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    Numéro 4- Volume 23- pp. 227-282 (Avril 2013)

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    • Traitements pharmacologiques de l’hyperactivité vésicale idiopathique : revue de la littérature

      Résumé
      Objectif

      Effectuer une revue sur les dernières évolutions concernant le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique (HVI).

      Méthode

      Une revue de la littérature récente a été réalisée, en utilisant la base de données PubMed/Medline, pour rechercher les publications en texte intégral publiées entre 2008 et septembre 2012, relatives aux innovations concernant la prise en charge de l’HVI. Les publications de plus haut niveau de preuve ont été analysées pour synthétiser l’état actuel des connaissances, en privilégiant les données relatives aux traitements commercialisés en France.

      Résultats

      Plusieurs méta-analyses ont été publiées entre 2008 et 2012 concernant l’efficacité et les effets secondaires des traitements anticholinergiques, regroupant 82 articles de niveau de preuve 1. Les anticholinergiques ont montré leur efficacité pour le traitement de l’HVI, avec des réductions jusqu’à 1,59 pour le nombre de mictions par jour, 0,7 pour le nombre d’épisodes d’incontinence par jour, 1,7 pour la réduction du nombre d’urgenturies par jour, 2,25 pour la réduction du nombre d’épisodes d’incontinence urinaire sur urgenturie par jour, et 0,24 pour la réduction du nombre de mictions nocturnes dans les méta-analyses les plus récentes. Leur profil d’utilisation était favorable, d’après de nombreuses études cliniques concernant notamment la solifénacine et la fésotérodine. Cependant, les données disponibles restaient limitées au court terme, sans preuve tangible de la supériorité d’une molécule sur une autre. L’utilisation des anticholinergiques dans le traitement des symptômes urinaires du bas appareil urinaire de l’homme semblait sure, mais les indications précises de ce traitement restaient à déterminer. Les données concernant les alternatives pharmacologiques aux anticholinergiques restaient préliminaires.

      Conclusions

      Les anticholinergiques sont efficaces pour la prise en charge de l’HVI, avec un rôle croissant dans le traitement des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) chez l’homme en l’absence d’obstruction sous-vésicale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitements pharmacologiques de l’hyperactivité vésicale idiopathique : revue de la littérature

      Summary
      Objective

      To depict the recent advances in the field of pharmacological treatment of idiopathic overactive bladder (iOAB).

      Methods

      A literature search was conducted, using the PubMed/Medline database. Articles were included if published as full papers, after 2008 and before September 2012, and focused on recent pharmacologic treatment options for iOAB management. Publications having the highest level of evidence have been analyzed to summarize the available evidence, prioritizing the treatments available in France.

      Results

      Some meta-analyses have been published between 2008 and 2012, gathering information about 82 level 1 evidence studies about efficacy and safety of anticholinergics. According to the most recent meta-analysis, anticholinergics have proved their efficacy for iOAB management, reducing the number of micturitions per day by up to 1.59, the number of incontinence episodes per day by up to 0.7, the number of urgency episodes by up to 1.7, the number of urgency incontinence episodes by up to 2.25, and the number of nocturnal voids by up to 0.24. Safety profile was good, especially for solifenacin and fesoterodine, supported by strong scientific evidence. However, data were limited to short-term follow-up, with no anticholinergic drug superior to another. Few data were available about observance, risk factors for failure and results in specific populations. Anticholinergics can be used safely for management of lower urinary tract symptoms in men, but their role is still to be determined. Data about innovative drugs were still preliminary.

      Conclusions

      Anticholinergics are a valuable option for management of iOAB, and have a growing role in management of lower urinary tract symptoms in men without bladder outlet obstruction.

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    • Tolérance et résultats à 12 mois d’une prothèse légère pour la cure de cystocèle de stade 3-4 par voie vaginale

      Résumé
      But

      Évaluer la tolérance et les résultats anatomiques et fonctionnels à court terme d’une prothèse de polypropylène légère (28g/m2) pour la cure de cystocèle de stade 3-4 par voie vaginale.

      Matériel

      Étude de cohorte prospective multicentrique, réalisée entre 2010 et 2011 dans sept centres. L’évaluation préopératoire comprenait une stadification du prolapsus selon la classification de POP-Q. Des questionnaires de symptômes et de qualité de vie validées ont été utilisé en pré- et postopératoire. L’objectif principal était l’évaluation de la tolérance de la prothèse. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels.

      Résultats

      Cent onze patientes, âgées en moyenne de 67ans±9, ont été incluses dans l’étude, et 94 analysables. Dans 14 cas (12,8 %), il s’agissait d’un prolapsus récidivé. Deux complications peropératoire sont survenues (2,2 %). L’étude de la tolérance chez les 86 patientes revues à 12mois (91,5 %) a montré un taux de satisfaction de 98,8 % (85/86), un taux de rétraction clinique de la prothèse de 9,3 % (8/86), un seul cas d’exposition prothétique (1,2 %), aucun cas de douleur résiduelle et un taux de dyspareunie postopératoire de 5,5 % (3/55). Le taux de succès anatomique sur la cystocèle (points Ba<−1) était de 82/86 (95,3 %) et l’amélioration des questionnaires était très significative. Cinq patientes (5,3 %) ont eu une reprise chirurgicale.

      Conclusion

      Dans cette série, la cure de cystocèle sévère par voie vaginale à l’aide d’une prothèse transobturatrice légère était associée à de bons résultats anatomiques à court terme et à une bonne tolérance clinique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tolérance et résultats à 12 mois d’une prothèse légère pour la cure de cystocèle de stade 3-4 par voie vaginale

      Summary
      Objective

      To assess safety and efficacy at short-term of a light-weight polypropylene mesh (28g/m2) for stage 3-4 cystocele repair by the vaginal route.

      Material and methods

      A multicentric prospective cohort study, performed between 2010 and 2011 in seven centers. Pre-operative assessment included prolapse quantification using the POP-Q. Pre- and postoperative validated symptoms and quality of life questionnaires were used. Main objective was mesh safety. Secondary objectives were anatomical and functional success.

      Results

      One hundred and eleven patients, with a mean age of 67±9years, were included in the study, and 94 were included in the analysis (84.7%). In 14 cases (12.8%), it was a secondary surgery. Two intra-operative complications occurred (2.2%). Safety analysis on 86 patients followed up at 12months (91.5%) has shown satisfaction rate of 98.8% (85/86), mesh contraction rate of 9.3% (8/86), one case of vaginal mesh exposure (1.2%), no cases of pelvic pain and rate of postoperative dyspareunia of 5.5% (3/55). Anatomic success rate on cystocele (Ba point<−1) at short-term was 82/86 (95.3%) and improvement of symptoms and quality of life was highly significant. Five patients (5.3%) were reoperated.

      Conclusion

      Cystocele repair by the vaginal route using a light-weight transobturator polypropylene mesh was safe and efficient at short-term. Long-term data are needed.

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    • Traduction et validation linguistique en Arabe classique du questionnaire de l’Urinary Symptom Profile (USP)

      Résumé
      Objectif

      L’objectif était de traduire et valider linguistiquement en arabe classique la version française de l’Urinary Symptom Profile (USP), échelle adaptée aux troubles vésicosphinctériens.

      Patients et méthodes

      Étude prospective sur 30 patients souffrant de troubles vésicosphinctériens. La traduction a été obtenue par la méthode : traduction contre-traduction. Les patients ont rempli le questionnaire final à j0 et j15. La faisabilité, l’acceptabilité, la cohérence interne en utilisant le coefficient alpha de Cronbach et la répétabilité test-retest par le coefficient de corrélation interclasse (ICC) avec l’intervalle de confiance (IC) ont été étudiées.

      Résultat

      L’échantillon comportait 30 sujets dont 20 hommes (66,6 %) et dix femmes (33,3 %). L’âge moyen était de 48±18,14ans avec des extrêmes allant de 25 à 70ans. Le questionnaire était faisable et acceptable. Le coefficient alpha de Cronbach des trois dimensions, incontinence urinaire à l’effort, hyperactivité vésicale et dysurie était respectivement de 0,9880, 0,9774 et 0,9683 ; l’ICC était respectivement de 0,9762 (CI 95 % : 0,9307–0,9919), 0,9558 (CI 95 % : 0,8738–0,9849), et 0,9385 (CI 95 % : 0,8274–0,9789).

      Conclusion

      La version arabe classique de l’USP possédait une excellente cohérence interne et une excellente répétabilité permettant une évaluation complète de tous les désordres urinaires et de leur sévérité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traduction et validation linguistique en Arabe classique du questionnaire de l’Urinary Symptom Profile (USP)

      Summary
      Objective

      The objective was to translate and linguistically validate in classical Arabic; the French version of the Urinary Symptom Profile (USP), the scale adapted to vesico-sphincter disorders.

      Patients and methods

      Prospective study of 30 patients suffering the vesico-sphincter disorders. The translation was obtained by the method: translation back-translation. Patients completed the final questionnaire on day 0 and day 15. The feasibility, acceptability, internal consistency using Cronbach’s alpha and test-retest repeatability by the interclass correlation coefficient (ICC) with the confidence interval (CI) were studied.

      Result

      The sample consisted of 30 subjects including 20 men (66.6%) and 10 women (33.3%). The mean age was 48±18,14 years ranging from 25 to 70 years. The questionnaire was feasible and acceptable. The Cronbach’s alpha of the three dimensions, urinary stress incontinence, overactive bladder and voiding difficulties was respectively 0.9880, 0.9774 and 0.9683, respectively; the ICC was 0.9762 (95% CI: 0.9307–0.9919), 0.9558 (CI 95%: 0.8738–0.9849) and 0.9385 (95% CI: 0.8274–0.9789).

      Conclusion

      The Arabic version of the classic USP had excellent internal consistency and excellent repeatability enable a full assessment of all urinary disorders and their severity.

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    • Urinary incontinence in women: Study of surgical practice in France

      Summary
      Objective

      To assess the number and the types of surgical intervention for urinary incontinence among women in France. We are assuming that techniques by suburethral sling (SUS) have replaced Burch colposuspension.

      Material

      Using French hospital discharge data from the 2009 medical information system program (PMSI), we analyzed with regard to three relatively homogeneous diagnosis-related groups of patients (DRG) comprising the majority of stress urinary incontinence surgical interventions (cervicocystopexy, repair of the female genital apparatus, and hysterectomy) the detailed distribution of the different operations indexed in that information system.

      Results

      More than 42,000 cervicocystopexies (42,223) were carried out in France in 2009, and a SUS was used in 92% of the procedures (n =38,929). In 58% of the cases (n =24,387) this surgery was the only one, and in the others, it was associated with static pelvic intervention in 25% of the cases (n =10,741) or with a hysterectomy in 16% (n =6671). When a cervicocystopexy was the only operation performed, the average age of the women was 56.5years and the average stay in hospital was 12.9days. Fifty-seven percent of the cervicocystopexies by SUS (n =24,037) were carried out in private sector. Mean durations of stay were significantly shorter in the private sector than in the public sector for the diagnosis-related groups undergoing cervicocystopexy or repair of the female genital apparatus.

      Conclusion

      In 2009, 10years after its introduction in France, the suburethral sling is used in the overwhelming majority of cervicocystopexies in France. Among an estimated 4,000,000 incontinent women in France in 2009, this surgery was undergone by approximately 1% of them each year.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Urinary incontinence in women: Study of surgical practice in France

      Résumé
      But

      Préciser le nombre et le type des interventions chirurgicales pour incontinence urinaire chez les femmes en France.

      Matériel

      À partir des données du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) de 2009, nous avons analysé pour trois groupes homogènes de malades (GHM) regroupant la majorité des actes de chirurgie de l’incontinence urinaire d’effort (cervicocystopexie, réparation de l’appareil génital féminin et hystérectomie) la distribution des interventions chirurgicales qui y étaient répertoriées.

      Résultats

      En 2009, 42 223 procédures chirurgicales pour incontinence urinaire d’effort ont été réalisées en France, 92 % (n =38 929) sont des bandelettes sous-urétrales. L’acte est dans 58 % (n =24 387) des cas isolé et pour le reste associé à un geste sur la statique pelvienne dans 25 % des cas (n =10 741) ou à une hystérectomie dans 16 % des cas (n =6671). Lorsque la chirurgie de l’incontinence urinaire d’effort est le seul acte réalisé, l’âge moyen des opérées est de 56,5ans et la durée moyenne de séjour de 1,9 jours. Cinquante-sept pour cent (n =24 037) des actes sont effectués en secteur privé.

      Conclusion

      En 2009, dix ans après son introduction en France, la bandelette sous-urétrale représentait l’immense majorité des interventions pour incontinence urinaire. Si on estime à quatre millions le nombre de femmes incontinentes en France en 2009, l’incidence annuelle de cette chirurgie se situait autour de 1 %.

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    • Troubles vésicosphinctériens et syndrome métabolique : étude prospective

      Résumé
      But

      Plusieurs composantes associées au syndrome métabolique (SM) peuvent favoriser le développement de troubles vésicosphinctériens (TVS). L’objectif de cette étude était d’analyser la prévalence des TVS dans une population de patients atteints de SM et d’étudier l’influence des différents paramètres définissant ce syndrome.

      Patients

      Étude prospective réalisée sur un groupe de 34 patients (dont 20 (58 %) femmes) ayant un SM selon les critères de la NCEP ATP III. L’appréciation des symptômes urinaires a été réalisée à l’aide du score Urinary Symptom Profile (USP). Le poids, la taille, le tour de taille et l’indice de masse corporel (IMC) ont été mesurés et une recherche d’hypotension orthostatique a été réalisée. La glycémie à jeun et postprandiale, l’hémoglobine glyquée (HbA1c), cholestérol total, triglycéridémie, HDL-CT et LDL-CT ont été dosés.

      Résultats

      L’âge moyen était de 56ans (±9,2). Tous les patients étaient diabétiques et hypertendus. L’IMC moyen était de 30,2±4,8 et le tour de taille moyen de 107,8±9,3cm. Le score USP total était de 8,3±6. Vingt-neuf (85,2 %) patients avaient un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale et 13 (38,2 %) patients avaient une incontinence urinaire d’effort. Le sous-score USP hyperactivité vésicale était positivement corrélé à l’âge, la valeur de tour de taille, l’IMC et la glycémie postprandiale. Les autres paramètres du SM n’étaient pas corrélés aux symptômes urinaires.

      Conclusion

      Les symptômes urinaires les plus fréquemment rencontrés au cours du SM étaient l’hyperactivité vésicale et l’incontinence urinaire à l’effort. Les paramètres du SM qui influençaient le score USP étaient l’obésité abdominale et l’hyperglycémie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Troubles vésicosphinctériens et syndrome métabolique : étude prospective

      Summary
      Objective

      Metabolic syndrome (MS) risk factors are potentially implicated in the development of lower urinary tract symptoms (LUTS). The goals of this study were to analyze the prevalence of the LUTS in patients presenting with MS and to evaluate the correlation between the MS components and LUTS.

      Methods

      A prospective study was conducted on a group of 34 patients with MS according to the criteria of the NCEP ATP III. Urinary symptom profile (USP) questionnaire was used to evaluate LUTS. The physical examination included: weight, waist circumference, body mass index (BMI) and blood pressure looking for orthostatic hypotension. The following laboratory data were obtained: fasting blood sugar, postprandial glycemia, glycosylated hemoglobin (HbA1c), HDL-cholesterol, LDL-cholesterol, triglycerides and total cholesterol.

      Results

      The mean age was 56.2 years (±9.2). Twenty of the patients (58.8%) were females. All patients underwent diabetic and hypertension therapy. The mean BMI was 30.2±4.8 and waist circumference was 107.8±9.3cm. USP total score was 8.3±6. Besides, 29 (85.2%) patients had overactive bladder symptom, and 13 (38.2%) patients presented with urinary stress incontinence. The overactive bladder USP score was significantly correlated with age, waist circumference, BMI and postprandial glycemia. The other parameters of MS were not correlated with urinary symptoms.

      Conclusion

      The most frequent urinary symptom in the MS was overactive bladder symptoms and urinary incontinence. The components of MS that influenced the USP score were abdominal obesity and hyperglycemia. The hypothesis of a link between MS and overactive bladder in diabetic patients with MS is plausible.

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    • Réintervention par bandelette sous-urétrale pour récidive d’incontinence urinaire d’effort féminine après une première bandelette sous-urétrale

      Résumé
      But

      Il existe peu de données concernant les résultats du traitement des récidives d’incontinence urinaire à l’effort (IUE) après seconde bandelette sous-urétrale (BSU).

      Méthode

      Étude rétrospective concernant 34 patientes ayant une récidive d’IUE traitée par une seconde BSU après échec ou récidive d’une première BSU. Les résultats ont été évalués objectivement (test à la toux) et subjectivement par le score du questionnaire International Consultation on Incontinence Questionnaire – Short Form (ICIQ-SF).

      Résultats

      La première BSU était rétropubienne (RP) dans sept (20,5 %) cas et transobturatrice (TO) dans 27 (79,5 %) cas. La seconde BSU était RP dans 25 (73,5 %) cas et TO dans neuf (26,5 %) cas. Parmi les 34 patientes, 32 (94 %) ont pu être examinées à deux mois de suivi et réinterrogées par téléphone à plus d’un an de suivi. Le test à la toux postopératoire n’objectivait pas de fuite urinaire dans 27/32 (84 %) cas. Le suivi médian était de 15,5 mois. Le score ICIQ-SF était de 0 (guérison) dans 19/32 (59 %) cas ; entre 4 et 12 dans 11/32 (34 %) cas et entre 13 et 20 dans 2/32 (6 %) cas. Une perforation vésicale a été observée en cours de procédure chez deux patientes. Une réintervention a été nécessaire pour 2/34 (5 %) patientes compte tenu d’une rétention urinaire postopératoire ou d’une dysurie sévère. Une résection partielle de bandelette a été nécessaire dans 2/34 (5 %) cas du fait d’une exposition prothétique vaginale.

      Conclusion

      Dans cette série, la mise en place d’une seconde BSU s’est accompagnée de bons résultats fonctionnels au prix d’un taux élevé de complications.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Réintervention par bandelette sous-urétrale pour récidive d’incontinence urinaire d’effort féminine après une première bandelette sous-urétrale

      Summary
      Introduction

      There are few data concerning the results of the treatment of recurrent stress urinary incontinence (SUI) after redo mid-urethral sling (MUS) procedure.

      Methods

      Retrospective study concerning 34 patients presenting with recurrent SUI following the placement of a first MUS procedure and who have undergone a second MUS procedure. Results were evaluated objectively (cough stress test) and subjectively using International Consultation on Incontinence Questionnaire – Short Form (ICIQ-SF).

      Results

      The surgical technique for the placement of the first MUS was a retropubic approach in seven (20.5%) cases and a transobturator approach in 27 (79.5%) cases. Concerning the redo MUS procedure, a retropubic procedure was performed in 25 (73.5%) patients and a transobturator procedure in nine (26.5%) patients. Among the 34 patients, 32 (94%) were re-examined at 2 months follow-up, and contacted through telephone after 1-year follow-up. Post-operatively, the cough stress test revealed no urine leakage in 27/32 (84%) patients. Median follow-up was 15.5 months. ICIQ-SF score was 0 (complete continence) in 19/32 (59%) patients; between 4 and 12 in 11/32 (34%) and between 13 and 20 in 2/32 (6%) patients. A bladder injury was diagnosed during the surgical procedure in two patients. A reintervention was required in 2/34 (5%) patients because of postoperative urinary retention or bladder outlet obstruction. A partial sling resection was required in 2/34 (5%) patients because of vaginal exposure of the synthetic sling.

      Conclusion

      In this study, redo MUS procedure was associated with good functional results despite a high rate of complications.

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    • Genital prolapse repair with Avaulta Plus ® mesh: Functional results and quality of life

      Summary
      Purpose

      Evaluate anatomic and functional outcomes of genital prolapse repair by vaginal route using a mixed polypropylene and porcine skin mesh.

      Patients and methods

      Prospective pilot study from January 2009 to January 2011 in the gynecologic department of a tertiary university hospital. Twenty patients with stage II-III genital prolapse underwent anterior wall prolapse repair with anterior Avaulta Plus® mesh. Functional results were evaluated using the Pelvic Floor Distress Inventory-short form (PFDI-20), the Pelvic Floor Impact Questionnaire-7 (PFIQ-7) and the Pelvic Organ Prolapse/Urinary Incontinence Sexual questionnaires (PISQ-12).

      Results

      No per-operative complications occurred. One postoperative hematoma (5%) occurred requiring a second surgery. At a mean follow-up of 19.7 months, three patients had vaginal mesh exposure (15%) requiring a second surgery for two of them. Of the 20 women, 17 (85%) had optimal anatomic results and three (15%) had residual genital prolapse (Ba=–2 in two cases and Bp=–2 in the one). No recurrence was observed during the study period. A significant improvement in the PFDI-20 (P <0.001) and PFIQ-7 scores (P <0.001) was observed but no improvement in the PISQ-12 score.

      Conclusion

      In this series, we reported that genital prolapse repair using Avaulta Plus® mesh resulted in a high success rate and improved quality of life but with an important prevalence of vaginal mesh exposure.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Genital prolapse repair with Avaulta Plus ® mesh: Functional results and quality of life

      Résumé
      But

      Évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels de la cure de prolapsus génital par voie vaginale avec mise en place d’une prothèse mixte de polypropylène et de derme porcin (Avaulta Plus®).

      Patients et méthodes

      Étude pilote prospective de janvier 2009 à janvier 2011 dans le service de gynécologie obstétrique d’un centre hospitalier universitaire. Vingt patientes ont été opérées d’une cure de prolapsus génital avec pose de prothèse antérieure Avaulta Plus® pour un stade II ou III. Les résultats fonctionnels ont été évalués à partir de trois questionnaires : Pelvic Floor Distress Inventory-short form (PFDI-20), Pelvic Floor Impact Questionnaire-7 (PFIQ-7) et Pelvic Organ Prolapse/Urinary Incontinence Sexual questionnaires (PISQ-12).

      Résultats

      La moyenne de suivi (écart type) a été de 19,7 (7,5) mois. Aucune complication peropératoire n’a été observée. Un hématome postopératoire (5 %) a nécessité une seconde intervention chirurgicale. Trois patientes ont présenté une exposition prothétique vaginale (15 %) avec une reprise chirurgicale pour deux d’entre elles. Parmi les 20 patientes, 17 (85 %) ont eu des résultats anatomiques optimaux et trois (15 %) présentaient un prolapsus génital modéré persistant (Ba=–2 dans deux cas et Bp=–2 dans un cas). Aucune récidive n’a été observée au cours de la durée de suivi. Une amélioration significative des scores PFDI-20 (p <0,001) et PFIQ-7 (p <0,001) a été observée, mais aucune amélioration du score PISQ-12.

      Conclusion

      Dans cette série, il a été observé que la cure de prolapsus génital par prothèse Avaulta Plus® permettait d’obtenir un taux de réussite élevé avec une amélioration significative de la qualité de vie, mais avec une prévalence importante d’exposition prothétique vaginale.

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    • Ballons ACT ® : quelle place dans le traitement de l’incontinence urinaire de la femme ?

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats en termes de morbidité et d’efficacité des ballons Adjustable Continence Therapy (ACT®) dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) ou mixte (IUM) de la femme.

      Patients

      Entre avril 2005 et septembre 2011, des ballons ACT® ont été posés par deux opérateurs différents pour traiter une IUE et/ou IUM. Les résultats ont été étudiés sous deux volets : les complications et l’efficacité.

      Résultats

      Soixante-dix-sept patientes consécutives ont été opérées. L’âge moyen était de 68ans (34–87). Le suivi moyen était de 22 mois (1–72). Parmi les 77 patientes opérées, huit complications peropératoires (10 %) ont été notées. Vingt-cinq explantations ont été nécessaires chez 22 patientes (28 %). En termes d’efficacité, après un suivi moyen de 22 mois, les résultats ont été les suivants : 19 patientes (25 %) ont éte continentes, 25 (33 %) très améliorées et cinq (6 %) améliorées par rapport à l’état initial précédant l’implantation. Quinze patientes (19 %) étaient en échec. Sept patientes (9 %) étaient inchangées et en cours d’ajustement (implantation récente) et six autres (8 %) explantées et en attente de réimplantation.

      Conclusion

      Sur des patientes majoritairement déjà opérées pour incontinence urinaire (IU) et/ou prolapsus, la pose de ballons ACT® a pu apporter une amélioration significative à 64 % d’entre elles. Les complications peropératoires ont été rares, facilement reconnaissables et réparables. Le risque d’explantation après pose de ballons ACT® a été important (28 %).

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Ballons ACT ® : quelle place dans le traitement de l’incontinence urinaire de la femme ?

      Summary
      Objectives

      Assessment of the Adjustable Continence Therapy device (ACT®) in the treatment of female stress or mixed urinary incontinence in terms of efficacy and complications.

      Material

      Between April 2005 and September 2011, the device ACT® was put by two different operators to treat a stress and/or mixed urinary incontinence at women. The results were studied under two shutters: complications and efficacy.

      Results

      Seventy-seven women were operated. Mean age of the patients was of 68years (34–87). Mean follow-up was of 22months (1–72). Over the 77 patients, eight peroperative complications (10%) were noted. Twenty-five explantations were required in 22 patients (28%). In terms of efficacy, after an average follow-up of 22months, the results were: 19 patients (25%) were continents, 25 (33%) very improved and five (6%) improved regards to the initial stage preceding the implantation. Fifteen patients (19%) were in failure. Seven patients (9%) were unchanged and in the course of adjustment (recent implantation) and six others (8%) explanted waiting for another implantation.

      Conclusion

      The ACT® procedure was feasible on a population of multi-operated women with 64% of improvement in our hands. Complications were rare, easily detected and repaired. The risk of explantation was reported to be 28%.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2013, 4, 23, i

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