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    Numéro 1- Volume 26- pp. 1-72 (Janvier 2016)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2016, 1, 26, i

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    • Complications urinaires fonctionnelles de la colpohystérectomie totale avec préservation nerveuse : revue systématique de la littérature

      Résumé
      Introduction

      La colpohystérectomie totale est le traitement standard pour le cancer du col de l’utérus localisé. Malgré son efficacité oncologique connue, la colpohystérectomie totale peut amener à des troubles vésico-sphinctériens. La technique utilisée semble influencer la survenue de ces complications.

      Objectif de l’étude

      Au travers de cette revue de la littérature, nous réalisons une mise au point sur les complications urinaires fonctionnelles après hystérectomie totale avec préservation nerveuse.

      Matériel et méthodes

      Une recherche a été menée, en mai 2015, sur la base de données Pubmed, Embase et la librairie Cochrane en utilisant les mots clés suivants : « nerve sparing  » ET « cervical cancer  » ou « radical hysterectomy  ». L’éligibilité des articles était définie en utilisant la méthode PICOS en accord avec les recommandations PRISMA. Un article était jugé pertinent s’il évaluait les complications urinaires fonctionnelles survenant après colpohystérectomie totale avec préservation nerveuse.

      Résultats

      Vingt-neuf études cliniques étaient incluses dans la synthèse finale. Les troubles vésico-sphinctériens et les altérations des paramètres urodynamiques après une colpohystérectomie totale avec préservation nerveuse sont moindres (0–32 %) que ceux rapportés chez les patientes opérées d’une colpohystérectomie totale classique (12–85 %). L’ablation de la sonde vésicale est plus précoce, le besoin de recours à un cathétérisme intermittent est moindre et les résidus post-mictionnels sont plus faibles chez les patientes opérées d’une colpohystérectomie totale avec préservation nerveuse.

      Conclusion

      L’application des techniques de préservation nerveuse est à la base de la diminution de l’incidence des complications urinaires fonctionnelles. Une standardisation de la technique adaptée au risque oncologique individuel est nécessaire pour une meilleure diffusion de la technique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Complications urinaires fonctionnelles de la colpohystérectomie totale avec préservation nerveuse : revue systématique de la littérature

      Summary
      Introduction

      Radical hysterectomy represents the cornerstone in the management of localized cervical cancer. Despite its oncologic efficacy, radical hysterectomy is associated with a significant amount of complications and a negative impact on quality of life. Surgical technique seems to influence the functional outcomes.

      Aim of the study

      A systematic review to provide an update on the lower urinary tract dysfunction following nerve sparing radical hysterectomy.

      Methods

      An initial search was carried out to identify articles for further review, using Cochrane reviews and PubMed and Embase databases. The search terms used were: “nerve sparing” and “cervical cancer” or “radical hysterectomy”. The Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses process for reporting included and excluded studies was followed, with the recommended flowchart showing the numbers of papers identified and included or excluded at each stage.

      Results

      Twenty-nine clinical studies were included. The absence of a standardized surgical technique for nerve sparing radical hysterectomy and the poor methodological quality of the studies assessing lower urinary tract dysfunction after such intervention limited clear conclusions. However, all studies reported lower incidence of urinary tract dysfunction, urodynamic abnormalities and clean intermittent catheterization following nerve sparing radical hysterectomy compared to conventional technique.

      Conclusion

      Nerve sparing radical hysterectomy is associated with reduced lower urinary tract dysfunction. A standardization of the surgical technique for nerve sparing radical hysterectomy, tailored to each individual is necessary to allow its wide spread diffusion.

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    • La prostatectomie radicale robotique ambulatoire. Une chirurgie de l’avenir ? À propos d’un cas

      Résumé
      Introduction

      L’ambulatoire et la robotique sont des applications modernes de la chirurgie. Nous les réunissons dans l’étude d’un cas pour montrer la faisabilité de la prostatectomie radicale robotique en ambulatoire.

      Méthode

      Nous rapportons ici le cas clinique d’une première prostatectomie robotique réalisée en ambulatoire chez un patient de 57ans, porteur d’un cancer localisé de prostate. Le patient volontaire a été sélectionné pour son excellent état général et des facteurs environnementaux favorables. La chirurgie a été réalisée par voie transpéritonéale avec préservation des bandelettes neurovasculaires. La sédation et l’analgésie peropératoires ont été réalisées au propofol en objectif de concentration cible. Les critères d’évaluation du postopératoire étaient l’échelle EVA pour la douleur, les pertes sanguines, le score de Chung et l’enquête de satisfaction du patient.

      Résultats

      Aucun incident per- ou postopératoire n’a été noté. Les pertes sanguines ont été mineures (75mL). Le patient a séjourné moins de 12heures dans l’unité de soins grâce à une réhabilitation adaptée avec score de Chung de 10 avant son retour à domicile. Il n’y a pas eu de réadmission. Les résultats sur le plan fonctionnel ; le retour du transit a été constaté à j1, la reprise du travail à j2, une continence urinaire normale à j8, des érections efficaces à j9. Sur le plan carcinologique, l’exérèse a été complète et le PSA postopératoire<0,03ng/mL.

      Conclusion

      La prostatectomie robotique ambulatoire est donc réalisable chez un patient volontaire et sélectionné sans compromettre la bonne qualité des suites opératoires urologiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La prostatectomie radicale robotique ambulatoire. Une chirurgie de l’avenir ? À propos d’un cas

      Summary
      Introduction

      Robotics and ambulatory are modern applications of surgery. This case study proves the feasibility of robot-assisted radical prostatectomy as an outpatient procedure.

      Method

      This report highlights the first, half-day, robotic prostatectomy performed on a 57-year-old man with localized prostate cancer. This operation was proposed to the subject because of his excellent physical condition and favorable environmental factors. He chose to undergo the surgery voluntarily. He underwent a nerve sparing radical prostatectomy. Target-controlled infusion propofol was used in perioperative sedation and analgesia. Postoperative evaluation criteria was made with the Visual Analog Scale of Pain Intensity (VASPI), Chung score and a patient satisfaction survey.

      Results

      No perioperative or postoperative complications were reported. Blood loss was low (75mL). The patient stayed less than 12hours in the ambulatory unit thanks to a rapid recovery. The patient returned home after reporting a Chung score of 10. No hospital readmission was necessary. Functional results were: a bowel movement on day 1, back to work on day 2, normal urinary continence on day 8, a correct erectile function on day 9. Oncological results revealed negative surgical margins for cancer and PSA postoperative<0.03ng/mL.

      Conclusion

      Ambulatory robotic radical prostatectomies can be performed on voluntarily-selected patients without affecting the high quality of urological surgery outcomes.

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    • Étude des facteurs pronostiques pour le carcinome rénal métastatique traité par une deuxième ligne de thérapies ciblées

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’intérêt pronostique des variables clinico-biologiques chez les patients traités en deuxième ligne de thérapie ciblée (TC) pour un cancer du rein métastatique (CRM).

      Matériel et méthodes

      Une étude rétrospective a été réalisée chez 60patients traités en deuxième ligne de TC entre 2006 et 2013. Les variables clinico-biologiques ont été incluses, notamment la toxicité induite, le score de Heng, le MSKCC et la fonction rénale. La survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP) ont été étudiées en analyses univariée et multivariée.

      Résultats

      L’âge médian était de 61ans [39–81]. Les scores du MSKCC et de Heng étaient significativement pronostiques pour la SG et la SSP (p <0,05). Une hypoalbuminémie, une anémie et la présence de métastases cérébrales étaient associées à une SG et une SSP inférieures (p <0,05). Une toxicité sévère avait un impact pronostique avec une meilleure SG (26mois vs 10mois, p =0,003) et une meilleure SSP (5mois vs 4mois, p =0,047). De même, une fonction rénale altérée à l’initiation de la 2e ligne était associée à une meilleure survie (SG=24mois vs 9mois, p =0,035 et SSP=7mois vs 4mois, p =0,043). En analyse multivariée, la toxicité induite était retrouvée comme un facteur indépendant de bon pronostic pour la SG (HR=0,36 ; p =0,01).

      Conclusion

      Nos résultats suggéraient qu’une altération de la fonction rénale et une toxicité induite en 2e ligne de TC auraient un potentiel intérêt pronostique, comme cela a déjà été rapporté pour la première ligne de traitement.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude des facteurs pronostiques pour le carcinome rénal métastatique traité par une deuxième ligne de thérapies ciblées

      Summary
      Objective

      To assess the prognostic value of clinical and biological features in patients treated with second-line targeted therapies (TT) for a metastatic renal cell carcinoma (mRCC).

      Material and methods

      A retrospective study was performed including 60patients treated with second-line TT from 2006 to 2013. Clinical and biological features were collected, including TT-induced toxicities, Heng and MSKCC prognostic scores, and renal function. Overall survival (OS) and progression-free survival (PFS) were assessed using univariate and multivariate analysis.

      Results

      The median age was 61years [39–81]. MSKCC and Heng scores were significantly prognostic for OS and PFS (P <0.05). Hypo-albuminemia, anemia and brain metastasis were associated with poorer OS and PFS (P <0.05). Severe induced toxicities had a prognostic impact with higher OS (26months vs 10months, P =0.003) and PFS (5months vs 4months, P =0.047). Renal function impairment at the initiation of the second line was also associated with higher survival (OS=24months vs 9months, P =0.035 and PFS=7months vs 4months, P =0.043). On multivariate analysis, induced toxicity was found as an independent factor of good prognosis for OS (HR=0.36; P =0.01).

      Conclusion

      Our results suggested that renal function impairment and TT-induced toxicities in the second line of treatment for mRCC have a potential prognostic interest as it had previously been reported for the first line of TT.

      Level of evidence

      5.

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    • Sexualité après cure d’incontinence urinaire par bandelette sous-urétrale transobturatrice et satisfaction des patientes

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la sexualité après chirurgie de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) et analyser la satisfaction rapportée par les femmes.

      Matériel et méthode

      Étude rétrospective bicentrique, pour laquelle un questionnaire postopératoire a été envoyé aux opérées par bandelette sous-urétrale (BSU) transobturatrice, avec au moins un an de recul, sans autre chirurgie associée. L’amélioration globale des femmes et leur satisfaction était évaluée grâce au Patient Global Impression and Improvement (PGI-I). Les symptômes urinaires étaient reportés à l’aide de l’ICIQ-FLUTS. Leur sexualité était appréciée par le questionnaire de Lemack et Zimmern et l’ICIQ FLUTSsex. Une analyse en régression logistique a été utilisée pour analyser les facteurs associés à l’amélioration des patientes.

      Résultats

      Nous avons reçu 165 réponses (66,8 %). L’âge moyen était de 55ans (±11) et le recul postopératoire moyen de 39 mois (±17,9). Après l’intervention, en réponse au PGI-I : 135 femmes (81,8 %) s’estimaient mieux, 22 (13,4 %) inchangées et 8 (4,8 %) moins bien. Parmi les 118 femmes sexuellement actives, 37 (31,4 %) rapportaient une amélioration de leur activité sexuelle, 11 (9,3 %) une détérioration et 70 (59,3 %) une activité sexuelle inchangée. Les 37 femmes sexuellement améliorées ont vu diminuer leur incontinence coïtale dans 54,0 % des cas. Les 11 femmes sexuellement moins bien rapportaient une dyspareunie. L’amélioration globale rapportée après l’intervention était fonction non seulement du score d’incontinence postopératoire (OR 0,83) mais aussi de la qualité de la sexualité postopératoire (OR 12,96).

      Conclusion

      Un tiers des femmes présentait une amélioration de leur sexualité après une cure d’incontinence urinaire par BSU. La qualité de la sexualité postopératoire, au même titre que la correction de l’IUE influençait l’amélioration globale rapportée par les patientes.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Sexualité après cure d’incontinence urinaire par bandelette sous-urétrale transobturatrice et satisfaction des patientes

      Summary
      Objective

      To evaluate the quality of sexual activity after a transobturator tape procedure for urinary incontinence and to examine the global satisfaction reported by patients.

      Materials and methods

      This is a bicentric retrospective study, postoperative questionnaires were sent to 247 women operated for urinary incontinence by TOT/TVT-O surgery, after 1 year, prolaps were excluded. Patients’ overall improvement was assessed using the French version of Patient Global Impression and Improvement (PGI-I), urinary symptoms were assessed with the use of ICIQ-Fluts and quality of sexual function using Lemack and Zimmern questionnaire and ICIQ-Fluts-Sex. A logistic regression analysis was run to analyse the factors associated with women overall improvement.

      Results

      One hundred and sixty-five patients answered the questionnaire (66.8%). Average age was 55 (±11), and the average postoperative period was 39 months (±17.9). After surgery, according to the PGI-I: 135 women (81.8%) found an overall improvement, 22 (13.4%) found their condition unchanged and 8 (4.8%) women found it worse. Among the 165 women, 118 were sexually active, 37 (31.4%) reported improvement in intercourse satisfaction whereas 11 (9.3%) complained about sexual function deterioration and 70 (59.3%) felt unchanged. The 37 women who reported sexual improvement described decreased coital incontinence in 54% of the cases. Eleven women who felt sexually worse, reported dyspareunia. Results of the logistic regression analysis suggested that overall improvement after surgery depended not only on the incontinence score (OR 0.83) but also on the quality of the postoperative sexual activity (OR 12.96).

      Conclusion

      One third of the women reported improvement of their sexuality after transobturator tape procedure. In fact, global satisfaction after surgery was as related to the improvement of urinary symptoms as it was to the quality of the sexual activity.

      Level of evidence

      5.

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    • Néphrectomie partielle pour cancer sur rein unique : évolution de la fonction rénale et facteurs prédictifs de son altération

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer l’évolution de la fonction rénale après néphrectomie partielle (NP) sur rein unique et rechercher des facteurs prédictifs d’altération de celle-ci.

      Matériel et méthodes

      Quarante-cinq cas de néphrectomie partielle sur rein unique, opérés en monocentrique entre 1988 à 2014, ont été analysés rétrospectivement. Les données clinicopathologiques pré-, per- et postopératoires ont été recueillies au sein de la base de données UroCCR. Nous avons évalué l’évolution postopératoire précoce, à moyen et long terme du débit de filtration glomérulaire (DFG). Les facteurs prédictifs d’altération de la fonction rénale et de recours à l’hémodialyse ont été recherchés en analyse multivariée.

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 61ans (±10,8). Le DFG préopératoire et la taille tumorale moyens étaient respectivement de 59,6mL/min (±18,7) et 3,9cm (±2,6). Un clampage vasculaire d’une durée médiane de 20min (2–60) a été réalisé dans 41 cas (91 %). Le suivi moyen était de 66 mois (±47). Les DFG moyens étaient respectivement de 46,4mL/min, 50,3mL/min et 53,1mL/min à j5, 1 mois postopératoire et à la date des dernières nouvelles (DDN). Une diminution du DFG≥20 % a été constatée à j5 postopératoire chez 20 patients (44,4 %) puis, à la DDN, chez 16 patients (35,5 %). Cinq patients (11 %) ont été contraints à l’hémodialyse définitive (HD). La taille tumorale>4cm (p =0,006) et la durée opératoire (p =0,003) étaient les seuls facteurs prédictifs d’une diminution du DFG à j5 postopératoire. À 1 an de suivi, le RENAL ns≥10 était le seul facteur prédictif de diminution du DFG (p =0,0007). Le DFG moyen préopératoire était significativement corrélé à la mise en dialyse définitive (p =0,023).

      Conclusion

      La NP permet de garantir l’autonomie rénale à long terme de la majorité des patients sur rein unique. La taille et la complexité tumorales mais aussi le DFG préopératoire apparaissent comme des facteurs déterminants de l’évolution postopératoire de la fonction rénale. La prise en considération de ces facteurs non modifiables devrait permettre une meilleure individualisation des patients à haut risque d’insuffisance rénale postopératoire.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Néphrectomie partielle pour cancer sur rein unique : évolution de la fonction rénale et facteurs prédictifs de son altération

      Summary
      Objectives

      To assess the postoperative functional outcome of PN in solitary kidney and define some predictive factors of renal change.

      Material and methods

      A monocentric series of 45 partial nephrectomies on solitary kidneys, performed between 1988 and 2014, was retrospectively analyzed. Pre-, per- and postoperative clinicopathological data were collected in the UroCCR database. The evolution of early, medium and long-term postoperative Glomerular Filtration Rate (GFR) was evaluated. Predictive factors of GFR decline and hemodialysis were assessed in multivariate analysis.

      Results

      Mean age was 61years old (±10.8). Mean preoperative GFR and tumor size were respectively 59.6mL/min (±18.7) and 3.9cm (±2.6). Vascular clamping was performed in 41 cases (91%). Median time of warm ischemia was 20minutes (2–60). Mean follow-up was 66months (±47). Mean GFR at day 5, 1month and last follow-up were respectively 46.4mL/min, 50.3mL/min and 53.1mL/min. At day 5 and at last follow-up, a GFR decrease≥20% was found in 20 patients (44.4%) and in 16 patients (35.5%), respectively. Five patients (11%) required definitive hemodialysis (HD) at last follow-up. At day 5, tumor size>4cm (0.006) and operative time (P =0.003) were independent predictive factors of GFR decline. At 1year, RENAL ns≥10 was the only independent predictive factor of GFR alteration (P =0.0007). Preoperative GFR was significantly associated with final hemodialysis (P =0.023).

      Conclusion

      Partial nephrectomy allows most of the patients presenting with renal cell carcinoma on solitary kidney to be free of hemodialysis. Tumor complexity, tumor size and preoperative GFR seems to play a determinant role on postoperative functional outcome. These non-modifiable predictive factors should be recognized and taken into account to better select patients with high risk of postoperative renal failure.

      Level of evidence

      5.

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    • Détermination de la composition de 359 calculs du haut appareil urinaire collectés dans la région Est-algérien

      Résumé
      But

      Déterminer la composition des calculs du haut appareil urinaire dans la région Est-algérien.

      Méthodes

      L’étude porte sur 359 calculs rénaux ou urétéraux collectés entre janvier 2007 et décembre 2012 dans les centres hospitaliers de l’Est-algérien et analysés par spectrophotométrie infrarouge à transformée de Fourier.

      Résultats

      Le ratio hommes/femmes était de 1,32. La composition des calculs montre que l’oxalate de calcium était majoritaire dans 68,5 % des calculs et 49,3 % des noyaux, la whewellite étant prédominante (51,8 % des calculs et 37,9 % des noyaux versus 16,7 % et 11,4 % respectivement pour la weddellite). La carbapatite était majoritaire dans 15 % des calculs et 29,8 % des noyaux. La struvite, détectée dans 11,1 % des calculs, était majoritaire dans 3,9 % des calculs et 3,1 % des noyaux. Parmi les purines, l’acide urique était majoritaire dans 8,9 % des calculs et 7 % des noyaux et l’urate d’ammonium dans 0,3 % des calculs et 3,3 % des noyaux. Enfin, la cystine composait 3,6 % des calculs et des noyaux. La fréquence des calculs ombiliqués était de 26,2 %, la whewellite étant le composant principal des calculs initiés sur plaque de Randall.

      Conclusion

      Nos résultats montrent que la lithiase de l’arbre urinaire dans l’Est-algérien ressemble à celle des pays industrialisés. Certaines caractéristiques telles que la localisation des calculs, la prédominance de la whewellite, les fréquences des constituants majoritaires dans les calculs et les noyaux ainsi que la proportion des calculs formés sur plaque de Randall viennent confirmer cette tendance.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Détermination de la composition de 359 calculs du haut appareil urinaire collectés dans la région Est-algérien

      Summary
      Purpose

      Determine stones composition of the upper urinary tract in the eastern region of Algeria.

      Methods

      Our study focuses on a set of 359 stones of the upper urinary tract collected between January 2007 and December 2012 at hospitals in the eastern region of Algeria and analyzed by Fourier transform infrared spectroscopy.

      Results

      The male/female ratio was only 1.32. Calcium oxalate prevailed in 68.5% of stones and 49.3% of nuclei, mainly as whewellite (51.8% of stones and 37.9% of nuclei vs 16.7% and 11.4% respectively for weddellite). Carbapatite prevailed in 15% of stones and 29.8% of nuclei. The struvite, identified in 11.1% of calculi, prevailed in 3.9% of stones and 3.1% of nuclei. Among purines, uric acid prevailed with frequencies quite close to 8.9% and 7% respectively in the stone and in the nucleus while the ammonium urate prevailed in only 0.3% of stones and 3.3% of nuclei. The cystine frequency was 3.6% in both stone and nucleus. The frequency of stone with umbilication was 26.2%. Whewellite was the main component of umbilicated stones with Randall's plaque.

      Conclusion

      Our results suggest that stones of the urinary tract in the Algerian east region resemble those observed in industrialized countries. Some features such as stones location, the whewellite prevalence, the frequencies of main components in both the stone and the nucleus as well as the formation of stones on renal papilla confirm this trend.

      Level of evidence

      4.

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    • Huit ans d’expérience dans le traitement du cancer de prostate par HIFU, résultats oncologiques et fonctionnels

      Résumé
      But

      Étudier les résultats oncologiques et fonctionnels de l’HIFU en première intention dans le cancer de prostate localisé.

      Matériel et méthodes

      Inclusion des patients entre 2006 et 2011 traités en première intention d’un cancer de prostate localisé par HIFU (Imagerie Intégrée®, EDAP-TMS, Vaulx-en-Velin, France). La survie sans récidive biochimique a été calculée en utilisant le critère de Phœnix (PSA>nadir+2ng/mL). Les résultats fonctionnels ont été évalués par des questionnaires standardisés et cliniquement.

      Résultats

      Cent quatre-vingt-onze patients ont été évalués avec un suivi moyen de 55,5±22,7mois. Seuls 10,1 % des traitements ont connu un incident per procédure avec comme facteur de risque, le volume prostatique (p =0,026). La survie globale, la survie spécifique et la survie sans métastase étaient de 89,5 %, 98,4 % et 97,4 %. La survie sans récidive biochimique à 5ans en fonction des groupes à risque de d’Amico étaient de 87,5 %, 69 % et 39 % pour les faibles, intermédiaires et hauts risques. Quatre-vingt-six pour cent des patients avec un PSA nadir≤0,3ng/mL étaient sans récidive à 5ans contre 48 % avec un nadir>0,3ng/mL. Parmi les patients, 17,8 % ont bénéficié d’un traitement de rattrapage avec un délai moyen de 31,1mois. L’altération des fonctions urinaires et sexuelles était significative avec néanmoins 78,1 % de patients secs en fin d’étude. L’obstruction prostatique était la complication la plus retrouvée dans 18,3 % des cas.

      Conclusion

      Les résultats oncologiques et fonctionnels sont encourageants et semblent comparables aux résultats de la littérature pour les traitements de première intention. L’HIFU se présente donc comme une option pour le traitement du cancer de prostate chez l’homme de plus de 70ans.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Huit ans d’expérience dans le traitement du cancer de prostate par HIFU, résultats oncologiques et fonctionnels

      Summary
      Objective

      To study the oncologic and functional results of HIFU as a first-line treatment for localized prostate cancer.

      Material and method

      Enrolment of patients between 2006 and 2011 for the first treatment against localized prostate cancer with HIFU (Integrated Imaging®, EDAP-TMS, Vaulx-en-Velin, France). The biochemical recurrence-free survival was calculated by using the Phoenix criterion (PSA>nadir+2ng/mL). The functional complications were assessed clinically and through standardised questionnaires.

      Results

      The condition of 191 patients was assessed at a mean follow-up of 55.5±22.7 months. In 10,1% of the treatments, an incident during the medical procedure was observed with the volume of the prostate (P =0.026) as risk factor. The overall survival, the survival and the metastatic free survival rate were respectively 89.5%, 98.4% and 97.4%. The biochemical free survival rate for 5years was 87.5%, 69% and 39% respectively for the low, medium and high-risk groups of d’Amico classification. Eighty-six percent of the patients with a PSA nadir≤0.3ng/mL were relapse free at 5years. Whereas only 48% of the patients with a nadir>0.3ng/mL did not. Only 17.8% of the patients had a rescue treatment with an average delay of 31.1 months. The urinary and sexual impairment was significant but 78.1% of the patients were dry at the end of the study. The most common complication found in 18.3% of the patients was the prostatic obstruction.

      Conclusion

      The oncologic and functional results of the HIFU seem similar to the other first-line treatments results and reveal that the HIFU is a therapeutic option for the treatment of prostate cancer in men over 70years.

      Level of evidence

      5.

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    • Comparaison des anastomoses Bricker et Wallace dans les urétérostomies cutanées trans-iléales : étude rétrospective, multicentrique

      Résumé
      But

      Comparer les techniques d’anastomoses de Bricker et Wallace dans les urétérostomies cutanées trans-iléales (UCTI) et rechercher d’autres facteurs de risque à une urétéro-hydronéphrose (UH).

      Matériel et méthodes

      Étude rétrospective dans deux centres hospitalo-universitaires français aux pratiques chirurgicales différentes. Les UH sont divisées en deux catégories : les UH compliquées ayant nécessité une reprise chirurgicale et les UH non compliquées.

      Résultats

      Cent soixante patients ont été admis dans l’étude, soit 317uretères réimplantés (141 dans le groupe Bricker, 176 dans le groupe Wallace). L’incidence des UH compliquées et non compliquées sont de respectivement 9,9 et 20,6 % dans le groupe Bricker contre 10,8 et 13,6 % dans le groupe Wallace, sans différence significative (p =0,8 et 0,1). Parmi les autres facteurs de risque, seul un indice de masse corporelle supérieur à 25kg/m2 augmente significativement le risque d’UH compliquée (p =0,02, OR=2,77 [1,15–6,67]). Le côté gauche et une UH préopératoire ne sont associés qu’à un risque d’UH non compliquée (p =0,006 et 0,026 respectivement).

      Conclusion

      Nous ne retrouvons pas de différence entre ces deux principales techniques d’anastomose urétéro-iléale. L’indice de masse corporelle, en revanche, augmente le risque de reprise chirurgicale pour urétéro-hydronéphrose.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparaison des anastomoses Bricker et Wallace dans les urétérostomies cutanées trans-iléales : étude rétrospective, multicentrique

      Summary
      Objectives

      To compare Bricker and Wallace anastomosis in ileal conduit and search other risk factors of hydronephrosis.

      Methods

      Retrospective study in two French Hospitals with two different surgical practices. Hydronephrosis are separated in two groups: complicated hydronephrosis requiring reoperation and no complicated hydronephrosis.

      Results

      One hundred and sixty patients were included in the study and 317renal units were explored (141 in Bricker's group and 176 in Wallace's group). The rate of complicated and non-complicated hydronephrosis are respectively 9.9 and 20.6% in Bricker's group against 10.8 and 13.6% in Wallace's group, without significant difference (P =0.8 and 0.1). In the other risk factors, only body mass index over 25kg/m2 was found as significant for complicated hydronephrosis. The left side and preoperative hydronephrosis are only associated to a risk of no complicated hydronephrosis (P =0.006 and 0.026).

      Conclusion

      We found no difference between the two most common types of ureteroenteric anastomotic techniques. However, a high body mass index increases the rate of reoperation for hydronephrosis.

      Level of evidence

      5.

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    • Facteurs favorisants les infections sévères après urétéroscopie souple : intérêt de l’ECBU systématique la veille de l’intervention

      Résumé
      But

      Les objectifs de ce travail étaient de déterminer les facteurs pronostiques de pyélonéphrite aiguë (PNA) après urétéroscopie souple (URSS), d’évaluer la fréquence des réhospitalisations pour PNA et de valider l’intérêt de l’ECBU prélevé la veille de l’intervention.

      Matériel

      Les complications infectieuses et les réhospitalisations non programmées dans le mois suivant l’URSS ont été colligées et évaluées rétrospectivement. Les paramètres colligés étaient : âge, sexe, IMC, motif de l’URSS, nombre, taille et localisation des calculs, bilatéralité, anomalies anatomiques associées, durée d’intervention, JJ préopératoire, drainage postopératoire, durée opératoire, ECBU à j–1 et prescription d’une antibiothérapie dans la semaine précédant l’URSS.

      Résultats

      Entre 2010 et 2013, 325 URSS ont été réalisées, nous avons observé 24 PNA postopératoires (7,3 ), 17 survenant avant la sortie d’hospitalisation et 7 nécessitant une réhospitalisation non programmée. En analyse univariée, les facteurs pronostiques de PNA postopératoire étaient la taille des calculs (plus de 14mm) (p =0,03) ; la durée de l’intervention (plus de 70 min) (p <0,005) ; un ECBU positif prélevé la veille de l’hospitalisation (j–1) malgré un ECBU négatif à j–7 (p <0,001) ; la prescription d’une antibiothérapie pour infection urinaire dans la semaine précédant l’URSS (p <0,001). En analyse multivariée, seule la prescription d’une antibiothérapie dans la semaine précédant l’URSS était un facteur pronostique indépendant de PNA post-opératoire (p <0,002 ; RR 5,8 [1,9–15]).

      Conclusion

      La prescription d’une antibiothérapie, pour infection urinaire, dans la semaine précédant l’URSS était un facteur pronostique indépendant de PNA postopératoire. La pratique systématique d’un ECBU j–1 pourrait permettre une antibiothérapie précoce pour 63 % des patients et peut-être limiter les réhospitalisations pour PNA après URSS.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Facteurs favorisants les infections sévères après urétéroscopie souple : intérêt de l’ECBU systématique la veille de l’intervention

      Summary
      Objectives

      The objectives of this study have been to determine prognostic factors for acute pyelonephritis (AP) after flexible ureteroscopy (FU), to assess the frequency of readmission for AP and to study the usefulness of urinalysis the day before surgery.

      Methods

      Between 2010 and 2013, 266 patients have had at least one ureteroscopy (n =325). All infectious complications and unplanned readmissions within the month after FU were retrospectively evaluated. Several data have been collected: age, sex, BMI, surgical indication (calculis or tumor), number of previous ureteroscopies, number of previous surgeries for calculis, stones number, size and location, bilateral interventions, operating time, preoperative ureteral stenting, postoperative stenting, hospitalization stay, urine culture the day before surgery (j–1) and prescription of antibiotic therapy the week before FU. Correlation between these variables and acute pyelonephritis (AP) the month following the USSR was tested (StatView 4.5, SAS Institute) (P <0.05 significant).

      Results

      We observed 24 postoperative APs (7.4%), 17 prior to hospital discharge and 7 requiring rehospitalization. In univariate analysis, the significant prognostic factors of postoperative AP have been: stone size (>14mm) (P =0.03); operating time (70minutes) (P <0.005); positive day – 1 urine culture (P <0.001); antibiotics treatment the week before FU (P <0.001). In multivariate analysis, antibiotics prescription during the week before USSR remained significant (P <0.002; RR 5.8 [1.9–15]).

      Conclusion

      Acute pyelonephritis requiring unplanned admission after ureteroscopy is a rare complication (2.4%). Urinalysis one day before ureteroscopy could allow early antibiotic therapy and may reduce 63% of unplanned hospital admissions for acute pyelonephritis.

      Level of evidence

      5.

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