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    Numéro 17- Volume 22- pp. 1043-1084 (Décembre 2012)

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    • Le syndrome d’excitation génital permanent : revue de la littérature

      Résumé
      But

      Le syndrome d’excitation sexuelle permanent ou persistent genital arousal disorder (PGAD) est une pathologie rarement rapportée. Sa reconnaissance est utile pour ne pas étiqueter comme purement psychogène une symptomatologie très protéiforme.

      Matériel et méthodes

      Il s’agit d’une revue de la littérature réalisée à partir d’une recherche bibliographique sur Pubmed , Medline , Embase et Cochrane . Les termes utilisés étaient persistant genital arousal , restless genital syndrome persitant genital arousal syndrome persistant sexual arousal syndrome . Trois cent articles ont été trouvés. Nous avons sélectionné les 37 articles se rapportant réellement au PGAD.

      Résultats

      La prévalence du PGAD semblait plus fréquente que suspecté (1 %). Son diagnostic clinique repose sur cinq critères diagnostiques. Le PGAD était associé dans 67 % des cas à une hyperactivité vésicale, dans 67 % des cas à un syndrome des jambes sans repos et dans 55 % des cas à des varices pelviennes. La symptomatologie reposait sur des sensations génitales non voulue et intrusives équivalentes à celle d’un orgasme. La localisation des symptômes était variable : clitoris (78 %), lèvres (28 %), vagin (55 %), les trois combinés (44 %). Les hypothèses étiologiques étaient multiples. La démarche diagnostique comprend un examen clinique rigoureux associé à des examens complémentaires (IRM cérébrale et spinale, IRM et échographie pelvienne, exploration biologiques). Les prises en charge thérapeutique sont variables comprenant psychothérapie, traitement médicamenteux (sous clonazepam 56 % des patientes ont une amélioration des symptômes de 50 à 90 % de manière durable), stimulation électrique transcutanée (TENS)…

      Conclusion

      La connaissance du PGAS permettra aux praticiens de proposer à leur patiente une prise en charge spécifique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le syndrome d’excitation génital permanent : revue de la littérature

      Summary
      Purpose

      Persistent genital arousal disorder (PGAD) is a newly recognized condition rarely reported. Its recognition is useful to avoid labelling women suffering from PGAD as “mad”.

      Methods

      A comprehensive literature review using Pubmed, Medline , Embase and Cochrane : “persistant genital arousal”, “restless genital syndrome”, “persitant genital arousal syndrome” and “persistant sexual arousal syndrome”. In the 300 articles, 37 really dealt with PGAD.

      Results

      PGAD prevalence seemed to be more common than suspected (1%). PGAD has officially been defined in terms of five diagnostic criteria. Patients were on average from 35 to 54 years old. Among them, 29.9% to 67% were menopausal. PGAD was highly associated with overactive bladder (OAB) (67%), restless legs syndrome (RLS) (67%) and pelvic varices (55%). Genital sensations were experienced as unwanted, intrusive, on the verge of an orgasm. The unwanted genital sensations were experienced at the clitoris, labia and vagina or a combination of these localizations in 78%, 28%, 55% and 44% women, respectively. There are many suspected etiologies. Clinical management is the need of an electric and multidisciplinary approach (history, examination, investigation as pelvic MRI, pelvic ultrasound, biological exam). Treatments were various including psychological therapies, psychotropic treatment (56% women reported a persistent reduction of symptom [50%–90%] with clonazepam), transcutaneous electrical nerve stimulation (TENS)…

      Conclusion

      This literature review provides readers with guidance on the management of PGAD.

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    • La névralgie clunéale inférieure par conflit au niveau de l’ischion : identification d’une entité clinique à partir d’une série de blocs anesthésiques chez 72 patients

      Résumé
      Introduction

      Certains patients présentent des douleurs neuropathiques du périnée, de topographie atypique pour une névralgie pudendale par syndrome canalaire. Le but de cette étude était de valider l’hypothèse d’une nouvelle entité clinique correspondant à une souffrance d’un autre tronc nerveux, le nerf clunéal inférieur, branche du nerf cutané postérieur de la cuisse et d’évaluer l’intérêt thérapeutique d’une infiltration de corticoïdes.

      Patients

      Étude rétrospective de 72 patients présentant ces douleurs périnéales atypiques par leur topographie. Réalisation d’un bloc anesthésique avec adjonction de corticoïdes du nerf clunéal inférieur, sous scanner, au niveau de la région endo-ischiatique. Évaluation de la douleur, par l’échelle visuelle analogique (EVA) au cours d’un questionnaire, huit jours et quelques minutes avant l’infiltration, puis cinq minutes et trois semaines après le geste.

      Résultats

      Population composée de 40 (55 %) femmes et d’âge moyen 55ans. Quarante-neuf (68 %) patients ont eu un bloc positif. Ces patients étaient caractérisés par des douleurs neuropathiques ischio-périnéales, respectant la verge ou le clitoris, aggravées en station assise (98 %), surtout sur les sièges durs, ne réveillant pas la nuit, et ne s’accompagnant pas d’hypoesthésie superficielle. L’adjonction de corticoïdes associés lors de l’infiltration n’a qu’un effet modeste sur l’évolution de la douleur à trois semaines avec une diminution de 30 % de l’EVA maximale (au cours de la semaine précédent l’évaluation) pour 40 % (n =29) des patients.

      Conclusion

      Cette étude a permis de décrire une population de patients qui présentaient des critères cliniques communs pouvant caractériser une névralgie clunéale inférieure par conflit ischiatique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La névralgie clunéale inférieure par conflit au niveau de l’ischion : identification d’une entité clinique à partir d’une série de blocs anesthésiques chez 72 patients

      Summary
      Introduction

      Some patients have atypical perineal neuropathic pain that differs from a pudendal neuralgia. The purpose of this study was to define a new clinical entity of such pain and to evaluate the therapeutic benefit of corticosteroid infiltration.

      Material and methods

      Retrospective study of 72 patients presenting with atypical perineal pain. A nerve block was performed using added steroid anesthetic in cluneal inferior nerve, at the endo-ischial area. Pain assessment was recorded 8days and 10minutes before the injection and 5minutes and 3weeks after the procedure.

      Results

      The population included 40 (55%) women, mean age 55. Forty-nine (68%) patients presented with a positive block test. These patients were characterized by ischio-perineal neuropathic pain, respecting the penis or clitoris, worse sitting (98%), especially on hard seats, do not wake up at night, and not accompanied by superficial hypoesthesia. A decrease in VAS scores (>30%) at 23weeks follow-up following the addition of corticosteroids during infiltration was observed in only 29 (40%) patients.

      Conclusion

      The current series described the population characteristics of cluneal inferior neuralgia by ischial conflict.

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    • Résultats à moyen terme du traitement de la dyssynergie vésicosphinctérienne par sphinctérotomie prothétique permanente

      Résumé
      But

      Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à moyen terme des endoprothèses urétrales en nitinol dans le traitement de la dyssynergie vésicosphinctérienne (DVS), alternative à la sphinctérotomie chirurgicale, chez des patients de sexe masculin ayant une lésion médullaire, incapables de recourir à l’autosondage.

      Matériel

      Nous avons étudié rétrospectivement, de 2004 à 2012, les résultats des endoprothèses permanentes (Ultraflex® et Mémotherm®), avec un recul de deux ans minimum. Vingt-deux patients de 22 à 76ans ayant une lésion neurologique centrale et une DVS prouvée par un bilan urodynamique (BUD) ont été inclus : 18 blessés médullaires (13 tétraplégiques, cinq paraplégiques), quatre autres pathologies neurologiques.

      Résultats

      Le suivi moyen était de 56 mois (±14). Les ré-interventions nécessaires à une vidange vésicale satisfaisante comprenaient : allonge/repositionnement de l’endoprothèse : cinq (délai moyen 7,6 mois), cervicotomie : six (12,2 mois), urétrotomie : trois (42 mois), désobstruction laser : dix (47,3 mois). Huit patients ont changé de mode mictionnel : Brickers (quatre), cystostomie continente (un), autosondage (un), sonde à demeure en attente de traitement (deux). L’ablation de l’endoprothèse a été jugée impossible ou délabrante pour la moitié d’entre eux. Trois patients n’ont nécessité aucun geste de révision.

      Conclusion

      Nous avons constaté à partir de la troisième année, des sténoses urétrales et repousses intraprothétiques, nécessitant des interventions endoscopiques itératives (0,31 par patient par an). Ces patients nécessitent donc un suivi endoscopique annuel. Le choix entre endoprothèses urétrales permanentes (non disponibles en France depuis novembre 2011) et sphinctérotomie endoscopique dans le traitement de la DSV est discuté.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats à moyen terme du traitement de la dyssynergie vésicosphinctérienne par sphinctérotomie prothétique permanente

      Summary
      Objectives

      The aim of this study was to assess the outcomes of nitinol permanent urethral stents used in detrusor-striated sphincter dyssynergia (DSD) treatment on male patients with a spinal cord injury.

      Materials

      We investigated retrospectively all patients treated from 2004 to 2012. A total of 22 patients were included, with an age ranging from 22 to 76years old. The DSD syndrome was due to spinal cord injury (18) or various spinal cord diseases (four) and treated with a nitinol urethral stent (11 Ultraflex® and 11 Mémotherm®). Every patient had an urodynamical study. The follow-up reached at least 2years.

      Results

      The mean follow-up was 56months (±14). Complementary procedures after stenting included: five stent prolongation or displacement (mean interval 7.6months), six bladder neck incisions (12.2months), three urethrotomy (42months), ten obstruction treated by laser (47.3months). Eight patients had a change of their urinary pattern: four underwent ileal conduit diversion, one had a continent urinary diversion, one chose self intermittent catheterization, two were under indwelling catheterization waiting for another treatment. Stent retrieval was either harmful or impossible for four of them. Three patients were free of complementary procedures.

      Conclusions

      Nitinol urethral stent was an effective treatment initially. However, by the third year, urethral stenosis and hypertrophic growth of the urethral mucosa usually require iterative endoscopic procedures (0.31 per patient per year). Patients treated with permanent uretral stent deserve a yearly endoscopic follow-up. Safety and effectiveness of permanent uretral stent compared to surgical sphincterotomy to treat DSD are discussed.

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    • Five years follow-up study and failures analysis of Botulinum toxin repeated injections to treat neurogenic detrusor overactivity

      Summary
      Introduction

      The aim of this work was to follow prospectively a cohort of patients suffering from neurogenic overactive bladder, treated by botulinum toxin A, study the efficiency of this treatment, analyse the primary failures, secondary and surrender.

      Patients and methods

      Thirty-one patients suffering from neurogenic OAB received a detrusor injection of 300 units of Botox™ (ALLERGAN, Irvine, CA) and were followed prospectively (median 5 years). They were evaluated by voiding diary, Qualiveen™ questionnary and urodynamics before treatment, 2 months after the first injection and the last re-injection.

      Results

      Five years after the beginning of the treatment, 17 patients of 31 (54.8%) were still injected, it means 60.7% of the primary responders. Eleven patients had left up the treatment, after at least one effective injection. We identified three reasons of surrender: echapment of treatment for two patients of 11 (7.1%); cessation of self catheterize for six patients of 11 (54.6%) and the surrender of the treatment without clinical or urodynamical failure, for three patients of 11 (27.3%). Although the cessation of self catheterize was more frequent for patients suffering from multiple sclerosis, no predictive factor of surrender was statically significant.

      Conclusion

      In this series, bladder BTA injections was efficient at middle term to treat neurogenic OAB. The echapment was a rare event (7%). The major cause of surrender was the increase difficulty to self catheterize, due to progression of disability, more frequent for patients suffering of multiple sclerosis.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Five years follow-up study and failures analysis of Botulinum toxin repeated injections to treat neurogenic detrusor overactivity

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail était de suivre prospectivement, une cohorte de patients traités par injections de toxine botulique A (TBA) pour hyperactivité neurogène du détrusor (HND), d’étudier l’efficacité du traitement au fil des réinjections et de caractériser les échecs primaires, les échappements et les abandons.

      Matériel et méthode

      Trente et un patients consécutifs souffrant d’HND ont reçu une première injection intradétrusorienne de 300 unités Botox™ (Allergan, Irvine CA) et ont été suivis prospectivement (médiane cinqans). Ils étaient évalués par calendrier mictionnel, questionnaire Qualiveen™ et urodynamique avant traitement, deux mois après première injection et dernière ré-injection.

      Résultats

      Cinq ans après début du traitement, 17 patients sur 31 (54,8 %) étaient toujours réinjectés, soit 60,7 % des répondeurs primaires. Onze patients avaient abandonné le traitement, après avoir eu au moins une injection efficace. Nous avons identifié trois causes d’abandon : l’échappement au traitement chez deux patients sur 11 (7,1 %) ; l’arrêt des autosondages chez six patients sur 11 (54,6 %) et l’abandon du traitement sans échec clinique ni urodynamique chez trois patients sur 11 (27,3 %). Bien que l’on observe abandon des autosondages plus fréquent chez les patients souffrant de SEP, aucun facteur prédictif d’abandon n’a pu être caractérisé statistiquement.

      Conclusion

      La TBA intradétrusorienne est efficace à moyen terme (cinq ans) pour traiter l’HND. L’échappement est un phénomène rare (7 %). La principale cause d’abandon du traitement est l’augmentation de la difficulté à réaliser les autosondages propres intermittents liée à l’évolution du handicap qui pourrait être plus fréquente chez les patients atteints de SEP.

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    • Colpocléisis selon la technique de Lefort : une série rétrospective

      Résumé
      But

      Les alternatives thérapeutiques de prise en charge d’un prolapsus génital sont la rééducation périnéale, la chirurgie par voie abdominale ou voie basse, avec ou sans utilisation de prothèse, et les pessaires. Le vieillissement de la population et l’incidence grandissante du prolapsus génital chez la patiente âgée de plus de 75ans nécessitent de redéfinir la place du cloisonnement vaginal (colpocléisis), parmi l’arsenal thérapeutique existant. Cette étude évalue la morbidité, la satisfaction postopératoire et les résultats chirurgicaux d’une cohorte de patientes traitées par la technique de cloisonnement vaginal selon Lefort.

      Matériel

      Étude rétrospective monocentrique d’une cohorte de 27 patientes traitées d’un prolapsus génital par colpocléisis selon Lefort entre 2004 et 2010.

      Résultats

      Vingt-sept patientes ont bénéficié d’un cloisonnement vaginal pour prolapsus génital. L’âge médian était de 79ans (74,5–82,5). Le temps opératoire médian était de 70minutes (60–87,5). Aucune complication peropératoire n’a été relevée. Le taux de satisfaction globale des patientes suivi à distance de l’intervention (médiane : trois ans, extrêmes : un à dix ans) était de 94 %. Vingt-six patientes présentaient des résultats anatomiques satisfaisants définis par l’absence de composante de prolapsus dépassant l’hymen. Un seul cas (3,7 %) de récidive ayant nécessité une reprise chirurgicale a été relevé.

      Conclusion

      Cette étude a montré une faible morbidité, une bonne acceptation et des résultats fonctionnels satisfaisants de cette technique de colpocléisis selon Lefort dans une population âgée de plus de 75ans.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Colpocléisis selon la technique de Lefort : une série rétrospective

      Summary
      Objective

      Treatments of pelvic organ prolapse are pelvic floor rehabilitation, surgery by abdominal or vaginal route, with or without prosthesis, and pessaries. Since last decade, increasing elderly patients seen for pelvic organ prolapse require to redefine the place of the obliterative vaginal surgery, among the existent surgical procedures. Our objectives were to describe the morbidity associated with colpocleisis, to determine the anatomical results of colpocleisis, and patient’s satisfaction.

      Patients and methods

      Retrospective case series of 27 patients who underwent a vaginal closure (Lefort) between 2004 and 2010.

      Results

      Twenty-seven patients underwent an obliterative vaginal surgery for genital prolapse. The mean age was 79years (range 74.5–82.5). The mean surgical time was 70minutes (range: 60–87.5). We did not notice any per-surgical complication. During follow-up (median: 3years, extremes: 1–10years), the global satisfaction rate was 94%. Objective cure rate, defined as the absence of prolapse to the hymen, was 96% (26/27). Only one (3.7%) case of pelvic organ prolapse recurrence occurred and needed surgery.

      Conclusion

      The current study showed that Lefort colpocleisis technique was associated with a good patients’ satisfaction and functional results in a population aged over 75.

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    • Suspension utéro-vaginale par sacrospinofixation antérieure bilatérale prothétique par voie vaginale. Résultats préliminaires

      Résumé
      But

      Évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels, ainsi que la morbidité d’une nouvelle stratégie chirurgicale du traitement du prolapsus génital. Il s’agissait d’un traitement combiné de l’étage antérieur et moyen par la mise en place d’une prothèse sous-vésicale fixée au ligament sacro-épineux par voie antérieure de type UpHold® (Boston Scientific) à l’aide du Capio® (Boston Scientific).

      Patientes

      Il s’agit d’une série continue, rétrospective monocentrique, ayant inclus toutes les patientes opérées d’un prolapsus génital entre octobre 2009 et janvier 2012 par cinq opérateurs seniors. L’évaluation préopératoire comprenait un interrogatoire standardisé, une classification du prolapsus selon le système POP-Q, un examen urodynamique et un bilan utérin. Les questionnaires de symptômes et de qualité de vie n’ont pas été étudiés systématiquement. Le succès de la technique était évalué par les résultats anatomiques (points Ba et C/Dstrictement inférieur à −1) et la satisfaction des patientes.

      Résultats

      Cinquante-neuf patientes, âgées en moyenne de 66,9ans±10, ont été incluses dans l’étude. Dans dix cas (17 %), il s’agissait d’un prolapsus récidivé. Aucune complication peropératoire (hémorragie ou plaie viscérale) n’est survenue. L’évaluation anatomique au-delà de six mois postopératoire a été possible chez 56 patientes (95 %), avec un recul moyen de 12 mois±5. Le succès anatomique antérieur et apical a été observé chez 52/56 patientes (93 %). Selon la classification de POP-Q, la cystocèle (point Ba moyen) est passée de+0,79cm (extrêmes −3 à+8) à −2,35cm (extrêmes −3 à 0), l’hystéroptose (pointC/D moyen) est passé de +0,14cm (extrêmes −6 à +8) à −7,29cm (extrêmes −9 à −1) et la rectocèle (point Bp moyen) est passé de −0,68cm (extrêmes −3 à 7) à −2,77cm (extrêmes −3 à −1). Deux patientes (3,5 %) ont eu une reprise chirurgicale pour exposition prothétique vaginale. Une patiente a développé une douleur neuropathique pudendale unilatérale postopératoire.

      Conclusion

      Dans cette série, nous avons observé de bons résultats anatomiques avec la sacrospinofixation antérieure bilatérale prothétique (système UpHold®) pour le traitement combiné des prolapsus génitaux des étages antérieur et moyen. Ces résultats doivent à présent être confirmés par des études prospectives, comparatives et à long-terme.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Suspension utéro-vaginale par sacrospinofixation antérieure bilatérale prothétique par voie vaginale. Résultats préliminaires

      Summary
      Objective

      To assess anatomical and functional preliminary results, and safety of a new surgical approach for a combined treatment of pelvic organ prolapse (POP) of anterior and medium compartments, using a mesh attached through the sacrospinous ligaments with the UpHold® system (Boston Scientific) and the Capio®.

      Material and methods

      A longitudinal case series of 59 consecutive patients operated between October 2009 and January 2012, by five senior surgeons in a single tertiary unit.

      Results

      Mean age was 66.9 years. Ten patients (17%) had previous pelvic organ prolapse (POP) surgery. There was no intraoperative complication. Mean follow-up was 12 months. Anatomical success for both anterior and apical compartments, i.e. Ba and C/D point<1, was 93% (52/56). Anatomical results shown correction of cystocele with a mean Ba point from+0.79cm (range −3 to +8) to −2.35cm (range −3 to 0), correction of uterine/vaul prolapse with a mean C/D point from+0.14cm (range −6 to+8) to −7.29cm (range −9 to −1), and correction of rectocele with a mean Bp point from −0.68cm (range −3 to 7) to −2.77cm (range −3 to −1). Two patients required further surgery for mesh exposure (3.5%). One patient had a unilateral pudendal neuropathic pain postoperatively.

      Conclusion

      In the current series, utero-vaginal suspension using a bilateral vaginal anterior sacrospinous fixation with mesh was associated with good anatomical success rates. Prospective, comparative and long-term data are needed.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2012, 17, 22, i

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