l’urètre bulbaire chez l’homme adulte : revue systématique de la littérature

      Résumé
      Contexte

      Les sténoses de l’urètre chez l’homme adulte sont des pathologies invalidantes pour lesquelles les urétrotomies endoscopiques, les dilatations urétrales présentent un fort taux de récidive.

      Objectif

      Une revue de la littérature a été réalisée afin d’évaluer les résultats à distance des urétroplasties comme traitement de ces sténoses urétrales.

      Sources documentaires

      Une revue systématique de la base de donnée MEDLINE entre 2004 et 2015 a été effectuée selon la méthodologie PRISMA. Les mots clés recherchés ont été : urethroplasty , urethral reconstruction , onlay , graft , urethral stricture . Les critères d’inclusion étaient : articles originaux publiés en anglais ou en français, les études rétrospectives devaient avoir un recul minimum de 24 mois.

      Résultats

      Sur les 891 articles, 20 publications ont été retenues. Seules 3 étaient prospectives. Les taux de succès sont évalués entre 69,7 et 98,8 % pour les excisions-anastomoses pour des sténoses mesurant entre 1 et 3,5cm, 60 à 96,9 % pour les anastomoses augmentées en traitement des sténoses mesurant entre 4,2 et 4,7cm et, entre 75 à 89,8 % pour les urétroplasties avec greffons pour les rétrécissements entre 2,6 et 4,36cm. Au total, 19/20 séries ont utilisé un greffon de muqueuse buccale.

      Conclusion

      Le taux de réussite des urétroplasties pour sténoses de l’urètre bulbaire est élevé lorsque la technique est adaptée à la longueur de la sténose.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse des taux de succès des urétroplasties pour sténoses de l’urètre bulbaire chez l’homme adulte : revue systématique de la littérature

      Summary

      Male urethral stricture disease is prevalent and has an important impact on quality of life. Direct visual urethrotomy and dilatations have high rates of recurrence.

      Objectives

      The aim of this review of literature was to evaluate the success rates of different techniques of urethroplasty for strictures of the bulbar urethra.

      Methods

      We performed a systematic review of the MEDLINE literature from 2004 to 2015 following the PRISMA's statement recommendations. Key words were: urethroplasty, urethral reconstruction, onlay, graft, urethral stricture. Inclusion criteria were original articles describing the results of urethroplasty for bulbar urethral stricture in an adult male population. A minimum follow-up of 24 months was required.

      Results

      From 891 articles of the literature, 20 are studied in this review. Only 3 studies were prospective. The success rate of anastomotic urethroplasty varied from 68.7 to 98.8% for strictures from 1 to 3.5cm, from 60 to 96.9% for augmented urethroplasty performed for strictures from 4.2 to 4.7cm. Substitution urethroplasty with grafts presented from 75 to 89.8% of success for strictures from 2.6 and 4.36cm. Overall, 19/20 studies used buccal mucosal graft.

      Conclusion

      The success rate of urethroplasty for bulbar urethral stricture is high; the surgical technique should be adapted to the length of the stricture.

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    • Néphrolithotomie percutanée des calculs rénaux des personnes âgées : méta-analyse des résultats et complications

      Résumé
      Introduction

      La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est le traitement de référence des calculs rénaux>2cm quel que soit l’âge. Les personnes âgées (PA) ≥ 65 ans, de plus en plus nombreuses, présentent plus de comorbidités que la population générale, pouvant altérer les résultats de la NLPC. Cette méta-analyse avait pour objectif de comparer l’efficacité et les complications de cette procédure entre PA et patients jeunes (PJ).

      Matériels et méthodes

      Les articles originaux de cohortes prospectives et historiques, français et anglophones, présentant les séries de NLPC publiées sur PubMed jusqu’en 2015 ont été identifiés en utilisant les mots-clés percutaneous nephrolithotomy, elderly patients, kidney stones et staghorn calculi . Notre analyse portait sur l’efficacité thérapeutique, définie par l’absence de fragment résiduel ou la présence de fragments résiduels < 4mm à 3 mois postopératoire, et les complications postopératoires selon l’âge des patients : PJ<65 ans et PA ≥ 65 ans. Les données qualitatives binaires étaient analysées en utilisant le rapport des cotes (odds ratio ) et les données quantitatives en estimant la différence des moyennes.

      Résultats

      Au total, sur les 397 articles identifiés, 23 ont été relus et 8 inclus dans la méta-analyse pour leur qualité méthodologique soit 4995 PJ et 820 PA. Aucune différence d’efficacité (OR=0,96 ; [IC95 % : 0,80 ; 1,17] ; p= 0,71), de temps opératoire (+1,15min chez PA [IC95 % : −2,83 ; 5,12] ; p= 0,57) et de durée moyenne de séjour (+0,29jours chez PA [IC95 % : −0,14 ; 0,72] ; p= 0,19) n’a été rapporté. En postopératoire, on notait une tendance à plus d’infections urinaires chez les PA (OR=2,24 ; [IC95 % : 0,74–6,80] ; p= 0,16) et une augmentation significative de transfusions sanguines (OR=1,41 ; [IC95 % : 1,00–1,97] ; p= 0,04).

      Conclusion

      La NLPC des PA permet de traiter efficacement les calculs rénaux mais augmente le risque de transfusion postopératoire comparativement aux PJ.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Néphrolithotomie percutanée des calculs rénaux des personnes âgées : méta-analyse des résultats et complications

      Summary
      Introduction and objective

      Percutaneous nephrolithotomy (PCNL) is the gold standard treatment for kidney stones regardless of age. Elderly patients (EP)≥65years old, in growing numbers, have more comorbidities than the general population, may alter results of PCNL. The aim of this meta-analysis was to compare efficacy and complications of this procedure between EP and young patients (YP).

      Methods

      Original studies of prospective and historical cohorts, in English or French, presenting PCNL series published on PubMed until 2015 were identified using the keywords percutaneous nephrolithotomy, elderly patients, kidney stones and staghorn calculi . Our analysis focused on therapeutic efficacy, defined by absence of residual fragment or the presence of residual fragments<4mm at 3 postoperative months, and postoperative complications according to patient age: YP<65 years old and EP≥65 years old. Binary qualitative data were analyzed using odds ratio (OR) and quantitative data by estimating the difference of means.

      Results

      In total 397 studies were identified among which 23 were checked and 8 included in the meta-analysis for methodological quality corresponding to 4995 YP and 820 EP. No efficacy difference (OR=0.96; [IC95 %: 0.80; 1.17]; P= 0.71), operating time (+1.15min in EP [IC95 %: −2.83; 5.12]; P= 0.57) and average length of stay (+0.29 days in EP [IC95 %: −0.14; 0.72]; P= 0.19) has been reported. It was a trend to more urinary infections (OR=2.24; [IC95 %: 0.74–6.80]; P= 0.16) and a significantly increase of postoperative blood transfusions in EP (OR=1.41; [IC95 %: 1.00–1.97]; P= 0.04).

      Conclusions

      PCNL for kidney stones n EP is effective with a significantly increase the risk of postoperative blood transfusions compared to YP.

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    • Cancer de la prostate : qualité de la prise en charge en Midi-Pyrénées en 2011

      Résumé
      But

      Évaluer la qualité de la prise en charge diagnostique et thérapeutique des cancers prostatiques en Midi-Pyrénées en 2011.

      Matériel

      La population étudiée a été tirée au sort parmi les nouveaux cas de cancer de la prostate présentés en Réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) en 2011. Les indicateurs définis avec les professionnels ont permis d’évaluer la qualité de la prise en charge en phase diagnostique, lors de l’initiation du traitement et au moment de la réalisation de la RCP.

      Résultats

      Six cent trente-trois nouveaux patients ont été inclus (âge médian au diagnostic=69 ans, min : 48 ; max : 93). En période diagnostique, 92 % des patients ont eu une biopsie prostatique. La réalisation d’une IRM pelvienne, d’un scanner abdomino-pelvien et d’une scintigraphie osseuse a concerné respectivement 53 %, 55 % et 61 % des patients de risque intermédiaire ou élevé. Le score de Gleason, l’état des marges et le stade pathologique figuraient dans plus de 98 % des dossiers de patients traités par prostatectomie totale. Un dosage de PSA dans les 3 mois suivant la prostatectomie était retrouvé chez 59 % des patients opérés. La RCP a été réalisée avant traitement pour 83 % des patients. Environ trois-quarts des patients opérés de stade pT≥3 ou pN1 ou ayant des marges non saines ont été discutés en RCP après la chirurgie.

      Conclusion

      La plupart des indicateurs étudiés atteignent un niveau élevé. Toutefois, le moindre niveau de réalisation des examens complémentaires peut questionner sur leur place réelle, leur accessibilité et leur traçabilité.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de la prostate : qualité de la prise en charge en Midi-Pyrénées en 2011

      Summary
      Objectives

      Assessing the quality of the clinical management of prostate cancer in the Midi-Pyrenean region in 2011.

      Methods

      The study population was randomly selected among new cases of prostate cancer presented in Multidisciplinary Team Meeting (MTM) in 2011. The indicators defined with the professionals have evaluated the quality of the diagnostic care, when treatment started and at the time of the MTM.

      Results

      Six hundred and thirty-three new patients were included (median age at diagnosis=69years, min: 48; max: 93). In diagnostic period, 92% of patients had a prostate biopsy. Performing a pelvic MRI, an abdomino-pelvic CT and bone scintigraphy concerned respectively 53%, 55% and 61% of intermediate or high-risk patients. The Gleason score, surgical margins and pathological stage were included in over 98% patient records treated by radical prostatectomy. A PSA assay in 3months after prostatectomy was found in 59% of surgical patients. The MTM was performed before treatment to 83% of patients. About three-quarters of surgical patients with stage pT≥3 or pN1 or with no healthy margins were discussed in MTM after surgery.

      Conclusion

      Most of the studied indicators reach a high level. However, the lower level of realization of complementary examinations may question about their real place, accessibility and traceability.

      Level of evidence

      4.

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    • Résultats de la néphrectomie partielle pour les tumeurs de plus de 7 cm : comparaison avec la néphrectomie élargie

      Résumé
      Introduction

      L’intérêt de la néphrectomie partielle (NP) a été démontré pour les tumeurs du rein de moins de 7cm, en faisant le traitement de référence de ces lésions. À l’inverse, peu d’études existent concernant la NP pour les tumeurs T2. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats de la NP pour le traitement des tumeurs du rein>7cm.

      Matériels et méthodes

      Une étude rétrospective bicentrique était réalisée incluant 170 patients traités par NP (32) ou par NE (138) pour une tumeur cT2 entre 2004 et 2014. Les caractéristiques clinico-biologiques des patients (notamment : fonction rénale, complications périopératoires) ainsi que les données de survie étaient comparées entre les 2 groupes.

      Résultats

      L’âge médian était de 59,5 ans, et le suivi médian de 47 mois. Il y avait plus de tumeurs cT2b traitées par NE (34,1 % vs 12,5 %, p =0,01). La diminution de la clairance de la créatinine postopératoire immédiate était supérieure pour le groupe NE (–24,3mL/min vs –16,8 ; p =0,04). Cette différence n’était plus significative à la date des dernières nouvelles. Les complications périopératoires étaient plus fréquentes dans le groupe NP (50,0 % vs 18,1 % ; p =0,008), et plus sévères (Clavien≥3 : 18,7 % vs 5,1 % ; p =0,01). Aucune différence n’était retrouvée concernant la survie globale. Les marges chirurgicales positives étaient plus fréquentes dans le groupe NP (9,1 % vs 0,85 % ; p =0,01).

      Conclusion

      Nos résultats suggéraient la faisabilité de la NP pour les tumeurs rénales>7cm, au prix cependant d’une morbidité supérieure, imposant de sélectionner attentivement les patients pouvant bénéficier de cette indication.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats de la néphrectomie partielle pour les tumeurs de plus de 7 cm : comparaison avec la néphrectomie élargie

      Summary
      Introduction

      The usefulness of partial nephrectomy (PN) has been demonstrated for the treatment of renal tumor<7cm and it is now the standard treatment for such lesions. However, few studies are available regarding tumors≥T2. The objective of this study was to assess PN results for the treatment of renal tumors>7cm.

      Materials and methods

      A retrospective two-center study was performed, including 170 patients treated. Thirty-two patients underwent PN and 138 radical nephrectomy (RN) for renal cT2 tumors between 2004 and 2014. The biological and clinical characteristics including perioperative morbidity as well as the survival rate were compared between these 2 groups.

      Results

      The median age was 59.5 years and the median follow-up was 47 months. More cT2b tumors were treated through RN (34.1% vs. 12.5%, P =0.01). The postoperative decrease in creatinine clearance was higher for the RN group (–24.3mL/min vs. –16.8; P =0.04). This difference was no longer significant at last follow-up. Perioperative complications were more frequent in the PN group (50.0% vs. 18.1%; P =0.008), and more severe (Clavien≥3 18.7% vs. 5.1%, P =0.01). No difference was found regarding the overall survival. Surgical margins were more frequent in the PN group (9.1% vs. 0.85%; P =0.01).

      Conclusion

      Our results suggested the feasibility of PN for renal tumors>7cm, involving however a higher perioperative complication risk. Cautious patient selection appeared to be required for the indication of PN for large tumors.

      Level of evidence

      4.

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    • Hybrid laparoendoscopic single-site (LESS) pyeloplasty: Initial experience in children

      Summary
      Background and objective

      Mini-invasive surgery is still evolving to get better surgical conditions for patients with ureteropelvic junction obstruction. We used technical modifications (hybrid pyeloplasty) that simplify surgical steps of laparoendoscopic single-site pyeloplasty in children. Our aim was to compare hybrid pyeloplasty to laparoendoscopic single-site pyeloplasty and to open pyeloplasty.

      Patients and methods

      We retrospectively reviewed records of patients with ureteropelvic junction obstruction aged<14years undergoing pyeloplasty at our institute from January 2011 to December 2015. Demographic data, laterality, operative time, length of hospital stay, drainage tubes, and postoperative complications were recorded. Surgical outcomes were evaluated based on renal sonography and Lasix diuretic renography.

      Results

      Among 38 patients, 17 underwent open pyeloplasty (group I), 10 had laparoendoscopic single-site pyeloplasty (group II) and 11 had hybrid pyeloplasty (group III). The mean age at the time of operation was 55 months. The operative time in group III was significantly shorter than that in group I and group II (P <0.001). The shortest median hospital stay was noted in the group III. The mean follow-up period was 26 months (range: 6–52 months).

      Conclusion

      The hybrid pyeloplasty using LESS combine the successful outcomes of open surgery and advantages of minimally invasive surgery. It offers small incision surgery, good working space, short operation time, secure anastomosis and good cosmetic results.

      Level of evidence

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hybrid laparoendoscopic single-site (LESS) pyeloplasty: Initial experience in children

      Résumé
      Introduction

      La chirurgie mini-invasive est en constante évolution. Son application en urologie pédiatrique, et particulièrement dans le traitement du syndrome de la jonction pyélo-urétérale a permis le développement de plusieurs techniques. Nos objectifs étaient de décrire la technique « pyéloplastie hybride » et de la comparer à la pyéloplastie à ciel ouvert et à la cœlio-pyéloplastie mono-trocart.

      Matériel et méthodes

      Nous avons effectué une étude rétrospective portant sur 38 enfants opérés pour syndrome de la jonction pyélo-urétérale entre janvier 2011 et décembre 2015. Les données démographiques, la durée de l’intervention, la durée d’hospitalisation, les résultats fonctionnels et les complications opératoires ont été étudiés.

      Résultats

      La pyéloplastie a été réalisée à ciel ouvert pour 17 patients (groupe I), par cœlio-chirurgie pour 10 patients (groupe II), et par voie « hybride » pour 11 patients (groupe III). La moyenne d’âge au moment de l’intervention était de 55 mois. La durée des interventions chirurgicales et la durée d’hospitalisation étaient significativement inférieures dans le groupe III. Les patients ont été suivis avec un recul moyen de 26 mois (6–52 mois).

      Conclusion

      La « pyéloplastie hybride » associe les avantages de la chirurgie à ciel ouvert et de cœlio-chirurgie mono-trocart. Elle permet de reproduire la technique originelle d’Anderson-Hynes avec des résultats fonctionnels comparables, un raccourcissement du temps opératoire et du séjour hospitalier et un aspect esthétique satisfaisant.

      Niveau de preuve

      5.

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    • Expérience de l’abord scrotal unique dans les abaissements testiculaires après chirurgie inguinale ou échec d’orchidopexie préalable

      Résumé
      Objectif

      Rapporter notre expérience de la voie scrotale seule dans les reprises chirurgicales d’orchidopexie après chirurgie inguinale ou chirurgie de testicules non descendus.

      Matériels et méthodes

      Trente-six patients opérés de janvier 2003 à septembre 2015 dans notre service de chirurgie pour abaissement testiculaire après orchidopexie ou chirurgie inguinale préalable ont été inclus. L’intervention de reprise était conduite par un abord scrotal premier de type Bianchi. En cas de difficulté par cette voie un abord inguinal reprenant la cicatrice précédente était réalisé. Les patients ont été répartis en deux groupes : un groupe 1 de 10 enfants opérés d’une hernie inguinale et présentant un testicule ascensionné ; et un groupe 2 de 26 enfants présentant un testicule ascencionné après une orchidopexie première. A été considéré bon résultat un testicule en position scrotale sans atrophie ou hypotrophie au contrôle postopératoire.

      Résultats

      La voie scrotale seule a permis de traiter tous les patients du groupe 1. Dans le groupe 2, une incision inguinale complémentaire a été réalisée pour 7 patients (19 %). Un patient opéré par voie scrotale seule a présenté un hématome postopératoire qui a mené à une atrophie testiculaire secondaire. Un bon résultat était obtenu pour 35/36 patients (97 %).

      Conclusion

      L’incision scrotale unique est efficace et facile à réaliser pour une chirurgie d’orchidopexie secondaire à une cure de hernie inguinale. Après une orchidopexie préalable pour testicule non descendu, l’abaissement du testicule par voie scrotale seule ne peut pas être une approche unique, la combinaison avec une voie inguinale classique peut être nécessaire.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Expérience de l’abord scrotal unique dans les abaissements testiculaires après chirurgie inguinale ou échec d’orchidopexie préalable

      Summary
      Objective

      To report our experience of the unique scrotal incision for the redo cases of orchiopexy after previous inguinal surgery or orchiopexy for undescended testis with a special attention regarding the place of the single scrotal approach.

      Patients and methods

      Thirty-six patients operated between January 2003 and September 2015 in our surgical unit for secondary orchiopexy after previous inguinal surgery or orchiopexy for undescended testis (UDT) were included in a retrospective study. The secondary surgical procedure was initiated by a scrotal incision (Bianchi). In cases of difficulty by the scrotal incision an inguinal approach by the prior skin inguinal incision was performed. Patients were divided in two groups a group 1 of 10 patients with reascending testis following inguinal hernia repair and a group 2 of 26 patients with reascending testis after previous orchiopexy for UDT. A good result was defined as testis in scrotal position without evidence of atrophy.

      Results

      All the patients of group 1 were treated by a unique scrotal incision. In group 2, seven patients required a complementary inguinal approach. One hematoma complicated a scrotal procedure leading to a testicular atrophy. A good result was achieved in 35/36 patients (97%).

      Conclusion

      Single scrotal incision is an efficient and easy way to perform secondary orchiopexy after hernia repair. After surgery for UDT, as for primary cases, it cannot be an exclusive approach, higher testis need a combined or an inguinal approach.

      Level of evidence

      5.

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    • Évolution de la carboxyhémoglobinémie et de la méthémoglobinémie lors de résections endoscopiques : une étude observationnelle

      Résumé
      Objectifs

      Les résections endoscopiques entraînent la combustion de tissus organiques qui pourraient induire la formation de méthémoglobine (MetHb) et de carboxyhémoglobine (COHb). L’objectif de ce travail est d’évaluer en quelles proportions celle-ci sont formées chez les patients bénéficiant d’une chirurgie endoscopique de la prostate ou de la vessie.

      Méthode

      Un dosage de COHb et de MetHb a été réalisé chez 44 patients en début et en fin d’intervention. Un troisième prélèvement a été réalisé chez les patients ayant séjourné plus d’une heure en salle de réveil. Les moyennes ont été comparées avec des tests de Student. Des régressions simples ont été utilisées pour les variables quantitatives et des Anova pour les variables qualitatives. Des régressions linéaires multiples ont été utilisées pour les analyses multivariées.

      Résultats

      L’élévation moyenne de COHb était de 0,5±0,9 % (IC95 % : 0,2 à 0,7 % p =0,001) tandis que celle de MetHb était de 0,0±0,4 % (IC95 % : −0,1 à 0,2 % p =0,552). En analyse univariée, les variables corrélées à l’élévation de COHb sont la durée de l’opération, la quantité de liquide d’irrigation et la localisation (prostate ou vessie). Dans le modèle multivarié, l’élévation de COHb est associée à la quantité de liquide d’irrigation et au site de la résection.

      Conclusion

      Nous n’avons pas mis en évidence d’augmentation de MetHb au cours de la chirurgie endoscopique. En revanche, COHb augmente, et peut, chez certains patients, devenir supérieure à 2–4 %. Ceci pourrait être responsable d’une diminution du seuil angineux chez des patients souffrant d’une cardiopathie ischémique.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution de la carboxyhémoglobinémie et de la méthémoglobinémie lors de résections endoscopiques : une étude observationnelle

      Summary
      Aim of the study

      Combustion of organic tissues due to endoscopic resection could induce methemoglobin (MetHb) and carboxyhemoglobin (COHb) formation. The aim of this study is to evaluate MetHb and COHb formation in patients undergoing prostatic or bladder endoscopic procedures.

      Methods

      COHb and MetHb measurements were performed in 44 patients at the beginning and end of the procedure. A third measurement was done in patients who stayed more than one hour in the recovery room. Means were compared using Student t -test, simple regressions were used for quantitative variables and ANOVA for categorical variables. Multiple linear regressions were used for multivariate analysis.

      Results

      COHb increased by 0.5±0.9 % (95 % CI: 0.2 to 0.7 % P =0.001). MetHb increase was 0.0±0.4 % (95 % CI: −0.1 to 0.2 % P =0.552). In univariate analysis, the variables associated with COHb increase are the length of surgery, the amount of irrigation fluid and location (prostate or bladder) of the procedure. In the multivariate model, COHb increase is associated with the amount of liquid and the location.

      Conclusion

      MetHb did not increase during endoscopic surgery. In contrast, COHb increases, and can, in some patients, exceed 2–4 %. This could be responsible for a decreased angina threshold in patients with ischemic heart disease.

      Level of evidence

      4.

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    • Stratégie thérapeutique des méga-uretères primitifs avant 1 an de vie, étude rétrospective de 20 ans

      Résumé
      Introduction

      Quelle prise en charge pour les méga-uretères primitifs chez les enfants de moins de un an ? La question est discutée dans la littérature et la controverse persiste.

      Objectif

      Évaluer les risques et les résultats à long terme des prises en charges médicale et chirurgicale chez les enfants de moins de un an.

      Matériel et méthode

      Étude rétrospective monocentrique de 1990 à 2010. Tous les enfants de moins de un an retrouvés ont eu une évaluation incluant un examen clinique, une échographie, une scintigraphie et une cystographie. Ils ont été répartis en deux groupes : groupe 1 : enfants opérés avant l’âge de un an, groupe 2 : enfants non opérés ou opérés après l’âge de un an. Nous avons analysé l’évolution à long terme de ces enfants sur les critères suivants : reflux, pyélonéphrites, évolution de la dilatation, fonction rénale, nécessité d’une reprise chirurgicale ou d’une chirurgie secondaire, et impact sur la fonction vésicale.

      Résultats

      Soit 54 patients dans le groupe 1 et 56 dans le groupe 2. Pour un suivi médian de 12 ans. Un total de 101 garçons pour 9 filles (sex-ratio 11,22). Il y avait 57 MUP gauche (52 %), 22 droit (20 %) et 31 bilatéraux (28 %). Un total de 71 % de diagnostic anténatal. Pas de différence sur l’émergence de complications : 25 (groupe 1) versus 31 (groupe 2) OR=0,69 ; IC 95 % (0,307 ; 1,574) ; p =0,44. Pas de différence entre chirurgie secondaire et reprise chirurgicale : groupe 1=12, groupe 2=22, OR=0,45 ; IC 95 % (0,17 ; 1,09) ; p =0,06. Pas de différence pour l’incontinence diurne : OR=1,04 ; IC 95 % (0,14 ; 7,64) ; p =0,67. Soixante-seize enfants (69 %) avaient finalement été opérés, 12 enfants opérés deux fois (10,9 %) et 34 enfants (31 %) jamais opérés.

      Conclusion

      Le principal enjeu de la prise en charge des MUP est la préservation de la fonction rénale. Soixante-neuf pour cent de nos enfants ont bénéficié d’un traitement chirurgical à cause d’une altération de la fonction rénale inférieure à 30 %, d’une dilatation urétérale supérieure à 10mm associée à un reflux ou de pyélonéphrites récidivantes. Un suivi clinique, échographique et isotopique régulier de dépistage est nécessaire et devrait être prolongé jusqu’à l’âge adulte.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Stratégie thérapeutique des méga-uretères primitifs avant 1 an de vie, étude rétrospective de 20 ans

      Summary
      Introduction

      What is the proper way to manage complicated primary mega-ureter in infants under the age of one. This has already been discussed in the literature but the controversy remains.

      Objective

      Evaluate the long-term results of the management of mega-ureter based support under the age of one.

      Material and methods

      Single-center retrospective study from 1990 to 2010. All children under one year found were evaluated including clinical examination, ultrasound, scintigraphy and cystography. They were divided into two groups: group 1: children operated on before the age of one year, group 2 non-operated or operated children after the age of one year. We analyzed the long-term evolution of these children on the following criteria: reflux, pyelonephritis, changes in dilation, renal function, need for surgical revision or secondary surgery, and impact on bladder function.

      Results

      In total, 54 patients were included in group 1 and 56 patients in group 2. In a median follow-up of 12 years. A total of 101 boys and 9 girls (sex-ratio 11.22). There were 57 left MUP (52%), 22 right (20%) and 31 bilateral (28%). A total of 71% of antenatal diagnosis. No difference on the emergence of complications: 25 (group 1) versus 31 (group 2) OR=0.69; 95% (0.307; 1.574); P =0.44. No difference between secondary surgery and revision surgery: group 1=12, group 2=22, OR=0.45; 95% CI (0.17, 1.09); P =0.06. No difference for daytime incontinence: OR=1.04; 95% CI (0.14; 7.64); P =0.67. Seventy-six children (69%) were finally made, 12 children operated twice (10.9%) and 34 children (31%) never made.

      Conclusion

      The main challenge of the MUP of management is the preservation of renal function. Sixty-nine percent of our children received surgery due to impaired renal function lower than 30% of urethral dilatation greater than 10mm associated with reflux or recurrent pyelonephritis. Clinical monitoring, regular ultrasound and isotopic testing are necessary and should be extended to adulthood.

      Level of evidence

      5.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2017, 2, 27, i

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