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    Numéro 10- Volume 23- pp. 839-910 (Septembre 2013)

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    • Nouvelles stratégies anti-angiogéniques dans la prise en charge du cancer du rein

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail a été de préciser la place actuelle des traitements adjuvants et néoadjuvants dans la prise en charge des cancers du rein.

      Matériel et méthodes

      Les données ont été explorées dans Medline (www.ncbi.nlm.nih.gov/) en utilisant les mots clés MeSH suivants ou une combinaison de ces mots clés : « cancer », « rein », « kidney », « adjuvant », « néoadjuvant », « anti-angiogénique », « anti-angiogenic » ; et en sélectionnant les articles obtenus sur leur méthodologie, leur pertinence par rapport au thème exploré et leur date de publication.

      Résultats

      Trente-deux articles anglophones et français publiés entre 2001 et 2011 ont été sélectionnés : cinq études de niveau de preuve 1, neuf études de niveau 2, neuf études de niveau 4, cinq études de niveau 5 et quatre revues de la littérature. La place de la néphrectomie de réduction tumorale dans la prise en charge des cancers du rein localement avancés ou métastatiques est désormais controversée à l’ère des nouvelles thérapies ciblées anti-angiogéniques. En situation néoadjuvante, ces traitements ont montré un impact modéré sur la réduction de volume tumoral avec une moindre amélioration de la résécabilité en dehors de quelques cas rapportés. En situation adjuvante, les données de la littérature sont encore limitées et plusieurs essais cliniques sont actuellement en cours.

      Conclusion

      Les anti-angiogéniques ont bouleversé les stratégies thérapeutiques actuelles. Le développement d’essais cliniques et de protocoles de recherche nous permettra dans un avenir proche de déterminer les séquences thérapeutiques optimales.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Nouvelles stratégies anti-angiogéniques dans la prise en charge du cancer du rein

      Summary
      Introduction

      The aim of this study was to clarify the current role of adjuvant and neo-adjuvant in the treatment of kidney cancer.

      Materials and methods

      The data were explored in Medline (www.ncbi.nlm.nih.gov/) using the following MeSH terms or combinations of these keywords: “cancer”, “rein”, “kidney”, “adjuvant”, “neoadjuvant”, “antiangiogenique”, “antiangiogenic” and selecting the items produced in their methodology, their relevance to the theme explored and their date of publication.

      Results

      Thirty-two English and French items published between 2001 and 2011 were selected: five studies of evidence level 1, nine level 2 studies, nine level 4 studies, five studies at level 5 and four literature reviews. The cytoreductive nephrectomy as first-line treatment of locally advanced or metastatic kidney cancer is now controversial with the advent of new targeted anti-angiogenic therapies. In neoadjuvant setting, these treatments showed a moderate decrease in tumor volume and rarely improved resectability. In adjuvant setting, their place has yet to be specified and several trials are currently underway.

      Conclusion

      Recent years have seen the anti-angiogenic therapeutic strategies upset in locally advanced and metastatic renal cancer. The development of clinical trials and research protocols will allow us to determine in the near future the optimal therapeutic sequences.

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    • Recommandations de bonnes pratiques cliniques : antibioprophylaxie et neuromodulation des racines sacrées par le Comité d’infectiologie de l’Association française d’urologie (CIAFU) et le Comité de neuro-urologie de l’AFU

      Résumé
      Introduction

      En urologie, la prescription de l’antibioprophylaxie chirurgicale suit les recommandations de la SFAR et du CIAFU publiées en 2010. Aucune information n’était disponible concernant la pose d’électrodes de neuromodulation des racines sacrées.

      Matériel et méthode

      Une analyse de la littérature a été réalisée sur le sujet puis un certain nombre de recommandation ont été cotées par un groupe de relecture. Les items qui n’avaient pas de consensus étaient ensuite rediscutés pour aboutir à des recommandations.

      Résultats

      Il est recommandé de réaliser une antibioprophylaxie aussi bien lors de la phase de test que lors de la pose du boîtier de neuromodulation sacrée (Grade C). Il est recommandé d’utiliser (Grade B) le céfotetan ou la céfoxitine, à la dose de 2g, par voie intraveineuse lente ou l’association amoxicilline–acide clavulanique, à la dose de 2g, par voie intraveineuse ou, en cas d’allergie, soit la vancomycine à la dose de 15mg/kg, soit la clindamycine à la dose de 600mg par voie intraveineuse.

      Conclusions

      Malgré l’absence de fort niveau preuve, une antibioprophylaxie semble nécessaire en cas de mise en place d’électrode ou de boîtier de neuromodulation sacrée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations de bonnes pratiques cliniques : antibioprophylaxie et neuromodulation des racines sacrées par le Comité d’infectiologie de l’Association française d’urologie (CIAFU) et le Comité de neuro-urologie de l’AFU

      Summary
      Introduction

      In urology, antibiotic prophylaxis is advised by the French Association of anesthesiology (SFAR) and the Infectious Disease Committee of the French Association of urology guidelines published in 2010. No guideline exists concerning the implantation of neuromodulation implants.

      Material and method

      A literature analysis was performed on sacral modulation and antibiotic prophylaxis. Then guidelines were discussed by reviewers. Items that showed no consensus were then discussed again to arrive at recommendations.

      Results

      Antibiotic prophylaxis is recommended during the test phase as well as in the case of installation of sacral neuromodulation (Grade C). Antibiotic recommended (Grade B) are: cefotetan or cefoxitin, 2g dose by slow intravenous injection or amoxicillin–clavulanic acid at a dose of 2g, intravenously or, in the case of allergy vancomycin at a dose of 15mg/kg or the clindamycin has 600mg intravenously.

      Conclusions

      Despite the lack of high level of evidence, antibiotic prophylaxis seems necessary when setting up of electrode case of sacral neuromodulation.

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    • Nouveau repérage échographique en lithotritie extracorporelle : diminution des temps de scopie et de l’irradiation

      Résumé
      But

      La lithotritie extracorporelle est le traitement le plus utilisé pour les calculs urinaires. Les calculs sont repérés par fluoroscopie ou échographie. La fluoroscopie était la plus utilisée. Évaluation d’un nouveau système de navigation stéréotaxique : le calcul était repéré par la sonde d’échographie avec sauvegarde de la position en 3D. La table se déplaçait de façon à centrer automatiquement le calcul sur le point focal. La sonde d’échographie mobile permettait de suivre l’évolution du calcul en continu. L’objectif était de mettre en évidence la réduction de la fluoroscopie pour le repérage du calcul en lithotritie extracorporelle grâce au module de repérage échographique 3D.

      Patients et méthodes

      Étude prospective comparant 20 patients traités avant et 20 patients traités après l’installation du module échographique Visio-Track® d’EDAP-TMS. Les deux populations ont été comparées avec un test de Student sur les paramètres d’âge, d’IMC, de taille de calcul, de nombre de chocs et d’énergie administrée.

      Résultats

      Les deux populations étaient comparables sur l’ensemble des paramètres, avec un âge moyen de 55ans, et une taille moyenne de calcul de 10,7mm. Le temps de scopie était de 174,8 contre 57,1 secondes respectivement dans les groupe sans et avec Visio-Track® (p <0,0001). De même, la dose de rayons était respectivement de 5197,25 mGy.cm2 contre 1987,6 mGy.cm2 avec Visio-Track® (p =0,0033)

      Conclusion

      Le système de repérage échographique Visio-Track® a réduit l’utilisation du repérage scopique chez nos premiers patients ce qui a permis de diminuer la dose d’irradiation reçue par patient.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Nouveau repérage échographique en lithotritie extracorporelle : diminution des temps de scopie et de l’irradiation

      Summary
      Purpose

      Extracorporeal shock wave lithotripsy is the most common method of treatment for kidney stones. Both fluoroscopy and ultrasound imaging can be used to locate stones, but fluoroscopy is more frequently employed. Evaluation of a new stereotaxic navigational system: the stone was located using an ultrasound probe, and its 3D location was saved. The table automatically moved to position the stone at the focal point. A real-time follow-up was possible during treatment. Our objective was to demonstrate a decrease in the use of fluoroscopy to locate kidney stones for extracorporeal shock wave lithotripsy through the use of a 3D ultrasound stone locking system.

      Patients and methods

      Prospective analysis of the case records of the 20 patients preceding and the 20 patients succeeding the arrival of the ultrasound stone locking system Visio-Track® (EDAP-TMS). We used a Student test to compare age, BMI, kidney stone size, number of shock waves and administered energy.

      Results

      Patient characteristics were comparable. The average age was 55 years old and the average kidney stone size was 10.7mm. Radiation duration was 174.8seconds in the group without Visio-Track® versus 57.1seconds in the group with it (P <0.0001). A similar result was observed for radiation doses: 5197.25mGy.cm2 for the group without versus 1987.6mGy.cm2 for the group with Visio-Track® (P =0.0033).

      Conclusion

      The stone locking system Visio-Track® reduced fluoroscopy in our first group of patients, which decreased the patient's individual absorbed irradiation dose.

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    • Étude comparative des résultats carcinologiques après prostatectomie et radiothérapie externe (75,6 Gy) avec hormonothérapie concomitante pour cancer de prostate à risque intermédiaire de D’Amico

      Résumé
      Introduction

      Trente-trois pour cent des cancers localisés appartiennent initialement au groupe de risque intermédiaire de D’Amico. Les traitements standards et validés par l’AFU sont la prostatectomie ou la radiothérapie externe exclusive ou associée à une hormonothérapie.

      But de l’étude

      Nous avons comparé les résultats carcinologiques d’un traitement initial par prostatectomie±traitement adjuvant (PT), ou d’une radiothérapie externe (RH) combinant dose totale élevée (75,6Gy) et hormonothérapie courte, pour cancer de prostate à risque intermédiaire de D’Amico. Notre série comptait 143 patients traités entre 2000 et 2006 dans le service d’urologie et transplantation rénale de l’hôpital de la Conception Marseille (92 prostatectomies, 51 radio-hormonothérapies). Le critère de jugement principal était la survie sans récidive biologique.

      Résultats

      Le suivi médian était de 90 mois [59–151]. Les SSRB à cinq ans et huit ans étaient de 85 % et 73 % dans le groupe RH, contre 74 % et 65 % après PT (p =0,196). À l’inclusion, les patients du groupe RH étaient plus âgés (63,9 versus 73,3ans, p <0,001), avaient un score de comorbidité de Charlson (2 versus 3, p <0,001) et un nombre médian de critères intermédiaires, plus élevés (un seul critère intermédiaire : PT 74 % versus RH 57 %, p <0,01).

      Conclusion

      Selon notre étude, il n’y avait pas de supériorité de la prostatectomie±traitement adjuvant ou de la radiothérapie à haute dose avec hormonothérapie concomitante, sur la SSRB à cinq et huit ans. La littérature confirme qu’une hormonothérapie concomitante améliore le contrôle carcinologique même pour la radiothérapie externe en escalade de dose.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude comparative des résultats carcinologiques après prostatectomie et radiothérapie externe (75,6 Gy) avec hormonothérapie concomitante pour cancer de prostate à risque intermédiaire de D’Amico

      Summary
      Introduction

      Thirty-three percent of the localized cancers belongs initially to the group of intermediate risk of D’Amico. The standard treatments validated by the French Association of Urology are the radical prostatectomy and the external beam radiotherapy.

      Objectives

      We retrospectively compared the carcinologic results of the radical prostatectomy±adjuvant treatment (RP) and the external beam radiotherapy combining high dose (75.6Gy) and short hormonotherapy (RH), in the treatment of intermediate risk prostate cancer. The series consisted of 143 patients treated between 2000 and 2006 in the department of Urology and Kidney transplantation of the Conception Hospital, Marseilles. The main assessment criteria was the survival without biological recurrence (SBR).

      Results

      The median follow-up was 90 months [59–51]. The 5 years and 8 years SBR were 85% and 73% in the RH group, versus 74% and 65% with RP (P =0.196). There was a significant difference between the series: on the age of diagnosis (63.9 versus 73.3 years, P <0.001), the Charlson score of comorbidity (2 versus 3, P <0.001) and the number of intermediate criteria per patients (one intermediate criteria: RP 74% versus 57%, P <0.01).

      Conclusion

      According to our study, there was no superiority of the radical prostatectomy±adjuvant treatment or the external radiotherapy combining high dose and concomitant short hormonotherapy on the survival without biological recurrence at 5 and 8 years. Many studies confirm that a concomitant hormonotherapy increases the carcinologic control, even with a high rate external beam radiotherapy.

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    • Traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate par photovaporisation au laser Greenlight XPS ©  : analyse de la courbe d’apprentissage et apport de l’échographie endorectale peropératoire

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de cette étude a été d’analyser la courbe d’apprentissage de la photovaporisation prostatique (PVP) au laser Greenlight XPS© d’un opérateur novice et l’impact de l’échographie endorectale peropératoire (EEPO).

      Patients et méthode

      Étude rétrospective concernant les 100 premiers patients traités : groupe 1 (1er–49e patient, sans EEPO) et groupe 2 (50e–100e, avec EEPO). La courbe d’apprentissage a été analysée à partir de variables quantitatives (durée de vaporisation/durée d’intervention [DV/DI] [%], énergie délivrée [joules]/volume prostatique [J/mL] et l’énergie délivrée [J/s ou Watts]), des complications per- et postopératoire, des durées de sondage vésical, d’hospitalisation et de l’évolution de l’International Prostate Symptom Score (IPSS), du PSA du volume prostatique et du Qmax. Les relations entre les variables ont été modélisées par analyse de la covariance (logiciel R 2. 14.2).

      Résultats

      Une progression significative des rapports DI/DV (p =0,0001) et J/mL de prostate (p =0,043) a été mise en évidence dans le groupe 1. Le rapport J/s a été significativement plus élevée dans le groupe 2 (p =0,0016). Aucune différence n’a été mise en évidence en termes de complications per- et postopératoires ni de durée de sondage. La durée d’hospitalisation a été significativement plus courte dans le groupe 2 (p =0,03). L’utilisation de l’EEPO a été associée à un gain du rapport J/mL de prostate en phase d’apprentissage (p =0,018). Le VP résiduel a été significativement plus faible dans le groupe 2 (p =0,0004).

      Conclusion

      Dans notre expérience, l’apprentissage de la PVP a nécessité 50 interventions. L’utilisation de l’EEPO a permis d’augmenter le rapport J/mL de prostate.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate par photovaporisation au laser Greenlight XPS ©  : analyse de la courbe d’apprentissage et apport de l’échographie endorectale peropératoire

      Summary
      Introduction

      The aim of this study was to analyze the XPS© laser learning curve of one single surgeon with no previous experience of PVP and the impact of the use of reel time transrectal ultrasound (TRUS) monitoring.

      Materials and methods

      Retrospective analysis of the first 100 patients: group 1 (1st–49th patient without TRUS) and group 2 (50th–100th with TRUS). The learning curve was analyzed through technical variables: vaporization time/intervention time (VT/IT) (%), energy delivered (J)/prostate volume (J/mL) and delivered energy (J/s or Watt), peroperative conversion into monopolar transurethral resection, postoperative complication, duration of catheterization and hospitalization and evolution of International Prostate Symptom Score (IPSS), PSA level, prostate residual volume and Qmax. Relationships between variables were evaluated by analysing the covariance (R 2 software. 14.2).

      Results

      A significant increase in VT/IT (P =0.0001) and the energy delivered per mL prostate (P =0.043) was reported in group 1. The average energy delivered per second was significantly higher in group 2 (P =0.0016). No difference was observed in terms of intra- or postoperative complication and catheterization time. The duration of hospitalization was significantly shorter in group 2 (P =0.03). The use of TRUS was associated with a gain of energy delivered by prostate volume at the end of learning curve (P =0.018). Prostate residual volume was significantly lower in the group 2 (P =0.0004).

      Conclusion

      In our experience, 50 procedures are required to achieve the learning curve of PVP. The use of reel time TRUS would increase the energy delivered by prostate volume.

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    • Implantation de sphincter artificiel urinaire par voie laparoscopique chez des femmes avec incontinence urinaire d’effort sévère

      Résumé
      But

      Évaluer la faisabilité, l’efficacité et la morbidité de l’implantation par laparoscopie de sphincter artificiel urinaire (SAU) chez des femmes ayant une incontinence urinaire d’effort (IUE) sévère.

      Patientes et méthodes

      Vingt-six patientes avec IUE ont été appareillées par un SAU AMS 800™ (American medical Systems, Inc., Minnetonka, Minnesota) par laparoscopie entre octobre 2007 et janvier 2012. Dix-huit primo-implantations et huit changements complets pour problème mécanique d’un SAU déjà en place ont été réalisées. Dans trois cas, une promontofixation a été associée. En moyenne, l’âge était de 64ans, l’indice de masse corporelle de 27,8kg/m2, et la pression de clôture urétrale maximale (PCMU) de 26,75cm H2 O. La plupart des patientes (88 %) avaient des antécédents de chirurgie pelvienne ou de l’incontinence. L’étude était rétrospective avec analyse des paramètres opératoires, de la survenue de complications et des résultats fonctionnels.

      Résultats

      Trois conversions en laparotomie et cinq plaies vésicales peropératoires ont été notées. En moyenne la durée opératoire était de 149minutes, la sonde vésicale était retirée à j 3,8 et la durée de séjour postopératoire était de cinq jours. Les complications postopératoires précoces étaient huit rétentions aiguës d’urines transitoires, deux migrations de pompe et une plaie vaginale méconnue. À distance, nous rapportons une érosion vaginale. Ces deux dernières patientes ont été explantées. Le suivi moyen était de 20 mois. Seize patientes avaient une continence totale, cinq une continence sociale et trois portaient plus d’une protection quotidienne.

      Discussion

      Nos résultats ont confirmé ceux déjà publiés sur la laparoscopie. L’abord mini-invasif a eu les mêmes résultats que la laparotomie classique, avec une courbe d’apprentissage courte.

      Conclusion

      L’implantation d’un SAU par laparoscopie chez des femmes avec une IUE sévère a été faisable et efficace.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Implantation de sphincter artificiel urinaire par voie laparoscopique chez des femmes avec incontinence urinaire d’effort sévère

      Summary
      Introduction

      To evaluate, feasibility, efficacy and morbidity of laparoscopic artificial urinary sphincter (AUS) implantation in women with severe stress urinary incontinence.

      Patients and methods

      Twenty-six women with severe stress urinary incontinence were treated between October 2007 and January 2012 by laparoscopic implantation of an AUS AMS 800™ (American medical Systems, Inc., Minnetonka, Minnesota). For 18 patients AUS was primary implanted and, for eight, AUS was revised for a mechanical failure. Three patients had a concomitant laparoscopic vaginal prolapse repair. Mean value was for age 64 years, BMI 27.8kg/m2, and mean maximal urethral closure pressure was 26.75cm of water. Most of the patients (88%) had a history of pelvic or incontinence surgery. The study was a retrospective analysis of operative parameters, complications and functional results.

      Results

      Three conversions in open surgery and five bladder injuries were described. Mean operative time was 149minutes. Bladder catheter was removed at a mean of day 3.8. Mean post-operative stay was 5 days. Early postoperative complications consist in eight acute transient urinary retentions, two pump migrations, and one vaginal injury. Late post-operative complications consist in one vaginal erosion. Explantation of AUS was performed for these last two patients. Mean follow-up was 20 months. Sixteen patients are totally continent, five have a social continence (1 pad/day) and three need more than one pad/day.

      Analysis

      Our results compare favorably to literature either for laparoscopic or conventional approach with a limited learning curve.

      Conclusion

      Laparoscopic implantation of AUS in women with severe stress urinary incontinence was feasible and efficient.

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    • Fistules vésicovaginales posthystérectomie

      Résumé
      But

      Rapporter notre expérience dans la prise en charge des fistules vésicovaginales (FVV) posthystérectomie.

      Patientes et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive colligeant tous les cas de FVV secondaires à une hystérectomie. Les paramètres suivants étaient étudiés : l’âge, la parité, l’indication de l’hystérectomie, les facteurs de risque, le délai de consultation, le type anatomique de FVV, le bilan paraclinique, la voie d’abord et les résultats de la cure.

      Résultats

      Quartorze cas étaient recensés sur une période de dixans. Toutes les hystérectomies avaient été réalisées par une laparotomie. L’âge moyen des patientes était de 54,3±13ans. L’hystérectomie avait été réalisée devant un fibromyome utérin dans huit cas, un cancer du col de l’utérus dans quatre cas, une ménométrorragie dans un cas et un choriocarcinome dans un cas. Quatre patientes avaient eu une radiothérapie néoadjuvante. Le délai moyen de consultation était de 13,5±18 mois. L’examen sous-valve mettait en évidence 11 FVV de type 1 et trois FVV de type 2. L’urographie intraveineuse était normale chez sept patientes et objectivait une urétérohydronéphrose de stade III chez une patiente. La FVV était abordée par voie haute dans dix cas dont cinq par voie transpéritonéovaginale et cinq par voie transvésicale pure. Les suites opératoires étaient simples chez 11 patientes (78 %) mais marquées par des complications représentées par une fistule vésicocutanée, une suppuration pariétale et un échec.

      Conclusion

      Dans cette courte série de fistules vésicovaginales posthystérectomie traitées par laparotomie, nous avons observé un taux de guérison satisfaisant malgré une morbidité psychosociale importante.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Fistules vésicovaginales posthystérectomie

      Summary
      Objective

      Describe the epidemiology, diagnosis and treatment of vesicovaginal fistula (VVF).

      Patients and methods

      We conducted a retrospective descriptive study of all cases of VVF secondary to hysterectomy. The following parameters were studied: age, parity, indication for hysterectomy, risk factors, the consultation period, the anatomical type of VVF, the paraclinical, the surgical approach and results of the cure.

      Results

      Fourteen cases were identified over 10 years. All hysterectomies were performed by laparotomia. The average age of patients was 54.3±13 years. Hysterectomy was performed in view of a uterine leiomyoma in eight cases, a cancer of the cervix in four cases, a menometrorrhagia in one case and a choriocarcinoma in one case. Four patients had received neoadjuvant radiotherapy. The mean time from injury was 13.5±18 months. Examination under valve was allowed to find 11 VVF type 1 and three type 2 VVF. IVU was normal in seven patients and allowed to find an ureterohydronephrose stage III in one patient. VVF was addressed by high in ten cases including 5 by transperitoneovaginale and 5 by transvesical pure. The postoperative course was uneventful in 11 patients (78%) but marked by vesicocutaneous fistula, parietal suppuration and one failure.

      Conclusion

      In this short series of post-hysterectomy VVF treated by laparotomia, we observed a rate of cure satisfying in spite of an important psychosocial morbidity.

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    • Analyse microbiologique de plus de 600 infections urinaires fébriles prises en charge dans un réseau de soin

      Résumé

      Peu d’études se sont intéressées aux infections urinaires fébriles en ville. L’objectif de notre étude était d’analyser la distribution des bactéries responsables et la sensibilité de Escherichia coli aux antibiotiques.

      Patients et méthode

      Nous avons utilisé la base de données de SPHERES, réseau parisien de médecins généralistes dont la fonction est de sécuriser et faciliter la prise en charge ambulatoire de pathologies aiguës potentiellement graves. Chaque patient est inclus dans le réseau selon des critères cliniques précis et fait l’objet d’un recueil standardisé des données médicales. Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers de tous les patients pris en charge entre avril 2005 et octobre 2008 pour une pyélonéphrite ou une prostatite aiguë.

      Résultats

      Au total 568 patients ont été inclus : 410 femmes et 158 hommes. La distribution globale des bactéries était proche de celle observée dans les études strictement microbiologiques avec une prédominance plus marquée de E. coli (87,5 %) au détriment des autres espèces. La sensibilité globale de E. coli aux antibiotiques recommandés en traitement probabiliste des pyélonéphrites et des prostatites était conservée : ciprofloxacine (95,8 %), cefotaxime (98 %), gentamicine (99,4 %). Chez les femmes de plus de 65ans la sensibilité de E. coli aux fluoroquinolones systémiques chutait à 89,7 %, posant pour ces patientes la question de leur utilisation en première intention.

      Conclusions

      Nous rapportons l’épidémiologie bactérienne ainsi que les profils de résistance des germes impliqués dans les infections urinaires fébriles prises en charge dans un réseau de soin. Il semble que la résistance du colibacille ait augmenté plus chez la femme âgée de plus de 65ans que chez l’homme.

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      Analyse microbiologique de plus de 600 infections urinaires fébriles prises en charge dans un réseau de soin

      Summary

      Community-acquired febrile urinary tract infections (UTI) in adult has received little attention in the literature. The objective of our study was to determinate the distribution of bacterial strains isolated from adults with community-acquired febrile UTI and antibiotic susceptibility patterns of Escherichia coli .

      Patients and method

      We studied the SPHERES's databank. SPHERES is a Parisian medical community network aimed at securing and facilitating the ambulatory management of potentially serious acute illnesses. Each patient is included in the network according to specific clinical criteria and standardized medical data are recorded. We retrospectively studied the medical records of all patients treated for a pyelonephritis or a prostatitis between April 2005 and October 2008.

      Results

      Five hundred and sixty-eight patients were enrolled: 410 women and 158 men. The overall bacteria's distribution was similar to that observed in previous strictly microbiological studies with a more prominent role of E. coli (87.5%) to the detriment of other species. The overall susceptibility of E. coli to antibiotics recommended in the empiric treatment of pyelonephritis and prostatitis was preserved: ciprofloxacin (95.8%), cefotaxime (98%), gentamicin (99.4%). In women over 65years, the susceptibility of E. coli to systemic fluoroquinolones fell up 89.7%. This could affect the empiric oral treatment of pyelonephritis in older women.

      Conclusions

      We report the bacterial distribution and the resistance pattern of bacteria implicated in febrile urinary infections diagnosed and treated in a health network. It seems that E. coli resistance increased more in women more than 65years than in men.

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    • Proposition de « profils types » des calculs urinaires dans une population pédiatrique bretonne

      Résumé
      Introduction

      La lithiase urinaire chez l’enfant est relativement rare en France comme dans les pays industrialisés. Déterminer son étiologie à partir de sa composition pourrait orienter rapidement le traitement.

      Méthode

      Cent huit calculs urinaires d’enfants bretons âgés entre six mois et 18ans ont été analysés par spectrophotométrie afin d’établir leur composition. Six groupes ont été définis par une analyse multidimensionnelle basée sur l’identification des composants représentant au moins 5 % de la composition globale du calcul.

      Résultats

      Les enfants les plus jeunes ayant une lithiase urinaire étaient principalement des garçons et le sex-ratio s’inversait vers 12,5ans. Le nombre de calculs augmentait dans les deux sexes après 14ans. La composition des calculs variait selon le sexe et leur localisation selon l’âge. Enfin, il existait dans notre étude une corrélation entre infection urinaire et composition du calcul.

      Conclusion

      La répartition des calculs en six groupes basés sur les composants majoritaires et minoritaires, en association avec les informations cliniques et les études morphologiques des calculs, a démontré son importance étiologique. L’ensemble de ces données concourt à mieux comprendre le type de calcul susceptible d’être observé et leur mécanisme physiopathologique en fonction de l’âge et du sexe.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Proposition de « profils types » des calculs urinaires dans une population pédiatrique bretonne

      Summary
      Introduction

      Urinary lithiasis in children is relatively seldom in France as in industrialized countries. The determination of their etiology based on their composition may lead to a better treatment.

      Method

      One hundred and eight urinary calculi from 6 months through 18-year-old children were analyzed by using spectrophotometry, in order to specify their structure. Six groups were evidenced through a multidimensional analysis based on the presence of components weighing at least 5% of the total.

      Results

      The youngest children affected were mostly boys, and the sex ratio switched after 12.5 years. Above 14 years of age, the number of calculi significantly raised. Their composition varied with the gender, and their localization with the age. Finally a correlation between infection and composition of the calculus was shown in our study.

      Conclusion

      The classification of calculi among six groups according to their composition, along with clinical informations and morphologic studies, has proven its value in determining the etiology of the lithiasis. These data help to better understand the kind of lithiasis that may be observed and the physiopathology of the mechanism explaining it from the gender and age.

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    • Saignement actif prostatique intravésical diagnostiqué en échographie mode B

      Résumé

      L’hématurie est une des complications mineures les plus fréquentes après biopsie prostatique. Nous souhaitons rapporter le cas d’un patient ayant eu une hématurie massive dans les suites d’une biopsie prostatique avec un saignement intravésical diagnostiqué en échographie mode B.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Saignement actif prostatique intravésical diagnostiqué en échographie mode B

      Summary

      Hematuria is one of the most frequent minor complications after prostatic biopsy. We would like to report the case of a 68-year-old patient with massive hematuria after prostatic biopsy and intravesical active prostate bleeding diagnosed in B-mode ultrasonography.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2013, 10, 23, i

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