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    Numéro 11- Volume 22- pp. 613-670 (Octobre 2012)

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    • Étude comparée des recommandations publiées sur l’incontinence urinaire féminine

      Résumé
      But

      Comparer les principales recommandations publiées sur la prise en charge de l’incontinence urinaire féminine.

      Matériel

      À partir d’une revue de la littérature par Medline, nous avons sélectionné les dernières recommandations de cinq sociétés savantes : l’Association française d’urologie (AFU), le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), l’American Urological Association (AUA), l’European Association of Urology (EAU), l’International Urogynecological Association (IUGA). Ces recommandations ont été évaluées à l’aide de la grille d’évaluation de la qualité des recommandations pour la pratique clinique (AGREE). Dans un second temps, les recommandations ont été comparées sur une analyse critique du fond.

      Résultats

      La qualité méthodologique des recommandations est variable. Trois d’entre elles obtiennent un score de plus de 70. Les auteurs se sont heurté ; à la difficulté de trouver un compromis entre l’evidence based medicine et la pratique clinique quotidienne. Les meilleures recommandations établies à partir d’analyse exhaustive de la littérature omettent fréquemment les récentes modifications de prise en charge, pourtant souvent déjà intégrées dans la pratique quotidienne.

      Conclusions

      Il existe d’importantes différences de qualité méthodologique entre ces différentes recommandations.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude comparée des recommandations publiées sur l’incontinence urinaire féminine

      Summary
      Objectives

      To provide a critical review of the currently available guidelines on female urinary incontinence diagnosis and treatment.

      Methods

      Through a review of Medline, we identified the guidelines produced by five associations: French Urological Association (AFU), French National College of Gynaecologists and Obstetricians (CNGOF), American Urological Association (AUA), European Association of Urology (EAU) and International Urogynecological Association (IUGA). These guidelines were evaluated by the instrument provided by the Appraisal of Guidelines, Research and Evaluation. Then, the diagnosis and treatment recommendations were compared.

      Results

      The quality of guidelines were variable. Three of them (CNGOF, AFU, EAU) yielded to a score of more than 70. The rigor of development was not always optimal with a dilemma between evidence based medicine and the practice of experts. The best guidelines based on excellent meta-analysis failed to consider the recent modifications of management.

      Conclusions

      We found many differences in the quality of available guidelines.

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    • Incontinence urinaire et ménopause

      Résumé
      But

      L’objectif de cette synthèse des connaissances était d’examiner la relation entre la ménopause et l’incontinence urinaire (IU).

      Patientes

      Notre travail s’est appuyé sur une revue de la littérature portant sur l’épidémiologie de l’IU de la femme et les effets du traitement hormonal sur les symptômes de fuites urinaires. Une recherche dans la base de données Medline entre janvier 2000 et avril 2012 a été effectuée en croisant les mots clés urinary incontinence, stress urinary incontinence, urge incontinence, over active bladder, menopause, estrogen therapy .

      Résultats

      Vingt-neuf articles sur 482 articles ont été initialement sélectionnés. L’IU était un symptôme fréquent lors de la ménopause avec une prévalence comprise entre 15 et 30 % et une incidence annuelle comprise entre 5 et 10 %. L’association entre IU et ménopause était controversée. En effet, bien que sous-tendue par des mécanismes physiopathologiques comme la sensibilité des tissus originaires du sinus urogénital aux estrogènes, les données épidémiologiques disponibles restaient contradictoires et devaient être interprétées, si possible, en fonction du type d’IU. Ainsi, il restait difficile de distinguer l’effet de la ménopause de celui du vieillissement. Les effets des estrogènes médicamenteux sur l’IU différaient selon le mode d’administration et le type d’IU. Les études randomisées montraient que l’administration orale d’estrogènes après la ménopause favorisait la survenue d’une IU ou d’une IU à l’effort(IUE). En revanche, les estrogènes administrés par voie vaginale amélioraient IU par urgenturie (IUU) et l’hyperactivité vésicale.

      Conclusion

      Les données de notre revue étaient en accord avec les dernières recommandations françaises et européennes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Incontinence urinaire et ménopause

      Summary
      Purpose

      The aim of this review was to examine the relationship between menopause and urinary incontinence (UI).

      Material

      Our work is based on a review of the literature on the epidemiology of UI in women and the effects of hormone therapy on symptoms of urinary leakage. A search of the Medline database between January 2000 and April 2012 was performed by crossing the keywords “urinary incontinence, stress urinary incontinence (SUI), urge incontinence, over active bladder, menopause, estrogen therapy”.

      Results

      Twenty-nine articles over the 482 articles were initialy selected. The UI was a common symptom during menopause, with a prevalence of 15 to 30% and an annual incidence of 5 to 10%. The association between UI and menopause was controversial. Indeed, although underpinned by pathophysiological mechanisms such as the sensitivity of tissues of the urogenital sinus to estrogen, the epidemiological data available were contradictory and should be interpreted, if possible, depending on the type of UI. Thus, it remained difficult to distinguish the effect of menopause of the aging. The effects of estrogen on IU differed depending on the route of administration and of the type of UI. Randomized trials showed that oral administration of estrogen after menopause increased the occurrence of UI or SUI. However a vaginal administration of estrogen improved urge urinary incontinence (UUI) and overactive bladder.

      Conclusion

      The data of this review were consistent with the French and European guidelines.

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    • Aspects psychologiques de la sexualité des femmes ayant une lésion médullaire

      Résumé
      But

      Les blessées médullaires rapportent de nombreux aspects du changement de leur vie sexuelle tant physiquement que psychologiquement. Il serait hasardeux de vouloir donner une analyse claire de la sexualité féminine en dehors de ses déterminants neuro-hormonaux et de sa capacité à concerner un vaste territoire anatomique.

      Patientes et méthode

      Revue de la littérature en utilisant les mots clés : spinal cord injury  ; sexuality  ; sexual life  ; woman  ; sexual arousal  ; libido  ; orgasm  ; psychology  ; psychogenic  ; sexual dysfunction .

      Résultats

      La femme paraplégique connaît d’abord une phase de sidération qui comporte trois types de manifestations cliniques : le déni de son déficit moteur, l’apparition de membres fantômes et l’effondrement de sa libido à laquelle s’ajoute une aménorrhée. Après une période de rééducation plus ou moins longue, l’apparition de l’automatisme médullaire et le travail de réadaptation à la vie ordinaire placent la femme devant ses difficultés à retrouver une certaine autonomie. La véritable coupure sensitivo-motrice qu’elle découvre l’oblige à affronter les clivages du désir psychique et du désir physique tandis qu’elle essaie de retrouver sa sexualité. D’où ses tentatives de sortir de sa solitude affective et de se trouver confrontée aux risques de rupture du couple, aux problèmes sphinctériens et à ses rêves de grossesse.

      Conclusion

      La rééducation nécessite une approche globale prenant en compte les dimensions neurologique, psychologiques et personnelles de la femme. Malgré les contraintes que connaissent toutes les blessées médullaires, un long chemin vers la récupération de l’estime de soi peut lui permettre de retrouver une sexualité différente mais épanouie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Aspects psychologiques de la sexualité des femmes ayant une lésion médullaire

      Summary
      Aim

      Some changes were of a physical nature whereas other changes were of a psychological nature (feeling less attractive, having less self-confidence, difficulties to meet a partner). It would be risky to attempt a clear analysis of female sexuality outside its neurohormonal determinants and ability to relate to a wide anatomical area. The SCI women reported that the injury caused many changes in their sex life and affected many aspects of their sexuality negatively.

      Methods

      Review of the literature using the following keywords: spinal cord injury; sexuality; sexual life; woman; sexual arousal; libido; orgasm; psychology; psychogenic, sexual dysfunction.

      Results

      Women presenting with spinal cord injury face numerous challenges (denial of motor deficit, phantom limbs and the collapse of libido to which amenorrhea is added). After a period of rehabilitation (short or long), the automatic spinal reflexes and rehabilitation exercises (in order to recover ordinary life) force the women to challenge their own difficulties before recovering autonomy. The sensitivo-motor dissociation she discovers, forces her to confront the psychic divisions of desire and physical desire as she tries to find his sexuality. Hence, she attempts to get out of her emotional loneliness and be confronted with the risk of marital breakdown, problems sphincter and its dreams of pregnancy.

      Conclusion

      Successful SCI rehabilitation requires a holistic approach, taking into account the patient’s physical and psychological circumstances. Despite the presence of handicaps occurring following spinal cord injuries, a long way toward recovering self-esteem may enable her to find a different sexuality but flourished.

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    • Apport des explorations complémentaires au cours du bilan d’une dysurie de la femme

      Résumé
      But

      Étudier la valeur diagnostique intrinsèque des examens prescrits pour explorer une dysurie de la femme.

      Matériel

      Revue de la littérature sur PubMed, Embase, Cochrane Database, utilisant les mots-clés : female , bladder outlet obstruction , post-void residual, uroflowmetry , flow pattern , cystoscopy , MRI , retrograde cystography , bladder wall thickness , bladder trabeculation , urinary retention , voiding cystometry , pressure flow studies , electromyography . Sur 2660 articles (études animales ou anatomiques exclues), 40 articles focalisés sur l’évaluation de la valeur intrinsèque des examens complémentaires ont été retenus.

      Résultats

      L’enregistrement concomitant des pressions vésicales et abdominales pendant la miction (étude pression débit) permet de rechercher une hypocontractilité détrusorienne, de mettre en évidence une poussée abdominale et de suspecter une obstruction en cas de débit faible associé à une pression vésicale élevée. La reproductibilité de cette étude pression débit était très bonne dans les études publiées. Des nomogrammes ont été décrits pour juger d’une éventuelle obstruction, mais certaines études ne montrent pas de corrélation entre la sévérité des symptômes de dysurie et les résultats sur le principal nomogramme (nomogramme de Blaivas). La mesure de l’épaisseur de la paroi vésicale semble correctement corrélée au diagnostic d’obstruction mais les mesures varient significativement selon la voie d’abord abdominale ou vaginale.

      Conclusion

      Dans la littérature, ce sont essentiellement les mesures du débit maximum urinaire et du résidu post-mictionnel, qui ont été étudiées de façon précise.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Apport des explorations complémentaires au cours du bilan d’une dysurie de la femme

      Summary
      Objective

      To study the intrinsic diagnostic value of the exams performed to explore bladder outlet obstruction in women.

      Methods

      Review of literature (PubMed, Embase, Cochrane Database) using following keywords: female, bladder outlet obstruction, post-void residual, uroflowmetry, flow pattern, cystoscopy, MRI, retrograde cystography, bladder wall thickness, bladder trabeculation, urinary retention, voiding cystometry, pressure flow studies, electromyography. Among 2660 articles (animal and anatomical studies have been excluded), 40 have been selected because they focused on the evaluation of the intrinsic value of exams.

      Results

      The concomitant recording of bladder and abdominal pressure during voiding (pressure flow study) is useful to diagnose an hypocontractile detrusor, abdominal pressure efforts during voiding and obstruction (low voiding flow associated with a high bladder pressure). The reproducibility of pressure flow studies seems to be very good in the literature. Nomograms have been described to assess a possible obstruction, but some studies show no correlation between the severity of symptoms of bladder outlet obstruction and results on the main nomogram (nomogram of Blaivas). The measurement of the thickness of the bladder wall appears correctly correlated to the diagnosis of obstruction but measures vary significantly depending on the abdominal or vaginal ultrasonographic approach.

      Conclusion

      In literature, only methods of measurement of maximum urinary flow rate and post-void residual volume have been extendedly studied.

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    • Traitement de l’incontinence urinaire d’effort après prostatectomie : résultats du sphincter urinaire artificiel après échec de bandelette sous-urétrale

      Résumé
      But

      Déterminer si l’existence d’une bandelette sous-urétrale (BSU) implantée pour traiter une incontinence urinaire d’effort survenue après chirurgie prostatique modifie les résultats du sphincter urinaire artificiel (SUA) implanté secondairement en cas d’échec ou de récidive de l’incontinence.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective comparant 15 patients ayant un SUA mis en place après échec de BSU, de novembre 2004 à décembre 2009, à 15 patients dont le SUA a été implanté en première intention au cours de la même période. Les caractéristiques démographiques, l’évaluation de l’incontinence et la technique d’implantation du SUA étaient identiques dans les deux groupes. Un questionnaire de continence USP® a été adressé aux patients par courrier. Le succès a été défini comme une amélioration subjective de l’incontinence, ne nécessitant le port de moins d’une protection par jour.

      Résultats

      Aucun incident peropératoire n’a été noté dans les deux groupes. La durée opératoire moyenne, la taille des manchettes implantées, la durée de sondage, la durée d’hospitalisation, le taux de complication postopératoire ainsi que le taux de reprise chirurgicale ont été comparables entre les deux groupes. Le recul moyen a été légèrement plus faible dans le premier groupe (21 versus 28,8 mois, p =0,83). Les score d’incontinence d’effort et d’hyperactivité vésicale du questionnaire USP® ainsi que le taux de succès (73,3 versus 80 %, p = 0,67) étaient équivalents entre les deux groupes.

      Conclusion

      Cette étude a montré que les résultats du SAU dans une population d’hommes ayant une BSU au préalable n’étaient pas significativement différents de ceux observés dans une population d’hommes n’ayant pas eu de BSU.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de l’incontinence urinaire d’effort après prostatectomie : résultats du sphincter urinaire artificiel après échec de bandelette sous-urétrale

      Summary
      Objective

      To determine whether the presence of a previously implanted suburethral sling for post-prostatic surgery incontinence influences the outcomes of subsequent AUS implantation.

      Patients and methods

      A retrospective study comparing 15 patients who underwent AUS placement after suburethral sling failure between November 2004 and December 2009 to 15 patients who underwent AUS placement as first-line treatment during the same period. Demographic characteristics, preoperative assessment of urinary incontinence and technique of implantation of the AUS were similar in the both arms. A USP® continence questionnaire was sent to patients by mail. Success was defined as a subjective improvement of the incontinence in patients using less than one pad per day.

      Results

      No perioperative incidents were noted in either arm. Mean operative time, the size of implanted cuffs, duration of catheterisation, length of hospital stay and postoperative complication rate, as well as the rate of surgical revision, were similar in both arms. The follow-up was slightly lower in the first arm (21 vs. 28.8 months, P =0.83). Stress incontinence and bladder overactivity scores of the USP® questionnaire, as well as success rates (73.3 vs. 80%, P =0.67), were equivalent in both arms.

      Conclusion

      The results associated with the AUS procedure were not significantly different between men who had a suburethral male sling implanted before and those who had the AUS implanted as a first-line treatment.

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    • Thérapie de sauvetage par implantation d’un sphincter artificiel urinaire après échec de bandelette Advance™ pour incontinence urinaire après prostatectomie : une expérience monocentrique

      Résumé
      Buts

      Évaluer les résultats fonctionnels et les complications après implantation d’un sphincter artificiel urinaire (SAU) après échec de bandelette sous-urétrale Advance™ pour incontinence urinaire après prostatectomie.

      Patients

      Une évaluation prospective a été menée, incluant tous les patients consécutifs traités par implantation d’un SAU après échec d’une bandelette Advance™ dans un centre universitaire de référence pour le traitement de l’incontinence urinaire après prostatectomie. Les données recueillies ont été : les antécédents et l’histoire de la maladie, le nombre de protections utilisées par jour et les données opératoires (durée d’intervention, taille de la manchette utilisée, éventuelles difficultés techniques). Le suivi postopératoire était réalisé à un, six, 12mois puis ensuite annuellement. Les résultats ont été évalués par le nombre de protections utilisées par jour et le niveau de satisfaction au dernier suivi (selon l’échelle Patient Global Impression of Improvement [PGI-I]). Les complications ont également été recueillies. Un patient était dit sec s’il n’utilisait aucune protection.

      Résultats

      Douze patients ont été inclus dans cette évaluation. La durée médiane de suivi était de 20mois (12–43). Aucun patient n’a été perdu de vue. Quatre patients (33 %) avaient un antécédent de radiothérapie et tous les patients souffraient d’incontinence urinaire d’effort après prostatectomie, d’intensité légère à modérée, non améliorée par l’implantation d’une bandelette Advance™. La durée médiane de l’intervention pour la pose du SAU a été de 47minutes (40–60). Aucun problème technique n’est survenu lors des interventions. Les durées de sondage postopératoire et de séjour hospitalier ont été de 24heures et deux jours, respectivement, dans tous les cas sauf un nécessitant un jour de sondage supplémentaire. Au dernier suivi, dix patients sur 12 (83 %) étaient secs et totalement satisfaits. Deux patients (17 %) étaient améliorés, portant une protection par jour. Des complications postopératoires ont été notées dans deux cas (17 %) (un cas d’érosion cutanée par les tubulures du SAU et un cas d’infection superficielle de la cicatrice de l’incision iliaque).

      Conclusions

      L’implantation d’un SAU après échec de bandelette Advance™ pour incontinence urinaire après prostatectomie était faisable, donnant des résultats similaires à moyen terme à ceux obtenus après implantation de SAU chez un patient naïf.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Thérapie de sauvetage par implantation d’un sphincter artificiel urinaire après échec de bandelette Advance™ pour incontinence urinaire après prostatectomie : une expérience monocentrique

      Summary
      Objectives

      To assess the clinical outcome following artificial urinary sphincter (AUS) implantation after failure of Advance™ sub-urethral male sling for post-prostatectomy incontinence (PPI).

      Methods

      A prospective evaluation was conducted about consecutive patients who received an AUS after failure of Advance™ therapy in one tertiary reference center. Evaluation included medical history, pad use and operative data (duration, cuff size, technical difficulties). Follow-up was scheduled at 1, 6, 12months and yearly thereafter. Clinical outcome was evaluated by pad use, patient global impression of improvement (PGI-I) scale and assessment of side effects. Cure was defined as no pad usage.

      Results

      Twelve patients were included in this evaluation. Median follow-up was 20months (12–43). No patient was lost to follow-up. Four patients had a history of radiation therapy and all patients had mild or moderate PPI with previous failed Advance™ surgery. Median (range) operative time was 47minutes (40–60). No technical problem occurred during AUS implantation. Hospital stay duration and catheterization duration were respectively 2days and 24hours in all but one case. At last follow-up, 10/12 patients (83%) were cured and fully satisfied. Two were improved, wearing only one pad per day. Postoperative complications were noted in two cases (17%) (one case of cutaneous erosion and one case of superficial iliac wound infection).

      Conclusions

      AUS implantation is feasible in patients who have undergone Advance™ male sling implantation. Mid-term results of this procedure are comparable to those obtained after first line AUS implantation.

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    • Valeur prédictive du cuff-test dans le diagnostic de l’obstruction sous-vésicale chez l’homme

      Résumé
      But

      Déterminer les performances diagnostiques et l’acceptabilité d’une méthode non invasive de l’évaluation de l’obstruction sous-vésicale, le penile cuff-test (PCT), comparativement à l’étude pression-débit (EPD), méthode de référence.

      Matériel

      Étude prospective monocentrique comparant les catégories « obstrué », « non obstrué » ou « équivoque » tirées des EPD et des PCT, chez 30 patients présentant des symptômes du bas appareil urinaire. Pour le cuff-test , un brassard placé autour du pénis se gonfle automatiquement lors de la miction jusqu’à interrompre le jet urinaire. La pression du brassard nécessaire à l’interruption du débit reflète la pression vésicale isovolumétrique. Pour l’interprétation, la pression d’interruption maximale et le débit maximum sont automatiquement reportés sur un nomogramme spécifique.

      Résultats

      Les EPD ont classé 11 patients (39 %) dans la catégorie obstruée, six patients (22 %) dans la catégorie non obstruée et 11 patients (39 %) dans la catégorie équivoque. Dans 61 % de cas, le patient était classé dans la même catégorie par les deux examens. La valeur prédictive positive « obstrué » du cuff-test était de 82 % et la valeur prédictive négative « non obstrué-équivoque » était de 88 %. La médiane de l’échelle visuelle analogique pénibilité était inférieure pour le cuff-test à 1/10 (0–3) vs 5/10 (2–10) pour l’EPD, et ce manière statistiquement significative (p =0,004).

      Conclusion

      Le cuff-test apparaissait être une technique alternative crédible à l’étude pression débit formelle. Ses valeurs prédictives étaient bonnes et sa tolérance meilleure.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Valeur prédictive du cuff-test dans le diagnostic de l’obstruction sous-vésicale chez l’homme

      Summary
      Purpose

      To assess the diagnostic performances and the acceptability of the penile cuff test (PCT) which is a non invasive method for the evaluation of bladder outlet obstruction (BOO), in comparison with the pressure flow study (PFS), the actual gold-standard.

      Material

      Monocentric prospective study comparing the following subsets: “obstructed”, “not obstructed” or “equivocal”, deduced from PFS vs PCT, in 30 consecutive patients presenting with lower urinary tract symptoms. For the PCT, a cuff placed around the penis inflated automatically during the micturition, until flow rate interruption. The interruption cuff pressure revealed the isovolumetric bladder pressure (Pcuff-int). The data collected – Pcuff-int and maximum flow rate – were automatically reported on ICS modified nomogram.

      Results

      With the PFS, 11 patients (39%) were classified “obstructed”, six patients (22%) “non-obstructed” and 11 patients (39%) “equivocal”. In 61% cases, the patient was classified in the same category by both techniques. The “obstructed positive predictive value” of the PCT was 82% and the “non-obstructed-equivocal negative predictive value” was 88%. The median acceptability visual analogic scale score was 1/10 (0–3) for the PCT whereas it was 5/10 (2–10) for the PFS. This difference was statistically significant (p =0.004).

      Conclusion

      The PCT was a reliable non-invasive tool for the diagnosis of BOO in male, in comparison with PFS. The predictive values of the PCT were relevant and its tolerance was better than PFS.

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    • Prolapsus uro-génital : analyse de la sexualité préopératoire

      Résumé
      But

      Le but de notre travail a été de déterminer précisément le lien existant entre les différentes caractéristiques d’un prolapsus uro-génital (PUG) et la sexualité, à l’aide d’outils validés.

      Patientes

      Étude prospective (148 patientes) avec évaluation du stade du prolapsus (classification Pelvic Organ Prolapse Quantification [POPQ]), questionnaire Pelvic Floor Distress Inventory-20 (PFDI) pour la sévérité de la symptomatologie et pelvic organ prolapse urinaire incontinence sexuel Questionnaire-12 (PISQ) pour la fonction sexuelle.

      Résultats

      Aucune relation n’a été démontrée entre le degré clinique du prolapsus et la fonction sexuelle globale (p =0,24). Les symptômes urinaires et pelviens étaient associés de manière significative à une baisse de la qualité de vie sexuelle (p =0,04 et p =0,02). L’importance des symptômes ano-rectaux était statistiquement associés à une diminution de la satisfaction sexuelle (p ≤0,05) ainsi qu’à l’existence d’une éjaculation prématurée chez le partenaire (p ≤0,05). Il existait un lien significatif entre la sévérité des symptômes urinaires et l’existence de dyspareunies (p ≤0,01), un évitement des activités sexuelles (p ≤0,05), l’apparition d’émotions négatives (p ≤0,01) ainsi qu’avec une diminution de l’excitation sexuelle (p ≤0,05). La sévérité des symptômes pelviens étaient corrélés à un évitement des activités sexuelles (p ≤0,01), à l’existence de dyspareunies (p ≤0,05) ainsi qu’à l’altération qualitative de l’orgasme (p ≤0,05).

      Conclusion

      La sévérité clinique d’un prolapsus n’était pas associée à une altération de la sexualité. En revanche, la sévérité des symptômes urinaires, pelviens et ano-rectaux coexistant avec le prolapsus étaient associée à une altération de la sexualité du couple.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prolapsus uro-génital : analyse de la sexualité préopératoire

      Summary
      Aim

      The aim of our study was to assess the link between pelvic organ prolapse (POP) characteristics and sexual well-being using validated tools.

      Material

      A prospective analysis was carried out in 148 women with a POP. The degree of prolapse was measured by using the Pelvic Organ Prolapse Quantification (POPQ). Pelvic Floor Distress Inventory (PFDI-20) questionnaire score was used to estimate the severity of symptoms. Pelvic Organ Prolapse Urinary Incontinence Sexual Questionnaire short form (PISQ-12) scores determined sexual function level.

      Results

      No correlation was found concerning the global sexual function score and the POP stage (P =0.24). Pelvic and urinary symptoms were associated with a decrease in sexual function score (P =0.04 and P =0.002). Defecation symptoms were correlated with decreased sexual satisfaction (P ≤0.05) and were associated with premature ejaculation (P ≤0.05). Urinary symptoms were associated with dyspareunia (P ≤0.01), avoidance of sexual activities (P ≤0.05), negative emotions during intercourse (P ≤0.01) and decreased sexual excitement (P ≤0.05). Pelvic symptoms were significantly tied to avoidance of sexual activities (P ≤0.01), dyspareunia (P ≤0.05) and a poorer orgasm quality (P ≤0.05).

      Conclusion

      The degree of pelvic organ prolapse was not statistically associated with sexual function. However, urinary, pelvic and defecatory (ano-rectal) symptoms were associated with a decrease in the couple’s sexual well-being.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2012, 11, 22, i

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