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    Numéro 7- Volume 24- pp. 399-482 (Juin 2014)

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    • L’imagerie d’évaluation thérapeutique en pratique clinique d’oncologie urologique

      Résumé
      Introduction

      L’imagerie réalisée actuellement en oncologie urologique peut apporter de nombreuses informations utiles en plus de la simple description morphologique. L’exploitation de toutes ces informations pourrait aider à mieux appréhender la croissance tumorale et les réponses aux traitements. Il semblait donc intéressant de faire l’état de lieux des connaissances, de décrire les principales techniques disponibles actuellement et de préciser leurs résultats.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature a été effectuée concernant les techniques d’imagerie d’évaluation en uro-oncologie dans la base de données PubMed. Les mots clés utilisés étaient : « cancer », « kidney », « bladder », « prostate », « urology », « biomarkers », « imaging », « ultrasound », « CT-scan », « MRI », « PET-CT », « RECIST », « BOLD », « ASL », « Diffusion or DWI », « contrast », « F-miso ». Les premières publications mises en évidence ont été analysées pour y rechercher des études non identifiées par les mots clés sélectionnés.

      Résultats

      Du simple aspect morphologique aux données plus complexes de l’imagerie fonctionnelle (TEP, IRM), l’exploitation des données de l’imagerie peut permettre de façon effective de mieux appréhender la croissance tumorale et les réponses aux traitements. Même si des optimisations sont à venir, l’ensemble des techniques rapportées apparait réalisable et accessible à de nombreux centres.

      Conclusion

      L’imagerie d’évaluation en onco-urologie peut apporter une grande quantité d’informations. L’intégration aux protocoles de recherche est maintenant indispensable pour pérenniser cette activité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’imagerie d’évaluation thérapeutique en pratique clinique d’oncologie urologique

      Summary
      Introduction

      Imaging currently performed in uro-oncology could provide useful information. The use of all this information could help to better understand tumor growth and response to treatment. Therefore, it seems interesting to review the knowledge, to describe the main techniques currently available in many centers or in process and to clarify their results.

      Materials and methods

      A systematic literature review was conducted in the PubMed database to identify all imaging techniques performed for therapeutic evaluation in uro-oncology. The keywords used were: cancer, kidney, bladder, prostate, urology biomarkers, imaging, ultrasound, CT-scan, MRI, PET-CT, RECIST, BOLD, ASL, gold DWI Diffusion, contrast, F-miso. The first publications identified were analyzed to search unidentified studies by the selected keywords.

      Results

      From simple to more complex morphology data from functional imaging (PET, MRI), data obtained from imaging helps to better understand tumor growth and response to treatment. Although optimizations are coming, all the techniques reported are available in many centers or going to be.

      Conclusion

      The imaging evaluation in onco-urology can bring a large amount of information. Integrating to research protocols is now essential to sustain this activity.

    • L’éjaculation douloureuse

      Prog Urol, 2014, 7, 24, 414-420

      Voir l'abstract Summary

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    • L’éjaculation douloureuse

      Résumé
      Objectif

      Préciser la définition, l’épidémiologie, le diagnostic, l’évaluation, les étiologies et le traitement de l’éjaculation douloureuse (ED).

      Matériel et méthodes

      Recherche bibliographique à l’aide de la base de données Medline® en utilisant les mots clés : ejaculation, orgasm, pain, pelvic pain, sexual behavior .

      Résultats

      L’ED est une douleur pelvi-périnéale déclenchée par l’éjaculation ou l’orgasme. Sa prévalence se situe entre 1 et 4 % environ de la population générale. Surtout localisée au niveau de la verge, la douleur dure le plus souvent moins de 5minutes. Le bilan est clinique et il n’existe pas de niveaux de preuve concernant la stratégie des investigations complémentaires. L’hypertrophie bénigne de la prostate, le syndrome douloureux pelvien chronique, la prostatectomie radicale, la curiethérapie de prostate et certains traitements antidépresseurs constituent les étiologies d’ED les mieux documentées dans la littérature. Le lien entre ED et infections urogénitales est probable mais n’a pas été clairement établi et évalué. Les alpha-bloquants ont donné des résultats thérapeutiques satisfaisants au cours d’études peu nombreuses et à faible niveau de preuve.

      Conclusion

      Le bilan de l’ED n’est pas parfaitement codifié. Certaines étiologies sont identifiées mais l’ED peut également entrer dans le cadre de douleurs pelvi-périnéales chroniques fonctionnelles. Seules des études à haut niveau de preuve permettraient de valider le recours thérapeutique aux alpha-bloquants.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’éjaculation douloureuse

      Summary
      Objective

      To clarify definition, epidemiology, diagnosis, evaluation, etiologies and treatment of painful ejaculation (PE).

      Material and methods

      Review of the literature performed by searching the Medline database using keywords ejaculation, orgasm, pain, pelvic pain, sexual behavior.

      Results

      PE is a pelviperineal pain caused by ejaculation or orgasm. Its prevalence rate is between 1 and 4% amongst the general population. Mainly located in the penis, pain usually lasts less than 5minutes. Assessment is clinical and there is no level of evidence about the strategy of complementary investigations. Benign prostatic hyperplasia, chronic pelvic pain syndrome, radical prostatectomy, prostate brachytherapy and some antidepressant medications are the best estimated etiologies found in the literature. A link between urogenital infections and PE is likely but not clearly established. Alpha-blockers had good therapeutic results in few low level of evidence studies.

      Conclusion

      The assessment of PE is not clearly defined. Some etiologies are known but PE may be a functionnal pain. Only high level of evidence studies would validate the use of the alpha-blockers as an efficient therapeutic option.

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    • Bilan initial d’une incontinence urinaire masculine (non neurologique) : revue de la littérature du CTMH de l’AFU

      Résumé
      Objectif

      Réaliser une mise au point sur le diagnostic et le bilan initial d’une incontinence urinaire masculine (IUM) non neurologique.

      Méthode

      Une revue systématique de la littérature scientifique francophone et anglo-saxonne a été réalisée à partir de la base de données Pubmed/Medline sur une période allant de 1995 à 2013.

      Résultats

      La prévalence de l’IUM varie de 1 et 39 % selon sa définition et la population étudiée. Les études concernant son évaluation sont peu nombreuses et la majorité des outils disponibles ont été évalués dans la population féminine ou exclusivement chez des patients ayant une IU après prostatectomie totale. L’objectif du bilan initial est de caractériser le type d’incontinence, d’estimer son importance et son impact sur la qualité de vie, et d’orienter la prise en charge thérapeutique. L’interrogatoire, l’examen physique et une bandelette urinaire constituent le bilan de première intention pour explorer une IUM. En cas de symptômes du bas appareil urinaire associés, une évaluation du résidu post-mictionnel est nécessaire. La réalisation d’un pad test, d’un score symptomatique et d’un catalogue mictionnel est très utile dans l’évaluation complémentaire de l’IUM. Une imagerie systématique a peu d’intérêt. Le bilan urodynamique et l’urethrocystoscopie sont à discuter en cas de traitement invasif, d’incontinence récidivante ou dans des situations cliniques particulières.

      Conclusion

      Le bilan initial réalisé devant une IUM doit être séquentiel avec des examens simples de première intention, à compléter selon le contexte clinique et l’évolution.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bilan initial d’une incontinence urinaire masculine (non neurologique) : revue de la littérature du CTMH de l’AFU

      Summary
      Purpose

      To perform an update on the initial evaluation of male urinary incontinence (MUI).

      Method

      A systematic review was conducted using Pubmed/Medline from 1995 to 2013.

      Results

      Definition of MUI and its prevalence is variable according its definition and the population. Tools for its evaluation have been mainly studied in female population or only in patients with UI after radical prostatectomy. Objectives of the initial evaluation are to assess the type of incontinence, to evaluate its severity and the bother associated, and define the choice of treatment. Medical history, clinical assessment, and urine analysis are the first steps of the evaluation. Bladder diary, questionnaires and pad test can be useful to evaluate MUI. Post-void residual volume assessment is necessary if lower urinary tract symptoms are associated. Imaging is not routinely used in MUI. A specialist referral and further investigations such as urethrocystoscopy and urodynamics should be considered in case of invasive treatment, recurrent incontinence and specific situations.

      Conclusions

      Initial assessment of MUI should be sequential with systematic investigations and optional ones.

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    • Mesure de la mortalité à 120 jours après biopsie de la prostate

      Résumé
      Introduction

      Le risque de décès après biopsie prostatique a été évoqué suite à la publication de quelques articles difficiles à analyser. Pour nous faire une idée, nous avons recherché le taux de mortalité et leur cause à 120jours après le geste dans la base des hospices civils de Lyon.

      Patients et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 11 816 biopsies entre 2000 et 2011 sur 8804 patients. Tous les dossiers des patients décédés dans les 120jours ont été analysés pour définir l’imputabilité de la biopsie. La mortalité a été extraite à partir du dossier de gestion administrative des patients qui réintègre de manière trimestrielle les avis de décès fournis par l’INSEE.

      Résultats

      Nous avons rapporté 42 décès sur les 8804 dossiers. Le taux de mortalité par biopsie était de 42 sur 11 816 biopsies (0,36 %). Sur les 42 dossiers : 9 ont été perdus de vue, 3 n’avaient pas de cause identifiable, 28 avaient une cause intercurrente non imputable à la biopsie, (chirurgie 6, accident thromboembolique 5, SLA 1, cancer avancé 16) et 2 avait une cause qui pouvait lui être reliée.

      Conclusions

      Nous avons rapporté au maximum 2 décès imputables à la biopsie sur 11 816 séries de biopsies (0,02 %). Par ailleurs, les 2 décès sont survenus dans un contexte qui ne justifiait pas la biopsie et dont la part était prédominante dans l’accident. Sans remettre en cause l’hypothèse que la biopsie prostatique peut être responsable d’un décès, nous n’avons pas encore décrit ce type d’accident dans la population qui justifierait une biopsie.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mesure de la mortalité à 120 jours après biopsie de la prostate

      Summary
      Objective

      Concerning death-rates were reported following prostate biopsy but the lack of contexts in which event occurred makes it difficult to take any position. Therefore, we aimed to determine the 120-day post-biopsy mortality rate.

      Material and methods

      Between 2000 and 2011, 8804 men underwent prostate biopsy in the hospice civils de Lyon. We studied retrospectively, the mortality rate after each of the 11,816 procedures. Biopsies imputability was assessed by examining all medical records. Dates of death were extracted from our local patient management database, which is updated trimestrially with death notifications from the French National Institute for Statistics and Economic Studies.

      Results

      In our study 42 deaths occurred within 120days after 11,816 prostate biopsies (0.36%). Of the 42 records: 9 were lost to follow-up, 3 had no identifiable cause of death, 28 had an intercurrent event ruling out prostate biopsy as a cause of death. Only 2 deaths could be linked to biopsy.

      Conclusions

      We reported at most 2 deaths possibly related to prostate biopsy over 11,816 procedures (0.02%). We confirmed the fact that prostate biopsies can be lethal but this rare outcome should not be considered as an argument against prostate screening given the circumstances in which it occurs.

      Level of evidence

      5.

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    • Existence de grade 5 sur pièce de prostatectomie totale : facteur de mauvais pronostic associé à une moindre survie sans récidive biologique

      Résumé
      But

      Analyser l’impact de l’existence de grade 5 de Gleason sur l’agressivité tumorale anatomopathologique et sur la survie sans récidive des patients.

      Patients

      Trois-cent soixante-douze prostatectomies ont été réalisées entre 1999 et 2011 au sein de notre institution pour adénocarcinome prostatique localisé. Nous avons examiné l’existence du grade 5 sur la pièce opératoire afin de déterminer la fiabilité des biopsies prostatiques dans le diagnostic du grade 5 et l’association du grade 5 avec d’autres facteurs histopronostiques. La survie sans récidive a été analysée selon l’existence de grade 5 dans la pièce définitive.

      Résultats

      Au total, l’ensemble des données histologiques et de survie sans récidive était disponible pour 321 patients qui ont été inclus dans l’étude. Soixante-huit avaient du grade 5 de Gleason (contingent majoritaire ou troisième contingent minoritaire) sur la pièce définitive alors que 253 n’en avaient pas. Le grade 5, rarement diagnostiqué sur les biopsies (sensibilité=26,47 %) était corrélé de manière indépendante avec le franchissement capsulaire (OR=2,1 ; CI 95 [1,1–3,9]), l’envahissement des vésicules séminales (OR=3,8 ; CI 95 [1,7–7,8]) et les marges positives (OR=2,0 ; CI 95 [1,1–3,6]). La survie globale était identique dans les deux groupes, mais la survie sans récidive biologique était statistiquement moindre en existence de grade 5 (HR=3,7 ; CI 95 [1,8–7,6]). La survie sans récidive n’était pas différente que ce grade 5 soit prédominant ou en troisième contingent minoritaire (HR=1,01 ; CI 95 [0,3–2,8]). En analyse multivariée, le grade 5 était un facteur de risque indépendant de récidive biologique (p =0,005) de même que l’envahissement des vésicules séminales (p =0,047).

      Conclusion

      L’existence de grade 5 dans la pièce opératoire, quel que soit son pourcentage, était un facteur de mauvais pronostic associé à une agressivité tumorale accrue et à une moindre survie sans récidive.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Existence de grade 5 sur pièce de prostatectomie totale : facteur de mauvais pronostic associé à une moindre survie sans récidive biologique

      Summary
      Objectives

      To analyze the impact of the existence of Gleason grade 5 on the adverse pathology and biochemical recurrence-free survival of patients.

      Patients

      Three hundred and seventy-two prostatectomies were performed between 1999 and 2011 in our institution for localised prostate adenocarcinoma. We examined the existence of grade 5 of the specimen to determine the reliability of prostate biopsies in the diagnosis of grade 5 and the association of grade 5 with other histoprognostic factors. Biochemical recurrence-free survival was analyzed according to the presence of grade 5 in the final specimen.

      Results

      In total, all histological data and biochemical recurrence-free survival were available for 321 patients who were included in the study. Sixty-eight had Gleason grade 5 (majority or third minority pattern) on the specimen while 253 had not. Grade 5, rarely diagnosed on biopsy (sensitivity=26.47 %) was correlated independently with the extracapsular extension (OR=2.1; CI 95 [1.1–3.9]), the seminal vesicle invasion (OR=3.8; CI 95 [1.7–8.7]) and positive surgical margins (OR=2.0; CI 95 [1.1–3.6]). Overall survival was similar in both groups but the biochemical recurrence-free survival was statistically lower in the presence of grade 5 (HR=3.7; CI 95 [1.8–7.6]). Biochemical recurrence-free survival was not different than grade 5 is predominant or third minority pattern (HR=1.01; CI 95 [0.3–2.8]). On multivariate analysis, grade 5 was an independent risk factor for biochemical recurrence (P =0.005) as well as seminal vesicle invasion (P =0.047).

      Conclusion

      The existence of grade 5 in the surgical specimen whatever the percentage was a poor prognostic factor associated with increased tumor aggressiveness and reduced biochemical recurrence-free survival.

      Level of evidence

      5.

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    • Sondes JFil et MiniJFil : progrès décisifs dans la tolérance des sondes urétérales et propriétés inattendues du fil urétéral

      Résumé
      Objectif

      La tolérance des sondes double J est un problème majeur pour la qualité de vie des patients. La réduction du matériel intravésical pourrait diminuer les symptômes. Nous avons évalué la tolérance d’un nouveau type de sonde par un questionnaire dédié.

      Patients et méthodes

      L’innovation principale de la sonde JFil repose sur le remplacement d’une partie inférieure variable de la sonde double J par deux fils de 0,3 F. Cent huit patients ont eu ces sondes dans le but de diminuer leurs symptômes urinaires. La sonde double J de 24 patients se plaignant fortement de leurs symptômes a été échangée contre une JFil (groupe 1). Soixante-huit patients ont eu d’emblée la JFil après une intervention endoscopique urétérale (groupes 2 et 3). Seize patients ayant un calcul rénal non obstructif ont eu une MiniJFil (groupe 4).

      Résultats

      Quatre-vingt-quatorze questionnaires ont été analysés. Dans le groupe 1, le changement de la sonde double J en JFil a réduit significativement les scores des symptômes urinaires (34,4±9,0 versus 20,3±7,4, p <0,0000007), et les scores de douleur (10,1±5,1 versus 4,8±3,2, p =0,0001). Les scores étaient similaires chez les patients ayant la JFil dans les groupes 1 et 2. Un mois après la pose de la JFil ou de la MiniJFil, une dilatation franche du méat probablement induite par le fil a permis l’introduction aisée d’un urétéroscope ou d’une gaine d’accès (12 F). Après lithotritie extracorporelle, les fragments des calculs se sont évacués autour des fils sans colique néphrétique.

      Conclusion

      Les sondes JFil ou MiniJFil semblent améliorer la tolérance des sondes urétérales. Nous avons découvert fortuitement que le fil dilate l’uretère et son méat. Nous pensons que la sonde double J n’est plus le seul moyen de drainer un uretère mais que la forme de la sonde doit être choisie en fonction de la pathologie du patient.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Sondes JFil et MiniJFil : progrès décisifs dans la tolérance des sondes urétérales et propriétés inattendues du fil urétéral

      Summary
      Objective

      Double-pigtail stent intolerance reduces the quality of life of patients. By decreasing the amount of material within the bladder, it should be possible to attenuate the symptoms linked to the stent. We evaluated the tolerance of a new stent with a dedicated questionnaire.

      Patients et methods

      The major innovation of the pigtail suture stent (PSS and MiniPSS) was in the replacement of the lower part of the double-pigtail stent with a 0.3 F suture. One hundred and eight patients agreed to be fitted with a PSS. The double-pigtail stents of 24 patients complaining strongly of symptoms were replaced with PSS (group 1) and sixty-eight other patients were fitted directly with the PSS after an endoscopic intervention on the ureter (groups 2 and 3). Sixteen patients with non-obstructive kidney stone received MiniPSS (group 4).

      Results

      Completed questionnaires were obtained from 94 patients. In group 1, the replacement of the double-pigtail stent with a PSS significantly decreased urinary symptom scores (34.4±9.0 vs 20.3±7.4, P <0.0000007), and pain scores (10.1±5.1 vs 4.8±3.2, P =0.0001). The scores of the two first groups fitted with a PSS were similar. Following PSS or MiniPSS implantation, a clear dilation of the ureteral meatus was probably induced by the sutures, facilitating the introduction of an ureteroscope or a flexible ureteroscope sheath (12 F). Following extracorporeal shockwave lithotripsy, the stone fragments gradually slid down the PSS sutures, without renal colic.

      Conclusion

      The PSS seems to improve the tolerance of ureteral stent. Unexpectedly, following PSS implantation, we observe a clear dilation of the ureter. We believe that use of a double-pigtail stent should no longer be considered the only way to drain the ureter. Instead, the form of the stent should depend on the patient's disease.

      Level of evidence

      5.

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    • Évolution récente du profil épidémiologique des entérobactéries uropathogènes productrices de ?-lactamases à spectre élargi à Marrakech, Maroc

      Résumé
      Introduction

      Les infections urinaires à entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre élargi constituent un risque infectieux croissant et peuvent même conduire dans de nombreux cas à des impasses thérapeutiques du fait de leur multirésistance aux antibiotiques.

      But

      Suivre l’évolution du profil épidémiologique des entérobactéries uropathogènes productrices de β-lactamases à spectre élargi (E-BLSE) et décrire leur niveau actuel de résistance aux antibiotiques.

      Matériels et méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective d’une durée de cinq ans (du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2012) concernant toutes les souches d’E-BLSE uropathogènes isolées au laboratoire de microbiologie de l’hôpital Avicenne de Marrakech, Maroc.

      Résultats

      On a noté, en 5ans, une importante augmentation de la prévalence des E-BLSE. Chez les patients hospitalisés, la plus grande prévalence des E-BLSE (51 %) a été enregistrée dans le service d’urologie. L’étude de l’antibiorésistance des E-BLSE durant l’an 2012 a mis en évidence des co-résistances à la ciprofloxacine (82 %), au sulfaméthoxazole–triméthropime (85 %), à la gentamycine (74 %) et à l’amikacine (51 %). Nos résultats ont souligné aussi, pour la première fois dans notre région, une émergence de la résistance à l’imipénème (10 %).

      Conclusion

      L’importante augmentation de la prévalence des E-BLSE est devenue préoccupante tant en milieu hospitalier qu’en médecine communautaire. L’étude de la résistance des souches d’E-BLSE aux antibiotiques a mis en évidence des taux de co-résistance élevés aux antibiotiques, notamment aux molécules usuelles en urologie.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution récente du profil épidémiologique des entérobactéries uropathogènes productrices de ?-lactamases à spectre élargi à Marrakech, Maroc

      Summary
      Introduction

      Urinary tract infection by extended-spectrum β-lactamase producing enterobacteriaceae (ESBL-E) is a growing infection risk and may even lead in many cases to therapeutic impasses because of their multidrug resistance.

      Aim of the study

      Follow, over a 5-year period, the evolution of the epidemiological profile of uropathogenic ESBL-E and describe their current level of antibiotic resistance.

      Materials and methods

      A retrospective work was made over a period of 5 years (from 1st January 2008 to 31st December 2012). It focused on all the ESBL-E strains isolated from all the urinary samples at the microbiology laboratory of Avicenne hospital, Marrakech (Morocco).

      Results

      We noticed in 5 years, an important increase in the prevalence of ESBL-E. The higher prevalence of ESBL-E (51%) was recorded in the urology department. The study of the antibiotic resistance of the ESBL-E had shown antibiotic co-resistances to the ciprofloxacin (82%), to sulfamethoxazole–trimethropim (85%), to gentamicin (74%), to amikacine (51%). Our results also showed, for the first time in our region, an emergence in the resistance of enterobacteria producing ESBL to imipenem (10%).

      Conclusion

      The significant increase in the prevalence of ESBL-E has become a concern at the hospitals and in community medicine as well. The study of the resistance of ESBL-E strains antibiotics showed high rates of co-resistance to antibiotics, including the usual urology molecules.

      Level of proof

      5.

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    • État des lieux des rémunérations des gardes et astreintes d’urologie en France : une étude de l’AFUF

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail de l’AFUF était d’établir un état des lieux des rémunérations des gardes et astreintes des internes, assistants et chefs de clinique d’urologie en France.

      Matériel et méthodes

      Les données ont été recueillies de février à mai 2013 par l’intermédiaire d’un questionnaire envoyé à tous les membres de l’AFUF (327 membres). Les rémunérations étaient données en valeurs brutes.

      Résultats

      Quarante-trois internes ont participé à l’étude, 16 assistants et 16 chefs de clinique, permettant d’obtenir une représentativité nationale de 62 % (54 hôpitaux sur les 92 centres pratiquant l’urologie en France). La majorité des répondants était d’astreinte opérationnelle ou de sécurité. Vingt hôpitaux (38 %) avaient une activité de prélèvements multi-organes (PMO). Les rémunérations médianes des internes étaient de 59,51€ par astreinte déplacée (demi-garde) et de 119,02€ par garde. Les assistants et chefs de clinique étaient rémunérés de manière forfaitisée pour 37,5 % d’entre eux (140€ pour les assistants [avec des variabilités de 40 à 195€] et 130€ pour les chefs de clinique [42,5–180]) ou selon un tarif qui dépendait du nombre ou du temps de déplacement pour les autres (62,5 %) : les deux premiers déplacements ou un déplacement<3h étaient indemnisés 100€ pour les assistants et 65€ pour les chefs de clinique, 233,5€ et 236€ respectivement à partir du 3e ou au-delà de 3h et 365 et 473€ respectivement au-delà de 8h. Les PMO étaient également rémunérés de manière forfaitisée (60 %) ou au tarif horaire (40 %). Au-delà d’un seuil de 2–3heures, la rémunération horaire était plus intéressante que la rémunération forfaitisée.

      Conclusion

      Des disparités de rémunération des astreintes et gardes d’urologie ont été mises en évidence. Les plus grandes variabilités concernaient la rémunération des astreintes forfaitisées au-delà d’un certain seuil d’heures déplacées et les astreintes de PMO des assistants et chefs de clinique. Ces différences méritent d’être reconsidérées en vue d’une harmonisation nationale.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      État des lieux des rémunérations des gardes et astreintes d’urologie en France : une étude de l’AFUF

      Summary
      Introduction

      The French Association of Urologists-in-training (AFUF) aimed to assess the current state of remunerations of on-call and on-duty residents, assistants and lecturers in urology in France.

      Material and methods

      Data were collected from February to May 2013 through a questionnaire sent to all members of the AFUF (327 members). Remunerations were given in gross values.

      Results

      Forty-three residents took part in the study, 16 assistants and 16 lecturers, representing 62 % of the whole centers (54 hospitals out of the 92 centers practicing urology in France). Most of responders were on security or operational on-call. Twenty hospitals were practicing multi-organ removal. Median remunerations of residents were about 59.51€ per on-call when moving at hospital for work and about 119.02€ per onsite duty. Assistants and lecturers were paid a flat fee rate for 37.5 % of them (140€ for assistants [with variability from 40 to 195€] and 130€ for lecturers [42.5–180]) or an hourly rate depending on the hours spent at hospital for the others (62.5 %): first, second move or move<3h were paid 100€ for assistants and 65€ for lecturers, 233.5€ and 236€ respectively for the third one or above 3h, 365€ and 473€ respectively above 8h. Multi-organ removals were paid a flat fee rate (60 %) or an hourly rate (40 %) as well. Beyond a threshold of 2–3hours, the hourly rate was more interesting than the flat fee rate.

      Conclusion

      There were disparities in remuneration of on-call and on-duty urologists. Greater variability affected on-call flat fee rate remuneration beyond a certain threshold of hours and remuneration of multi-organ removal. These disparities should be considered in order to get a national harmonization.

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    • Néphrectomie laparoscopique pour reins polykystiques : principes et résultats

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la faisabilité et la morbidité de la néphrectomie laparoscopique chez les patients atteints de polykystose rénale autosomique dominante.

      Patients et méthode

      Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique (centres hospitaliers universitaires de Lyon, Toulouse, Nantes et Rennes). Soixante-huit patients ayant eu une néphrectomie laparoscopique pour rein polykystique entre novembre 1999 et mai 2009 ont été inclus. Il s’agissait d’une néphrectomie unilatérale dans 64 cas, bilatérale en un temps dans un cas, et bilatérale en deux temps dans trois cas.

      Résultats

      La durée opératoire moyenne a été de 218±74min (100–420). Une conversion a été nécessaire dans 7 cas. Le poids moyen du rein extrait a été de 1291±646g (240–3400). Nous déplorons 20 complications postopératoires dont un décès au 50e jour postopératoire suite à un abcès de la loge rénale, 6 hématomes rétropéritonéaux et 5 thromboses de fistules artérioveineuses. L’analgésie postopératoire comportait un traitement par PCA de morphine pour une durée moyenne de 1,59±0,8jours (0,5–4). La durée moyenne du séjour a été de 8,3±6,1jours (3–50).

      Conclusion

      Cette étude a mis en évidence que l’abord laparoscopique était possible pour réaliser une néphrectomie dans le cadre de la PKAD. Cette intervention doit être réalisée par un opérateur expérimenté en laparoscopie. En effet, le taux de complication était modéré mais il existe tout de même un risque de complication sévère non négligeable.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Néphrectomie laparoscopique pour reins polykystiques : principes et résultats

      Summary
      Objective

      To evaluate the feasibility and morbidity of laparoscopic nephrectomy in patients with autosomal dominant polycystic kidney disease (ADPK).

      Patients and method

      This is a retrospective multi-centre study (University Hospitals of Lyons, Toulouse, Nantes and Rennes). Sixty-eight patients who had undergone laparoscopic nephrectomy for polycystic kidney disease between November 1999 and May 2009 were included. This involved unilateral nephrectomy 64 cases, one-stage bilateral in one case and two-stage bilateral in three cases.

      Results

      The mean operating time was 218±74min (100–420) Conversion was necessary in 7 cases. The mean weight of the removed kidney was 1291±646g (240–3400). We regret to report 20 postoperative complications, including one death on postoperative day 50, following an abscess in the renal pelvis, 6 retroperitoneal haemoatomas and 5 arteriovenous fistula thromboses. Postoperative analgesia involved PCA treatment with morphine for a mean period of 1.59±0.8days (0.5–4). The mean length of hospital stay was 8.3±6.1days (3–50).

      Conclusion

      This study shows the feasibility of the laparoscopic approach for nephrectomy in ADPK. This procedure should be performed by experienced laparoscopic surgeons. Indeed, the complication rate is moderate but there is still a risk of severe complications.

      Level of evidence

      5.

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    • Analyse comparative coût–efficacité de la photovaporisation prostatique par laser Greenlight et de l’adénomectomie pour hypertrophie de la prostate de gros volume

      Résumé
      But

      Étude médico-économique comparative entre adénomectomie par voie haute (AVH) et photovaporisation de la prostate (PVP) chez des malades atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) de plus de 80g symptomatiques.

      Matériel et méthodes

      Cette étude comparait des données enregistrées rétrospectivement pour le groupe AVH à des données d’analyse prospective pour le groupe PVP. Le point de vue adopté était celui de l’établissement hospitalier et l’horizon temporel retenu était de un an après l’intervention chirurgicale. Les coûts directs hospitaliers per- et postopératoires ont été pris en compte : dépenses liées à la prise en charge chirurgicale spécifique de l’HBP et liées aux éventuelles réinterventions. Les données médicales per- et postopératoires ont aussi été comparées. Il s’agissait de malades opérés dans un seul centre, le choix de la technique dépendait du chirurgien qui posait l’indication.

      Résultats

      Quarante et un patients ont été inclus dans le groupe AVH et 53 dans le groupe PVP. La durée moyenne de séjour (DMS) était significativement plus courte dans le groupe PVP (3,0±1,0jours vs 10,4±4,0jours ; p <0,001). Les réinterventions à un an étaient moins fréquentes dans le groupe PVP (1,9 % vs 19,5 % p <0,001). L’analyse de coût montre un surcoût moyen de 1450 euros TTC pour le groupe AVH.

      Conclusion

      Cette étude a rapporté que la PVP était coût–efficace. Cette stratégie était dominante par rapport à la stratégie AVH car elle entraînait une diminution du coût moyen de la prise en charge des HBP et une diminution du nombre de réinterventions jusqu’à un an de suivi. Néanmoins, ces données méritent d’être nuancées par des résultats peu favorables de l’AVH en comparaison avec ceux de la littérature.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse comparative coût–efficacité de la photovaporisation prostatique par laser Greenlight et de l’adénomectomie pour hypertrophie de la prostate de gros volume

      Summary
      Purpose

      Comparative medical economic study between total prostatectomy and laser in the treatment of benign prostatic hyperplasia in patients whose prostate is more than 80g.

      Materials and methods

      This study compared data registered retrospectively for the group AVH and prospective data for PVP patients. The patients whose prostate weighed more than 80g by echography were selected. The adopted point of view was the one of the hospital and the temporal horizon was of one year after the surgical operation. Direct costs per- and post-surgery were taken into account including specific surgical care and secondary surgical revision. The medical data per- and postoperative were also compared. Primary outcome measure was incremental cost per procedure.

      Results

      Forty-one patients in the AVH group and 53 in the PVP group. The mean length of stay (LOS) is significantly shorter in the PVP group (3.0±1.0 days vs 10.4±4.0; P <0.001). Re-operation rate was significantly lower in the PVP group (1.9% vs 19.5% P <0.001). The cost analysis shows a mean additional cost of 1450 euros for the AVH group.

      Conclusion

      PVP was cost-effective because it was more economic and it lead to lower re-operation rate until one year of follow-up than in the AVH group. Nevertheless, these data deserve to be nuanced by unfavorable results of the AVH in comparison with those of the literature.

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    • Angiomyolipome rénal géant compliqué d’insuffisance cardiaque droite

      Résumé

      Nous rapportons le cas d’une patiente de 63ans présentant un angiomyolipome rénal de 26cm compliqué d’insuffisance cardiaque droite secondaire à un shunt gauche-droit extracardiaque chronique à haut débit conséquence d’une fistule artério-veineuse intratumorale. Un traitement chirurgical radical précédé d’une embolisation préopératoire sélective a permis la régression des anomalies cardiaques sans complication périopératoire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Angiomyolipome rénal géant compliqué d’insuffisance cardiaque droite

      Summary

      We report the case of a 63-year-old woman presenting a 26cm right renal angiomyolipoma with intratumoral arteriovenous fistula responsible for a high-output right heart failure. A radical surgical treatment after preoperative embolization allowed rapid improvement of cardiac symptoms with an uneventful postoperative course.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 7, 24, i

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