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    Numéro 4- Volume 25- pp. 177-224 (Mars 2015)

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    • Mode de poussée à l’accouchement et conséquences pelvi-périnéales. Revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      L’objectif principal de cette revue était d’évaluer les conséquences pelvi-périnéales de la poussée en Valsalva et de la poussée en expiration au moment de l’accouchement.

      Méthodes

      La recherche bibliographique a été réalisée sur une période allant de 1984 à 2014 sur les bases de données PubMed, Cochrane Library et EM-Premium. Parmi les 29 articles analysés, seuls neuf études randomisées (dont trois regroupées dans une méta-analyse) opposant la poussée en Valsalva à la poussée en expiration ont été sélectionnées. Une dixième étude, analyse secondaire d’un essai randomisé comparant différentes techniques de protection périnéale (compresses chaudes, massage et protection manuelle), a également été analysée.

      Résultats

      Deux essais ont montré que la poussée en expiration réduisait significativement le risque de déchirures périnéales, mais l’hétérogénéité des essais et la discordance de certains résultats ne permettent pas de conclusion définitive. Les résultats sur la modification de la durée de la deuxième phase du travail sont discordants. Le mode de poussée ne semble pas modifier les taux d’épisiotomie, d’extractions instrumentales et de césariennes. La satisfaction maternelle semble supérieure lors de la pratique de la poussée en expiration. Il ne semble pas y avoir d’effet délétère de la poussée en expiration sur le bien-être fœtal et une étude retrouvait même une amélioration significative des paramètres de surveillance fœtale pendant la phase d’expulsion.

      Conclusion

      En l’état actuel des connaissances, les deux techniques d’effort de poussée lors de la phase expulsive de l’accouchement semblent comparables en termes de durée, de risque de déchirure périnéale et d’état néonatal à la naissance.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mode de poussée à l’accouchement et conséquences pelvi-périnéales. Revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      The main objective of that review was to evaluate the pelvi-perineal consequences of the different methods of pushing at vaginal delivery.

      Methods

      A review on PubMed, the Cochrane Library and EM-Premium was performed from 1984 to 2014. Among 29 manuscripts analysed, only nine randomised controlled trials (including one metaanalysis of three trials) comparing Valsalva and spontaneous pushing were selected. A 10th study, secondary analysis of a randomized controlled trial comparing different methods of perineal protection (warm compresses, massage and manual protection), was also selected.

      Results

      Two trials have shown that spontaneous pushing reduces the risk of perineal tears, but studies were heterogeneous and discordant results do not allowed definitive conclusions. Results on the duration of the second stage of labour are conflicting. The method of pushing does not seem to affect the rate of episiotomy, instrumental delivery and cesarean section. Maternal satisfaction seems to be better after spontaneous pushing. It seems that there is no negative effect of spontaneous pushing on neonate well-being, and one study has shown a significant improvement of prenatal fetal parameters during the expulsive phase.

      Conclusion

      According to current knowledge, both techniques of pushing during the expulsive phase at delivery seem comparable in terms of duration, risk of perineal tears and neonatal outcome.

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    • Place des biomarqueurs urinaires dans le diagnostic et le suivi des troubles du bas appareil urinaire : une revue de la littérature

      Résumé
      Objectifs

      Réaliser une revue de la littérature sur la place des biomarqueurs urinaires dans l’évaluation initiale et le suivi des troubles du bas appareil urinaire.

      Méthodes

      Une revue de la littérature a été effectuée en août 2014 à l’aide de la base de données Medline/Pubmed sans restriction de période mais en limitant la recherche aux travaux en anglais ou en français.

      Résultats

      La plupart des études étaient de niveau de preuve 2 ou 3 (cohortes prospectives contrôlées ou non) et concernaient majoritairement le syndrome d’hyperactivité vésicale et le syndrome douloureux vésical. Le Nerve Growth Factor (NGF) était le marqueur le plus étudié et paraissant le plus prometteur dans l’évaluation de l’hyperactivité vésicale (HAV) et de l’hyperactivité détrusorienne neurogène (HAD). Les taux urinaires d’ATP, de prostaglandine E2 (PGE2), de Brain-Derived Neurotrophic Factor (BDNF) et de certaines cytokines étaient également significativement plus élevés dans la plupart des études chez les patients atteints d’HAD ou d’HAV. L’Epidermal Growth Factor (EGF), l’Heparin-Binding EGF (HBEGF) et l’Antiproliferative Factor (APF) étaient les marqueurs urinaires les plus étudiés dans le syndrome douloureux vésical, avec une élévation (EGF, APF) ou une diminution (HBEGF) significative en cas de cystite interstitielle (par rapport aux contrôles sains). Le N-terminal-telopeptide (NTx) urinaire pourrait être prédictif de l’échec d’une bandelette sous-urétrale. Toutefois, peu d’études rapportaient les performances diagnostiques des différents marqueurs, leur association avec les paramètres urodynamiques n’étaient qu’exceptionnellement évaluée et l’existence d’un biais de publication est probable. Aucune étude contrôlée randomisée n’a à ce jour comparé les marqueurs urinaires à l’examen urodynamique.

      Conclusion

      Les marqueurs urinaires pourraient dans les années à venir être utilisés en complément ou en remplacement de l’examen urodynamique. Cependant, il n’existe à ce jour aucune étude de haut niveau de preuve comparant ces marqueurs à l’examen urodynamique et leur utilisation ne peut donc être aujourd’hui recommandée en pratique clinique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Place des biomarqueurs urinaires dans le diagnostic et le suivi des troubles du bas appareil urinaire : une revue de la littérature

      Summary
      Objectives

      To conduct a literature review on the role of urinary biomarkers in the initial assessment and follow-up of lower urinary tract symptoms.

      Methods

      A literature review was conducted in August 2014 using the Medline/Pubmed database limiting the search to work in English or French.

      Results

      Most studies were of level of evidence 2 or 3 (prospective cohort, controlled or not) and mainly about overactive bladder and bladder pain syndrome. Nerve Growth Factor (NGF) was the most studied and apparently the most promising in the evaluation of overactive bladder (OAB) and neurogenic detrusor overactivity (NDO). Urinary levels of ATP, prostaglandin E2 (PGE2), Brain-Derived Neurotrophic Factor (BDNF) and some cytokines were also significantly higher in most studies in patients with NDO or OAB. Epidermal Growth Factor (EGF), Heparin-Binding EGF (HBEGF) and Antiproliferative Factor (APF) were the most studied urinary markers in bladder pain syndrome, with a significant increase (EGF APF) or decrease (HBEGF) in cases of interstitial cystitis (compared to healthy controls). The urinary N-terminal-telopeptide (NTx) could be predictive of a failed mid-urethral sling. However, few studies reported the diagnostic values of the markers, their association with urodynamic parameters were rarely evaluated and the existence of a publication bias is likely. No randomized controlled study has so far compared the urinary markers to urodynamic evaluation.

      Conclusion

      In the future, urinary markers could complete or replace urodynamic examination. However, to date, there is no high level of evidence study comparing these markers to urodynamics and their use can therefore not be recommended in daily practice.

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    • Contraction des muscles du plancher pelvien et pression de clôture urétrale maximale

      Résumé
      But

      Le but de l’étude était de préciser les relations entre la contraction volontaire des muscles du plancher pelvien (MPP) et la pression de clôture urétrale maximale (PCUM) mesurée au repos et lors d’un effort de retenue.

      Matériel

      Étude longitudinale, observationnelle, monocentrique rétrospective incluant 358 femmes adressées consécutivement pour exploration urodynamique. La PCUM au repos et en retenue, le gain de PCUM la longueur urétrale fonctionnelle (LUF), les scores USP et ICQ-SF, la mobilité cervico-urétrale (MCU) selon la classification POP-Q et le seuil de fuite ont été analysés en fonction de la force de contraction des MPP.

      Résultats

      Cent soixante-treize avaient une incontinence urinaire à l’effort pure, 25 une incontinence urinaire par urgenturie, 148 une incontinence urinaire mixte et 12 n’avaient pas d’incontinence urinaire. La force de contraction des MPP n’était pas associée à une hystérectomie, l’âge, la parité, l’IMC, la MCU, la LUF, la PCUM de repos, la sévérité de l’incontinence évaluée par le score ICIQ-SF et au seuil de fuite. Il existait une relation proportionnelle entre la force de contraction des MPP et la valeur de la PCUM mesurée lors de cette contraction (p <0,0001), d’une part, et le gain de PCUM (p <0,0001), d’autre part. La PCUM de repos était indépendante de la PCUM en retenue et du gain de PCUM.

      Conclusion

      La force de contraction des MPP n’est pas corrélée à la PCUM de repos, mais elle est proportionnelle à l’élévation de la PCUM en retenue.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Contraction des muscles du plancher pelvien et pression de clôture urétrale maximale

      Summary
      Objectives

      The aim of this study was to precise the relationship between the pelvic floor muscle (PFM) contraction and the maximum urethral closure pressure (MUCP) at rest and during a containing effort.

      Materials

      Longitudinal study, observational, single-center retrospective performed in successively 358 women addressed for urodynamics. MUCP at rest and during a containing effort, gain of MUCP, functional urethral length (FUL), scores USP and ICQ-SF, cervico-urethral mobility (CUM) according to POP-Q classification and leak point pressure were analyzed according to the PFM contraction.

      Results

      One hundred and seventy-three had genuine stress urinary incontinence, 25 urge urinary incontinence, 148 mixed incontinence and 12 had no urinary incontinence. PFM contraction was not associated with a hysterectomy, age, parity, BMI, CUM, FUL, MUCP at rest, the severity of the incontinence assessed by ICIQ-SF score and leak point pressure. There was a proportional relationship between PFM contraction and the value of MUCP measured during this contraction (P <0.0001) on the one hand, and the gain of MUCP (P <0.0001) on the other. MUCP at rest was independent from the MUCP during the containing effort and the gain of MUCP.

      Conclusions

      The strength of contraction of the PFM is not correlated with MUCP at rest but proportional to the augmentation of the MUCP during the containing effort.

      Level of evidence

      4.

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    • Résistance à l’écoulement des sondes urinaires sèches. Étude expérimentale au travers d’un modèle vésical

      Résumé
      But

      Évaluer la résistance à l’écoulement provoquée par les sondes urinaires sèches utilisées de manière empirique dans le drainage nocturne des urines.

      Matériel

      Étude expérimentale mesurant in vitro, à travers un modèle vésical synthétique, le débit de sondes urinaires sèches, les plus utilisées dans le drainage nocturne continu, pour une pression et une Charrière donnée (pour des sondes de 10, 12 et 14ch de diamètre à 20, 40 et 60cmH2 O de pression). Pour chaque relation pression/Charrière, cinq sondes de même type ont été utilisées.

      Résultats

      On observe que les médianes des débits (Qmax ) de deux cathéters de Charrière et de pression identique, qui ne se différencient que par leur marque, ne sont pas significativement différentes : exemple pour des sondes Peters® et Coloplast® de Ch 14 et à 20cmH2 O de pression (valeur de p =0,915). Soumises au nomogramme d’Abrams-Griffiths (Lim et Abrams, 1995 [7]), les sondes sèches s’avèrent obstructives ou partiellement obstructives à une pression supérieure à 20cmH2 O et ce pour toute carrière étudiée.

      Conclusion

      Cette étude confirme que les sondes sèches de Charrière ordinairement utilisées en pratique clinique sont en mesure de générer une obstruction dans la gamme des pressions observées en cas d’hyperactivité détrusorienne neurogène non contrôlée. Ces résultats viennent confirmer le rôle délétère des drainages nocturnes par sonde sèche adoptées par certains patients.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résistance à l’écoulement des sondes urinaires sèches. Étude expérimentale au travers d’un modèle vésical

      Summary
      Objectives

      Evaluate the flow resistance caused by uncoated urinary catheter put during night.

      Material

      Experimental synthetic bladder in vitro study measuring the flow of uncoated urinary catheter most frequently observed in the continuous nocturnal drainage with data charier and pressure (for catheters 10, 12 and 14Ch diameter and 20, 40 and 60cmH2 O pressure). For each pressure/charier relationship, five catheters of the same type were used.

      Results

      We observed that for the median flow (Qmax ), two catheters with identical charier and pressure, which differed only by their brand, was not significantly different. For example, Peters® and Coloplast® Ch 14 probes and 20cmH2 O pressure (P value=0.915). Faced with the nomogram of Abrams-Griffiths (Lim and Abrams, 1995 [7]), uncoated catheters prove obstructive or partially obstructive at a higher pressure of 20cmH2 O for all those charier studied.

      Conclusion

      Uncoated urinary catheter put during the night is obstructive under some data charier. Increasing charier of uncoated catheter decreases resistance to flow. It seems that not difference in drainage flow between different brands with data charier and pressure.

      Level of evidence

      4.

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    • Évaluation des résidus postmictionnels du postpartum : étude prospective descriptive

      Résumé
      Introduction

      Le but de cette étude prospective descriptive unicentrique était de détecter les RPM du postpartum et de préciser leurs facteurs de risque, peu décrits dans la littérature.

      Matériel et méthodes

      Pendant trois mois, les patientes ont bénéficié d’un recueil de données de l’accouchement associées à une mesure des RPM (bladder-scan ) en PP après miction spontanée et un bilan urinaire.

      Résultats

      Cent soixante-huit patientes ont été incluses. Parmi les patientes, 61 % ont eu un premier volume mictionnel supérieur à 500mL et 52 % ont présenté un RPM pathologique (RPM supérieur à 150mL pour une miction supérieure à 150mL). Le RPM médian est de 153,50mL. Le volume médian de la première miction spontanée est de 400mL. Chez les patientes présentant un RPM pathologique, la durée totale du travail et sa deuxième phase était significativement plus longue (p =0,003) et le volume total de la première miction était plus important. Le sondage à demeure pendant le travail diminuait le volume de la première miction spontanée après désondage (28 % de volume supérieur à 500mL contre 72 %, p =0,017) mais n’était pas associé à une diminution de RPM lors d’un accouchement physiologique. Un accouchement instrumental était associé à davantage de RPM qu’un accouchement par césarienne ou un accouchement physiologique (244mL, 180mL et 156mL ; p =0,033). Il n’a pas été retrouvé de lien significatif entre bactériurie et RPM (54 % vs 49 %, p >0,05).

      Conclusion

      Notre étude a retrouvé des facteurs de risque de RPM du postpartum tels que la durée du travail, l’extraction instrumentale et un premier volume mictionnel élevé.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des résidus postmictionnels du postpartum : étude prospective descriptive

      Summary
      Introduction

      Few studies have evaluated urine postvoid residuals (PVRs) and their risk factors during the post-partum (PP) period. The aim of this prospective study was to screen postvoid residuals in a cohort of patients in PP, and to identify the risk factors.

      Materials and methods

      For three months, patients in PP were given an evaluation of their PVR (ultrasounds method) after a spontaneous urination. Clinical data as regards delivery were collected.

      Results

      One hundred and sixty-eight patients were included. Among them, 61% had a urine volume at the first urination over 500 mL, and 52% presented with a pathological PVR (PVR over 150mL for a urine volume over 150 mL). The median PVR was 153.50 mL. The median volume of the first spontaneous urination was 400mL. Among patients with a pathological PVR, the total duration of the labor and the duration of its second phase were significantly longer (P =0.003 and P <0.05, respectively), and the volume of the first urination was higher. Indwelling catheterization during the delivery decreased the volume of the first spontaneous urination (volume over 500mL in 28% vs 72% of patients, P =0.017) but was not associated with a decreased PVR in non-pathological deliveries. Instrumental deliveries were associated with higher PVRs than caesarean or physiological deliveries (244mL, 180mL et 156mL; P =0.033). A bacteriuria was not significantly associated with PVR (54% vs 49%, P >0.05).

      Conclusion

      We were able to identify risk factors for PVR in the PP, such as the duration of labor, instrumental delivery and elevated volume of the first urination after delivery.

      Level of evidence

      3.

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    • Profil urodynamique des troubles vésico-sphinctériens persistants après cure de valves de l’urètre postérieur

      Résumé
      But

      Faire le point sur le profil urodynamique des dysfonctionnements vésico-sphinctériens persistants après chirurgie des valves de l’urètre postérieur (VUP).

      Patients et méthodes

      Étude descriptive prospective sur 3ans d’une série de cas qui a porté sur 35 garçons présentant des troubles urinaires sur VUP opérées, colligés à la consultation d’urodynamique au service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle du CHU Ibn Rochd, en collaboration avec les services d’urologie du CHU Ibn Rochd et de chirurgie pédiatrique de l’hôpital d’enfants.

      Résultats

      L’âge moyen est de 7,56ans. Les troubles urinaires sont dominés par les infections urinaires à répétition et les fuites urinaires. Le bilan morphologique est marqué par la dilatation constante des voies urinaires avec vessie de lutte ; 18 enfants ont une insuffisance rénale chronique terminale dont 8 sont candidats à la greffe. Pour le bilan urodynamique (BUD) : à la débitmétrie, une dysurie avec un résidu post-mictionnel significatif chez 14 enfants ; à la cystomanométrie, une hyperactivité vésicale chez 20 enfants, 9 vessies sont hypotoniques hypoactives de grande capacité, 6 bilans sont normaux.

      Discussion/conclusion

      Les explorations urodynamiques trouvent tout leur intérêt lorsque les troubles mictionnels persistent après section endoscopique des valves malgré un bon résultat radiologique. Par notre étude, nous avons dépisté des dysfonctionnements vésico-sphinctériens semblables à ceux décrits dans la littérature ce qui a permis d’adapter les thérapeutiques.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Profil urodynamique des troubles vésico-sphinctériens persistants après cure de valves de l’urètre postérieur

      Summary
      Purpose

      Posterior urethral valves (PUV) are the most common cause of bladder outlet obstruction in infancy that impairs renal and bladder function.

      Material and methods

      We realize a retrospective study and examined 35 boys with urinary disorders post-treatment of PUV, seen at the urodynamic consultation.

      Results

      The mean age: 7.56 years, urinary problems are dominated by recurrent urinary tract infections and urinary leakage, morphological assessment is marked by the constant expansion of the urinary tract and bladder, 18 children have end-stage renal disease of which 8 are candidates for transplantation. About urodynamic, the uroflowmetry with measure of post-void urine residue: dysuria with significant residual urine in 14 children; for cystometry, 20 children with bladder hyperactivity, 9 bladders are hypotonic hypoactive with high capacity, 6 explorations are normal.

      Conclusion

      Urodynamic explorations are all interest when voiding symptoms persist after endoscopic section valves and despite a good radiological result.

      Level of evidence

      4.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2015, 4, 25, i

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