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    Numéro 8- Volume 22- pp. 443-494 (Juillet 2012)

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      Prog Urol, 2012, 8, 22, 443-444

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    • Obésité et urogynécologie : revue de la littérature

      Résumé
      But

      Déterminer les particularités de la prise en charge des pathologies urogynécologiques de la femme obèse.

      Patients et méthodes

      Revue de la littérature avec les mots clés : obesity , genital prolapse , pelvic organ prolapse , urinary incontinence , anal incontinence .

      Résultats

      Le risque relatif d’incontinence urinaire (IU) pour une patiente obèse majeure (IMC>40kg/m2) est supérieur à 5 par rapport à une femme de poids normal. Une perte de poids de 10 % réduit de 50 % la fréquence des fuites urinaires. Au-delà d’un IMC à 35kg/m2, le taux de succès des bandelettes sous-urétrales (BSU) chute à environ 50 % avec un risque accru d’urgenturies de novo. Dans cette population de femmes très obèses, la réduction de l’obésité par la chirurgie fait aussi bien, voire mieux que la chirurgie de l’incontinence. La prévalence de l’incontinence anale chez les patientes présentant une obésité morbide est multipliée par trois avec une prévalence atteignant 32 %. Le traitement de l’incontinence anale chez l’obèse n’est pas clairement codifié. L’association entre obésité et prolapsus reste actuellement très controversée selon la méthodologie utilisée dans les études. Le traitement du prolapsus génital chez la femme obèse est peu étudié dans la littérature. Seule la promontofixation par laparotomie a été étudiée. Il ne semble pas exister plus de complications dans cette sous-population.

      Conclusion

      Cette étude a fait le point sur les particularités de la prise en charge urogynécologique de la femme obèse. Il manque toutefois des études de bon niveau de preuve avant d’en tirer des conclusions probantes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Obésité et urogynécologie : revue de la littérature

      Summary
      Objectives

      To determine the specificity of the management of urogynecologic disorders in obese women.

      Patients and methods

      Review of the literature: obesity, genital prolapse, pelvic organ prolapse, urinary incontinence, anal incontinence.

      Results

      The relative risk of urinary incontinence (UI) for morbidly obese women (BMI>40kg/m2) is five times greater than a normal weight woman. A 10% weight loss reduced the frequency of urinary leakage by 50%. Beyond a BMI of 35kg/m2, the success rate of suburethral sling decreased to 50% with an increased risk of de novo urgenturies. Within this population of morbidly obese women, bariatric surgery was as successful as or more than surgery for incontinence. Patients with morbid obesity are three times as likely to experience anal incontinence, with a prevalence reaching 32%. The treatment of anal incontinence in obese patients is not clearly codified. The association between obesity and prolapse is very controversial according to the methodology used in the studies. Treatment of genital prolapse in obese women is little studied in the literature. Only sacrocolpopexy by laparotomy was studied. No more complications were found in this population.

      Conclusion

      Now we have specific data concerning urogynecology in obese women to better manage these patients.

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    • Thérapie cellulaire et incontinence urinaire

      Résumé
      But

      L’objectif de cet article était de faire une revue de la littérature sur les études précliniques et cliniques de thérapie cellulaire appliquée au traitement de l’incontinence urinaire à l’effort (IUE).

      Matériel

      Une revue de la littérature a été effectuée sur Pubmed/Medline à partir des mots clés suivants : stem cells, urinary incontinence, stress . Sur 38 articles anglophones ou en français, 16 publications ont été retenues (études précliniques comparatives et études cliniques).

      Résultats

      Les cellules souches multipotentes mésenchymateuses (CSMe), présentes chez l’adulte au sein de la plupart des tissus dérivants du mésoderme ont été principalement utilisées. Trois sources de CSMe sont décrites en urologie : moelle osseuse, muscle strié et tissu adipeux. Le principe général consiste à extraire les CSMe du tissu source puis réaliser une greffe autologue de ces CSMe dans le sphincter urinaire. Les études précliniques ont prouvé la capacité des cellules greffées à se différencier en myocytes et pour certaines à reconstituer des connections nerveuses. Les études cliniques sont très disparates en termes de méthodologie, avec des effectifs de quatre à 123 sujets et un suivi médian d’un an ; elles objectivent des taux de continence variant de 12 à 79 % et des taux d’amélioration (qualité de vie et/ou pad test) de 13 à 66 %. Une seule étude rapporte deux cas d’aggravation de l’incontinence après thérapie cellulaire.

      Conclusion

      Les quelques études cliniques disponibles ont rapporté que la thérapie cellulaire était associée à des résultats encourageants à court terme, avec peu d’effets secondaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Thérapie cellulaire et incontinence urinaire

      Summary
      Aim

      The objective of the current study was to perform a review of literature concerning stem cells therapy (preclinical and clinical studies) applied to the treatment of stress urinary incontinence (SUI).

      Methods

      Review of literature (Pubmed/Medline) using the following key words: stem cells, urinary incontinence, stress . Among 38 published articles (English or French language), 16 studies were selected (comparative preclinical and clinical studies).

      Results

      Multipotentes mesenchymal stem cells (MSC), present in the adults in most of the tissues derived from the mesoderm have been tested in the treatment of SUI. Three sources of MSC have been mainly used in urology: bone marrow, striated muscle and adipose tissue. The general principle consists in extracting the MSC from the source tissue and grafting these MSC in the injured urinary sphincter. The preclinical studies proved the capacity of these transplanted cells to differenciate into contractile myocytes and to reconstitute nerve junctions. Clinical studies are very different in terms of methodology, with sample size ranging from four to 123 subjects and a median follow-up of 1 year; these studies showed success rates (complete continence) ranging from 12 to 79 % and improvement rates (quality of life and/or pad test) from 13 to 66 %. Only one study reported two cases of worsening incontinence after cell therapy.

      Conclusion

      The few available clinical studies have reported that at short-term follow-up, cell therapy was associated with encouraging results with few side effects.

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    • Incontinentation par vaporisation bipolaire du sphincter externe de l’urèthre. Premiers résultats

      Résumé
      But

      Évaluer la faisabilité, l’efficacité et la tolérance de la vaporisation bipolaire du sphincter externe de l’urèthre comme technique d’incontinentation pour traiter une dyssynergie vésicosphinctérienne neurogène.

      Matériel

      Entre 2009 et 2011, une étude prospective monocentrique a été menée chez dix hommes d’âge moyen 58±9ans ayant une dyssynergie vésicosphinctérienne neurogène. En préopératoire, étaient réalisés une échographie rénale et vésicale avec mesure du résidu post-mictionnel (RPM), une mesure de la clairance de la créatinine sur 24heures, un bilan urodynamique, une uréthro-cystographie rétrograde et mictionnelle (UCRM) et un test d’incontinentation par prothèse temporaire d’une durée minimale de six mois. En postopératoire, une évaluation du RPM par échographie était réalisée à l’ablation de la sonde uréthrale puis à un an, une UCRM à trois mois et une fibroscopie uréthro-vésicale à 12 mois.

      Résultats

      À l’ablation de la sonde vésicale, la vidange vésicale était complète dans huit cas, un patient a eu un cathéter sus-pubien qui a pu être enlevé dans un second temps et un n’a jamais repris de mictions spontanées. Pour un suivi moyen de 22±11 mois, huit patients vidaient complètement leur vessie et deux étaient en échec du fait de l’apparition d’une acontractilité vésicale. Un patient a eu une orchite un mois après l’intervention et quatre une sténose urétrale ayant nécessité une uréthrotomie dans un délai moyen de 12,75±5,68 mois.

      Conclusion

      La vaporisation bipolaire du sphincter externe de l’urèthre était une technique réalisable et efficace mais associée à un taux de sténose uréthrale élevé.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Incontinentation par vaporisation bipolaire du sphincter externe de l’urèthre. Premiers résultats

      Summary
      Objectives

      The aim of this study was to assess the feasibility, efficacy and tolerance of external urethral sphincter vaporization in saline for treating detrusor-sphincter dyssynergia.

      Material

      Between 2009 and 2011 a monocentric prospective study of ten men mean age 58±9 years with neurogenic detrusor-sphincter dyssynergia was carried out. Preoperative evaluation included kidney ultrasound scan, 24-hour creatinine clearance, urodynamics, retrograde and voiding urethrocystography and an at least 6 months temporary stent sphincterotomy. Postoperative assessment was composed of an ultrasound scan post-void residual volume measurement when the urethral catheter were removed and 1 year after the procedure, a retrograde and voiding urethrocystography at 3 months and a flexible cystoscopy at 1 year.

      Results

      At the catheter removal, eight patients emptied their bladder at completion, a supra-pubic catheter was temporary left in one case and a patient had a permanent urinary retention. For a mean follow-up of 22±11 months, eight patients emptied their bladder at completion and two had a complete urinary retention related to a detrusor underactivity. An orchitis occurred in one case 1 month after the procedure and an urethral stricture in four cases in 12.75±5.68 months on average.

      Conclusion

      External urethral sphincter vaporisation saline was feasible and efficient for treating detrusor-sphincter dyssynergia but was associated with a high risk of urethral stricture.

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    • Intérêt des irrigations transanales dans la gestion des troubles intestinaux et ano-rectaux chez les blessés médullaires

      Résumé
      But

      Les troubles du transit et de la défécation sont très fréquents chez les blessés médullaires et peuvent avoir des répercussions majeures sur la vie sociale et la qualité de vie des patients. L’objectif de cette étude était d’évaluer la tolérance et l’efficacité des irrigations transanales (ITA) dans la gestion de ces troubles chez une population de blessés médullaires.

      Patients

      Quarante-cinq patients blessés médullaires consécutifs, utilisant des ITA, ont été rétrospectivement inclus. L’efficacité des ITA était jugée sur le changement du Neurogenic Bowel Dysfunction (NBD) score après huit semaines d’utilisation régulière. Les effets indésirables ont été relevés par un questionnaire semi-dirigé. Les patients ayant commencé la réalisation des ITA au moins six mois auparavant ont été contactés pour évaluer l’observance, l’efficacité et la tolérance à long terme.

      Résultats

      Après huit semaines d’utilisation des ITA, la moyenne des scores NBD avait diminué de quatre points (p <0,0001) avec une amélioration spécifique des items relatifs à la fréquence des selles (p  : 0,036), à la survenue de malaise pendant la défécation (p  : 0,043), à l’utilisation de médicaments contre la constipation (p  : 0,007) et à la fréquence de l’incontinence fécale (p  : 0,001). Les principaux effets indésirables étaient les saignements et les douleurs abdominales. À six mois, 80 % des patients évalués avaient continué l’utilisation régulière des ITA.

      Conclusion

      Cette étude a objectivé une bonne efficacité et tolérance à moyen et à long terme des ITA dans la gestion des troubles de transit et de défécation chez les blessés médullaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt des irrigations transanales dans la gestion des troubles intestinaux et ano-rectaux chez les blessés médullaires

      Summary
      Objective

      Bowel dysfunction and disordered defecation are very common after spinal cord injury (SCI) and can have a major impact on patients’ social life and quality of life. The aim of this study was to assess the safety and efficacy of transanal irrigations (TAI) in the management of Bowel dysfunction in SCI patients.

      Methods

      Forty-five consecutive SCI patients using TAI were retrospectively included. TAI efficacy was assessed through Neurogenic Bowel Dysfunction (NBD) score recorded before and after 8weeks of regular use. Possible side effects were assessed with a semi-structured questionnaire. Patients who started TAI use at least 6months previously were contacted to assess long-term compliance, efficacy and safety of TAI.

      Results

      After 8weeks of regular use of TAI, the average NBD scores decreased by four points (P <0.0001) with a specific improvement in the items related to stool frequency (P : 0.036), occurrence of malaise, headache, or sweating during defecation (P : 0.043), use of drugs against constipation (P : 0.007) and frequency of fecal incontinence (P : 0.001). The main side effects were bleeding (10%) and abdominal pain (8%). At 6months, 80% of the assessed patients had continued regular use of TAI with no particular problem.

      Conclusion

      This study showed good medium and long-term efficacy and safety of TAI in the management of bowel dysfunction and defecation disorders in spinal cord-injured patients.

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    • Stand up urgency: Is this symptom related to a urethral mechanism?

      Summary
      Objective

      To study the role of women’s position as a stimulus of urgency, and specifically the change of position, i.e. to stand up form a lying or sitting position. Thus, we compared clinical and urodynamics characteristics among women with overactive bladder syndrome (OAB) depending of the position which could trigger urgency.

      Methods

      Thirty-eight females with complaints of urgency, without urinary infection, neurological or urological diseases, were prospectively enrolled. Patients completed a study-specific questionnaire asking about urgency and urge incontinence when in three different positions (standing up, sitting, and standing position). We named stand up urgency (SUU) an urgency, which was defined thanks to this questionnaire, according to the presence of urgency triggered by the change from sitting or lying to a standing position. All patients underwent cystometry in the standing position, urethral closure pressure measurement (MUCP) and Valsalva leak point pressure (VLPP) tests. Urodynamics characteristics were compared in the groups defined by the questionnaire.

      Results

      SUU was associated with lower MUCP (57 vs. 77cm H2 O; P =0.017), but not with positive VLPP or DO. Among females with SUU, those with stand up urge incontinence (SUUI) also had lower MUCP (46 vs. 73cm H2 O; P =0.019) and more positive cough stress tests (73 vs. 13%; P =0.019). Conversely, urge incontinence in the sitting position was associated with DO (46% vs. 0%; P =0.02), but not with lower MUCP or positive VLPP.

      Conclusion

      SUU appeared to be related to impaired urethral closure mechanisms (lower MUCP), but future studies are needed to confirm this hypothesis.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Stand up urgency: Is this symptom related to a urethral mechanism?

      Résumé
      Objectif

      Étudier le rôle du changement de position dans le déclenchement d’une urgenturie chez les femmes, et spécifiquement lors du passage de la position couchée ou allongée à la position debout. Une comparaison des données cliniques et urodynamiques chez des femmes présentant un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale dépendant de la position a été effectuée.

      Méthode

      Trente-huit femmes sans pathologie neurologique ou urologique connue, se plaignant d’urgenturie, sans cause infectieuse urinaire, ont été inclues de manière prospective. Dans le but de définir différents groupes de patientes, ces dernières devaient remplir un questionnaire spécifique les interrogeant sur le caractère positionnel de leur urgenturie et/ou incontinence urinaire associée, en fonction de trois positions différentes (au lever). L’urgenturie au passage à l’orthostatisme (UPO) était définie comme la présence d’une urgenturie apparaissant au lever (c’est-à-dire au changement de position de la station assise ou allongée à la position debout). Toutes les patientes avaient une cystomanométrie en position debout, une mesure de la pression de clôture urétrale maximale (PCUM) ainsi qu’un Valsalva leak point pressure (VLPP). Les données urodynamiques étaient comparées entre les différents groupes définis par le questionnaire.

      Résultats

      L’UPO était associée avec une diminution de la PCUM (57 versus 77cm d’H2 0 ; p =0,017), mais sans corrélation avec un VLPP positif ou une hyperactivité détrusorienne. Parmi les femmes avec une UPO, celles présentant une incontinence urinaire associée avaient également une PCUM diminuée (46 versus 73cm d’H2 0 ; p =0,019) et des tests de provocation d’incontinence urinaire à la toux positifs (73 % vs 13 % ; p =0,019). À l’inverse, la présence d’une incontinence urinaire en position assise était corrélée avec la présence d’une hyperactivité du détrusor (46 % versus 0 % ; p =0,02), mais sans corrélation avec une diminution de la PCUM ou un VLPP positif.

      Conclusion

      L’UPO semble être en rapport avec une défaillance sphinctérienne urétrale (diminution de la pression de clôture urétrale maximale), cela nécessitant d’être confirmé ultérieurement par de futures études.

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    • Autosondages urinaires et temps de vidange : étude expérimentale de la vitesse de drainage des différentes sondes d’autocathétérisme

      Résumé
      But

      Évaluer le débit de vidange des cathéters d’autosondage.

      Matériel

      Étude expérimentale comparant in vitro, par mesures débitmétriques répétées, les débits moyens de drainage des différents cathéters d’autosondage les plus utilisés en France, en fonction de leur charrière (Ch10, 12 et 14 pour la femme ; Ch12, 14 et 16 pour l’homme).

      Résultats

      L’augmentation de charrière était significativement associée à une augmentation du débit moyen. Pour les cathéters destinés aux femmes, le débit moyen variait de 2,83 à 3,7mL/s pour les sondes Ch10, de 4,31 à 5,35mL/s pour les sondes Ch12 et de 7,00 à 7,85mL/s pour les sondes Ch14 (p <0,05). Pour les cathéters destinés aux hommes, le débit moyen variait de 4,53 à 5,00mL/s pour les sondes Ch12, de 6,95 à 8,17mL/s pour les sondes Ch14 et de 10,4 à 11,07mL/s pour les sondes Ch16 (p <0,05). Il n’existait pas de différence statistiquement significative entre les sondes des différents fabricants dans une même charrière, et ce pour les sondes destinées aux femmes ou aux hommes.

      Conclusion

      Cette étude expérimentale a observé que l’augmentation de charrière était significativement associée à une augmentation du débit moyen, ce qui pourrait aider le clinicien à adapter le matériel prescrit pour l’autosondage selon les besoins des patient(e)s.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Autosondages urinaires et temps de vidange : étude expérimentale de la vitesse de drainage des différentes sondes d’autocathétérisme

      Summary
      Objective

      To assess the flow rate obtained by catheters used in self intermittent catheterization.

      Material

      In vitro comparative study designed to compare the average flow rate obtained by intravesical catheters, by repeated flowmetric measures. The catheters studied were the most used in France in Fr10, 12 and 14 for female catheters and in Fr12, 14 and 16 for male catheters.

      Results

      We observed a strict relationship between Charriere and flow rate, both in female and male catheters These results were statistically significant (P <0.05). For female catheters, the average flow rate varied from 2.83 to 3.7mL/s for Fr10 catheters, from 4.31 to 5.35mL/s for Fr12 catheters and from 7.00 to 7.85mL/s for Fr14 catheters (P <0.05). For male catheters, the average flow rate varied from 4.53 to 5.00mL/s for Fr12 catheters, from 6.95 to 8.17mL/s for Fr14 catheters and from 10.4 to 11.07mL/s for Fr16 catheters (P <0.05). In female and male population, despite the observed flow rate differences between catheters, there were no statistically significant differences.

      Conclusion

      This study demonstrated a better flow rate when Charriere increases. Thus, an objective adaptation of self catheterization’s materiel is possible when the patient wishes to improve flow rate in order to reduce self intermittent catheterization duration.

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    • Continuous recording intrarectal pressures during the second phase of labor

      Summary

      Parameters of intrarectal pressure (surface area under pressure curve and peak pressure) recorded with a microsystem device during the second phase of labor showed no significant correlations with baby’s weight or mode of delivery.

      Aim of the study

      Was to assess the biomechanical pressures delivered against pelvic floor structures during the second phase of labor in nulliparae women, and to correlate them with obstetrics parameters, i.e. baby’sweight and mode of delivery.

      Material

      Using a microsystem device placed into the rectum at the beginning of the second phase of labor, two parameters were assessed during the bearing efforts in 59 nulliparae women: the surface area under the pressure curve and the peak pressure.

      Results

      During 11.5±9 bearing efforts of 99.1±16s duration, the mean value of surface area under the pressure curve was 32677±26058cm/s and the mean value of the peak pressure was 60.7±24cmH2 O, exceeding 100cmH2 O in 10% of women. These two parameters were not correlated with baby’s weight (R: 0.19, P : 0.15 and R: 0.05, P : 0.71). In the same way, these two parameters were not correlated with the mode of delivery (spontaneous or forceps/vacuum-assisted). Furthermore, the individual values of these two parameters showed great variation from one woman to another.

      Conclusion

      This study has showed that parameters of biomechanical pressures recorded into the rectum during second phase of labor had no significant correlations with obstetricals parameters, explaining why these latter have poor predicitive value of further pelvic floor problems.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Continuous recording intrarectal pressures during the second phase of labor

      Résumé

      Les paramètres de pression intrarectale (surface sous la courbe de pression et pics de pression) enregistrés grâce à un microsystem pendant la phase expulsive n’ont pas montré de corrélations significatives avec le poids du bébé ou le mode d’accouchement.

      But de l’étude

      À été de mesurer les contraintes bioméchaniques délivrées aux structures neuromusculaires du plancher pelvien pendant la phase expulsive de l’accouchement dans un collectif de nullipares, et de corréler ces mesures aux paramètres obstétricaux représentés par le poids du bébé et le mode d’accouchement.

      Matériel

      En utilisant un microsystème créé à cet effet et placé dans le rectum au début de la phase expulsive, deux paramètres ont été calculés pendant les efforts de poussée chez 59 nullipares : la surface sous la courbe de pression et les pics de pression développés pendant les poussées.

      Résultats

      Pendant les 11,5±9 poussées de 99,1±16 s de durée, la valeur moyenne de la surface calculée sous la courbe de pression a été de 32 677±26 058cm/s et la valeur moyenne des pics de pressions de 60,7±24cmH2 O, dépassant 100cmH2 O chez 10 % des patientes. Ces deux paramètres n’ont pas montré de corrélations significatives avec le poids des bébés accouchés, étant respectivement de R : 0,19, p  : 0,15 et de R : 0,05, p  : 0,71. De la même façon, ces deux paramètres n’ont pas montré de corrélation avec le mode d’accouchement (spontané ou assisté par forceps/vacuum). De plus, les valeurs individuelles de ces deux paramètres ont montré de grandes variations d’une accouchée à l’autre.

      Conclusion

      cette étude a démontré que les valeurs de pressions intrarectales appréciant les contraintes biomécaniques exercées sur le plancher pelvien pendant la phase expulsive de l’accouchement n’ont pas montré de corrélations significatives avec le poids du bébé et le mode d’accouchement, expliquant pourquoi ces paramètres obstétricaux ne représentent qu’une faible valeur prédictive dans l’apparition ultérieure de troubles fonctionnels du plancher pelvien.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2012, 8, 22, i

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