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    Numéro 12- Volume 23- pp. 951-1016 (Octobre 2013)

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    • Traitement chirurgical du carcinome urothélial de vessie métastatique : revue du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Introduction

      La place de la chirurgie dans la prise en charge des patients ayant un cancer urothélial métastatique est discutée. L’objectif de cette mise au point a été d’identifier les situations où l’exérèse chirurgicale de la vessie tumorale et/ou des métastases du carcinome urothélial a été rapportée et d’analyser ses résultats.

      Matériels et méthodes

      Une recherche bibliographique en langue française et anglaise utilisant les mots clés bladder cancer , metastases , cystectomy , metastasectomy , radiotherapy , curative treatment et palliative treatment a été effectuée, 177 articles ont été revus et 18 ont été sélectionnés.

      Résultats

      Les métastases de carcinomes urothélial de vessie synchrones ou secondaires à la cystectomie totale ont été diagnostiquées dans 4 et 50 % des cas respectivement. Le traitement chirurgical a été proposé pour réaliser l’exérèse carcinologique de toutes les lésions décelables après un traitement de première ligne par chimiothérapie ou pour traiter des symptômes réfractaires aux autres modalités thérapeutiques. En cas d’exérèse complète de la tumeur primitive et des métastases après une chimiothérapie de type MVAC, la survie globale à cinq ans a été de 28 %.

      Conclusion

      Les résultats des études réalisées ne permettent pas de démontrer l’intérêt du traitement chirurgical du carcinome urothélial de vessie métastatique. Dans l’indication de cystectomie de nécessité, notamment en cas d’hématurie, la mortalité périopératoire élevée justifie d’avoir épuisé toutes les alternatives thérapeutiques et d’opter pour un mode de dérivation des urines simple.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement chirurgical du carcinome urothélial de vessie métastatique : revue du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Summary
      Introduction

      The role of surgery in the treatment of patients with metastatic urothelial bladder cancer is controversial. The aim was to review situations where surgical resection of the bladder tumor and/or metastatic urothelial carcinoma has been reported and analyze its results.

      Materials and methods

      A bibliographic research in French and English using the keywords BCG, bladder cancer, metastases, cystectomy, metastasectomy, radiotherapy, curative treatment and palliative treatment was performed, 177 articles have been reviewed, and 18 have been selected.

      Results

      Synchronous or metachronous urothelial carcinoma metastases were diagnosed in 4 and 50% of the cases, respectively. The surgical treatment of metastatic urothelial carcinoma of the bladder has been proposed to achieve oncologic resection of all detectable lesions after a first-line chemotherapy or to treat symptoms, which were refractory to other treatment modalities. In achieving complete resection of the primary tumor and metastases after MVAC chemotherapies, the 5years overall survival was 28%.

      Conclusion

      There was no evidence in favouring surgical treatment of metastatic urothelial carcinoma. Considering the high perioperative mortality rate of cystectomy in imperative indications, particularly in the case of hematuria, all therapeutic alternatives must have been exhausted and urine derived in the simplest way.

    • L’hypospadias à réopérer

      Prog Urol, 2013, 12, 23, 958-965

      Voir l'abstract Summary

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    • L’hypospadias à réopérer

      Résumé

      Réopérer un hypospadias de l’enfant ou de l’adulte nécessite une stratégie de réparation qui prend en compte les symptômes gênant le patient, au niveau de l’urèthre (sténose, fistule, hypospadias persistant, présence de poils) mais aussi au niveau des corps caverneux et de la peau du fourreau. Il s’agit d’une approche globale et progressive, peu décrite mais consacrée par l’expérience, qui intègre les données les plus récentes de l’hypospadiologie : après uréthroscopie, la verge est libérée du fourreau pour traiter d’abord une éventuelle coudure résiduelle en quatre étapes ; le problème uréthral est ensuite traité différemment selon que l’urèthre pénien est encore utilisable ou non. Mais dans presque tous les cas, une uréthroplastie en un ou deux temps utilisant la muqueuse buccale sera réalisée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’hypospadias à réopérer

      Summary

      Reoperating an hypospadias requires a reconstructive strategy that considers the patient's disturbing symptoms, located on the urethra (stenosis, fistula, persistent hypospadias, urethral hair) as well as on cavernous bodies and penile skin. Though experience validates it, this global and gradual approach has been barely described. It takes up latest hypospadiology work through several steps: after urethroscopy, penis is freed from penile skin in order to treat first a potential residual curvature in four steps. Then, the urethral issue is fixed differently according to the state of the penile urethra. In addition, a buccal mucosal urethroplasty will be likely to be occurred, in one or two times.

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    • Une nouvelle technique de contrôle des marges de résection au cours de la néphrectomie partielle : l’échographie ex vivo

      Résumé
      Objectif

      Le but de cette étude était d’évaluer la faisabilité de l’échographie ex vivo par l’urologue et son efficacité de détection des marges de résection lors de la néphrectomie partielle (NP).

      Patients et méthodes

      Tous les patients opérés dans notre service entre juillet 2010 et novembre 2012 d’une NP pour une tumeur du rein classée T1 ou T2 à la tomodensitométrie ont été inclus dans l’étude. À chaque fois, une échographie ex vivo de la pièce de tumorectomie a été pratiquée par l’opérateur pour analyser les marges de résection. Les données de l’échographie ex vivo ont été corrélées aux résultats anatomopathologiques.

      Résultats

      Vingt-six hommes et 15 femmes d’un âge médian de 61ans (30–82) ont eu une NP. L’échographie ex vivo a mis en évidence 38 marges négatives et deux marges positives, alors que les résultats anatomopathologiques définitifs ont mis en évidence des marges négatives dans tous les cas sauf un. La sensibilité et spécificité étaient respectivement de 100 % et 97 %. La durée moyenne de réalisation de l’échographie a été d’uneminute±1. La taille moyenne des tumeurs et la taille des marges ont été respectivement de 3,4±1,8cm et 2,38±1,76mm.

      Conclusion

      La technique de contrôle des marges de résection des NP par échographie ex vivo nous a semblé efficiente, efficace et facile de réalisation par un urologue.

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      Une nouvelle technique de contrôle des marges de résection au cours de la néphrectomie partielle : l’échographie ex vivo

      Summary
      Objective

      To evaluate the feasibility and the efficiency of intraoperative ex vivo ultrasound of resection margins in patients undergoing partial nephrectomy by urologist.

      Patients and methods

      Patients undergoing partial nephrectomy from July 2010 to November 2012 for T1–T2 renal tumors were included in analysis. Tumor margin status was immediately determined by ex vivo ultrasound done by the surgeon himself. Results were compared with margin status on definitive pathological evaluation.

      Results

      A total of 26 men and 15 women with a median age of 61 (30–82) years old were included in analysis. Intraoperative ex vivo ultrasound revealed negative surgical margins in 38 cases and positive margins in two. Final pathological results revealed negative margins in all except one case. Ultrasound sensitivity and specificity were 100% and 97%, respectively. Mean ultrasound duration was 1minute±1. Mean tumor and margin sizes were 3.4±1.8cm and 2.38±1.76mm, respectively.

      Conclusion

      Intraoperative ex vivo ultrasound of resection margins in patients undergoing partial nephrectomy by a urologist seemed to be feasible, efficient and easy.

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    • Épidémiologie d’une cohorte de 450 lithiases urinaires au CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou (Burkina Faso)

      Résumé
      Objectif

      Rapporter les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques de la lithiase urinaire dans la ville de Ouagadougou.

      Patients et méthodes

      Une étude rétrospective à visée descriptive d’une cohorte de lithiases urinaires a été menée de janvier 2009 à décembre 2011 au service d’urologie du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou. Les patients inclus dans cette étude avaient un dossier médical archivé comportant les informations minimales suivantes : l’âge, le sexe, la profession, la résidence, une observation médicale complète et les données de l’imagerie médicale.

      Résultats

      Quatre cent cinquante patients d’âge médian 35ans (EIQ : [26 ; 46]) ont été inclus dans cette étude. La prévalence de la lithiase urinaire était de 12,52 %. Il existait une prédominance du sexe masculin avec un sex-ratio de 1,91. La colique néphrétique retrouvée chez 32 % des patients était le principal motif de consultation. La bilharziose urinaire était le principal facteur étiologique corrélé à la survenue de la lithiase urinaire (p <0,05). La majorité des calculs dans notre étude étaient localisées sur le haut appareil urinaire (86,5 %). Les complications étaient dominées par les infections urinaires (45,2 %) et l’insuffisance rénale obstructive (8,9 %).

      Conclusion

      Les caractéristiques de la lithiase urinaire dans notre centre étaient similaires à celles rapportées dans de nombreux pays en voie de développement et semblaient évoluer vers celles des pays industrialisés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Épidémiologie d’une cohorte de 450 lithiases urinaires au CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou (Burkina Faso)

      Summary
      Objective

      To report the epidemiological and diagnosis characteristics of urolithiasis in the city of Ouagadougou (Burkina Faso).

      Patients and methods

      We performed a retrospective and descriptive study of a cohort of urolithiasis patients from January 2009 to December 2011 at the department of urology of the Yalgado Ouédraogo University hospital of Ouagadougou. The minimum required data were: age, gender, occupation, residence, complete medical observation and medical imaging results.

      Results

      Four hundred and fifty patients with a median age of 35 years were included in this study. Urinary stones prevalence was 12.5%. There was a male predominance with a sex ratio of 1.91. Renal colic found in 32% of patients was the main pattern of consultation. Urinary schistosomiasis was the main etiological factor correlated with the occurrence of urolithiasis (P <0.05). The majority of urinary stones in this study were located in the upper urinary tract (86.5%). Complications were dominated by urinary tract infections (45.2%) and obstructive renal failure (8.9%).

      Conclusion

      The characteristics of urolithiasis in our center were similar to those reported in the developing world but seem to evolve toward those of industrialized countries.

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    • Évaluation multicentrique d’un auto-questionnaire de dépistage des cancers de vessie d’origine professionnelle

      Résumé
      Objectif

      Évaluer un auto-questionnaire de dépistage des cancers de vessie d’origine professionnelle et rechercher une influence de l’exposition à un carcinogène vésical sur le pronostic tumoral.

      Patients et méthodes

      Cinq cent trente et un patients suivis entre 2005 et 2010 pour un cancer vésical dans deux services universitaires ont reçu un auto-questionnaire dérivé du questionnaire KVP 08. Les patients ayant répondu positivement à au moins un des items étaient considérés comme ayant un auto-questionnaire « positif ». Une consultation en maladie professionnelle a été ensuite proposée aux patients.

      Résultats

      Le taux de réponse à l’auto-questionnaire a été de 39,9 % (212/531). Il a été « positif » dans 82 cas (38,7 %). Parmi les 82 patients ayant un auto-questionnaire « positif », 46 patients ont consulté en maladie professionnelle (56 %). Une exposition professionnelle à un carcinogène vésical a été objectivée dans 91,3 % des cas. Parmi les 22 patients ayant consulté en maladie professionnelle avec un auto-questionnaire « négatif », une exposition à un carcinogène vésical a été retrouvée dans 13,6 % des cas. La sensibilité de l’auto-questionnaire a été de 91,3 %, la spécificité de 86,4 % et l’exactitude de 89,7 %. Le risque relatif d’être exposé à un carcinogène professionnel si l’auto-questionnaire a été « positif » a été de 6,69. L’analyse des groupes « positif » versus « négatif » n’a pas mis en évidence de différence statistiquement significative en termes d’agressivité tumorale et de survie sans récidive.

      Conclusion

      L’auto-questionnaire étudié a été pertinent avec une bonne fiabilité pour la détection d’une exposition professionnelle à un carcinogène vésical.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation multicentrique d’un auto-questionnaire de dépistage des cancers de vessie d’origine professionnelle

      Summary
      Objective

      Evaluate a self-screening questionnaire for bladder cancer of occupational origin and analyse an influence of exposure to a carcinogen bladder tumor on prognosis.

      Patients and methods

      Five hundred and thirty-one patients followed, between 2005 and 2010, for bladder cancer in two university centers have received a self-screening questionnaire derived from questionnaire KVP 08. Patients who responded positively to at least one of the items were considered to have a self-screening questionnaire “positive”. Patients were finally invited to take an appointment for consultation in occupational pathology.

      Results

      The response rate to self-screening questionnaire was 39.9% (212/531). It was “positive” in 82 cases (38.7%). Among the 82 patients with a self-screening questionnaire “positive”, 46 patients consulted in occupational pathology (56%). Occupational exposure to a bladder carcinogen was documented in 91.3% of cases. Among the 22 patients who consulted in occupational pathology with a self-screening questionnaire “negative”, an occupational exposure to a bladder carcinogen was documented in 13.6% of cases. The sensibility of the self-screening questionnaire was 91.3%, the specificity 86.4% and the accuracy 89.7%. The relative risk to have an occupational exposure if the self-screening questionnaire was “positive” was 6.69. The analysis of groups “positive” versus “negative” does not reveal any statistically significant difference in terms of tumor aggressiveness and disease-free survival.

      Conclusion

      The self-screening questionnaire was considered relevant with good reliability for detection of occupational exposure to a bladder carcinogen.

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    • Bandelette sous-urétrale Advance ®  : résultats à moyen terme : sélection des patients et facteurs prédictifs

      Résumé
      Introduction

      La bandelette sous-urétrale Advance® est une technique mini-invasive de traitement de l’incontinence urinaire de l’homme. Peu de données d’efficacité à moyen terme sont disponibles ; seule une étude a été publiée.

      Objectifs

      Évaluer à moyen terme l’efficacité de la bandelette Advance® (American Medical System, Minnetonka, MN, États-Unis) et déterminer des critères de succès du traitement d’une incontinence à l’effort post-prostatectomie.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective, d’une série consécutive monocentrique d’hommes traités pour incontinence post-prostatectomie. La sévérité de l’incontinence était classée selon le nombre de protections par jour : légère (1 à 2), modérée (3 à 4) et sévère (≥5). La guérison était définie par l’absence de protection systématique, l’amélioration par une réduction de plus de 50 % du nombre de protection.

      Résultats

      D’octobre 2007 à novembre 2009, 69 bandelettes ont été implantées. Le suivi moyen était de 32,4mois (±8,4mois). La population comportait : 37,68 % d’incontinence urinaire légère, 42,03 % modérée et 20,29 % sévère. À terme, 21,8 % des patients étaient guéris et 50,7 % guéris ou améliorés. Pour les patients avec une incontinence légère ou modérée, ces taux étaient respectivement de 23,6 % et 58,2 %. Le taux de guérison diminuait avec la sévérité de l’incontinence : respectivement 30,8 %, 17,2 % et 14,3 % pour l’incontinence légère, modérée et sévère. Le taux d’échec était le plus élevé pour l’incontinence sévère : 78 %. Pour les patients qui avaient une pression de clôture inférieure à 57cmH2 O, le risque d’échec était multiplié par 6,6. Les complications étaient rares et peu graves. Seul un cas d’explantation a été décrit.

      Conclusion

      À moyen terme, un patient sur cinq était guéris et un sur deux amélioré ou guéris. La technique a eu une morbidité acceptable et une bonne tolérance. Deux facteurs prédictifs ont été mis en évidence : la sévérité de l’incontinence et la fonction résiduelle sphinctérienne. L’incontinence urinaire légère était l’indication de choix.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bandelette sous-urétrale Advance ®  : résultats à moyen terme : sélection des patients et facteurs prédictifs

      Summary
      Introduction and objectives

      Sub-urethral trans-obturator male slings have been propose to treat men urinary incontinence. Medium term results are lacking: only one study has been published.

      Aim

      To evaluate the efficacy of the sub-urethral sling Advance® (American Medical System, Minnetonka, MN, USA) and determinate factor of success.

      Materials and methods

      Single center retrospective study of patients implanted with an Advance® for urinary incontinence after radical prostatectomy. The degree of incontinence was evaluated by number of pads used per days: mild (use of 1 to 2 pads/day), moderate (3 to 4p/day) and severe (≥5p/day). The “Cure” was defined as no pad or just one for “security reason” and “improved” as decreased more than 50% of pads use.

      Results

      Between October 2007 and November 2009, 69 slings were implanted. Mean follow-up was 32.4months (±8.4months). Before treatment, 37.68% of the patients suffered from mild, 42.03% moderate and 20.29% severe urinary incontinence. At midterm, 21.8% of the patients were cured and 50.7% cured or improved. For patients who suffered from mild or moderate urinary incontinence, 23.6% were cured and 58.2% were cured or improved. The cure rate decreased with the severity of incontinence. It was respectively 30.8%, 17.2% and 14.2% for mild, moderate and severe incontinence. Failure rate was more important with severe incontinence: 78%. For patients with urethral fence pressure less than 57cmH2 O, the risk of failure was multiply by 6.6. No severe complication was noted during follow-up. Only one male sling was removed.

      Conclusions

      At midterm, one patient on five was cure and half was cured or improved. The technique presented an acceptable morbidity and a good tolerance. Two predictors of success were identified: severity of incontinence and residual sphincter function. Good candidates used less than three pads per day.

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    • Ajust ®  : étude prospective et suivi à un an d’une série de 60 patientes

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels ainsi que les complications à un an de la mini-bandelette sous-urétrale Ajust®.

      Patientes et méthode

      Étude prospective de 60 patientes ayant une incontinence d’effort isolée ou mixte avec questionnaires de qualité de vie. Les interventions étaient réalisées sous anesthésie locale avec ou sans sédation, en ambulatoire. La douleur était évaluée par l’EVA. Les patientes étaient contrôlées à deux et 12 mois après l’intervention.

      Résultats

      Quarante-huit patientes avaient une incontinence urinaire d’effort dont une insuffisance sphinctérienne, 12 une incontinence urinaire mixte. La durée opératoire moyenne était de 7,15minutes. Toutes les patientes ont eu une anesthésie locale dont 33 avec sédation. L’évaluation de la douleur peropératoire était de 31,8/100, et à la sortie de 17/100. Une hémorragie peropératoire à 100mL a été notée. À deux mois, quatre urgenturies de novo, quatre dysuries de novo, une infection urinaire, 11 cordes latérales perceptibles et 12 cas de douleurs postopératoires modérées étaient notés. À un an, deux expositions de bandelette étaient survenues, dont une avec expulsion de l’ancre. Le taux de guérison était de 89,6 % à un an, 6,9 % étaient améliorées et 3,4 % en échec. Les indices de qualité de vie étaient significativement améliorés. Une patiente était réopérée à deux mois pour échec.

      Conclusion

      L’efficacité de cette bandelette mini-invasive, sans complication spécifique, doit être comparée aux autres bandelettes sous-urétrales classiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Ajust ®  : étude prospective et suivi à un an d’une série de 60 patientes

      Summary
      Objectives

      Evaluate functional and anatomical outcomes as well as complications, 1year after the implantation of the Ajust® sub-urethral adjustable single-incision sling.

      Study design

      Prospective study on 60 female patients suffering from stress urinary or mixed urinary incontinence with quality of life assessment. Ambulatory surgeries were performed under local anesthesia with or without sedation. Pain was evaluated using the VAS scale. Postoperative follow-up was performed at 2 and 12months.

      Results

      Forty-eight patients suffered from stress incontinence only, with one of them suffering from sphincter deficiency, and the remaining 12 suffered from mixed urinary incontinence. Mean surgery time was 7.15minutes. All patients received a local anesthesia, and 33 were sedated. Per-operative pain level was equal to 31.8/100, and 17/100 upon discharge. A 100mL per-operative hemorrhage was described. At 2-month follow-up, four de novo urgency, four de novo dysuria, one urinary infection, 11 palpable lateral cords, 12 moderate postoperative pain were described. At 1-year follow-up, two mesh exposures formed, including one expelled anchor for one of them. At 1year, cure rate, improvement and failure rate were respectively 89.6%, 6.9% and 3.4%. Quality of life indexes were significantly improved. One patient required a new surgery at 2months, due to initial failure.

      Conclusions

      The efficacy of this mini-invasive sling, without specific complication, must be compared with the other classic sub-uretral slings.

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    • Intégration sociale des femmes opérées de fistule urogénitale obstétricale

      Résumé
      Objectif

      Étudier l’intégration sociale des femmes prises en charge dans le service d’urologie du CHU du Point G pour une fistule urogénitale obstétricale.

      Patientes et méthode

      Étude prospective effectuée sur une période de 13 mois allant de juin 2008 à juin 2009 dans le service d’urologie au CHU du Point G. L’étude a concerné toutes les patientes ayant été opérées au moins deux fois pour fistule uro-génitale obstétricale. Les registres du bloc opératoire, les dossiers médicaux et les fiches techniques de suivi de chaque patiente ont été les supports de base des données.

      Résultats

      Situation avant traitement : avant le traitement chirurgical, 76,92 % des patientes étaient rejetées par leurs conjoints. La famille a assisté la patiente dans 84,62 % des cas. Situation après traitement : après le traitement, 90,31 % des femmes fistuleuses vivaient dans le foyer conjugal ou en famille. La reprise d’activité professionnelle avait été annoncée par 11,2 % des patientes. Dans 93,7 % des cas, les patientes participaient aux travaux ménagers. Le nombre d’intervention réalisée par patiente allait de deux à cinq. La guérison (fistule fermée et absence de troubles sphinctériens) était complète dans 50 % des cas. Parmi les femmes, 11,54 % ont eu des troubles sphinctériens après fermeture de la fistule, ce qui fait un total de fistule fermée de plus de 61 % après au moins deux tentatives.

      Conclusion

      Les fistules uro-génitales ne représentent pas une maladie mortelle mais constituent un véritable handicap pour les femmes qui en souffrent pour mener une vie socioculturelle et économique normale. Généralement exclues des activités courantes de la société, ces femmes étaient de plus en plus intégrées après le traitement chirurgical réussi de la fistule.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intégration sociale des femmes opérées de fistule urogénitale obstétricale

      Summary
      Objective

      To study the social integration of women supported in the urology department of the University Hospital of Point G for obstetric urogenital fistula.

      Patients and method

      Prospective study conducted over a period of 13 months from June 2008 to June 2009 in the Department of Urology at the University Hospital of Point G. The study included all patients who have been operated on at least twice for obstetric fistula genitourinary. Records of surgical, medical records and tracking sheets for each patient were the media database.

      Results

      Situation before treatment: before surgical treatment, 76.92% of patients were rejected by their spouses. The family attended the patient in 84.62% of cases. Situation after treatment: after treatment, 90.31% of women with fistula lived in the matrimonial home or family. The resumption of business activity was announced by 11.2% of patients. Among the women, 93.7% participated in housework. The number of patient intervention ranged from two to five. Healing (fistula closed and no sphincter dysfunction) was complete in 50% of cases. Among the women, 11.54% had sphincter dysfunction after closure of the fistula, which makes a total of fistula closed more than 61% after at least two attempts.

      Conclusion

      The urogenital fistulas are not a fatal disease but is a real handicap for women who suffer to conduct a socio-cultural and economic mainstream. Generally excluded from the ongoing operations of the company, these women are more integrated after successful surgical treatment of the fistula.

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    • Ascite urinaire, uropéritoine et péritonite urinaire chez l’enfant : conduite diagnostique et thérapeutique à propos de neuf observations à Madagascar

      Résumé
      But

      Évaluer la fréquence de la péritonite urinaire chez l’enfant et mettre en évidence ses modalités de prise en charge dans un pays à faibles ressources.

      Patients et méthodes

      Nous avons observé rétrospectivement neuf cas de péritonites urinaires colligés au service de réanimation chirurgicale du CHU d’Antananarivo, du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2012.

      Résultats

      La péritonite urinaire représentait 0,5 % des urgences abdominales pédiatriques et 5 % des urgences urologiques pédiatriques. Trois étiologies étaient d’origine traumatique par rupture vésicale, une iatrogène, quatre secondaires à une uropathie obstructive, et une autre en rapport avec une cystolithotomie. Nous avons observé un nouveau cas de rupture traumatique du col vésical. Parmi les uropathies obstructives, il y avait deux cas de valves de l’urètre postérieur et deux cas d’anomalie de jonction pyélo-urétérale. Le tableau clinique était dominé par une fièvre avec distension et défense abdominale. Le diagnostic étiologique était peropératoire et le traitement était chirurgical sous couverture d’une antibiothérapie systémique. L’évolution était compliquée de sepsis dans trois cas et une insuffisance rénale aiguë dans deux cas. Les suites opératoires étaient simples chez quatre enfants. Un enfant est décédé de choc septique et défaillance multiviscérale.

      Conclusion

      Contrairement à l’ascite urinaire qui résultait d’une extravasation transpéritonéale de l’urine, l’uropéritoine correspondait à une fistule uro-péritonéale. L’ascite urinaire était une cause exceptionnelle de péritonite. À l’opposé, l’uropéritoine a entraîné rapidement une péritonite. La péritonite urinaire était une entité rare mais de pronostic sévère chez l’enfant. Le diagnostic étiologique ne pouvait être posé qu’en peropératoire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Ascite urinaire, uropéritoine et péritonite urinaire chez l’enfant : conduite diagnostique et thérapeutique à propos de neuf observations à Madagascar

      Summary
      Objective

      To evaluate the frequency of urinary peritonitis in children and to highlight its terms of management in a country with limited resources.

      Patients and methods

      We retrospectively observed nine case reports of urinary peritonitis collected in surgical reanimation service at the CHU of Antananarivo, from 1st January 2009 to 31 December 2012.

      Results

      Urinary peritonitis accounts 0.5% of all pediatric abdominal emergencies and 5% of pediatric urological emergencies collected in our service during study period. Three etiologies were traumatic bladder rupture, one bladder iatrogenic rupture, four secondary to obstructive uropathy and one other after cystolithotomy. We found a new case of posttraumatic transverse rupture of the bladder neck. Among obstructive uropathy observed, there were two cases of posterior urethral valves and two cases of ureteralpelvic junction obstruction. Clinical expression was dominated by fever, with abdominal distention and defense. In majority of cases, etiological diagnosis was made intraoperatively. The surgical treatment by laparotomy was performed under cover of systemic antibiotic therapy. Evolution was complicated with sepsis in three cases and acute renal failure in both cases. Surgical follow-up without complication were observed in four cases. A child has died to septic shock and multivisceral failure.

      Conclusion

      Unlike urinary ascites resulting a transperitoneal extravasation of urine, uroperitoneum was a fistula between adominal cavity and content of the urinary tract. Urinary ascites was a rare cause of peritonitis. In contrast, uroperitoneum caused peritonitis quickly. Urinary peritonitis was a rare entity but severe prognosis in children. In majority of cases, etiological diagnosis was made intraoperatively.

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    • Hématurie critique post-biopsies de prostate sous RIVAROXABAN. Cas clinique

      Résumé

      La gestion des nouveaux anticoagulants oraux est encore mal protocolisée en périopératoire. Nous rapportons le cas d’une hématurie critique suite à des biopsies de prostate chez un patient traité par RIVAROXABAN. Le suivi et la prise en charge de l’hématurie furent difficiles devant l’absence de dosage biologique et d’antidote à ce traitement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hématurie critique post-biopsies de prostate sous RIVAROXABAN. Cas clinique

      Summary

      Managing patients with new oral anticoagulants in perioperative period is not yet well protocolized. We report a clinical case of a critical haematuria after prostate biopsies to a patient treated with RIVAROXABAN. Monitoring and treatment of the haematuria have been difficult due to the lack of biological control and antidote for this treatment.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2013, 12, 23, i

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