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    Numéro 12- Volume 21- pp. 823-894 (Novembre 2011)

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    • Intérêt et modalités pratiques de la cystoscopie de fluorescence en 2011 pour la prise en charge des carcinomes urothéliaux de la vessie : une revue du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Objectif

      La cystoscopie en lumière fluorescente représente un progrès essentiel pour la visualisation des tumeurs de la vessie. Elle s’est imposée comme un outil complémentaire à la cystoscopie en lumière blanche dans la prise en charge des tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) et dans certaines indications. L’objectif de ce travail est de donner une vision exhaustive des particularités de la cystoscopie en lumière fluorescente à travers une sélection pertinente de la littérature.

      Matériels et méthodes

      L’ensemble des données proviennent d’une recherche Medline® en langue française et anglaise en utilisant les mots clés : tumeurs de la vessie ; cystoscopie ; fluorescence ; pronostic ; carcinome in situ.

      Résultats

      Aucune donnée de niveau de preuve 1 n’a été recensée. La cystoscopie en lumière fluorescente utilisée en complément de la cystoscopie en lumière blanche améliorerait le taux de détection des tumeurs de la vessie et en particulier des lésions planes, diminuerait le taux de tumeur résiduelle et le taux de récidive. Son utilisation dans des indications cliniques définies permet d’apporter un bénéfice au patient.

      Conclusion

      La cystoscopie en lumière fluorescente en complément de la lumière blanche est un progrès dans la prise en charge thérapeutique des TVNIM. Le bénéfice en terme de taux de récidive semble évident mais nécessite encore des études d’envergure. L’impact sur le taux de progression n’a pas été montré.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt et modalités pratiques de la cystoscopie de fluorescence en 2011 pour la prise en charge des carcinomes urothéliaux de la vessie : une revue du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Summary
      Aim

      Fluorescence-guided cystoscopy is a useful tool for bladder tumour detection in association with white-light cystoscopy and decreases the residual tumour rate. The aim of the study was to provide an overview of the pertinent literature on this subject.

      Materials and methods

      The data were provide from a Medline® research by using the follow keywords: urinary bladder neoplasms; cystoscopy; fluorescence; prognosis; intraepithelial neoplasm.

      Results

      No evidence 1 level data was available. The fluorescence-guided cystoscopy improves the bladder cancer detection rate, especially the flat lesions, and improve the recurrence-free survival by decreasing the residual tumour rate. The specific indications for fluorescence-guided cystoscopy in the diagnosis and management of non-muscle invasive bladder cancer (NMIBC) should benefit the patients.

      Conclusion

      The fluorescence-guided cystoscopy is a benefical tool in association with white-light cystoscopy in NMIBC diagnosis. It has been shown to have a positive impact on recurrence-free survival but not on progression-free survival. More investigations with significant follow-up should be lead in the future to accurately assess its therapeutic impact on patients.

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    • Complications de l’anesthésie générale inhérentes à la voie laparoscopique et à la prostatectomie totale robot-assistée

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de ce travail était de présenter une revue des particularités techniques et des complications de l’anesthésie générale au cours de la prostatectomie par voie laparoscopique robot-assistée.

      Matériels et méthodes

      Les données sur la prostatectomie totale robot-assistée et sur l’anesthésie générale ont été explorées dans Medline en utilisant les mots clés MeSH suivants : prostatectomie ; morbidité ; anesthésie ; complications ; laparoscopie ; robotique ; Trendeleburg et en sélectionnant les articles obtenus sur leur méthodologie, leur pertinence par rapport au thème exploré et leur date de publication.

      Résultats

      Il n’y avait pas de données de niveau de preuve 1. La première prostatectomie robot assistée a été rapportée en 2000. L’innovation technologique apportée par le robot avec sa vision 3-D, l’acquisition de degrés de mobilité et une position plus ergonomique pour le chirurgien, séduit chaque jour de nouvelles équipes. Toutefois, la voie laparoscopique robot-assistée génère des contraintes pour l’équipe d’anesthésie qui doit appréhender les règles de laparoscopie et de l’installation spécifique du patient pour garantir une sécurité maximale. Il existe des complications inhérentes à l’installation du patient lui-même en position de Trendelenburg (oculaire, neurologiques, hémodynamiques, respiratoires) et des complications respiratoires liées aux spécificités de la ventilation en atmosphère gazeuse dues au pneumopéritoine. L’un des éléments capitaux de la qualité des publications dans le domaine de la chirurgie est liée à l’évaluation objective des complications par des systèmes de graduation adaptés et les complications de l’anesthésie générale doivent absolument être également recensées.

      Conclusion

      La prostatectomie totale laparoscopique robot-assistée a bouleversé les repères anatomiques et chirurgicaux dans l’exérèse carcinologique du cancer de la prostate. Pour autant, l’environnement périopératoire a, lui-aussi, été complètement modifié et l’installation de cette pratique dans la routine quotidienne d’un service exige de l’équipe d’anesthésie qu’elle s’adapte à cette technique et à ses particularités et qu’elle intègre certaines spécificités dans sa gestion du patient.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Complications de l’anesthésie générale inhérentes à la voie laparoscopique et à la prostatectomie totale robot-assistée

      Summary
      Introduction

      The aim of our work was to present a review of technical features and complications of general anesthesia during robot-assisted laparoscopic radical prostatectomy (RALRP).

      Materials and methods

      Data on RALRP and general anesthesia were explored on Medline using the following MeSH terms: radical prostatectomy; morbidity; anesthesia complications; laparoscopy; robotics; Trendeleburg. Publications were considered on the following criteria: methodology, relevance and date of publication.

      Results

      There was no data of level of evidence 1 available. The first RALRP was reported in 2000. Technological innovation brought by the robot with its 3-D vision, the acquisition of degrees of mobility and a more ergonomic position for the surgeon, have led to a growing interest from new teams in the western world. However, the RALRP generates constraints for the anesthesia team who need to incorporate the rules of laparoscopy and the patient’s specific installation to guarantee maximum safety. There are inherent complications with the installation of the patient himself in the Trendelenburg position (ocular, neurological, hemodynamic, respiratory) and respiratory complications related to the specific procedure in gaseous atmosphere due to pneumoperitoneum. One of the criteria of the quality of publications in the field of surgery is related to the objective evaluation of complications by appropriate scale systems and the complications of general anesthesia must also be absolutely recorded.

      Conclusion

      RALRP had deeply modified the anatomical landmarks of the surgical removal of prostate cancer. However, the perioperative environment has also been completely altered and the installation of RALRP in the daily routine of a service requires from the anesthesia team to adapt their behavior to this sophisticated surgical access.

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    • Angiomyolipomes rénaux sans composante graisseuse : caractéristiques tomodensitométriques, histologiques et évolutives

      Résumé
      Introduction

      L’angiomyolipome (AML) est la plus fréquente des tumeurs solides rénales bénignes. Du fait d’une absence de graisse à la tomodensitométrie (TDM), le diagnostic de ces tumeurs peut être difficile et peut être réalisé au décours d’une biopsie percutanée d’une masse rénale indéterminée. Par ailleurs, l’évolution des AML sans composante graisseuse TDM (AML SCGT) est incertaine.

      Méthodes

      Cinq cent biopsies rénales percutanées sous guidage TDM ont été réalisées entre 1998 et 2008. Sur les 500 biopsies réalisées pendant cette période, 41 étaient des AML SCGT. Par définition un AML SCGT est un AML diagnostiqué sur une biopsie percutanée alors qu’il n’existait pas de densité graisseuse à la TDM initiale. Nous avons étudié et comparé les données cliniques, TDM et histologiques de ces 41 patients (âge moyen : 56,9±11,04ans ; sex-ratio H/F : 6/35). La taille moyenne était de 26,44±14,68mm. Seize patients ont pu être contactés pour le suivi à long terme. Le suivi moyen était de 41±28,3 mois. Chez quatre patients sur 16 le diagnostic initial de masse rénale a été réalisé par des symptômes locaux, un sur 16 par des symptômes généraux, un sur 16 au cours du bilan d’une sclérose tubéreuse de Bourneville et dix sur 16 ont été révélés de façon fortuite.

      Résultats

      Après relecture de la TDM initiale, il existait une densité graisseuse dans dix cas sur 41 (24 %). Quatre biopsies sur 41 (10 %) étaient des AML épithélioïdes. Aucun des AML épithélioïdes n’avaient de graisse après relecture de la TDM. Parmi les 16 patients ayant été contactés, trois (19 %) ont eu une complication. Pour deux patients, il s’agissait d’une douleur abdominale traitée médicalement. Les tailles initiales de ces deux AML SCGT étaient de 26mm pour l’un et 30mm pour l’autre. Un patient a eu une néphrectomie d’hémostase. La taille initiale de l’AML SCGT était de 45mm. Aucune dégénérescence néoplasique n’a été mise en évidence chez les 16 patients contactés.

      Conclusion

      Dans notre série, le taux d’AML sans composante graisseuse à la TDM initiale parmi les biopsies des masses rénales indéterminées a été de 8,2 %. Dans près de 25 % des cas, une relecture de la TDM initiale a mis en évidence une composante graisseuse et aurait pu faire évoquer le diagnostic. L’évolution des AML sans composante graisseuse a semblé identique à celle des AML classiques. Le traitement conservateur a été une prise en charge satisfaisante puisqu’il n’y a eu aucun décès ni aucune évolution maligne. Dans 10 % des cas il s’agissait d’un AML épithélioïde dont le risque malin au long cours n’est pas nul. L’AML sans composante graisseuse diagnostiqué sur une biopsie d’une masse rénale indéterminée nécessite une prise en charge semblable à celle des AML classiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Angiomyolipomes rénaux sans composante graisseuse : caractéristiques tomodensitométriques, histologiques et évolutives

      Summary
      Introduction

      Angiomyolipoma is the most frequent benign renal solid tumor. Because of the lack of fat component on the CT scan, diagnosis of this tumor is hard and can require percutaneous biopsy of unknown renal tumor. The follow-up of the poor fat CT scan component AML (PFCT AML) is uncertain.

      Methods

      Five hundred percutaneous renal biopsy under tomodenstitometry have been realised between 1998 and 2008. There was 41 PFCT AML on the 500 biopsy. By definition, a PFCT AML is an AML where the diagnosis is done on a percutaneous biopsy but where there was no fat component on the first CT scan. We studied and compared clinical, tomodensitometric and histologic parameters of these 41 patients (mean age: 56, 9±11.04; sexe rate M/F: 6/35) where renal AML was diagnosed on percutaneous renal biopsy but without fat component on CT scan. Average size was 26.44±14.68mm. We phone-called 16 patients for the long-term follow-up. Average follow-up was 41±28.3 months. For four patients on 16, initial diagnosis was done in front of local symptoms, for one of the 16 diagnosis was done in front of general symptoms, for one of the diagnosis was done during Bourneville tuberous sclerosis evolution and 10 of the 16 was done fortuitously.

      Results

      After review of the initial CT scan, fat density was found on 24% of them. Ten percent was epithelioid angiomyolipoma. Four renal biopsy on 41 (10%) was epithelioid AML. No epithelioid AML had fat component after the second look of the CT scan. Among the 16 patients who were phone-called, three (19%) underwent a complication. Two had abdominal pain and was treated medically. Initial sizes were 26 and 30mm. Only one patient must be operated by radical nephrectomy for acute hemorrhage. Initial size was 45mm. No neoplasic degeneration was identified for those 16 patients.

      Conclusion

      In our study, the PFCT AML rate was 8.2%. In 25% cases, CT scan read-through shown a fat component and could help for the diagnosis. PFCT AML evolution seems to be the same as a classic AML. Conservative treatment had a good covering because there was no death and no malignant evolution. However, we found 10% of epithelioid angiomyolipoma in which malignant risk is high. PFCT AML diagnosed on renal percutaneous biopsy of unknown renal tumor requires the same management than the classic AML.

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    • Intérêt de la néphrectomie partielle pour la préservation de la fonction rénale des patients ayant une tumeur rénale de plus de 4 cm

      Résumé
      Objectif

      Notre objectif était d’évaluer si en comparaison de la néphrectomie élargie (NE), le bénéfice de la néphrectomie partielle (NP) pour la préservation de fonction rénale se maintient au-delà du seuil des 4cm de taille tumorale.

      Méthodes

      Les données de 888 patients opérés dans huit centres universitaires français ont été analysées de manière rétrospective. Le débit de filtration glomérulaire (DFG) a été estimé avant et après chirurgie par l’équation du MDRD (Modification of Diet in Renal Disease). Les patients ayant une indication de NP impérative ou un DFG inférieur à 30mL/min par 1,73m2 étaient exclus de l’étude. Le passage dans un groupe de DFG moins favorable après chirurgie était considéré comme significatif.

      Résultats

      Sept cent-trente patients ont été inclus dans cette étude. L’âge médian au diagnostic était de 60ans (19–88). Parmi les tumeurs, 359 (49,2 %) mesuraient plus de 4cm. La NP et la NE étaient effectués respectivement chez 384 (52,6 %) et 346 (47,4 %) patients. En analyse univariée, les patients opérés par NP avaient moins de risque que ceux opérés par NE d’avoir une diminution du DFG : pour les tumeurs inférieures ou égales à 4cm (p =0,0001) et les tumeurs supérieures à 4cm (p =0,018). En analyse multivariée, les facteurs prédictifs indépendants de diminution du DGF en postopératoire étaient : la réalisation d’une NE (p =0,001), le DFG préopératoire faible (p =0,006), l’âge élevé au diagnostic (p =0,001) et le score ASA élevé (p =0,004).

      Conclusion

      Le bénéfice de la NP élective sur la NE pour préserver la fonction rénale persiste lorsque l’on élargit ses indications à des tumeurs mesurant plus de 4cm dans des cas sélectionnés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt de la néphrectomie partielle pour la préservation de la fonction rénale des patients ayant une tumeur rénale de plus de 4 cm

      Summary
      Objective

      The objective of the present study was to analyse whether nephron-sparing surgery (NSS) was superior to radical nephrectomy (RN) in preserving renal function outcome in tumors larger than 4cm.

      Methods

      The data from 888 patients who had been operated upon at eight french university hospitals were retrospectively analyzed. Glomerular filtration rate (GFR) pre- and post-surgery was calculated with the abbreviated Modification of Diet in Renal Disease (MDRD) equation. For a fair comparison between the two techniques, all imperative indications for NSS and all GFR<30mL/min/1.73m2 were excluded from analysis. A shift to a less favorable DFG group following surgery was considered clinically significant.

      Results

      Seven hundred and thirty patients were suitable for comparison. Median age at diagnosis was 60 years (19–88). Tumors measuring more than 4cm represented 359 (49.2%) cases. NSS and RN were performed in 384 (52.6%) and 346 (47.4%) patients, respectively. In univariate analysis, patients undergoing NSS had a smaller risk than RN of developing significant GFR change following surgery. This was true for tumors≤4cm (P =0.0001) and for tumors>4cm (P =0.018). In multivariate analysis, the following criteria were independent predictive factors for developing significant postoperative GFR loss: the use of RN (P =0.001), decreased preoperative DFG (P =0.006), increased age at diagnosis (P =0.001) and increased ASA score (P =0.004).

      Conclusion

      The renal function benefit offered by elective NSS over RN persists even when expanding NSS indications beyond the traditional 4cm cut-off.

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    • La neutrophil gelatinase-associated lipocalin , ou LCN 2, facteur d’agressivité dans le carcinome rénal à cellules claires (CRCC)

      Résumé
      But de l’étude

      Étudier le rôle pronostique de la neutrophil gelatinase-associated lipocalin (NGAL) et de la matrix métalloprotéinase 9 (MMP-9) dans le carcinome rénal à cellules claires (CRCC).

      Patients et méthodes

      Chez des patients ayant un CRCC, l’expression de NGAL et MMP-9 a été mesurée dans les tissus tumoraux par immunohistochimie et dans les sérums en Enzyme Linked Immunosorbent Assay (Elisa). Les résultats ont été confrontés aux données anatomocliniques.

      Résultats

      Soixante-quatorze patients opérés d’un CRCC au CHU de Rennes entre 2003 et 2009 ont été inclus. Des fortes concentrations sériques du complexe NGAL–MMP-9 avaient une signification péjorative en survie sans progression (SSP) (33,3 mois contre 47,3 mois, p =0,016) et en survie spécifique (42,5 mois contre 51,9 mois, p <0,047). De même, des concentrations sériques élevées de NGAL étaient péjoratives en termes de SSP (13,6 mois contre 41,6 mois, p =0,04). Paradoxalement, NGAL n’était pas exprimée dans les cellules tumorales des CRCC mais il était exprimé par les polynucléaires neutrophiles (PNN) intratumoraux. Nous avons montré qu’une forte densité des PNN marqués par NGAL avait une valeur pronostique péjorative en termes de SSP et de survie spécifique (36,9 mois contre 56,1 mois, p <0,006).

      Conclusion

      Cette étude a montré le rôle pronostique de NGAL et surtout du complexe NGAL–MMP-9 sérique dans le CRCC et a confirmé le rôle pronostique péjoratif de l’infiltrat des PNN sur le site tumoral.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La neutrophil gelatinase-associated lipocalin , ou LCN 2, facteur d’agressivité dans le carcinome rénal à cellules claires (CRCC)

      Summary
      Objective

      To determine the prognostic significance of the neutrophil gelatinase-associated lipocalin (NGAL) and the matrix metalloproteinase 9 (MMP-9) in clear cell renal cell carcinoma (CCRCC).

      Patients and methods

      NGAL and MMP-9 expression were quantified by immunohistochemistry in clear renal cell carcinoma tissues and in sera by Enzyme Linked Immunosorbent Assay (Elisa). Results were associated with clinicopathologic data.

      Results

      Seventy-four patients operated for CCRCC in Rennes between 2003 and 2009 were included. High concentrations of NGAL–MMP-9 complex in serum were associated with short progression free survival (PFS) (33.3months versus 47.3months, P =0.016) and poor overall survival (42.5months versus 51.9months, P <0.047). High NGAL concentrations in serum were also associated with shorter PFS (13.6months versus 41.6months, P =0.04). However, no NGAL expression was observed in renal tumor cells. Interestingly, NGAL was expressed by neutrophils infiltrating CCRCC and we showed that the density of NGAL expressing neutrophils was associated with pejorative PFS and survival (36.9months versus 56.1months, P <0.006).

      Conclusion

      In this study, we showed the pejorative significance of NGAL–MMP-9 complex and NGAL rates in serum of CCRCC. We also confirmed that density of NGAL expressing neutrophils in CCRCC was associated with poor outcome.

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    • Évaluation prospective du traitement de l’incontinence urinaire post-prostatectomie par injections intrasphinctériennes de cellules musculaires autologues

      Résumé
      But

      La thérapie cellulaire pour le traitement de l’incontinence urinaire est une technique prometteuse. Notre objectif principal était d’établir la tolérance de la technique d’injection intrasphinctérienne de cellules musculaires autologues chez les patients atteints d’incontinence urinaire d’effort (IUE) après prostatectomie totale (PT). Les objectifs secondaires portaient sur l’efficacité et l’évaluation des complications.

      Matériel

      Une étude ouverte, prospective, dans un centre a été menée chez 12 patients ayant une IUE après PT. Les patients ont eu une injection de cellules musculaires autologues, produites à partir d’une biopsie de muscle deltoïde. Le critère principal était la valeur du débit maximum (Qmax ) à trois mois comparé à sa valeur de base. Les critères secondaires étaient les évènements indésirables, et les paramètres évaluant l’efficacité (symptômes, qualité de vie, calendrier mictionnel, pad-test, et profil de pression uréthral) à un, deux, trois, six et 12 mois.

      Résultats

      Aucune complication immédiate ni aucune variation significative du Qmax n’a été mise en évidence. Les seuls effets secondaires recensés ont été trois cas d’infection urinaire traités par antibiotiques. Les résultats à un an sur l’efficacité étaient hétérogènes, avec réduction des épisodes de fuites chez quatre patients, une augmentation de la pression de clôture chez un patient et une amélioration du pad-test chez huit patients.

      Conclusion

      Dans notre expérience, le traitement de l’IUE après PT par injection de cellules musculaires autologues était une technique faisable et sûre. Certains patients étaient répondeurs au traitement, mais l’efficacité clinique de cette approche reste à confirmer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation prospective du traitement de l’incontinence urinaire post-prostatectomie par injections intrasphinctériennes de cellules musculaires autologues

      Summary
      Purpose

      Cell therapy for urinary incontinence management has been experienced in animals with encouraging results, but studies in human beings are lacking. Our primary objective was to assess the safety of intrasphincteric injections of autologous muscular cells in patients with postprostatectomy incontinence (PPI). Secondary objectives focused on complications efficacy.

      Methods

      We conducted an open, prospective study in a single center on 12 patients presenting PPI. Patients underwent intrasphincteric injections of autologous muscular cells isolated from a biopsy of deltoid muscle. The primary endpoint was the Qmax variation at the three month visit in order to assess potential bladder outlet obstruction. Secondary endpoints assessed side effects and efficacy parameters based on symptoms, quality of life score, voiding diary, pad-test, and urethral pressure profile at one, two, three, six and 12 months after injection.

      Results

      No immediate complication occurred and no significant variation was noted on Qmax . The only side effects possibly product-related were three cases of urinary tract infection treated by antibiotics. An acceptable safety and tolerability of the procedure whatever the injected dose of muscular cells was demonstrated. Results on efficacy after one year were heterogeneous, with 4/12 patients describing reduced urine leakage episodes, 1/12 patient presenting increased maximal closure pressure, and 8/12 patients showing improvement on pad-test.

      Conclusions

      Cell therapy consisting of intrasphincteric injections of autologous muscular cells in patients with PPI was a feasible and safe procedure. The results point out that some subjects may positively respond to this procedure, but clinical efficacy remains to be confirmed.

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    • Intérêt d’une forme semestrielle d’hormonothérapie pour le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant à un stade avancé : résultats d’ELIRE, enquête observationnelle française

      Résumé
      Objectifs

      Les conditions d’administration des analogues de la LHRH (agoniste luteinizing hormone-releasing hormone [aLHRH]) ont évolué et l’acétate de leuproréline (AL) Eligard®45mg a été la première forme semestrielle commercialisée en France. L’objectif principal de cette étude était d’identifier chez les patients présentant un cancer de la prostate, les situations thérapeutiques pour lesquelles les formes trimestrielle ou semestrielle d’aLHRH étaient prescrites.

      Patients et méthodes

      Une étude observationnelle comprenant deux phases (registre et suivi des patients) a été menée du 1er juillet 2008 au 31 janvier 2009. Cent soixante médecins ont complété un registre pour tous les patients éligibles à une hormonothérapie par une forme à libération prolongée (LP) d’un aLHRH. Un questionnaire « Médecin » était secondairement renseigné à l’initiation de l’une des deux formes (LP 3 mois, LP 6 mois) d’AL.

      Résultats

      L’analyse des données des 1853 patients du registre a montré que la moyenne d’âge était de 75ans. Le diagnostic initial remontait à sept mois. Parmi eux, 26,4 % avaient un cancer N+ et/ou M+ et la majorité un cancer T3N0M0 Gleason7. Un prostate specific antigen (PSA) élevé et le stade métastatique étaient les motifs de prescription les plus fréquents pour les deux formes. Les principaux critères de choix en faveur des formes trimestrielle et semestrielle étaient l’autonomie (3,2 versus 18,4 %), l’âge (27,2 versus 44 %) et l’anxiété (28 versus 16,8 %) du patient. La typologie des patients sous forme semestrielle était la suivante : faible symptomatologie urinaire, âgés, vivant seuls, faible autonomie et peu anxieux. Parmi les autres avantages perçus par le patient ressortaient : la qualité de suivi pour la forme trimestrielle ; l’aspect pratique et l’oubli de la maladie pour la forme semestrielle.

      Conclusion

      La nouvelle forme semestrielle d’analogue de la LHRH apportait une nouvelle flexibilité dans la prise en charge des patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt d’une forme semestrielle d’hormonothérapie pour le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant à un stade avancé : résultats d’ELIRE, enquête observationnelle française

      Summary
      Objectives

      Androgen-deprivation therapy modalities are on continuing evolution. Leuprolide Acetate (LA) Eligard®45mg was the first 6-monthly LHRH agonist (agoniste luteinizing hormone-releasing hormone [LHRHa]) treatment available for use in prostate cancer. The objective of this study was to assess the use of the 3-monthly and the 6-monthly LHRHa in patients with prostate cancer.

      Patients and methods

      A two-step survey (registration and follow-up) was held between July 2008 and January 2009. One hundred and sixty doctors included patients treated with LHRHa for prostate cancer. Then, a follow-up registry was implemented for patients who had been prescribed a 3- or 6-monthly LHRHa.

      Results

      Data analysis showed that the 1853 registered patients had a mean age of 75 years old. Time to diagnosis was 7 months. Among them, 26.4% had an N+ and/or M+ cancer. The most tumor node metastasis (TNM) stage represented was T3N0M0 with Gleason score 7. High prostate specific antigen (PSA) level and metastatic stage were the main motives for LHRHa prescription. Choice criteria for a 3 or a 6-monthly LHRHa were patient autonomy (3.2 vs 18.4%), age (27.2 vs 44%) and anxiety (28 vs 16.8%). Patients for 6-monthly LHRHa were likely to be with low urinary symptoms, older, less autonomous and less anxious. The reported advantage of the 3-monthly LHRHa was the high satisfying quality of medical follow-up. For the 6-monthly form, the advantages were the flexibility and the freedom to stop worrying about their cancer for up to 6 months.

      Conclusion

      The 6-monthly LHRHa provides more flexibility in the management and follow-up of patients with locally advanced or metastatic prostate cancer.

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    • Les complications urologiques de la chirurgie gynécologique

      Résumé
      Objectif

      Analyser les aspects épidémiologiques, anatomocliniques, chirurgicaux et évolutifs des complications urologiques de la chirurgie gynécologique.

      Patientes et méthodes

      Il s’agissait d’une étude rétrospective, concernant 81 patientes hospitalisées dans le service d’urologie du CHU de Brazzaville de 2000 à 2008 pour complications urologiques de la chirurgie gynécologique. Les paramètres épidémiologiques, diagnostiques, chirurgicaux et évolutifs ont été analysés.

      Résultats

      Les complications urologiques de la chirurgie gynécologique étaient retrouvées chez 3 % des patientes hospitalisées en urologie. L’âge moyen était de 37±14,52ans (17et 74ans) la médiane était de 36ans. Le délai moyen de diagnostic était de 15jours (0 et 350jours). Les signes cliniques révélateurs étaient : l’oligoanurie (n =12), l’incontinence urinaire (n =57), la douleur lombaire (n =9) et l’hématurie cyclique (n =2). Les interventions chirurgicales en cause étaient : la césarienne (n =50), l’hystérectomie (n =26), la myomectomie (n =3) et l’hystérectomie pour cancer (n =2). Les lésions observées ont été 55 (67,9 %) fistules vésico-vaginales, 12 (14,8 %) ligatures urétérales, huit (10 %) fistules urétéro-vaginales, trois (3,7 %) fistules vésico-utérines, deux (2,4 %) plaies urétérales et une (1,2 %) fistule vésico-vaginales et urétéro-vaginale. Le traitement avait consisté en une urétérorraphie termino-terminale, 20 réimplantations urétérovésicales, 57 cures de fistules vésico-vaginales et une néphrectomie. La guérison avait été obtenue chez 96 % des lésions urétérales et 90 % des fistules vésico-vaginales.

      Conclusion

      Les lésions de l’uretère et de la vessie étaient souvent rencontrées au cours de la chirurgie gynécologique. La prise en charge nécessite des connaissances de l’anatomie du petit bassin.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les complications urologiques de la chirurgie gynécologique

      Summary
      Objective

      To analyze the epidemiological, anatomoclinical, surgical and evolutionary aspects of the urological complications of gynecological surgery.

      Material and methods

      It was about a retrospective survey, concerning 81 patients hospitalized in the department of urology of the university hospital, Brazzaville from 2000 to 2008 for urological complications of the gynecological surgery. The epidemiological, diagnostic, surgical and evolutionary parameters have been analyzed.

      Results

      The urological complication of the gynecological surgery has been recovered in 3% of patients hospitalized in urology. The middle age was 37±14.52 years (17 and 74 years). The median was about 36 years. The middle delay of diagnosis was 15 days (0 and 350 days). The revealing clinical signs were: the oligoanuria (n =12), the urinary incontinence (n =57), the lumbar pain (n =9) and the cyclic hematuria (n =2). The surgical interventions in reason were: the Caesarean (n =50), the hysterectomy for fibroma (n =26), the myomectomy (n =3) and the hysterectomy for cancer (n =2). Anatomical lesion were 55 (67.9%) vesicovaginal fistulas, 12 (14.8%) ureteral ligatures, eight (10%) uretero-vaginal fistulas, three (3.7%) vesico-uterine fistulas, two (2.4%) wounds ureteral and one (1.2%) vaginal vesico-fistulas and uretero-vaginal fistulas. The treatment consisted in one termino-terminal ureterorraphia, 20 uretero-vesical reimplantation, 57 cures of vesico-vaginal fistulas and one nephrectomy. The recovery was obtained at 96% of the ureteral lesions and 90% of the vesico-vaginal fistulas.

      Conclusion

      The lesions of the ureteral and the bladder were often met during the gynecological surgery. The treatment requires knowledge of the anatomy of pelvis.

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    • Exhaustivité et qualité des réunions de concertation pluridisciplinaire ; l’exemple des cancers prostatiques en Midi-Pyrénées

      Résumé
      But

      Déterminer l’exhaustivité du passage en réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP), étudier les facteurs pouvant influer sur ce passage et évaluer la qualité des RCP dans le cas des cancers de la prostate.

      Patients

      L’exhaustivité a été estimée en comparant la base du registre des cancers du Tarn qui contient l’ensemble des résidents de ce département ayant eu un cancer de la prostate diagnostiqué en 2007 à la liste des patients résidents dans le Tarn dont le dossier a été discuté dans une des RCP de Midi-Pyrénées. Les facteurs associés au passage en RCP ont été étudiés à partir de données recueillies dans les dossiers médicaux (âge, stade au diagnostic, taux de PSA, score de Gleason, traitement). La qualité des RCP du point de vue réglementaire (temporalité, quorum) et clinique (adéquation entre proposition thérapeutique et référentiel, entre traitements proposé et effectué) a été étudiée à partir des fiches RCP issues du dossier de cancérologie oncomip (DCO) et des dossiers médicaux.

      Résultats

      Quatre cent cinquante-neuf patients ont été revus. Le taux d’exhaustivité de passage en RCP préthérapeutique dans un délai inférieur ou égal à trois mois était de 56,2 %. La probabilité de passage en RCP diminuait de 90 % chez les plus de 85ans comparativement aux 70–74ans, elle augmentait pour les N+M+ (OR de 4,23) comparativement aux T1–T2. Les patients nécessitant une radiothérapie étaient présentés de manière plus exhaustive que ceux n’en nécessitant pas. La qualité des RCP a été étudiée sur 220 fiches du DCO. Le médecin du patient était présent lors de la RCP dans 65 % des cas ; 97 % des traitements proposés étaient conformes au référentiel et 90 % des traitements effectués correspondaient au traitement proposé.

      Conclusion

      En 2007, l’exhaustivité du passage en RCP n’avait pas encore atteint les 100 % fixés par le premier plan cancer mais lorsque la RCP était réalisée la conformité et l’adéquation entre traitements proposé et effectué étaient élevées. Alors que la pluridisciplinarité devrait bénéficier aux patients âgés en raison de la complexité de la prise en charge, l’âge élevé était paradoxalement un facteur de risque de non-présentation en RCP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Exhaustivité et qualité des réunions de concertation pluridisciplinaire ; l’exemple des cancers prostatiques en Midi-Pyrénées

      Summary
      Objectives

      To determine the completeness of the examination of cancer patient cases in a multidisciplinary team meeting (MDTM), to study the factors that can affect this examination and to assess the quality of the MDTM concerning prostate cancer in Tarn.

      Methods

      Completeness was estimated by comparing the database of the Tarn cancer registry containing all the inhabitants of this department for whom prostate cancer was diagnosed in 2007 with the list of patients living in Tarn whose cases were discussed during a Midi-Pyrénées MDTM. Determinants of the case discussion in MDTM were studied from data collected in medical records (age, stage at diagnosis, PSA level, Gleason score, treatment). The MDTM quality study (delay in management, whether the case was seen before or after treatment, required elements for MDTM, clinical data, conformity between suggested treatment and guidelines, adequacy between suggested and performed treatments) was based on the MDTM forms retrieved from the DCO and from medical records.

      Results

      Four hundred and fifty-nine patients were re-examined. The pretherapeutic passage rate within three months after diagnosis was 56.2%. The probability of a discussion in MDTM decreased for people over 85 years of age (OR=0.10) compared with the 70–74 year-old people and it increased for the N+M+ (OR=4.23) compared with the T1–T2. Patients for whom radiotherapy was considered were presented more frequently than the others. The MDTM quality was studied based on 220 DCO forms. The patient’s physician attended the MDTM in 65% of the cases, 97% of the suggested treatments were consistent with the guidelines and 90% of the performed treatments complied with the suggested treatment.

      Conclusion

      The discussion rate in MDTM has not reached the 100% planned by the first “plan cancer” yet, but when a MDTM was carried out, its compliance and adequacy were high. While seniors’ cases require interdisciplinarity because of a complicated management, they were less discussed in MDTM.

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    • Pyélonéphrite obstructive droite par étranglement herniaire supra-piriforme de l’uretère pelvien : cas clinique

      Résumé

      Les étranglements herniaires de l’uretère pelvien sont exceptionnels. Nous rapportons l’observation d’une patiente de 57 ans ayant eu une pyélonéphrite obstructive par étranglement herniaire de l’uretère dans l’échancrure ischiatique supra-piriforme dont le diagnostic a été fait grâce à la tomodensitométrie sans injection. Le traitement a été chirurgical avec drainage des urines puis libération et résection segmentaire de l’uretère avant fermeture de l’orifice herniaire. Les étiologies de ces hernies sont imprécises mais il est intéressant de connaître cette pathologie dont le traitement peut avoir des risques pour les voies urinaires mais également pour certains éléments vasculonerveux.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Pyélonéphrite obstructive droite par étranglement herniaire supra-piriforme de l’uretère pelvien : cas clinique

      Summary

      Ureteric herniations are extremely rare. We are reporting the case of a 57-year-old female presenting with an upper urinary tract sepsis due to a pelvic ureteral herniation into the supra-piriform sciatic foramen. The diagnosis was made by the CT scan and the treatment was performed in two steps: first the upper urinary tract was drained, and then the hernia was surgically treated. Although ureteral hernias are exceptional causes for nephritic colic, urologists must be aware of the specificity of the diagnosis and of the treatment in order to avoid complications.

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    • Variante plasmacytoïde de carcinome urothélial vésical et cancer prostatique : à propos de deux cas

      Résumé

      La variante plasmacytoïde du carcinome urothélial vésical (plasmacytoid urothelial carcinoma [PUC]) est un sous-type rare du carcinome urothélial avec des comportements agressifs clinicopathologiques. Nous rapportons deux cas de PUC diagnostiqués au stade de maladie avancée avec composante infiltrante, métastases ganglionnaires et adénocarcinome prostatique associé. L’atteinte prostatique a été diagnostiquée en préopératoire pour le premier cas et sur les résultats histologiques pour le second. Cet article décrit les caractéristiques clinicopathologiques et les options thérapeutiques de cette association carcinomateuse.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Variante plasmacytoïde de carcinome urothélial vésical et cancer prostatique : à propos de deux cas

      Summary

      Plasmacytoid urothelial carcinoma (PUC) is a rare variant of urothelial carcinoma with aggressive clinicopathological behaviours. We experienced two cases of PUC of urinary bladder. Both cases were advanced cancer with extravesical invasion and lymph node metastases. They also had coexisting prostatic carcinoma, one was preoperatively diagnosed and the other was incidentally discovered after surgery. As these cases were the first report of PUC simultaneously associated with prostatic carcinoma, clinicopathological features and the treatment options were discussed.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2011, 12, 21, i

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