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    Numéro 10- Volume 24- pp. 609-670 (Septembre 2014)

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    • Traitements palliatifs et conservateurs de l’incontinence urinaire masculine non neurologique : une revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Résumé
      Objectif

      Établir un état des lieux des connaissances sur la prise en charge de l’incontinence urinaire masculine non neurologique par traitement conservateurs et palliatifs non médicamenteux.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature scientifique a été réalisée à partir de la base de données PubMed avec les mots clés suivants : incontinence , male stress urinary incontinence , pelvic floor training , biofeedback , absorbant products , life style , penile clamp.

      Résultats

      Les dispositifs palliatifs (pince à verge, protections ou étuis péniens) sont des traitements utilisés mais quasiment non évalués. Les règles hygiéno-diététiques (programmation des mictions, maîtrise de l’apport hydrique, baisse de la consommation de café et d’épices) auraient une efficacité sur l’incontinence urinaire par hyperactivité vésicale. La rééducation pelvi-périnéale (RPP) a une efficacité sur l’incontinence urinaire postopératoire (niveau de preuve 2), mais son efficacité est contestée pour les autres types d’incontinence (niveau de preuve 4). Elle semble accélérer la récupération en postopératoire mais ses résultats à 1 an restent néanmoins incertains. L’intérêt du biofeedback et de l’electrostimulation par rapport à une RPP standard supervisée reste à démontrer. La sonde vésicale à demeure est une option de dernier recours. Il semble préférable de proposer les étuis péniens aux sondes urinaires en l’absence de résidu post-mictionnel.

      Conclusions

      Ces options thérapeutiques, bien que d’efficacité limitée, restent néanmoins des outils utiles et peu invasifs.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitements palliatifs et conservateurs de l’incontinence urinaire masculine non neurologique : une revue de littérature du CTMH de l’AFU

      Summary
      Purpose

      To perform an update on the conservative treatment of male non-neurologic urinary incontinence.

      Method

      A systematic review was conducted using PubMed/MEDLINE with the following keywords: “incontinence”, “male stress urinary incontinence”, “pelvic floor training”, “biofeedback”, “absorbant products”, “life style”, “penile clamp”.

      Results

      Palliative devices like penile clamps, penile sheaths and absorbent products were transitory options that were poorly evaluated. Life style modifications (scheduled voiding, controlled hydric absorption, decreased caffeine and spice intake) were useful in complement of other treatments especially in case of overactive bladder. Pelvic floor training (PFT) was useful after radical prostatectomy but remained optional for other types of incontinence. It accelerated the continence recovery postoperatively but it results at 1 year were uncertain. These results were maintained 1 year. Conservative treatments were useful postoperatively especially early supervised PFT. The benefit of biofeedback and perineal stimulation was controversial. Balder catheterization was a last resort option. Penile sheaths were better than urethral catheterization if there were no post-voiding residual urines.

      Conclusions

      Palliative options have a limited efficacy but are mini-invasive and might be helpful complementary options.

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    • Migration massive de clips Hem-o-lok ® après néphrectomie partielle ouverte : cas clinique et revue de la littérature

      Résumé

      La technique de fermeture du parenchyme après néphrectomie partielle utilisant des clips Hem-o-lok® pour appuyer la suture est largement utilisée en chirurgie laparoscopique, robotique et parfois en chirurgie ouverte. Nous présentons ici un cas de migration massive des clips après néphrectomie partielle ouverte. Nous discutons les caractéristiques de ces clips à l’imagerie : non visibles sur les clichés d’AUSP, faible densité au scanner, avant de revoir les cas décrits dans la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Migration massive de clips Hem-o-lok ® après néphrectomie partielle ouverte : cas clinique et revue de la littérature

      Summary

      The sliding-clip renorraphy technique using Hem-o-lok® clips for parenchymal closure in partial nephrectomy is largely used in laparoscopic, robotic and sometimes open surgery. We present here a case of massive migration of the clips after open partial nephrectomy. We discuss the imaging characteristics of those clips: not visible on plain X-ray, low density on computed tomography, before reviewing previously published cases.

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    • Évaluation de l’efficacité de la tamsulosine pour améliorer la tolérance des sondes urétérales JJ. Étude prospective multicentrique randomisée

      Résumé
      Objectif

      Le but de cette étude était d’évaluer l’effet de la tamsulosine sur la tolérance aux sondes JJ.

      Matériel

      Cette étude prospective randomisée comparant la tamsulosine et le phloroglucinol à dose sub-optimale (équivalent placebo) a été menée dans les services d’urologie de 3 centres hospitaliers universitaires. La participation était proposée aux patients présentant une indication de mise en place d’une sonde JJ pour un motif non néoplasique. L’évaluation de la tolérance a utilisé 2 auto-questionnaires validés : l’Ureteral Stent Symptom Questionnaire (USSQ) et l’IPSS complétés après la pose de la sonde JJ à j1, j7 ainsi que la veille et le lendemain de l’ablation. Le critère de jugement principal était la question « qualité de vie globale » du score de l’USSQ à J7 de la pose de la sonde (« globalement, dans quelle mesure les douleurs ou la gêne liées à la sonde JJ interférent dans votre vie ? »).

      Résultats

      Soixante-dix-neuf patients ont été randomisés entre juin 2010 et octobre 2012. Malgré les rappels, seulement trente huit (48,1 %) ont remis leurs questionnaires complétés, soit 18 patients sur 39 dans le groupe tamsulosine et 20 sur 40 dans le groupe phloroglucinol. Les caractéristiques pré-opératoires des patients étaient similaires dans les 2 groupes. La majorité (92 %) ont été inclus suite à au diagnostic de calcul dont 55 % après urétéroscopie d’extraction. La comparaison entre les 2 groupes utilisant l’USSQ et l’IPSS ne retrouvait pas de différence significative entre les 2 groupes à j+1, j+7, pré-ablation et j+1 ablation. Une amélioration significative des scores était notée à j+1 de l’ablation de la JJ dans les 2 groupes. Un seul patient appartenant au groupe tamsulosine a arrêté le traitement pour intolérance.

      Conclusion

      Notre étude n’a pas mis en évidence une supériorité de la tamsulosine dans l’amélioration de la tolérance aux sondes JJ.

      Niveau preuve

      2.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de l’efficacité de la tamsulosine pour améliorer la tolérance des sondes urétérales JJ. Étude prospective multicentrique randomisée

      Summary
      Purpose

      We evaluated the use of tamsulosine versus placebo for management of ureteral stent discomfort.

      Patients and methods

      This prospective and randomized study was realized in the Department of Urology of three university hospital. The participation was proposed at all patient having indication to receive an ureteral stent except for cancer. The evaluation of the tolerance used two validate questionnaires: Ureteral Stent Symptom Questionnaire (USSQ) and IPSS completed by each patient the day of the insertion, next day, one week later and the day before and after the removal. The main assessment criterion was the question “global quality of life” one week after the stent insertion.

      Results

      Seventy-nine patients were randomized between June, 2010 and October, 2012. Despite phone reminders only 38 (48.1%) were complete questionnaires. Out of 39, 18 patients in the tamsulosine group and out of 40, 20 in the phloroglucinol group. The majority of the patients (92%) were included for stone disease. There is not significant difference between the 2 groups using the USSQ and IPSS at day+1, day+7, pre-ablation and day+1 ablation. A significant improvement of the scores was noted to day+1 by the ablation of the JJ in 2 groups.

      Conclusion

      Our study did not show superiority of tamsulosine versus placebo in the improvement of the tolerance of ureteral stent.

      Level of evidence

      2.

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    • Inconfort lié à la sonde vésicale en postopératoire : importance du type d’intervention et efficacité du traitement par clonazépam

      Résumé
      Introduction

      La sonde vésicale peut entraîner un syndrome d’inconfort (CRBD) dont le traitement repose sur les antimuscariniques. Le clonazépam est un myorelaxant ayant une action antimuscarinique. Le but de ce travail est de rechercher s’il existe des interventions pourvoyeuses de CRBD et d’évaluer l’efficacité du clonazépam.

      Méthodes

      Cent patients opérés nécessitant une sonde vésicale ont été évalués. Ont été notés le sexe, l’âge, l’IMC, l’existence d’un diabète, l’intervention et la présence de CRBD évaluée à l’aide d’une EVA, le moment de survenue, la nécessité de traiter par clonazépam et son efficacité. Une corrélation entre les critères préopératoires, le type de chirurgie, la présence de CRBD et l’efficacité du traitement a été recherchée.

      Résultats

      Il y avait 79 hommes et 21 femmes (âge 65,9ans, IMC de 25,4). Douze patients étaient diabétiques. Trente-neuf interventions concernaient la prostate, 19 la vessie, 20 l’endo-urologie, 22 la chirurgie ouverte. Quarante patients ont eu un CRBD d’intensité 4,5, qui apparaissait 0,6jours après l’intervention. Il n’y avait aucune corrélation entre la survenue de douleurs et les critères préopératoires, les douleurs étant favorisées par la résection de vessie et l’endo-urologie. Trente (75 %) des 40 patients ayant un CRBD ont été traités avec succès par du clonazépam. Les résections de vessie étaient l’intervention la plus réfractaire au traitement.

      Conclusion

      Les CBRD sont fréquentes, surviennent précocement, particulièrement en cas de résection de vessie. Le clonazépam est efficace dans 75 % des cas. La résection de vessie est l’intervention plus réfractaire au traitement.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Inconfort lié à la sonde vésicale en postopératoire : importance du type d’intervention et efficacité du traitement par clonazépam

      Summary
      Introduction

      Bladder catheter can induce a Catheter-Related Bladder Discomfort (CRBD). Antagonist of muscarinic receptor is the gold standard treatment. Clonazepam is an antimuscarinic, muscle relaxing oral drug. The aim of this study is to look for a correlation between the type of surgical procedure and the existence of CRBD and to evaluate the efficiency of clonazepam.

      Methods

      One hundred patients needing bladder catheter were evaluated. Sexe, age, BMI, presence of diabetes, surgical procedure and existence of CRBD were noted. Pain was evaluated with analogic visual scale. Timing of pain, need for specific treatment by clonazepam and its efficiency were noted. Correlation between preoperative data, type of surgical procedure, existence of CRBD and efficiency of treatment were evaluated.

      Results

      There were 79 men and 21 women (age: 65.9 years, BMI: 25.4). Twelve patients presented diabetes. Surgical procedure concerned prostate in 39 cases, bladder in 19 cases (tumor resections), endo-urology in 20 cases, upper urinary tract in 12 cases (nephrectomy…) and lower urinary tract in 10 cases (sphincter, sub-uretral tape). Forty patients presented CRBD, (pain 4.5 using VAS). This pain occurred 0.6 days after surgery. No correlation was found between preoperative data and CRBD. Bladder resection and endo-urological procedures were surgical procedures which procured CRBD. Clonazepam was efficient in 30 (75 %) out of 40 patients with CRBD. However, it was less efficient in case of bladder tumor resection.

      Conclusion

      CRBD is frequent and occurred immediately after surgery. Bladder resection and endo-urology were the main surgical procedures which induced CRBD. Clonazepam is efficient in 75 %. Bladder resection is the surgical procedure which is the most refractory to treatment.

      Level of evidence

      5.

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    • Urétérorénoscopie souple avec laser Holmium-YAG dans la prise en charge des lithiases urinaires chez le patient obèse : résultats d’une cohorte monocentrique

      Résumé
      Objectif

      Analyser les résultats et la morbidité de l’urétérorénoscopie souple (URSs) chez les patients ayant un index de masse corporelle (IMC)>30kg/m2 et les comparer avec une large cohorte de patients non obèses.

      Matériels et méthodes

      Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique incluant toutes les URSs réalisées pour lithiase urinaire dans notre centre de janvier 2004 à décembre 2010. Au cours de l’étude, 497 URSs ont été effectuées. Vingt-trois ont été exclues pour un manque de données en particulier concernant l’IMC. Au total, 474 interventions ont été inclues dans l’analyse, 93 chez des patients obèses (PO) et 381 chez des patients non obèses (PNO). Les caractéristiques des patients, des calculs et des URSs ont été analysées. Le succès était défini par l’absence complète d’image lithiasique en tomodensitométrie et/ou en échographie associée à un cliché standard d’abdomen sans préparation. La morbidité de l’URSs dans les différents groupes a été classée selon la classification de Clavien-Dindo des complications postopératoires.

      Résultats

      L’IMC moyen était de 33,5±0,3 chez le PO contre 23,9±0,1kg/m2 chez le PNO (p <0,0001). Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les caractéristiques des calculs (taille, localisation, composition) et les modalités techniques (durée d’intervention, dilatation urétérale, gaine d’accès, extraction monobloc). Les taux de succès postopératoire immédiat (63,5 % PO contre 66,1 % PNO, p =0,62) et au cours du suivi (65,1 % PO contre 71 % PNO, p =0,26) n’étaient pas significativement différents entre les 2 groupes. Pour les calculs<1cm, le taux de succès atteignait 77 % PO contre 83 % PNO (p =0,28). Le taux de complications mineures (Clavien II) était comparable chez le PO (7,5 %) et le PNO (12 %). Il n’y a pas eu de complications majeures (Clavien III ou IV).

      Conclusion

      L’URSs est une méthode sûre et efficace dans la prise en charge de la lithiase urinaire chez le patient obèse.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Urétérorénoscopie souple avec laser Holmium-YAG dans la prise en charge des lithiases urinaires chez le patient obèse : résultats d’une cohorte monocentrique

      Summary
      Objective

      To analyze results and morbidity after flexible ureterorenoscopy (fURS) in patients with a body mass index (BMI)>30kg/m2 and to compare with results obtained in a large cohort of non-obese patients.

      Methods

      We conducted a retrospective monocenter study including all fURS for urinary lithiasis performed in our institution between January 2004 and December 2010. During the study period, 497 procedures were performed. Twenty-three had to be excluded because of missing data on BMI. Thus, a total of 474 procedures were included in the final analysis, 93 for obese patients (OP) and 381 for non-obese patients (NOP). Characteristics of the patients, stones and procedures were analyzed. Success was defined as clear imaging (completely stone-free) on renal tomography and ultrasonography.

      Results

      Mean BMI was 33.5±0.3 in OP vs 23.9±0.1kg/m2 in NOP (P <0.0001). Mean stone size, location, and composition were not significantly different between groups. Technical aspects (operative time, ureteral dilatation, access sheath, monobloc extraction) were also similar in OP and NOP. The immediate (63.5% for OP vs 66.1% in NOP, P =0.62) and follow-up (65.1% for OP vs 71% in NOP, P =0.26) stone-free rate were not significantly different between the groups. For stone size<1cm, SFR raised to 77% in OP vs 83% in NOP (P =0.28). The rate of minor complications Clavien II was similar in OP (7.5%) and NOP (12%). No major complication (Clavien III or IV) was observed.

      Conclusion

      fURS is a safe and efficient option for the management of urinary lithiasis in obese patients.

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    • Faut-il proposer une seconde résection systématique pour toutes les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle vésical à risque élevé ?

      Résumé
      But

      Évaluer, par la pratique systématique d’une deuxième résection, le taux de tumeur résiduelle chez les patients pTa haut grade versus pT1 haut grade.

      Matériel et méthodes

      Entre janvier 2010 et juillet 2013, 53 patients ayant une tumeur de vessie n’infiltrant pas le muscle vésical (TVNIM) à risque élevé de récidive et de progression ont eu une re-résection systématique, selon les recommandations actuelles du CCAFU.

      Résultats

      Parmi les 53 patients ayant une TVNIM à risque élevé, l’examen anatomopathologique de la résection initiale a identifié : 17 lésions pTa haut grade (32,1 %) et 36 lésions pT1 haut grade (67,9 %). Il existait une différence significative entre les 2 groupes de patients (Ta haut grade versus T1 haut grade) concernant le taux de tumeur résiduelle à la seconde résection (11,8 % versus 66,7 % ; p =0,0002). Les facteurs prédictifs de tumeur résiduelle à la seconde résection étaient le stade T1 (p =0,0002), la multifocalité tumorale (p =0,02) et le Cis associé (p =0,0005).

      Conclusion

      Le taux élevé de tumeur résiduelle dans notre série a souligné l’intérêt d’une re-résection systématique pour les TVNIM à risque élevé. Cependant, pour les tumeurs de stade initial pTa sans Cis associé, l’intérêt de cette re-résection a semblé moindre.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Faut-il proposer une seconde résection systématique pour toutes les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle vésical à risque élevé ?

      Summary
      Objective

      Quantify the rate of residual bladder tumor following systematic second look resection of pTa high-grade versus pT1 high-grade patients.

      Material and methods

      From January 2010 to July 2013, 53 patients with a non-muscle-invasive bladder cancer with high-risk of recurrence and progression underwent a second systematic resection in accordance with the current guidelines of the French Association of Urology (AFU).

      Results

      Among the 53 patients with a high-risk non-muscle-invasive bladder cancer, histological examination of the initial resection identified: 17 pTa high-grade (32.1%) and 36 pT1 high-grade (67.9%). There was a significant difference between the 2 groups of patients (Ta high-grade versus T1 high-grade) concerning the rate of residual tumor on second look resection (11.8% versus 66.7%, P =0.0002). The predictive factors of residual tumor after second resection were the pT1 stage (P =0.0002), tumor multifocality (P =0.02) and presence of associated Cis (P =0.0005).

      Conclusion

      The high rate of residual tumor in our series confirmed the importance of a systematic second look resection for high-risk non-muscle-invasive bladder cancers. However, for the pTa tumors without associated Cis, the interest of this second look seemed of less concern.

      Level of evidence

      5.

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    • Incontinence urinaire chez la femme nullipare : prévalence et évaluation de l’auto-rééducation périnéale

      Résumé
      But

      Évaluer la prévalence de l’incontinence urinaire (IU) dans une population de jeunes femmes nullipares et étudier l’efficacité des exercices d’auto-rééducation périnéale chez les femmes symptomatiques.

      Matériel

      Trois cent quinze étudiantes nullipares d’établissements d’enseignement supérieur et professionnel de la région Île-de-France ont répondu par le biais d’un site Internet sécurisé, créé pour les besoins de l’enquête, à un questionnaire anonyme visant à étudier l’IU. Le questionnaire comprenait des scores validés de symptômes (International Consultation on Incontinence Questionnaire-Short Form, ICIQ-UI SF) et de qualité de vie (Contilife). Les jeunes femmes ayant déclaré présenter une IU ont été invitées à effectuer un programme d’auto-rééducation périnéale durant 8semaines. Un second questionnaire a été complété après les auto-exercices périnéaux afin d’évaluer l’évolution des troubles.

      Résultats

      Parmi les 315 jeunes femmes interrogées, 92 femmes (29,2 %) déclaraient une IU. L’âge moyen des femmes était de 23,0 (±4,4) ans dans le groupe continente et 22,9 (±3,6) ans dans le groupe incontinente. Seulement 24 des 92 jeunes femmes incontinentes (26,1 %) ont suivi le programme d’auto-rééducation périnéale avec une amélioration significative de l’IU et de la qualité de vie (QdV).

      Conclusion

      L’IU est un trouble fréquent chez la jeune femme nullipare. Les auto-exercices périnéaux réalisés sans l’intervention d’un professionnel permettraient d’améliorer significativement les troubles.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Incontinence urinaire chez la femme nullipare : prévalence et évaluation de l’auto-rééducation périnéale

      Summary
      Aims

      To assess the prevalence of urinary incontinence (UI) in a population of young nulliparous women and the effectiveness of self-perineal exercises in symptomatic women.

      Material

      Three hundred and fifteen nulliparous students from French secondary establishments answered through a secure website, created for the study, an anonymous questionnaire about UI. The questionnaire included validated symptom scores (International Consultation on Incontinence Questionnaire-Short Form, ICIQ-UI SF) and quality of life (Contilife). Women who reported UI were asked to perform a self-perineal rehabilitation program for 8weeks. A second questionnaire was completed after reeducation to assess the evolution of their UI.

      Results

      Among the 315 respondents, 92 women (29.2%) reported UI. The mean age was 23.0 (±4.4) years in the continent group and 22.9 (±3.6) years in the incontinent group. Only 24 of the 92 women with UI (26.1%) completed the reeducation program with a significant improvement in UI and quality of life (QoL).

      Conclusion

      UI is a common disorder in young nulliparous women. Perineal self-exercises without the intervention of a professional could help to improve the disorders.

      Level of evidence

      5.

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    • Mégavessie congénitale : analyse clinique et urodynamique de 126 cas

      Résumé
      Introduction

      La mégavessie congénitale est caractérisée par l’association d’un syndrome des mictions rares, et d’une capacité vésicale fonctionnelle augmentée en l’absence de toute pathologie neurologique ou urologique. Fréquente, elle est peu rapportée dans la littérature. Cette étude permet l’analyse comparée des caractéristiques cliniques et urodynamiques des mégavessies congénitales asymptomatiques et symptomatiques.

      Patients et méthodes

      Analyse rétrospective de 126 patients adultes ayant une mégavessie. Les caractéristiques cliniques, urodynamiques, radiologiques et thérapeutiques ont été étudiées. À partir de ces données, les patients ont été répartis en 2 groupes : patients asymptomatiques et symptomatiques (dysurie, rétention urinaire complète ou incomplète) ; et les données ont été comparées.

      Résultats

      Quatre-vingt-un pour cent des patients ayant une mégavessie étaient des femmes. Vingt et un patients étaient asymptomatiques (17 %), 105 patients étaient symptomatiques (83 %). Les patients du groupe symptomatique étaient significativement plus âgés (54,3ans±14,7). La dysurie (53 %) et la rétention d’urine (27 %) étaient les symptômes les plus fréquents dans le groupe symptomatique. Le débit maximal et moyen à la débitmétrie étaient significativement plus élevés dans le groupe asymptomatique (p =0,0074). L’hypoesthésie vésicale était retrouvée dans les 2 groupes sans différence significative. Par contre, les mégavessies symptomatiques étaient significativement plus hypocontractiles (p =0,0001). Dix-neuf patients (18 %) avaient une complication uro-néphrologique grave.

      Conclusion

      La mégavessie congénitale est certainement sous-estimée. Elle est à rechercher devant un tableau de dysurie/rétention chez un patient ayant un syndrome des mictions rares ou devant des complications uro-néphrologiques (infections urinaires fébriles, reflux vésico-urétéral, dilatation des cavités pyélocalicielles). L’hypothèse d’une défaillance structurelle de la vessie ou d’une dysautonomie à expression vésicale peut être avancée.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mégavessie congénitale : analyse clinique et urodynamique de 126 cas

      Summary
      Purpose

      The lazy bladder syndrome (LBS) is characterized by an infrequent voiding, a large bladder capacity without neurological or urological disorders. In spite of being relatively common, there is little literature about it. The aim of our study was to compare the clinical features and urodynamic findings in asymptomatic or symptomatic patients with lazy bladder syndrome.

      Patients and methods

      We reviewed the charts of 126 adult patients diagnosed with lazy bladder syndrome. Clinical and radiological features, urodynamic findings and therapeutic management were evaluated. With these data, we divided patients into 2 groups: asymptomatic and symptomatic patients. After, we performed a comparative analysis of the data.

      Results

      The incident of LBS was significantly higher in women (81%). Twenty-one patients were asymptomatic (17%), 105 patients were symptomatic (83%). The patients with symptomatic LBS were significantly older (54.3 years±14.7). Voiding dysfunction (53%) and urinary retention (27%) were the most common symptoms in symptomatic group. In the uroflowmetry test, maximum and mean uroflow were significantly higher in asymptomatic group (P =0.0074). Reduced bladder sensation revealed no difference in the 2 groups, but in the symptomatic group, detrusor has also a poor contractility (P =0.0001). Nineteen patients (18%) had uro-nephrological complications.

      Conclusion

      LBS is certainly underestimated. Voiding dysfunction, urinary retention in infrequent voiders or uro-nephrological complication (urinary tract infection with fever, ureteral reflux…) should recall LBS diagnosis. The hypothesis of bladder structural failure or autonomic nervous system dysfunction may be discussed (suggested).

      Level of evidence

      5.

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    • Accessibilité prévisible au post-internat d’urologie en France jusqu’en 2016 : une mise à jour de l’AFUF

      Résumé
      But

      Évaluer l’accessibilité prévisible au post-internat pour les internes d’urologie terminant leur internat entre novembre 2013 et 2016.

      Matériel

      De septembre à novembre 2013, les représentants des internes d’urologie inscrits en DESC dans chaque région ont été contactés pour participer à l’étude. Un questionnaire leur a été soumis afin de recenser localement le nombre d’internes prévoyant de terminer leur internat entre novembre 2013 et 2016, ainsi que le nombre de postes de chef de clinique-assistant (CCA) et d’assistant spécialiste (AS) d’urologie permanents et provisoires dans la région, et leur occupation prévue durant la même période.

      Résultats

      En novembre 2013, notre étude a recensé 334 urologues en formation (197 internes inscrits en DESC, 81 CCA, 56 AS). Cinquante-cinq internes ont terminé leur internat en novembre 2013, alors que 67, 50, 77 internes ont prévu de terminer leur formation respectivement de novembre 2014 à 2016. L’accessibilité prévisible au post-internat d’urologie a été évaluée à 96,4 %, 82,1 %, 90,0 %, 74,0 % respectivement pour les internes terminant leur formation de novembre 2013 à 2016. Le déficit prévisible de postes de post-internat a été calculé à –2, –12, –5, –20 postes respectivement de novembre 2013 à 2016.

      Conclusion

      Le nombre prévisible de postes de post-internat d’urologie reste insuffisant en France pour la période 2013–2016. En raison d’un flux non stabilisé d’internes prévoyant de terminer leur internat de novembre 2014 à 2016, leur accessibilité immédiate à un post-internat a été mesurée à 82,1 %, 90,0 %, 74,0 % respectivement sur la même période.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Accessibilité prévisible au post-internat d’urologie en France jusqu’en 2016 : une mise à jour de l’AFUF

      Summary
      Purpose

      To evaluate the predictable accessibility to the fellowship of urology for residents expecting to accomplish their residentship from November 2013 to November 2016.

      Material

      Between September and November 2013, the representants of the residents ongoing for the residentship of urology in each region of France were reached to participate to the study. A questionnaire was given in aim at reporting all the local residents expecting to accomplish their residentship between November 2013 and 2016, and the number and the expected availability of fellow and specialist assistant posts in the region during the same period.

      Results

      In November 2013, our study listed 334 junior urologists (197 residents, 81 fellows, 56 assistants). Fifty-five residents were ending their internship by November 2013, whereas 67, 50, 77 residents were expecting to accomplish their residentship from November 2014 to 2016 respectively. The predictable accessibility to the fellowship of urology was 96.4%, 82.1%, 90.0%, 74.0% respectively for the residents accomplishing their residentship from November 2013 to November 2016. The predictable deficit of fellow and assistant posts were –2, –12, –5, –20 posts from November 2013 to November 2016 respectively.

      Conclusion

      The predictable number of fellow and assistant post in Urology remains insufficiently available for the 2013–2016 period. By reason of the unstable number of residents accomplishing their residentship from 2014 to 2016, the fellowship accessibility was measured at 82.1%, 90.0%, 74.0% from 2014 to 2016 respectively.

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    • La pathologie du canal péritonéo-vaginal en pratique urologique

      Résumé
      But

      Décrire les aspects épidémiologiques, anatomo-cliniques et thérapeutiques de la pathologie du canal péritonéo-vaginal (PCPV) en pratique urologique et de comparer nos résultats à ceux d’équipes pédiatriques.

      Patients et méthode

      Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive des cas de PCPV opérés dans un service d’urologie. Les paramètres suivants ont été étudiés : les antécédents, l’âge, le mode d’installation, le type anatomo-clinique, le côté et les résultats de la cure.

      Résultats

      Au total, 163 dossiers ont été colligés sur une période de 5ans. La moyenne d’âge était de 7,5±7ans avec des extrêmes de 2mois et de 39ans. Trente-quatre patients avaient un âge inférieur ou égal à 2ans et 28 patients étaient des adultes. Le motif de consultation était une tuméfaction inguinale ou inguino-scrotale, indolore et intermittente dans 72,3 % des cas. Le mode d’installation était progressif chez 45 patients (27,6 %). La PCPV siégeait à droite chez 81 patients (49,7 %) et était bilatérale chez 12 patients (7,3 %). Les types anatomo-cliniques étaient dominés par l’hydrocèle communicante (52 %). Le traitement était réalisé en chirurgie réglée chez tous nos patients et la durée moyenne d’hospitalisation était de 24heures. Les suites opératoires étaient marquées par 5 cas d’hématome scrotal et deux cas de suppurations pariétales. La mortalité postopératoire était nulle. Après un recul postopératoire moyen de deux ans, nous avons noté trois cas d’atrophie testiculaire et deux récidives.

      Conclusion

      Nos résultats en termes de morbi-mortalité bien qu’étant satisfaisants étaient inférieurs à ceux des équipes pédiatriques.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La pathologie du canal péritonéo-vaginal en pratique urologique

      Summary
      Purpose

      To describe the epidemiological, anatomico-clinical and therapeutic aspects of the patent vaginoperitoneal canal (PVPC) in urological practice and to compare our results with those of pediatric teams.

      Patients and methods

      We performed a retrospective descriptive study of PVPC cases operated in a urology unit. The following parameters were studied: medical history, age, method of installation, the anatomo-clinical type, side and the results of the treatment.

      Results

      A total of 163 cases were collected over a period of 5years. The average age was 7.5±7years with a range of 2months and 39years. Thirty-four patients had less than or equal to age 2years and 28 patients were adults. The reason for consultation was an inguinal or scrotal inguinal, painless and intermittent swelling in 72.3% of cases. Installation mode was progressive in 45 patients (27.6%). The PVPC was sitting right in 81 patients (49.7%) and was bilateral in 12 patients (7.3%). The anatomo-clinical types were dominated by the communicating hydrocele (52%). The treatment was carried out in controlled surgery in all patients and the mean duration of hospitalization was 24hours. The postoperative course was marked by 5 cases of scrotal hematoma and 2 cases of parietal suppuration. Postoperative mortality was zero. After a mean postoperative decrease of 2years we observed 3 cases of testicular atrophy and two recurrences.

      Conclusion

      Our results in terms of morbidity and mortality although satisfactory were lower than those of pediatric teams.

      Level of evidence

      5.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 10, 24, i

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