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    Numéro 17- Volume 23- pp. 1457-1522 (Décembre 2013)

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    • Recommandations pour l’utilisation de la toxine botulinique de type A (Botox ® ) dans l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique

      Résumé
      Objectifs

      Définir des recommandations pour l’utilisation pratique de la toxine botulinique de type A (BoNTA) dans l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique (HAVRI).

      Méthode

      Élaboration de recommandations de bonne pratique par consensus formalisé, validées par un groupe de 13 experts puis par un groupe de lecture indépendant.

      Résultats

      En cas d’infection urinaire celle-ci doit être traitée et l’injection reportée. Avant l’injection, il est recommandé de s’assurer de la faisabilité et de l’acceptabilité de l’auto-sondage. L’injection peut être réalisée après une anesthésie locale urétro-vésicale (lidocaïne), éventuellement complétée par l’inhalation de protoxyde d’azote et parfois sous anesthésie générale. L’injection sera réalisée au bloc opératoire ou en salle d’endoscopie. La vessie ne doit pas être trop remplie (risque de perforation). Le traitement doit être appliqué en 10 à 20 injections de 0,5 à 1mL réparties de manière homogène dans la vessie en restant à distance des méats urétéraux. Il n’est pas recommandé de laisser en place une sonde vésicale sauf en cas d’hématurie importante. Le patient doit être surveillé jusqu’à la reprise mictionnelle. Une note d’information sur les effets indésirables éventuels doit lui être remise à sa sortie. Une consultation doit être prévue 3 mois après la première injection (calendrier mictionnel, débitmétrie, résidu post-mictionnel et examen cytobactériologique des urines). Un résidu >200mL et/ou symptomatique doit faire discuter des auto-sondages. Une nouvelle injection pourra être envisagée lorsque le bénéfice clinique de la précédente s’estompe (entre 6 et 9 mois).

      Conclusions

      Le respect de ces recommandations devrait permettre une utilisation optimale de la BoNTA.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations pour l’utilisation de la toxine botulinique de type A (Botox ® ) dans l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique

      Summary
      Objectives

      Provide guidelines for practical usage of botulinum toxin type A (BoNTA) for refractory idiopathic Overactive Bladder management.

      Patients and methods

      Guidelines using formalized consensus guidelines method. These guidelines have been validated by a group of 13 experts quoting proposals, subsequently reviewed by an independent group of experts.

      Results

      In the case of patients with urinary tract infection, it must be treated and injection postponed. Before proposing an injection, it is recommended to ensure the feasibility and acceptability of self-catheterisation by patient. The injection can be performed after local anesthesia of the bladder and urethra (lidocaine), supplemented where necessary by nitrous oxide inhalation and sometimes under general anesthesia. Injection is performed in the operating room or endoscopy suite. The bladder should not be too filled (increased risk of perforation). Treatment should be applied in 10 to 20 injections of 0.5 to 1mL homogeneously distributed in the bladder at a distance from the urethral orifices. It is not recommended to leave a urinary catheter in place except in cases of severe hematuria. The patient should be monitored until resumption of micturition. After the first injection, an appointment must be scheduled within 3 months (micturition diary, uroflowmetry, measurement of residual urine and urine culture). Performance of self-catheterisation should be questioned in the case of a symptomatic post-void residual and/or a residue>200mL. A new injection may be considered when the clinical benefit of the previous injection diminishes (between 6 and 9 months). A period of three months must elapse between each injection.

      Conclusions

      Implementation of these guidelines may promote best practice usage of BoNTA with optimal risk/benefit ratio.

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    • Validation linguistique en français du Pelvic Organ Prolapse/Urinary Incontinence Sexual Questionnaire – Révisé IUGA (PISQ-IR)

      Résumé
      Objectif

      Proposer la validation linguistique en français du PISQ-IR, questionnaire révisé par l’IUGA, sur la sexualité des femmes présentant un prolapsus génital et/ou une incontinence urinaire et/ou anale.

      Méthodes

      Le PISQ-IR est un questionnaire validé en anglais, fiable et spécifique des femmes sexuellement actives ou non présentant un trouble de la statique pelvienne. Le processus de validation a respecté les recommandations éditées par l’IUGA et la version française du questionnaire a été obtenue après une double traduction inversée, une rétro-traduction, une revue des traductions par des experts en urogynécologie et une double série de tests de compréhension sur un panel de 25 femmes présentant un trouble de la statique pelvienne suivies dans le service de gynécologie du CHU de Nîmes.

      Résultats

      Le PISQ-IR est un questionnaire auto-administré qui pallie certaines insuffisances du PISQ dans sa version initiale. Le PISQ-IR compte 20 questions, la 1re question permettant de savoir si la femme est ou non sexuellement active. La section 1 du questionnaire s’adresse ensuite aux femmes sans activité sexuelle et regroupe 5 questions. La section 2 est réservée aux femmes sexuellement actives et comporte 14 ou 12 questions selon que la femme déclare avoir ou non un partenaire sexuel.

      Conclusion

      Cet article propose la version traduite et validée linguistiquement en français du PISQ-IR. La validation psychométrique est actuellement en cours et sera suivie de la publication du système de scoring et de la version définitive du questionnaire.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Validation linguistique en français du Pelvic Organ Prolapse/Urinary Incontinence Sexual Questionnaire – Révisé IUGA (PISQ-IR)

      Summary
      Objectives

      To report a linguistically validated French version of the PISQ-IR (the Pelvic Organ Prolapse/Incontinence Sexual Questionnaire IUGA-Revised).

      Methods

      PISQ-IR is a valid, reliable, and responsive measure of sexual function in both sexually active or inactive women with pelvic floor disorders. Validation process was performed according the IUGA guidelines. The French version of the PISQ-IR was developed after two independent translations (English>French), one back translation (French>English), cognitive debriefing with a sample of 25 women with pelvic floor disorders attending the gynecologic clinic in the university hospital of Nîmes and a critical review by experts in the field of urogynecology and sexuality.

      Results

      The PISQ-IR is a self-administered questionnaire, which overcomes some shortcomings of the initial version. Questionnaire includes 20 questions, the first one to clarify sexual activity: part 1 of the questionnaire is for non-sexually active women and contains 5 questions and the second part is for sexually active women and contains 12 or 14 questions depending on whether or not the women has a partner.

      Conclusion

      This paper reports the linguistically validated French version of the PISQ-IR. Psychometric validation of the French PISQ-IR is currently ongoing and when completed, the scoring system will be shortly published in addition to the definitive version of the questionnaire.

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    • Infections du site opératoire en chirurgie du prolapsus par voie vaginale

      Résumé
      Introduction

      La chirurgie du prolapsus par voie vaginale est à haut risque d’infection du site opératoire (ISO) par le caractère « propre contaminé » de la voie vaginale et par la mise en place fréquente de renforts prothétiques.

      Objectifs

      Évaluer l’incidence des ISO et les facteurs de risque associés en chirurgie du prolapsus par voie vaginale avec mise en place de renforts prothétiques.

      Patientes et méthodes

      Étude rétrospective et monocentrique de deux cohortes de patientes opérées d’un prolapsus génito-urinaire par voie vaginale avec mise en place de prothèse. Le fil utilisé pour la colporraphie était un monobrin classique dans la première cohorte (Monosyn® 3/0, B-Braun) et du Monocryl Plus® 3/0 dans la deuxième cohorte. La variable principale étudiée était la survenue d’une ISO. Les facteurs de risque de survenue d’ISO, recueillis selon la méthodologie du CCLIN, ont été étudiés à l’aide d’une analyse comparative univariée.

      Résultats

      Cent cinquante patientes ont été incluses (78 dans la première cohorte et 72 dans la deuxième cohorte). Le taux d’ISO recensé était de 2,6 %, soit cinq ISO, dont 3 parmi les patientes suturées au Monosyn et une parmi celles suturées au Monocryl Plus (p =0,62).

      Conclusion

      Dans notre étude, la chirurgie prothétique du prolapsus par voie vaginale a révélé un taux d’ISO deux fois plus élevé qu’en chirurgie gynécologique classique. L’intérêt d’utiliser un fil enduit de triclosan sur la colporraphie pour prévenir les ISO n’a pas été démontré faute de preuve statistique, ce qui ne nous permet pas de recommander son utilisation en pratique.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Infections du site opératoire en chirurgie du prolapsus par voie vaginale

      Summary
      Introduction

      Vaginal prolapse surgery is at high risk of surgical site infections (SSI) because it's a “clean-contaminated surgery” and it's frequently associated with implantation of meshes.

      Objectives

      To evaluate the rate of SSI and associated risk factors in vaginal prolapse surgery with mesh support.

      Methods

      In a retrospective unicenter study, two groups of patients were operated by vaginal route for a pelvic floor reconstructive surgery with mesh support. Colporraphy was made by classic surgical sutures non-coated (Monosyn® 3/0, B-Braun) in the first group, and surgical sutures coated with triclosan in the second group. We collected risk factors of SSIs using the procedure of the CCLIN and analyzed the occurrence of SSIs with a statistical comparative univariate analysis.

      Results

      Study included 78 patients in the first group and 72 in the second group. SSIs total rate was 2.6 % (4 of 150), as part of 3 in the group with surgical sutures non-coated and one in the group with surgical sutures coated with triclosan (P =0.62).

      Conclusion

      In our study, SSIs rate in vaginal prolapse surgery was twice higher than classic gynecologic surgery. As the interest of using a surgical suture coated with triclosan to reduce SSI has not been demonstrated statistically, we can’t recommend it.

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    • Impact de l’indice de masse corporelle sur les résultats de la promontofixation robot-assistée : étude comparative rétrospective

      Résumé
      But

      L’augmentation conjointe de l’incidence des patientes ayant recours à une chirurgie du prolapsus et de l’obésité nous oblige à évaluer l’impact de l’indice de masse corporelle (IMC) sur les techniques chirurgicales utilisées pour traiter un prolapsus génital. Le but de notre étude était de rechercher un impact de l’IMC sur la technique de promontofixation robot-assistée (PMFR).

      Matériels

      Étude rétrospective comparative monocentrique d’une cohorte de 56 femmes opérées d’une PMFR entre 2009 et 2013. Les patientes étaient réparties en 3 groupes selon leur IMC (kg/m2) : IMC<25 (n =28) ; 25≤IMC<30 (n =16) ; IMC≥30 (n =12). Les paramètres opératoires, résultats et complications à court terme ont été évalués selon l’IMC.

      Résultats

      L’IMC était de 22,5kg/m2 dans le groupe 1, 26,1kg/m2 dans le groupe 2 et 31,6kg/m2 dans le groupe 3 (p <0,001). La durée opératoire était respectivement dans le groupe 1, 2 et 3 de 250minutes (130–380), 230minutes (150–410) et 255minutes (170–370) (p =0,689). La durée du séjour hospitalier était de 4jours dans les 3 groupes (p =0,562). Seule une laparoconversion dans le groupe 3 a été rapportée (p =0,214). Le taux de complications était similaire avec respectivement 3/28, 0/16 et 0/12 dans les groupes 1, 2 et 3. Les résultats anatomiques à court terme étaient identiques dans les 3 groupes avec une correction anatomique satisfaisante (ICS POP-Q<2) dans 100 % des cas.

      Conclusion

      Dans cette courte série, nous avons observé un taux similaire de complications et une durée opératoire similaire quel que soit l’IMC.

      Niveau de preuve

      Niveau 4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact de l’indice de masse corporelle sur les résultats de la promontofixation robot-assistée : étude comparative rétrospective

      Summary
      Objective

      The aim of our study was to assess the impact of body mass index (BMI) on a robot-assisted laparoscopic sacrocolpopexy (RALS) to treat genital prolapse.

      Methodology

      The study focused on a group of 56 women who went through a robot-assisted laparoscopic sacrocolpopexy (RALS) between 2009 and 2013. Patients were divided into 3 groups according to their BMI (kg/m2): BMI<25 (n =28), 25≤BMI<30 (n =16), BMI≥30 (n =12). The operating parameters, results and short-term complications were analysed according to the patients’ BMI.

      Results

      The median BMI was 22.5kg/m2 in group 1, 26.1kg/m2 in group 2, and 31.6kg/m2 in group 3 (P <0.001). The operation time was respectively 250minutes (130–380), 230minutes (150–410) and 255minutes (170–370), for groups 1, 2 and 3 (P =0.689). The 3 groups spent 4 days in the hospital (P =0.562). Only one laparotomy in group 3 was reported (P =0.214). The rate of early complications was similar in groups 1, 2 and 3 with 3/28, 0/16 and 0/12 respectively. Anatomical short-term results were identical in the 3 groups with a satisfactory anatomical correction in 100% of all cases (ICS POP-Q<2).

      Conclusion

      In this small group, we observed that the BMI had no impact neither on the operation time nor on the rate of complication.

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    • Évaluation du traitement des dysfonctions érectiles et éjaculatoires dans une série de 90 blessés médullaires

      Résumé
      But

      Évaluation des dysfonctions érectiles et éjaculatoires des blessés du cône médullaire (BCM) et évaluation de l’efficacité de la prise en charge thérapeutique.

      Patients

      Notre étude est rétrospective et monocentrique portant sur une cohorte de 90 BCM stabilisés. Tous les patients ont un examen clinique avec bilan neurologique du périnée, une évaluation des dysfonctions érectiles et éjaculatoires par l’International Index of Erectile Function (IIEF-15) ainsi qu’une mise en situation. Nous avons évalué l’érection par une échelle de cotation clinique de Schrameck. Soixante-dix-sept sur 90 (85,55 %) ont eu des tests thérapeutiques pour rétablir l’érection : prostaglandines (PGE1), inhibiteurs des phosphodiestérases de type 5 (IPDE5) et papavérine. Soixante-quatorze sur 90 (82,22 %) ont essayé le vibromassage pénien (VM) plus ou moins associé à la Midodrine® (alpha mimétique) pour provoquer une éjaculation avec une recherche systématique des spermatozoïdes dans les urines. Les données ont été saisies et analysés au moyen du logiciel Microsoft office Excel.

      Résultats

      Quatre-vingt-dix patients présentant une lésion complète motrice des myélomères S2-S3-S4 ont été inclus. Ils ont été répondeurs aux PGE1, IPDE5 respectivement à 81,63 % et 30,76 %. L’association VM/Midodrine® améliore l’éjaculation dans 52,63 % des cas. Les différents traitements donnés n’ont pas permis de rétablir des sensations orgasmiques chez aucun des patients de cette série.

      Conclusion

      Dans cette série de patients BCM, nous avons observé une bonne efficacité des PGE1 et des IPDE 5 sur l’érection. Nous avons également observé des résultats favorables du vibromassage et des alpha-mimétiques pour obtenir l’éjaculation.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation du traitement des dysfonctions érectiles et éjaculatoires dans une série de 90 blessés médullaires

      Summary
      Objective

      To evaluate the erectile dysfunction and ejaculatory on patients injured in conus medullaris (CMI) and the efficacy of treatment.

      Methods

      Ninety patients with injured conus medullaris underwent a retrospective and monocentric study. They have all an assessment of erectile dysfunction and ejaculatory by the International Index of Erectile Function (IIEF-15) and a clinic scenario. We evaluated the erection by a clinical scoring scale (Shrameck). Seventy-seven out of 90 (85.55%) had therapeutic tests to restore erection: prostaglandin (PGE1), phosphodiesterase type 5 inhibitors (PDE5) and Papaverine. Seventy-four out of 90 (82.22%) underwent a penile stimulation tests (VM) more or less associated with Midodrine® (alpha mimetic) to cause ejaculation with a systematic search of spermatozoa in urine. Data were entered and analyzed using Microsoft Office Excel.

      Results

      Ninety patients with a complete lesion of the sacral metameres (S2S3S4) were included. They were responding to PGE1, PDE5, respectively 81.63% and 30.76%. The association VM/Midodrine® improves ejaculation in 52.63% of cases. Orgasm is absent in all our CMI.

      Conclusion

      In this series of BCM patients, we observed a good efficacy of PGE1 and PDE 5 on erection. We also observed positive results of vibromassage and alpha-agonists on ejaculation.

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    • The two-year outcome of the I-Stop TOMS™ transobturator sling in the treatment of male stress urinary incontinence in a single centre and prediction of outcome

      Summary
      Purpose

      The aim of this study was to present the results of the 2year outcome of I-Stop TOMS™ transobturator sling for post-prostatectomy (UIPP) minor to moderate male urinary incontinence treatment.

      Materials and methods

      A prospective, single center study, including 26 patients with minor to moderate IUPP and operated on using a suburethral sling (MS) TOMS™ (four arms) was performed. UIPP assessment was made preoperatively and 1year postoperatively, using validated questionnaires (SF36 and ICIQ), number of pads daily, and the 24hours Pad-test (LPT). Telephone follow-up evaluation was performed in 21 patients over a 2years period following surgery.

      Results

      Radical prostatectomy was performed 48.4months earlier and average patient age was 67.3years. Preoperatively, the mean number of pads used daily was 2.3 with an average weight loss of 207.1grams at LPT. At 1year, ICIQ and SF36 scores significantly improved. Weight loss in the LPT as well as the number of pads significantly decreased (P <0.05). At 1year, 13 patients were cured, 12 were improved, one reached improvement criteria, and 96.2% using a pad daily maximum. With more than a 2year follow-up, 10/21 patients were dry, nine improved and two failed, and 90.5% using 0 to 1 pad per day.

      Conclusions

      The transobturator TOMS™ male sling is a simple and well-tolerated procedure permitting a significant improvement of UIPP, with 50% of patients achieving complete continence at 1year postoperatively, these good results continued beyond 2years.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      The two-year outcome of the I-Stop TOMS™ transobturator sling in the treatment of male stress urinary incontinence in a single centre and prediction of outcome

      Résumé
      But

      Le but était de rapporter avec deux ans de suivi les résultats du traitement de l’incontinence urinaire masculine mineure à modérée (IUPP) par bandelette transobturatrice I-StopTOMS™.

      Matériel

      L’étude prospective monocentrique a porté sur 26 patients ayant une IUPP et opérés de bandelette transobturatrice I-StopTOMS™ quatre bras, ayant au minimum un an de recul. L’analyse a porté sur la continence, le nombre de garnitures, le poids des fuites/jour, les questionnaires SF 36 et ICIQ. Pour 21 patients ayant un recul minimum de deux ans, l’analyse des mêmes paramètres a été réalisée par évaluation téléphonique.

      Résultats

      Le délai entre la prostatectomie et la pose de bandelette était de 48,4mois, l’âge moyen des patients de 67,3ans. Le nombre moyen de garnitures était de 2,3 et le pad-test de 24h. de 207g. À un an, les scores SF 36 et ICIQ étaient significativement améliorés, de même le pad-test et le nombre de garnitures, 13/26 patients étaient guéris, 12 étaient améliorés, et 96 % des patients avaient 0 à 1 garniture par jour. À deux ans, 10/21 patients étaient guéris, neuf améliorés, deux en échec, et 90,5 % des patients avaient 0 à 1 garniture par jour.

      Conclusion

      La bandelette transobturatrice I-StopTOMS™ est une procédure simple qui permets une amélioration significative de IUPP mineure à modérée, avec 50 % de patients ayant une continence complète à un et deux ans, et pour 90 % des patients une amélioration significative avec 0 à 1 garniture par jour.

      Niveau de preuve

      4.

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    • Évaluation des résultats de la sphinctérotomie dans la dyssynergie vésico-sphinctérienne d’origine neurologique

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats de la sphinctérotomie dans la dyssynergie vésico-sphinctérienne d’origine neurologique.

      Patients et méthode

      Étude rétrospective portant sur 44 patients ayant eu une sphinctérotomie entre janvier 2008 et septembre 2012. Tous les patients avaient une dyssynergie vésico-sphinctérienne d’origine neurologique. L’âge moyen était de 49,7 ans. Trente (70 %) patients étaient des traumatisés médullaires et 34 (80 %) étaient porteurs de prothèse d’incontinentation. La sphinctérotomie était réalisée dans 55 % des cas en résection monopolaire (n =24) et 43 % des cas au laser Revolix® (n =19), après retrait de la prothèse urétrale.

      Résultats

      Le suivi moyen était de 30 mois. La durée d’hospitalisation moyenne était de cinq jours. Le résidu post-mictionnel moyen préopératoire était de 149mL et 176mL en postopératoire. Vingt-neuf pour cent (n =13) ont bénéficié d’une nouvelle sphinctérotomie, avec un résidu post-mictionnel moyen final à 116mL. Le délai moyen avant nouvelle sphinctérotomie était de neuf mois. Enfin, 20 % (n =9) ont finalement bénéficié d’un autre traitement pour échec de la sphinctérotomie.

      Conclusion

      Dans cette série, nous avions observé que la sphinctérotomie était une technique bien tolérée mais d’efficacité immédiate modeste, avec un taux de succès initial de 57 %. Elle nécessitait ainsi parfois un second temps et une surveillance au long cours afin de ne pas méconnaître une nouvelle, avec un taux de succès meilleur (80 %).

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des résultats de la sphinctérotomie dans la dyssynergie vésico-sphinctérienne d’origine neurologique

      Summary
      Purpose

      To evaluate middle term results of surgical sphincterotomy in neurogenic bladder dysfunction with detrusor-sphincter dyssynergia.

      Patients and method

      Retrospective study about 44 patients whom underwent urinary sphincterotomy between January 2008 and September 2012. All patients had detrusor-sphincter dyssynergia. Mean age was 49.7years. Seventy percent (n =30) of patients had spinal cord injury, 80% (n =34) underwent urethral stent. Sphincterotomy was performed in 55% (n =24) with monopolar resection and in 43% (n =19) with Revolix® laser, after urethral stent withdrawal.

      Results

      Mean follow-up was 30 months. Mean hospitalization stay was 5 days. Mean preoperative post-voiding residue (PVR) was 149mL and postoperative was 176mL. Twenty-nine percent (n =13) underwent new sphincterotomy with a final mean 116mL PVR, and a mean delay before new sphincterotomy of 9 months. Twenty percent (n =9) underwent other surgical procedure for sphincterotomy fail.

      Conclusion

      In this series, we observed that surgical sphincterotomy is a well tolerated procedure, but with moderate immediate efficiency about 57%. It requires sometimes second procedure and long term follow-up in order not to fail to recognize stenosis, with best surgical success (80%)

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    • Dysautonomie et troubles urinaires au cours de la sclérose en plaques. Étude clinique, urodynamique et cardiovasculaire

      Résumé
      But

      Étudier les signes de dysautonomie dans une population de patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et consultant pour des troubles urinaires.

      Patients et méthodes

      Nous avons exploré 65 patients atteints de SEP (âge moyen de 47,5ans) se plaignant de troubles urinaires, par scores de symptômes, bilan urodynamique, tests cardiovasculaires de la fonction autonome et étude des réponses cutanées sympathiques.

      Résultats

      Quarante-cinq (69 %) patients avaient une hyperactivité vésicale avec fuites sur urgenturie, 48 (73 %) une dysurie, 14 (21 %) une rétention urinaire et 13 (20 %) une incontinence fécale. Le bilan urodynamique objectivait un détrusor hyperactif dans 46 (70 %) cas et un détrusor hypoactif dans quatre (6 %) cas. Vingt-cinq (38 %) patients avaient une dysautonomie sans corrélation avec les symptômes clinique ou urodynamique ou avec la gravité de la maladie (score EDSS).

      Conclusion

      Dans cette série, nous avons observé une forte prévalence de signes de dysautonomie dans une population de patients atteints de SEP et consultant pour des troubles urinaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Dysautonomie et troubles urinaires au cours de la sclérose en plaques. Étude clinique, urodynamique et cardiovasculaire

      Summary
      Objective

      To assess symptoms related to autonomic nervous system alteration in a population of patients suffering from multiple sclerosis (MS) and presenting with urinary symptoms.

      Patients and methods

      We investigated 65 patients (mean age 47.5 years) suffering from MS, and presenting with urological dysfunction by means of symptom scores, urodynamic investigation, cardiovascular autonomic function tests (orthostatic hypotension testing, Valsalva test, deep breath test, cold pressor test) and sympathetic skin responses.

      Results

      Forty-five (69%) patients suffered from overactive bladder, 48 (73%) from voiding dysfunction, 14 (21%) from urinary retention and 13 (20%) from fecal incontinence. Urodynamic investigation demonstrated overactive detrusor in 46 (70%) cases, and underactive detrusor in four (6%) cases. Twenty-five (38%) patients had dysautonomia without correlation neither with clinical or urodynamic data, nor gravity of multiple sclerosis (EDSS).

      Conclusion

      In this series, the prevalence of dysautonomia was high in patients suffering from MS and presenting with urinary disorders.

    • Cognition et miction

      Prog Urol, 2013, 17, 23, 1511-1521

      Voir l'abstract Summary

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    • Cognition et miction

      Résumé
      But

      La physiopathologie des troubles de la miction et de la continence urinaire a fait l’objet de nombreuses recherches sans que l’on puisse trouver une cause uniciste aux pathologies mictionnelles. La notion de miction cognitive apporte de nouvelles pistes de recherche pour montrer le rôle fondamental du cortex et du sous-cortex dans ces pathologies.

      Matériel et méthodes

      Il s’agit d’une revue de la littérature réalisée à partir d’une recherche bibliographique sur Pubmed, Medline, Embase et Cochrane. Les termes utilisés étaient cognition , urinary tract , urinary continence , neuroimaging , IRMf , micturition , urge , brain factor , cognitive therapy . Nous avons sélectionné les 72 articles se rapportant réellement à la problématique de la miction et de la cognition.

      Résultats

      L’émergence des nouvelles techniques d’imageries a permis de montrer l’interconnexion de zones corticales dans le contrôle mictionnel tels que la substance grise périacqueductale, l’hypothalamus, l’insula, le gyrus cingulaire antérieur et le cortex préfrontal. Ces mêmes régions cérébrales sont impliquées dans les différentes facettes de la cognition. Une altération du comportement mictionnel implique une modification d’activation de ces aires corticales.

      Conclusion

      Une meilleure compréhension de la partie cognitive de la miction et de la continence urinaire permettra d’améliorer la prise en charge des pathologies associées.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cognition et miction

      Summary
      Purpose

      The physiopathology of the voiding and urinary continence was one of the hot topic of research these last few years. Unfortunately, anyone have already found a unique cause which could explain urinary incontinence (urge or stress). The concept of cognitive function highlights new ways of research to show the fundamental role of the cortex and the sub-cortex in these diseases.

      Methods

      A comprehensive literature review using Pubmed, Medline, Embase and Cochrane: “cognition, urinary tract, urinary continence, neuroimaging, IRMf, micturition, urge, brain factor and cognitive therapy”. In all the articles, 72 really dealt with micturition and cognition.

      Results

      New imaging techniques allowed to show the relationship between the different brain area involved in the bladder control such as the periaqueductal gray, the hypothalamus, the insula, the anterior cingulated cortex and the prefrontal cortex. These cortical area are equally involved in cognition. An alteration of urinary continence implies a modification of activation of these cortical areas.

      Conclusion

      A better knowledge of the cognitive side of micturition and urinary continence will allow to improve the treatment of their associated diseases.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2013, 17, 23, i

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