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    Numéro 3- Volume 24- pp. 145-212 (Mars 2014)

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    • L’IRM 3 Tesla multi-paramétrique dans le staging du cancer prostatique en pratique courante

      Résumé
      But de l’étude

      Déterminer la capacité de détection d’un adénocarcinome prostatique par une IRM 3Tesla multi-paramétrique avec antenne externe pelvienne, en comparaison de l’anatomopathologie chez des patients ayant subi d’une prostatectomie radicale.

      Matériel et méthodes

      Étude prospective de 30 mois, incluant 74 patients ayant tous un adénocarcinome prostatique diagnostiqué sur biopsies prostatiques, et tous éligibles à une prostatectomie radicale. Ils ont tous subi une IRM 3Tesla avec antenne externe pelvienne en séquences multi-paramétriques, comportant des séquences morphologiques et des séquences fonctionnelles de type perfusion et diffusion (avec calcul du coefficient apparent de diffusion). La glande prostatique était divisée en octants (8 zones), et trois critères précis ont été recherchés suivant ces zones (capacité de détection, capacité d’estimation du contact capsulaire (CC) et de l’effraction extra-capsulaire [EEC]). Une analyse a été réalisée en comparaison des pièces de prostatectomies radicales.

      Résultats

      Cinq cent quatre-vingt-douze octants ont été étudiés avec 124 tumeurs significatives (volume ≥0,1cm3). Pour la capacité générale de détection tumorale, l’IRM 3T avait une sensibilité, spécificité, VPP et VPN respectives de 72,3 %, 87,4 %, 83,2 % et 78,5 %. Cette imagerie avait un fort pouvoir prédictif négatif dans l’estimation du CC et de l’EEC avec des spécificités et des VPN respectives à 96,4 % et 95,4 % pour le CC, et 97,5 et 97,7 % pour l’EEC.

      Conclusion

      L’IRM 3Tesla multi-paramétrique nous est apparue être une technique d’imagerie fiable dans la détection du cancer prostatique en pratique courante et régulière. Avec un pouvoir prédictif négatif encourageant, l’estimation par une IRM 3T du CC et de l’EEC est à approfondir.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’IRM 3 Tesla multi-paramétrique dans le staging du cancer prostatique en pratique courante

      Summary
      Objective

      To analyse the detection ability of a multiparametric 3T MRI with phased-array coil in comparison with the pathological data provided by the prostatectomy specimens.

      Methods

      Prospective study of 30months, including 74 patients for whom a diagnosis of prostate cancer had been made on randomized prostate biopsies, and all eligible to a radical prostatectomy. They all underwent multiparametric 3T MRI with pelvic phased-array coil including T2-weighted imaging (T2W), dynamic contrast-enhanced (DCE) and diffusion-weighted imaging (DWI) with an ADC mapping. Each gland was divided in octants. Three specific criteria have been sought (detection ability, capsular contact [CC] and extracapsular extension [ECE]), in comparison with the pathological data provided by the prostatectomy specimens.

      Results

      Five hundred and ninety-two octants were considered with 124 significant tumors (volume≥0.1cm3). The general ability of tumor detection had a sensitivity, specificity, PPV and NPV respectively to 72.3%, 87.4%, 83.2% and 78.5%. The estimate of the CC and ECE had a high negative predictive power with specificities and VPN respectively to 96.4% and 95.4% for CC, and 97.5 and 97.7% for ECE.

      Conclusions

      Multiparametric 3T MRI with pelvic phased-array coil appeared to be a reliable imaging technique in clinical and routine practice for the detection of localized prostate cancer. Estimation of the CC and millimeter ECE remains to be clarified, even if the negative predictive power for these parameters seems encouraging.

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    • Synovialosarcome rénal primitif

      Prog Urol, 2014, 3, 24, 156-160

      Voir l'abstract Summary

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    • Synovialosarcome rénal primitif

      Résumé

      Le synovialosarcome (SVS) rénal primitif est une tumeur rare et de mauvais pronostic. Il est difficile de le différencier des autres tumeurs mésenchymateuses rénales du fait de leurs caractéristiques cliniques et histologiques similaires. Une soixantaine de cas de SVS ont été décrits dans la littérature. Nous rapportons un cas de SVS rénal primitif droit associé à une thrombose de la veine rénale droite s’étendant à la veine cave inférieure chez un homme de 66ans. La certitude diagnostique a été apportée par l’analyse en biologie moléculaire par reverse transcription polymerase chain reaction (RT-PCR) qui mettait en évidence les transcrits de fusion SYT-SSX2 représentatifs d’une translocation chromosomique t(X;18). Nous décrivons le cas avec une brève revue de la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Synovialosarcome rénal primitif

      Summary

      The primary renal synovial sarcoma is a rare tumor with a poor prognosis. It may be confused with other types of mesenchymal kidney tumors because of similarities in clinical and histological appearance. About 60 cases have been described in the literature. We report a case of a 66-year-old man presenting a primary synovial sarcoma of the right kidney with a vascular invasion of the inferior vena cava and right renal vein. The diagnosis was confirmed in molecular biology by reverse transcription polymerase chain reaction (RT-PCR) which demonstrated a unique chromosomal translocation t(X;18) with SYT-SSX2 fusion transcripts. We describe here the case with a brief review.

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    • Carcinome à cellules en bague à chaton primitif de la prostate : une entité rare

      Résumé

      La prostate est une localisation très rare du carcinome à cellules en bague à chaton, avec peu de cas publiés dans la littérature. Ce type histologique survient plutôt dans les cancers du tube digestif (estomac, côlon). Les auteurs en rapportent un cas chez un patient de 63ans. Les particularités diagnostiques et thérapeutiques seront discutées.

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      Carcinome à cellules en bague à chaton primitif de la prostate : une entité rare

      Summary

      The prostate is a very rare localization of signet ring cell carcinoma, with few cases reported in the literature. This histological type occurs rather in cancers of the digestive tract (stomach, colon). Authors report a case of a patient aged 63years. Diagnostic and therapeutic features are discussed.

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    • Intérêt de l’endoprothèse urétrale dans la prise en charge d’une rétention aiguë d’urine après curiethérapie pour cancer localisé de la prostate

      Résumé

      La curiethérapie fait partie des options thérapeutiques devant un cancer de prostate localisé de faible risque. Bien qu’il s’agisse d’un traitement mini-invasif, il n’est pas dénué d’effets secondaires. Une rétention aiguë d’urine après curiethérapie a été rapportée dans 5 à 22 % des cas, elle peut être prévenue dans la majorité des cas par un traitement alpha-bloquant. Plusieurs alternatives ont été décrites dans la littérature pour la prise en charge de la rétention d’urine après curiethérapie prostatique, parmi lesquelles le drainage prolongé par cathéter sus-pubien, la résection trans-urétrale de prostate ou encore les autosondages intermittents. Nous rapportons un nouveau cas de rétention d’urine dans les suites d’une curiethérapie prostatique, prise en charge de façon originale par mise en place d’une endoprothèse urétrale, permettant l’obtention d’un statut mictionnel satisfaisant.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt de l’endoprothèse urétrale dans la prise en charge d’une rétention aiguë d’urine après curiethérapie pour cancer localisé de la prostate

      Summary

      Brachytherapy is a possible treatment for localized low risk prostate cancer. Although this option is minimally invasive, some side effects may occur. Acute retention of urine (ARU) has been observed in 5% to 22% of cases and can be prevented in most cases by alpha-blocker treatment. Several alternatives have been reported in the literature for the management of ARU following brachytherapy: prolonged suprapubic catheterization, transurethral resection of the prostate and also intermittent self-catheterization. The authors report an original endoscopic approach, using urethral endoprosthesis, with a satisfactory voiding status.

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    • Cancer de prostate non localisé au diagnostic en Guadeloupe

      Résumé
      Objectifs

      Étudier les caractéristiques cliniques, en termes de survie et de réponse au traitement de sujets ayant un cancer de prostate non localisé au diagnostic et issus d’une population caribéenne surexposée au risque de cancer de prostate.

      Matériel et méthode

      Tous les cas de cancer de prostate non localisés diagnostiqués au CHU de Pointe à Pitre entre 1995 et 2012 ont été répertoriés rétrospectivement.

      Résultats

      Cent quatre-vingt-trois patients ont été inclus. L’âge médian était 70,3ans au diagnostic avec 79,2 % de patients de plus de 65ans. Un total de 81,5 % était TxNxM1, 11,5 % était TxN1M0. La médiane d’apparition de résistance à la castration était de 18,5 mois. La médiane de survie globale était de 49,0 mois.

      Conclusion

      Cette étude concernant une population caribéenne à risque ayant un cancer de prostate métastatique au diagnostic n’a pas semblé montrer de différence par rapport aux données de la littérature en population générale, bien que le taux d’incidence du cancer de prostate dans ces populations soit parmi les plus élevés dans le monde.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de prostate non localisé au diagnostic en Guadeloupe

      Summary
      Objectives

      To study clinical characteristics, in terms of survival and response to treatment, of patients with non-localized prostate cancer at diagnosis in an Afro-Caribbean population from Guadeloupe.

      Methods

      Cases of stage IV prostate cancer (T4N0M0, TxN1M0 and TxNxM1) at diagnosis in the Pointe à Pitre Hospital were selected from 1995 to 2012 and studied.

      Results

      One hundred and eighty-three patients were included. Median age at diagnosis was 70.3 years old (79.2% were more than 65years). A total of 81.5% of them was TxNxM1 and 11.5% was TxN1M0. Median disease free survival was 18.5months. Median overall survival was 49.0months.

      Conclusion

      This study about non-localized prostate cancer at diagnosis in an Afro-Caribbean population from a French Caribbean archipelago seemed to show no difference with general population suffering from the same disease, although prostate cancer incidence in this area is one of the highest in the world.

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    • Prostatectomie radicale ouverte versus laparoscopique : expérience d’un centre français

      Résumé
      Objectif

      Comparer les résultats péri-opératoires de la prostatectomie radicale rétropubienne (PRR) et de la prostatectomie radicale laparoscopique (PRL) sur une série monocentrique.

      Matériels et méthodes

      Notre base de données des patients consécutifs opérés d’une prostatectomie radicale pour cancer prostatique localisé a été analysée au 1er mai 2012. Elle incluait 72 PRR (1998 à 2003) et 279 PRL (2003 à 2010). Les données démographiques, anatomo-pathologiques et péri-opératoires ont été comparées.

      Résultats

      Dans le groupe PRR, comparé au groupe PRL, les différences significatives suivantes étaient mises en évidence : patients plus âgés (63,1 ans versus 65,6), PSA initial plus élevé (10,2ng/mL versus 6,7) et proportion moins élevée de stade T1c (62,8 % versus 80,6 %). Les pertes sanguines opératoires (1500mL versus 500) et la durée d’hospitalisation (9,0 j versus 6,3) étaient supérieures dans le groupe PRR (p <0,001). La durée opératoire était plus longue dans le groupe PRL (250min versus 160 ; p <0,001). Il n’y avait pas de différence quant à la durée du sondage vésical postopératoire (8,5 j en moyenne). Les sténoses anastomotiques étaient plus fréquentes après PRR (p <0,001). La proportion observée de marges positives dans le groupe PRR (7,1 %) était inférieure à celle du groupe PRL (28,7 %) (p =0,001). La continence précoce était meilleure dans le groupe PRR (p <0,01) à M3 mais à M12 il n’y avait plus de différence significative.

      Conclusion

      Les patients du groupe PRL avaient des pertes sanguines opératoires et une durée d’hospitalisation plus courte que ceux du groupe PRR au prix d’une augmentation du temps opératoire, du taux de marges positives et du délai avant récupération de la continence optimale.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prostatectomie radicale ouverte versus laparoscopique : expérience d’un centre français

      Summary
      Objective

      To compare peri-operative outcomes of open radical prostatectomy (ORP) to laparoscopic radical prostatectomy (LRP) in a single French institution.

      Methods

      Between 1998 and 2003, 72 patients underwent ORP followed by 279 LRP between 2003 and 2010 for a clinically localized prostate cancer. Demographic, peri-operative and pathological data in the ORP and LRP groups were analyzed and compared.

      Results

      In the ORP group, compared to the LRP group, the following significant differences were found: patients were older (63.1 years versus 65.6), initial PSA was higher (10.2ng/mL versus 6.7) and the proportion of T1c was higher (62.8 % versus 80.6 %). Operative blood loss (1500mL versus 500) and length of hospitalization (9.0 days versus 6.3) were higher in the ORP group (P <0.001). Operative time was longer in the LRP group (250min versus 160; P <0 .001). There was no significant difference regarding length of catheterization (average of 8.5 days). Anastomotic strictures were more frequent following ORP (P <0.001). Positive margins proportion in the ORP group (7.1 %) was lower than that observed in the LRP group (28.7 %) (P =0.001). Patients in the ORP group achieved early continence more frequently (P <0.01) but at 12 months postoperatively there was no significant difference.

      Conclusion

      Patients in the LRP group had lower operative blood losses and a shorter length of hospitalization. However, in the ORP group, operative time was shorter and positive margins rate was lower.

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    • Les consultations avancées d’urologie peuvent-elles être une réponse satisfaisante aux attentes des patients et au problème de la démographie médicale ?

      Résumé
      But

      Évaluer le service rendu aux patients par l’instauration de consultations avancées d’urologie et recueillir leur ressenti devant la proposition de consultations pré- et postopératoires au sein de l’hôpital proche de chez eux et d’une intervention chirurgicale au CHU.

      Matériel et méthode

      Un questionnaire a été adressé aux 473 patients ayant eu au cours des 6 derniers mois une consultation avancée dans 2 hôpitaux généraux. Le taux de réponses a été de 74 %.

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 65,5±12ans [20–90]. Le motif de consultation était de la cancérologie dans 31,2 %. Quatre-vingt-neuf pour cent des patients déclaraient se rendre à la consultation par leur propre moyen et la distance parcourue pour se rendre à la consultation aurait été multipliée par 4 si les patients avaient dû consulter un urologue au CHU. Les patients concédaient à faire plus de 20km pour se rendre à une consultation d’urologie dans 54,6 %, mais ils étaient 76,5 % à accepter de parcourir plus de 20km pour bénéficier d’une intervention chirurgicale. Plus de 99 % des patients reconnaissaient le service rendu de ces consultations avancées. Concernant la proposition de consultations au sein de l’hôpital périphérique et d’une intervention au CHU, 60,8 % étaient satisfaits de ce compromis et 56,3 % avaient déjà expérimenté cette alternative.

      Conclusion

      Les consultations avancées apparaissaient être une réponse au problème de la démographie médicale et au déficit d’urologues dans les hôpitaux généraux.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les consultations avancées d’urologie peuvent-elles être une réponse satisfaisante aux attentes des patients et au problème de la démographie médicale ?

      Summary
      Objective

      To analyze patients’ views with regards to local consultations given by specialists in urology and to an offer of pre- and postoperative visits in the local general hospital with surgical interventions taking place at the university hospital.

      Materials and methods

      An opinion survey by mail questionnaire was carried out in all 473 patients who had had a consultation with a specialist in two local general hospitals between November 2009 and April 2010.

      Results

      Response rate was 74%. Mean patient age was 65.5±12 years [range, 20–90]. The reason for the consultation was cancer-related in 31.2% of patients. The majority (89%) made the journey to hospital under their own steam and would have had to travel a 4 times greater distance if the consultation with the specialist had taken place at the university hospital. Overall, 54.6% of patients were willing to travel 20km further to see a specialist and 76.5% were willing to travel 20km further for a surgical intervention. Virtually all of the patients (>99%) saw benefits to local consultations given by specialists. The offer of a consultation at the general hospital and intervention at the university hospital met with the approval of 60.8% patients and 56.3% had already experimented this offer.

      Conclusion

      Local consultations by specialists might be an answer to demographic issues in France, that is, to the small number of urologists practicing in general hospitals.

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    • Huit ans d’expérience en néphrectomie partielle robot-assistée : résultats carcinologiques et fonctionnels

      Résumé
      Introduction

      La néphrectomie partielle (NP) est actuellement le traitement de référence des tumeurs rénales de moins de 4cm (T1a). La NP laparoscopique est de réalisation délicate, avec pour principales conséquences une augmentation de la durée d’ischémie chaude et de la morbidité. L’apport de la robotique, en facilitant l’acte chirurgical, permet d’allier les avantages d’une chirurgie mini-invasive et conservatrice. Nous rapportons ici 8ans d’expérience, avec 110 néphrectomies partielles robot-assistées (NPRA). Le but de cette étude était d’analyser les résultats carcinologiques et fonctionnels de cette technique.

      Patients et méthodes

      De mars 2005 à décembre 2012, 110 patients ont subi une NPRA. Les données épidémiologiques, opératoires, ainsi que les résultats carcinologiques et fonctionnels ont été collectés et analysés de manière rétrospective.

      Résultats

      Soixante-seize hommes et 34 femmes ont été opérés. L’âge moyen était de 59,6±14,2ans. La durée opératoire moyenne était de 141,3±36,1minutes pour une durée d’ischémie chaude de 21,2±8,8minutes. La durée moyenne de séjour était de 5,3±2,2jours. La taille tumorale moyenne était de 27,4±9,8mm, avec 82,7 % de tumeurs malignes, dont 62,7 % de carcinomes à cellules claires. Les marges chirurgicales ont été saines dans 100 % des cas. Avec un suivi moyen de 28,7±18,5mois, il n’a été noté aucune récidive. Aucune altération de la fonction rénale à court et moyen terme n’a été à déplorer. La fréquence des complications postopératoires était de 12 %, dont 7 % de complications chirurgicales (3 faux anévrysmes artériels, 4 hémorragies secondaires et 1 conversion en laparotomie).

      Conclusion

      La robotique a apporté dextérité, minutie et précision au chirurgien. Ces qualités sont fondamentales en chirurgie conservatrice rénale et ont fait de la NPRA une technique sûre et efficace donnant de bons résultats tant carcinologiques que fonctionnels à court et moyen terme.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Huit ans d’expérience en néphrectomie partielle robot-assistée : résultats carcinologiques et fonctionnels

      Summary
      Introduction

      Partial nephrectomy (PN) is currently the reference treatment for renal tumors of less than 4cm in size (T1a). Laparoscopic PN is difficult to perform, with the main consequence being an increase in warm ischemia time and morbidity. In facilitating the surgical procedure, robotics combines the benefits of minimally invasive and conservative surgery. We report here 8 years of experience with 110 robot-assisted partial nephrectomies (RAPN). The objective of this study was to analyze the oncological and functional outcomes.

      Patients and methods

      Between March 2005 and September 2012, 110 patients underwent RAPN. The epidemiological and surgical data and the oncological and functional outcomes were retrospectively collected and analyzed.

      Results

      Seventy-six men and 34 women underwent surgery. The mean age was 59.6±14.2years. Mean operative time was 141.3±36.1minutes with a warm ischemia time of 21.2±8.8minutes. Mean hospital stay was 5.3±2.2days. Mean tumor size was 27.4±9.8mm with 82.7% malignant tumors, of which 62.7% were clear cell carcinomas. Surgical margins were healthy in 100% of cases. After a mean follow-up of 28.7±18.5months, no recurrence was noted. On a functional level, there was no short-term or medium-term impairment of renal function. The frequency of postoperative complications was estimated as 12% including 7% of surgical complications (3 arterial pseudoaneurysms, 4 episodes of bleeding from the cut surface and 1 conversion to laparotomy).

      Conclusion

      Robotics brought surgeon dexterity, meticulousness and precision. These qualities are essential in conservative renal surgery and made RAPN a safe and effective technique that gives good short and medium-term oncological and functional results.

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    • Étude des urgenturies postopératoires après photovaporisation prostatique par laser Greenlight ®

      Résumé

      Des urgenturies sont classiquement décrites après photovaporisation de prostate (PVP). L’objectif de notre étude était d’analyser les urgenturies induites par la PVP, en utilisant le questionnaire de l’International Prostate Symptom Score (IPSS) pour répertorier les urgenturies induites.

      Méthode

      Il s’agit d’une étude de cohorte prospective monocentrique de suivi des patients opérés entre mai 2005 et janvier 2011. Les questions 2 et 4 de l’International Prostate Symptom Score (IPSS) ainsi qu’un interrogatoire ont été choisis pour évaluer l’impériosité lors du suivi. Les réponses aux questions 2 et 4 de l’IPSS ont été comparées à des questions ouvertes sur l’impériosités.

      Résultats

      Deux cent quatre patients ont été opérés pendant cette période et 93 dossiers complets ont été analysés. Vingt-et-un pour cent des patients présentaient des urgenturies clinique à un mois et 1,9 % à 12 mois (amélioration significative, p <0,001), ce qui correspondait à des scores supérieurs ou égaux à 4 aux réponses des questions 2 et 4 de l’IPSS. Les scores de réponse des questions 2 et 4 s’amélioraient significativement sur 12 mois (p <0,001). L’urgenturie diminuait significativement ainsi que les réponses aux questions 2 et 4 de l’IPSS durant les 12 mois de suivi.

      Conclusion

      Les urgenturies diminuaient significativement entre 3 et 12 mois de suivi postopératoire. Les questions 2 et 4 du score de l’IPSS semblaient constituer une définition standardisée de ces urgenturies.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude des urgenturies postopératoires après photovaporisation prostatique par laser Greenlight ®

      Summary

      Urgencies are classically described after prostate photovaporization (PVP). The objective of this study was to analyze the incidence of urgency in patients who underwent PVP using the International Prostate Symptom Score (IPSS) to defined urgencies.

      Method

      This is a single-center prospective cohort study assessing patients who underwent surgery between May 2005 and January 2011. The questions 2 and 4 of the IPSS and open questions were selected to evaluate urgency during the follow-up.

      Results

      Two-hundred and four patients were operated during this period and 93 complete records were analyzed. Twenty-one percent of these patients had a clinical urgency after 1 month and 1,9% at 12 months (significant improvement, P <0.001) corresponding to scores greater than 4 for questions 2 and 4 of the IPSS. Answer scores to questions 2 and 4 improved significantly over 12 months (P <0.001). The clinical urgencies decreased significantly as well as answers to questions 2 and 4 of the IPSS.

      Conclusion

      Urgencies decreased significantly between 3 and 12 months of postoperative follow. Questions 2 and 4 of the IPSS score appeared to be a standardized definition of these urgencies

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    • Évolution des symptômes du bas appareil urinaire sous silodosine : facteurs influençant la satisfaction des patients

      Résumé

      L’objectif de cette étude était d’analyser l’efficacité et la tolérance de la silodosine chez des patients ayant des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) associés à une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) en pratique urologique courante.

      Méthode

      Étude observationnelle prospective réalisée auprès de 272 urologues et dédiée au suivi des patients traités pour une HBP par la silodosine. Les paramètres étudiés étaient le questionnaire International Prostate Symptom Score (IPSS) pondéré et la question 8 sur la qualité de vie, le score du Urinary Symptom Profile (USP) et l’échelle d’Insomnie d’Athènes (AIS) évalués à l’instauration du traitement et à trois mois.

      Résultats

      Neuf cent quatorze patients dont l’âge moyen était de 66ans et ayant des SBAU depuis 3,3ans en moyenne ont été analysés. Après 3 mois de traitement, on observait une diminution significative du score IPSS (16,2±6,1 à 9,7±5,5, p <0,0001) et du score USP (10,6±5,1 à 6,0±4,6, p <0,0001), une amélioration significative de la qualité de vie (67,1 à 14,4 % de patients insatisfaits, p <0,0001) et du sommeil (49,2 à 28,9 % de patients avaient une insomnie, p <0,0001). Parmi ces patients, 21,2 % ont eu au moins un événement indésirable. Les plus fréquents étaient les troubles de l’éjaculation (17,2 %). Et 7,1 % ont arrêté le traitement pour ce motif. À trois mois, la silodosine a été poursuivie chez 86,9 % des patients.

      Conclusion

      Cette étude a confirmé l’efficacité de la silodosine dans les SBAU associés à une HBP avec un profil de tolérance n’affectant pas la satisfaction des patients.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution des symptômes du bas appareil urinaire sous silodosine : facteurs influençant la satisfaction des patients

      Summary

      The objective of this study was to analyze the efficacy and safety of silodosin in patients with lower urinary tract symptoms (LUTS) associated with benign prostatic hyperplasia (BPH) in current urologic practice.

      Method

      This was a prospective observational study conducted by 272 urologists on patients treated by silodosin for BPH. The parameters evaluated were the weighted IPSS score, the IPSS question 8 related to quality of life, the USP score and the Athens Insomnia Scale (AIS) measured at treatment initiation and after 3months.

      Results

      Nine hundred and fourteen patients whose average age was 66 years with LUTS for 3.3 years were analyzed. After 3 months of treatment, a significant decrease in IPSS (from 16.2±6.1 to 9.7±5.5, P <0.0001) and USP score (from 10.6±5.1 to 6 0±4.6, P <0.0001) were observed, quality of life (from 67.1% to 14.4% of unsatisfied patients, P <0.0001) and sleep were significantly improved (from 49.2% to 28.9% patients with insomnia, P <0.0001). Among the patients, 21.2% experienced at least one adverse event. The most frequent were abnormal ejaculation (17.2%). And 7.1% discontinued the treatment for this reason. After 3months of treatment silodosin was continued in 86.9% of patients.

      Conclusion

      This large study confirmed the efficacy of silodosin in LUTS associated with BPH with a safety profile that does not affect patient satisfaction.

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    • Traitements médicaux et chirurgicaux des courbures de verge congénitales et acquises : revue de la littérature

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail était de rapporter les résultats des traitements médicaux et chirurgicaux des courbures de verge congénitales et acquises.

      Matériel et méthodes

      Une revue systématique de la littérature a été réalisée à partir de la base de données PubMed en utilisant les mots clés suivants : Congenital penile curvature ; Congenital penile deviation ; Acquired penile curvature ; Acquired penile deviation ; Peyronie's disease .

      Résultats

      La prise en charge des courbures congénitales est chirurgicale. Elle consiste en une excision de l’albuginée du côté opposé à la courbure (technique de Nesbit), ou en une plicature de l’albuginée controlatérale, ou encore en une incision de celle-ci (Yachia). Ces techniques ont une efficacité similaire. Les courbures acquises de verge sont d’origine post-traumatique ou due à une maladie de Lapeyronie. Parmi les traitements oraux, le Potaba a une efficacité rapportée sur la diminution de la taille des plaques. Les injections d’interféron et de nicardipine sont également utilisées. Les traitements physiques, dont la lithotritie et l’iontophorèse, sont surtout actifs sur les critères subjectifs. D’autres alternatives tels que le vacuum, les thérapies basées sur la traction ou l’application topique de vérapamil semblent intéressantes. Le traitement chirurgical est indiqué pour corriger le degré de courbure et permettre les rapports sexuels en phase cicatricielle avec des lésions fixées. La technique chirurgicale princeps est celle de Nesbit. Afin de limiter la diminution de taille de la verge, des techniques de plicatures ont été développées. En cas de courbure importante, de déformations majeures ou de pénis de petite taille, une technique de greffe est envisagée. Enfin, en cas de dysfonction érectile, une prothèse pénienne peut être implantée.

      Conclusion

      La combinaison des différentes options thérapeutiques disponibles pourrait être intéressante pour optimiser la prise en charge des courbures de verge. Le niveau de preuve des études disponibles dans la littérature est encore trop faible pour émettre des recommandations avec un grade élevé.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitements médicaux et chirurgicaux des courbures de verge congénitales et acquises : revue de la littérature

      Summary
      Introduction

      The aim of the current study was to provide an overview about the surgical and medical management of acquired and congenital penile's curvature.

      Materials et Methods

      A systematic review of the literature was done from the PubMed database by searching the following keywords alone or in combination: Congenital penile curvature; Congenital penile deviation; Acquired penile curvature; Acquired penile deviation; Peyronie's disease.

      Results

      The treatment of congenital curvature is only surgical. The most common technique is the Nesbit's technique which consists in making elliptical excisions of the tunica albuginea. There are also incison or plication procedures which are efficient as well. Acquired curvature is most of the time represented by the Peyronie's disease or is post-traumatic. Among oral treatments available, the Potaba is the only drug which has proved a significant reduction in penile plaque size. Injections of interferon and nicardipine have also shown their efficacy. Ionotophoresis and extracorporeal shock-wave therapy may be beneficial for penile pain. Other therapies (vacuum, traction devices, topical Verapamil) can be interesting but other studies are necessary to recommend them. Surgical treatment is recommended during the fibrotic phase. The most common technique is also the Nesbit's technique. In case of severe curvature (curve superior to 60°), small penis, major deformations, graft techniques can be used. Moreover, if there is a sexual dysfunction, penile prosthesis is recommended.

      Conclusion

      Other studies are necessary to prove the efficacy of most of the drugs already available in the treatment of the penile curvature. It seems to be interesting to combine the different treatments to improve the results of those therapies.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 3, 24, i

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