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    Numéro 16- Volume 24- pp. 1041-1090 (Décembre 2014)

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    • Doit on proposer une rééducation érectile après prostatectomie radicale ? Revue de la littérature du CAMS de l’AFU

      Résumé
      Introduction

      La prostatectomie radicale a beaucoup évolué durant les 20 dernières années avec, d’une part, une connaissance approfondie de l’anatomie de la prostate, et d’autre part, l’avènement de nouvelles techniques de conservation des bandelettes neuro-vasculaires. Malgré ces progrès, le taux de dysfonction érectile post-prostatectomie varie entre 30 et 90 % selon les séries et c’est l’élément impactant la qualité de vie le plus souvent altérée après prostatectomie radicale. L’objectif de ce travail était d’effectuer une revue de la littérature évaluant les différents protocoles de rééducation érectile post-prostatectomie radicale.

      Patients et méthodes

      Une revue systématique de la littérature à partir de la base de recherche PubMed a été effectuée de 1995 à 2013 en utilisant les mots clés suivants : therapy erectile dysfunction, radical prostatectomy, penile rehabilitation, phosphodiesterase 5 inhibitor, intracavernous injection .

      Résultats

      L’analyse critique des études sélectionnées met en évidence l’absence de protocole standard établi de rééducation érectile précoce post-prostatectomie radicale. Ces études ont démontré qu’une prise en charge précoce, par injections intra-caverneuses ou par IPDE5, améliorait la récupération des érections tel que le recommande l’Association française d’urologie.

      Conclusion

      La prise en charge des troubles de la sexualité post-prostatectomie radicale est essentielle, elle doit s’organiser dans un protocole bien établi alliant l’aide pharmacologique et l’éducation thérapeutique délivrée par des praticiens ou des infirmières formées. Il serait nécessaire d’élaborer au sein d’un essai clinique un protocole standard de prise en charge.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Doit on proposer une rééducation érectile après prostatectomie radicale ? Revue de la littérature du CAMS de l’AFU

      Summary
      Introduction

      Radical prostatectomy has evolved considerably during the last 20 years, with one hand, a thorough knowledge of the anatomy of the prostate, and secondly, the introduction of new conservation techniques of neurovascular bundles. Despite this progress, the rate of post-prostatectomy erectile dysfunction varies between 30 and 90% depending on the series and this element impacts the quality of life after radical prostatectomy. The objective of this work was to conduct a review of the literature in order to evaluate the various protocols of post-radical prostatectomy erectile rehabilitation.

      Patients and methods

      A systematic review of the literature from the basic PubMed search was performed using the following keywords. Therapy erectile dysfunction, radical prostatectomy, penile rehabilitation, phosphodiesterase 5 inhibitor, intracavernous injection.

      Results

      The critical analysis of selected studies highlights the lack of standard protocol that established erectile rehabilitation early after radical prostatectomy. These studies have shown that early treatment, injections or intracavernous PDE5 inhibitors improved recovery of erections as recommended by the French Association of Urology.

      Conclusion

      Management of disorders of post-radical prostatectomy sexuality is essential, it must be organized in a well-established protocol combining pharmacological and therapeutic education assistances delivered by practitioners or nurses. It would need to develop in a clinical trial a standard protocol.

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    • Prise en charge des tératomes testiculaires : mise au point par le Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie groupe organes génitaux externes (CCAFU-OGE)

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cet article a été de faire une mise au point sur les particularités anatomopathologiques, cliniques et thérapeutiques des différentes formes de tératomes testiculaires de l’adulte.

      Patients et méthodes

      Le groupe de travail multidisciplinaire a fait une recherche bibliographique sur Pubmed avec comme mots clés : adult teratoma , malignant transformation , growing teratoma , chemotherapy , surgery afin de faire une mise au point sur la prise en charge des différents tératomes de l’adulte à point de départ testiculaire.

      Résultats

      Les tératomes de l’adulte sont d’authentiques tumeurs malignes et se subdivisent en formes localisées et métastatiques qui peuvent se présenter sous forme tératomateuse exclusives, growing teratoma ou tératome avec contingent somatique malin. La prise en charge de référence repose sur une exérèse chirurgicale élargie (testiculaire et métastatiques) avec dans les formes métastatiques une chimiothérapie adaptée à l’histologie. Un suivi prolongé au-delà de 10ans est nécessaire en raison du risque de rechute tardive.

      Conclusions

      Le tératome testiculaire est une tumeur rare qui est à considérer comme maligne avec un potentiel évolutif et métastatique. Le traitement repose principalement sur une prise en charge chirurgicale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des tératomes testiculaires : mise au point par le Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie groupe organes génitaux externes (CCAFU-OGE)

      Summary
      Introduction

      The objective of this article was to make a focus on pathological, clinical and therapeutic of different forms of adult testicular teratoma.

      Material and methods

      The multidisciplinary working group has conducted a literature search on Pubmed with keywords: adult teratoma; malignant transformation; growing teratoma; chemotherapy; surgery to make a focus on the different forms of adult testicular teratoma.

      Results

      Teratomas of the adults are malignant and subdivided into localized and metastatic forms that may be distinguished under exclusive teratoma form, growing teratoma or teratoma with malignant transformation. The management is based on an enlarged surgical excision (testis and metastasis) with, in metastatic forms, a chemotherapy adjusted with histology. Extended follow-up beyond 10 years is necessary because of the risk of late relapse.

      Conclusions

      Testicular teratoma is a rare tumor, which is considered malignant with a potential of metastasis. The treatment is based mainly on surgical management.

    • Éthique et circoncision rituelle

      Prog Urol, 2014, 16, 24, 1054-1057

      Voir l'abstract Summary

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    • Éthique et circoncision rituelle

      Résumé

      La circoncision remonte à l’antiquité, de nos jours, ce rituel est essentiellement pratiqué dans le cadre des religions juives et musulmanes. Le but de cet article est de donner aux urologues des éléments de réflexion sur cet acte selon les principes éthiques d’autonomie, bienfaisance, non-malfaisance et justice. Selon une vision Kantienne, la priorité doit être donnée au respect et aux désirs propres des individus. À l’opposé, pour la théorie utilitariste, la circoncision peut se justifier par une contribution au bonheur du plus grand nombre des membres de la communauté au détriment de quelques uns. Devant une demande de circoncision rituelle, les urologues se retrouvent dans une position centrale, inconfortable pour certains, les interrogeant sur son sens éthique. L’écueil principal, pour le chirurgien, demeure le respect de l’autonomie de l’enfant.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Éthique et circoncision rituelle

      Summary

      Circumcision dates back to ancient times, nowadays, this ritual is practiced mainly in the context of Jewish and Muslim religions. The purpose of this article is to give urologists elements of reflection on the act according to the ethical principles of autonomy, beneficence, non-maleficence and justice. According to a Kantian vision, priority should be given to the respect and wishes of the individuals. In contrast, for the utilitarian theory, circumcision can be justified by a contribution to the happiness of the majority of community members at the expense of a given few. In the event of a request for ritual circumcision, urologists find themselves in the middle, uncomfortable for some, questioning the ethics of its meaning. The main pitfall for the surgeon remains in respecting the child's autonomy.

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    • Profil actuel de résistance aux antibiotiques des souches d’ Escherichia coli uropathogènes et conséquences thérapeutiques

      Résumé
      Introduction

      Les infections urinaires (IU) sont un motif très fréquent de consultation et de prescription médicale en pratique courante. L’usage excessif et/ou inapproprié des antibiotiques dans le traitement des infections urinaires est à l’origine de l’émergence et de la dissémination des bactéries uropathogènes multirésistantes.

      But

      Évaluer la fréquence d’isolement et la résistance aux antibiotiques des souches d’Escherichia coli uropathogènes isolées au niveau de la région de Marrakech.

      Matériel et méthodes

      Nous avons mené une étude rétrospective sur une durée de trois années (du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012). Elle a concerné l’ensemble des souches non redondantes d’E. coli uropathogènes isolées au laboratoire de microbiologie de l’hôpital Avicenne de Marrakech, Maroc. Les échantillons urinaires proviennent de patients hospitalisés et de patients en ambulatoire.

      Résultats

      Au cours de cette étude, 1472 entérobactéries uropathogènes ont été isolées dont 924 souches non répétitives d’E. coli , soit une fréquence d’isolement globale de 63 %. L’antibiorésistance des souches d’E. coli isolées a mis en évidence des taux de résistance à l’amoxicilline (65 %), au sulfaméthoxazole-triméthropime (55 %), à l’association amoxicilline-acide clavulanique (43 %), à la ciprofloxacine (22 %), à la gentamicine (14 %), aux nitrofuranes (11 %), à l’amikacine (8 %) et à la fosfomycine (7 %). Le nombre de souches d’E. coli résistantes aux céphalosporines de troisième génération « C3G » par production de β-lactamases à spectre élargi « BLSE » a été de 67, soit une fréquence moyenne de 4,5 % de l’ensemble des entérobactéries uropathogènes isolées. Les résistances associées aux antibiotiques dans le cas des E. coli productrices de BLSE étaient de 82 % pour la ciprofloxacine, 76 % pour le sulfaméthozole-triméthropime, 66 % pour la gentamicine et 56 % pour l’amikacine. Aucune résistance à l’imipénème n’a été enregistrée pour les souches d’E. coli isolées, soit une sensibilité à l’imipénème de 100 %.

      Conclusion

      La résistance aux antibiotiques des souches d’E. coli uropathogènes limite considérablement les options thérapeutiques et constitue donc un réel problème de santé publique. L’actualisation régulière des statistiques de sensibilité aux antibiotiques des souches d’E. coli permet une meilleure adaptation de l’antibiothérapie probabiliste aux données épidémiologiques locales.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Profil actuel de résistance aux antibiotiques des souches d’ Escherichia coli uropathogènes et conséquences thérapeutiques

      Summary

      Urinary tract infections (UTI) are a very common reason for consultation and prescription in current practice. Excessive or inappropriate use of antibiotics in treating urinary tract infections is responsible for the emergence and spread of multiresistant uropathogenic bacteria.

      Aim of the study

      To evaluate the isolation frequency and antibiotic resistance of uropathogenic Escherichia coli strains isolated at the Marrakech region.

      Material and methods

      We conducted a retrospective study over a period of three years (from 1st January 2010 to 31 December 2012). It included all non-redundant uropathogenic E. coli strains isolated in the microbiology laboratory of the Avicenne hospital of Marrakech, Morocco.

      Results

      During this study, 1472 uropathogenic enterobacteriaceae were isolated including 924 non-repetitive E. coli strains, an overall isolation frequency of 63%. Antibiotic resistance of isolated E.  coli strains showed resistance rates to amoxicillin (65%), sulfamethoxazole-triméthropime (55%), amoxicillin-clavulanic acid (43%), ciprofloxacin (22%), gentamicin (14%), nitrofurans (11%), amikacin (8%) and fosfomycin (7%). The number of E.  coli strains resistant to C3G by ESBL production was 67, an average frequency of 4.5% of all isolated uropathogenic enterobacteria. The associated antibiotic resistance in the case of ESBL-producing E. coli were 82% for ciprofloxacin, 76% for sulfamethozole trimethoprim, 66% for gentamicin and 56% for amikacin. No resistance to imipenem was recorded for the isolated E. coli strains, which represents an imipenem sensitivity of 100%.

      Conclusion

      Antibiotic resistance of uropathogenic E.  coli strains limits treatment options and therefore constitutes a real public health problem. The regular updating of antibiotic susceptibility statistics of E. coli strains allows a better adaptation of the probabilistic antibiotic therapy to local epidemiological data.

      Level of evidence

      5.

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    • Impact de l’obésité sur la fonction rénale à 1 an chez les transplantés rénaux : expérience mono centrique

      Résumé
      Introduction

      La transplantation rénale (TR) est le traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale. Plusieurs travaux ont étudié les facteurs pouvant affecter la fonction rénale à 1 an. Les facteurs évoqués sont l’anémie, l’hypercholestérolémie, les immunosuppresseurs, etc. Nous avons étudié les facteurs prédictifs indépendants de créatininémie>100μmol/L à 1 an.

      Matériel et méthodes

      Nous avons effectué une étude rétrospective de mars 1999 à décembre 2009. Nous avons réalisé une revue de dossiers de 402 patients transplantés rénaux. Les reins étaient prélevés sur donneurs cadavériques. Les données recueillies étaient l’âge, le poids, la taille, le BMI pré-opératoires ; la néphropathie causale, le tabagisme, l’HTA, le diabète, le traitement anticoagulant. Les données per-opératoires comprenaient la durée opératoire (DO), l’ischémie froide et chaude. L’analyse statistique a consisté en un test t pour échantillons indépendants en comparant le groupe avec une créatininémie<100μmol/L vs le groupe≥100μmol/L et une régression logistique de Cox uni- et multi-variée pour une crétininémie inférieur à 100μmol/L à 1 an, ainsi qu’un test de corrélation entre BMI et créatininémie postopératoire à 1 an.

      Résultats

      Nous avons trouvé une différence significative concernant le BMI, l’ischémie froide avec respectivement p =0,008 et p =0,002. En revanche, il n’y avait pas de différence sur l’âge, la DO et les pertes sanguines, p =0,758, p = 0,941 et p = 0,963, respectivement. La régression de Cox multi-variée a montré que l’âge du donneur p =0,004 (HR : 1,016 et IC : 1,005–1,027), l’âge du receveur p =0,023 (HR : 0,986 et 0,974–0,998) et le BMI p =0,001 (HR : 1,019 et IC : 1,010–1,028) étaient des facteurs prédictifs indépendant de créatininémie>à 100μmol à 1 an. Le coefficient de corrélation de Pearson r =0,154 (p =0,004) a montré une corrélation significative entre BMI et créatininémie.

      Conclusion

      Notre étude a montré que le BMI, l’âge du receveur et du donneur étaient des facteurs prédictifs indépendants de fonction rénal>100μmol/L à 1 an. Nos résultats mettent en exergue la difficulté de la prise en charge de l’obésité chez les transplantés rénaux.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact de l’obésité sur la fonction rénale à 1 an chez les transplantés rénaux : expérience mono centrique

      Summary
      Introduction

      Kidney transplantation is the treatment of choice for ESRD. Several studies have investigated the factors that may affect kidney function at 1 year. The factors mentioned are anemia, hypercholesterolemia, immunosuppressors, etc. We studied the independent predictors of serum creatinine>100μmol/L at 1 year.

      Materials and methods

      We conducted a retrospective study from March 1999 to December 2009. We conducted a chart review of 402 kidney transplant patients. The kidneys were removed from cadaveric donors. Data collected included age, weight, height, preoperative BMI, the causal nephropathy, smoking, hypertension, diabetes, anticoagulation. Intraoperative data included operative time, and cold ischemia. Statistical analysis consisted of a t -test for independent samples comparing the group with a creatinine≤100μmol/L vs>100 group, and univariate and multivariate Cox regression for a serum creatinine>100μmol/L at 1 year and test of correlation between BMI and serum creatinine at 1 year postoperatively.

      Results

      We found a significant difference in BMI and cold ischemia with P =0.008 and P =0.002, respectively. In contrast there was no difference in age, operative time and blood loss, P =0.758, P =0.941 and P =0.963, respectively. Multivariate Cox regression showed that donor age P =0.004 (HR: 1.016 and CI: 1.005–1.027), a recipient age P =0.023 (HR: 0.986 and CI: 0.974–0.998) and BMI P =0.001 (HR: 1.019 and CI: 1.010–1.028) were independent predictors of serum creatinine>100μmol/L at 1 year. The Pearson correlation coefficient r =0.154 (P =0.004) showed a significant correlation between BMI and serum creatinine.

      Conclusion

      Our study showed that donor age, recipient age and BMI were independent predictors of renal function>100μmol/L at 1 year. Our results highlight the difficulty of the management of obesity in renal transplant patients.

      Level of evidence

      5.

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    • Surrénalectomie pour métastases surrénaliennes : la voie d’abord laparoscopique est-elle bénéfique pour tous les patients ?

      Résumé
      Introduction

      La laparoscopie est devenue le gold-standard pour l’exérèse des tumeurs surrénaliennes bénignes mais sa place reste discutée dans le traitement des tumeurs malignes. Notre objectif était d’évaluer les résultats oncologiques de la surrénalectomie cœlioscopique pour métastase et de rechercher les facteurs de risque de mauvais résultat opératoire.

      Patients et méthodes

      Nous avons revu rétrospectivement les dossiers de l’ensemble des patients ayant eu une surrénalectomie pour suspicion de métastase surrénalienne entre 2007 et 2013 dans notre service. La survie sans récidive et la survie spécifique ont été évaluées par la méthode de Kaplan-Meier. Une analyse univariée a été réalisée à la recherche de facteurs prédictifs de mauvais résultat opératoire (marges chirurgicales positives, complication postopératoire, conversion en laparotomie) et de survie spécifique et sans récidive.

      Résultats

      Treize patients ont eu 14 surrénalectomies cœlioscopiques. Tous les patients ont été opérés par un seul et même chirurgien expérimenté. Deux patients ont eu une complications (15 %) : transfusions de culots globulaires (Clavien 2). Trois patients ont eu des marges chirurgicales positives (21 %). La durée d’hospitalisation moyenne était de 4,3jours. Les survies sans récidives et spécifiques étaient respectivement de 48,4 % et 83,3 % à 1 an et de 39,5 % et 66,7 % à 5ans. En analyse univariée, la taille de la tumeur était le seul facteur de risque de complication (p =0,009) et de conversion en laparotomie (p =0,009). L’infiltration de la capsule surrénalienne (p =0,01) et la taille tumorale (p <0,0001) étaient les facteurs de risque de marges chirurgicales positives. Toutes les marges positives, complications et conversions en laparotomie sont survenues pour des tumeurs>7,5cm sur le scanner préopératoire. Aucun facteur prédictif de survie spécifique ou sans récidive n’a été mis en évidence en analyse univariée.

      Conclusion

      La surrénalectomie cœlioscopique pour métastase donne de bons résultats opératoires et oncologiques. Lorsqu’elle est réalisée par un chirurgien expérimenté, les marges positives et les complications ne surviennent que pour les tumeurs>7,5cm. Ces patients pourraient tirer bénéfice d’une chirurgie ouverte plutôt que d’une approche laparoscopique.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Surrénalectomie pour métastases surrénaliennes : la voie d’abord laparoscopique est-elle bénéfique pour tous les patients ?

      Summary
      Introduction

      Laparoscopy has become the gold-standard approach for excision of benign adrenal tumors but the question of its safety for malignant lesions is still controversial.

      Our aim was to evaluate the oncologic outcome of laparoscopic adrenalectomy for adrenal metastasis and to look for predictors of a negative surgical outcome.

      Patients and methods

      We retrospectively reviewed the charts of all patients who underwent laparoscopic adrenalectomy for suspicion of adrenal metastasis between 2007 and 2013 at a single academic institution. Recurrence-free survival (RFS) and cancer-specific survival (CSS) were estimated using the Kaplan-Meier method. Univariate analysis was performed to determine risk factors of negative surgical outcome (positive surgical margins, complications, conversion, significant blood loss) and predictors of RFS and CSS.

      Results

      Thirteen patients underwent 14 laparoscopic adrenalectomies. All patients were operated by a single highly experienced surgeon. Complications occurred in 2 patients (15%): 2 blood transfusions (Clavien-score=2). There were 3 positive surgical margins (21%). Mean length of hospital stay was 4.3 days. Unadjusted RFS and CSS were respectively 48.4% and 83.3% at 1 year, 39.5% and 66.7% at 5 years. In univariate analysis, tumor size was the only risk factor of complication (P =.009) and conversion (P =0.009). Capsule invasion and tumor size were risk factors of positive surgical margins (P =0.01 and P <0.0001). One hundred percent of complications, conversion and positive surgical margins occurred in tumor>7.5cm on preoperative CT-scan. No predictors of RFS and CSS was found in univariate analysis.

      Conclusion

      Laparoscopic adrenalectomy for adrenal metastasis achieves good surgical and oncologic outcomes. When performed by highly experienced surgeon, complications and positive surgical margins occur only in tumors>7.5cm. These patients may benefit from an open surgical approach.

      Level of evidence

      5.

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    • Traitements de rattrapage par HIFU après radiothérapie première et par radiothérapie après HIFU première dans la récidive locale du cancer de prostate : analyse rétrospective de la toxicité

      Résumé
      Objectifs

      Analyser la toxicité des séquences thérapeutiques High Intensity Focused Ultrasound (HIFU)-radiothérapie de rattrapage (HIFU-RT) ou radiothérapie-HIFU de rattrapage (RT-HIFU) en cas de récidive locale d’un cancer de prostate.

      Matériels et méthodes

      Dix-neuf patients ont présenté une rechute locale d’un cancer de prostate. Parmi eux, 10 patients ont été pris en charge par HIFU-RT et 9 patients par RT-HIFU (4 patients par radiothérapie externe [RTE] et 5 patients par implants d’iode [CURIE]). Les effets secondaires urinaires ont été évalués en utilisant l’échelle Common Terminology Criteria for Adverse Event v4 (CTCAE v4).

      Résultats

      Lors de la prise en charge initiale, l’âge médian était de 66,5ans (53–72), le PSA médian était de 10,8ng/mL (3,4–50), et le score de Gleason médian initial était de 6,3 (5–8). Le suivi médian après le traitement de rattrapage était de 46,3 mois (2–108). Trente pour cent des patients du groupe HIFU-RT et 33 % des patients du groupe RT-HIFU, appartenant tous au sous-groupe CURIE-HIFU, ont présenté une complication urinaire de grade supérieur ou égal à 2. Seul 1 patient tout groupe confondu a présenté une toxicité digestive grade 1.

      Conclusion

      La séquence CURIE-HIFU semble pourvoyeuse d’effets secondaires urinaires significatifs. Une cohorte de patients et un suivi plus importants permettront d’affiner ces résultats.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitements de rattrapage par HIFU après radiothérapie première et par radiothérapie après HIFU première dans la récidive locale du cancer de prostate : analyse rétrospective de la toxicité

      Summary
      Objectives

      To evaluate the toxicity of therapeutic sequences High Intensity Focused Ultrasound (HIFU)-salvage radiotherapy (HIFU-RT) or radiotherapy-salvage HIFU (RT-HIFU) in case of locally recurrent prostate cancer.

      Materials and methods

      Nineteen patients had a local recurrence of prostate cancer. Among them, 10 patients were treated by HIFU-RT and 9 patients by RT- HIFU (4 by external beam radiotherapy [EBR] and 5 by brachytherapy [BRACHY]). Urinary side effects were assessed using CTCAE v4.

      Results

      At the time of the initial management, the median age was 66.5 years (53–72), the median PSA was 10.8ng/mL (3.4–50) and the median initial Gleason score was 6.3 (5–8). Median follow-up after salvage treatment was 46.3 months (2–108). Thirty percent of the patients in the HIFU-RT group and 33.3 % of the patients in the RT-HIFU group, all belonging to the sub-group BRACHY-HIFU, had urinary complication greater than or equal to grade 2. Among all the patients, only 1 had grade 1 gastrointestinal toxicity.

      Conclusion

      BRACHY-HIFU sequence seems to be purveyor of many significant urinary side effects. A larger database is needed to confirm this conclusion.

      Level of evidence

      5.

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    • Pyélonéphrite obstructive par cathétérisation du méat urétéral par une sonde vésicale

      Résumé

      Cet article rapporte un cas rare d’obstruction du méat urétéral gauche par une sonde vésicale compliquée d’une pyélonéphrite obstructive. Il s’agissait d’un patient de 93ans hospitalisé aux urgences pour un tableau de fièvre à 39°C avec pyurie sur sonde à demeure. Il existait une hyperleucocytose avec syndrome inflammatoire biologique accompagné d’insuffisance rénale aiguë. Le diagnostic a été confirmé sur un scanner abdominopelvien sans injection montrant l’intubation du méat urétéral gauche par l’extrémité de la sonde avec des signes d’obstruction d’amont. Le traitement a consisté en un remplacement de la sonde vésicale par une sonde double-courant avec des lavages vésicaux associés à une antibiothérapie parentérale. L’évolution clinico-biologique a été favorable et un uro-TDM réalisé à j9 a retrouvé une reprise normale de la fonction excrétrice rénale gauche sans séquelles au niveau de l’uretère. Au travers d’une courte analyse de la littérature, nous présenterons les différentes attitudes de prise en charge des obstructions urétérales par les cathéters vésicaux.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Pyélonéphrite obstructive par cathétérisation du méat urétéral par une sonde vésicale

      Summary

      This article reports a rare case of acute pyelonephritis secondary to left ureteral obstruction by a bladder catheter. The patient was 93years old man hospitalized in the hospital emergency department with a 39°C fever and pyuria from an indwelling catheter. Blood test found hyperleukocytosis, inflammatory syndrome and acute renal failure. Diagnosis was confirmed by non-contrast abdominal CT scan showing distal part of the catheter inside left ureteral orifice with ureterohydronephrosis. Treatment consisted in replacing the catheter by a three-way catheter for irrigation and parenteral antibiotics therapy. Clinico-biological evolution was successful and a urinary tract CT scan could be realized at day 9. The left upper urinary tract function was recovered. With a short review of the literature we propose to describe the different procedures to manage those obstructions.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 16, 24, i

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