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    Numéro 2- Volume 21- pp. 79-156 (Février 2011)

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    • Urétéroscopie souple et mini néphrolithotomie percutanée dans le traitement des calculs pyélo-caliciels inférieurs ou égaux à 2 cm

      Résumé
      Objectifs

      Comparer, rétrospectivement, les indications, l’efficacité et la morbidité de l’urétéroscopie souple (URS) et de la mini néphrolithotomie percutanée (mini-perc) pour le traitement des calculs pyélo-caliciels inférieurs ou égaux à 2cm.

      Patients et méthodes

      Cent quarante-quatre patients opérés : 101 par mini-perc et 43 par URS. Données pré-, per- et postopératoires saisies prospectivement dans une base de données informatisée.

      Résultats

      Les groupes URS et mini-perc étaient comparables en termes d’âge (49,2±14 années versus 51,7±16 années, p =0,37) et de taille des calculs (8,5±3,2mm versus 8,9±2,7mm, p =0,4). En revanche, le nombre de calculs était plus important dans le groupe URS (2,7±141,6 versus 1,3±0,38 ; p <0,05). La durée opératoire était de 59±32,6 minutes en URS et 48±28,3minutes en mini-perc (p =0,052). Le taux de complication peropératoire était de 2 % en URS (une fausse route à l’introduction de la gaine) et nul en mini-perc. La durée de drainage par sonde JJ était respectivement de 13,7±11,4 et 2,6±1,2 jours (p <0,05). Un mois après traitement, 88 % des patients n’avaient plus de calculs résiduels dans le groupe URS versus 93 % dans le groupe mini-perc (p =0,17).

      Conclusion

      La mini-perc et l’URS sont deux techniques efficaces pour le traitement des calculs pyélo-caliciels inférieurs ou égaux à 2cm. Les complications étaient rares dans les deux groupes et la durée d’hospitalisation courte. Dans notre expérience, le taux de reprise chirurgicale pour ablation de calculs résiduels restait plus élevé après URS.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Urétéroscopie souple et mini néphrolithotomie percutanée dans le traitement des calculs pyélo-caliciels inférieurs ou égaux à 2 cm

      Summary
      Purpose

      Compare, in a retrospective study, the indications, the efficiency and the morbidity of the flexible ureteroscopy (URS) and the mini percutaneous nephrolithotomy (mini-perc) for the treatment of the renal lithiasis less or equal to 2cm.

      Materials and methods

      One hundred and forty-four operated patients: 101 by “mini-perc” and 43 by URS. Pre-, per- and post-operative data prospectively entered in a computerized database.

      Results

      URS and “mini-perc” groups were comparable in terms of age (49.2±14 years versus 51.7±16 years; P =0.37) and of size of the lithiasis (8.5±3.2mm versus 8.9±2.7mm, P =0.4). However, the number of lithiasis was more important in URS group (2.7±141.6 versus 1.3±0.38; P <0.05). The operating time was 59±32.6min in URS and 48±28.3min “mini-perc” group (P =0.05). The peroperating complication rate was 2% for URS (a false passage during the introduction of the access girdle) and null in the “mini-perc” group. The hospitalization was 1.49±11.4 days after URS and of 4.1±1.2 days after “mini-perc” (P <0.05). The duration of ureter drainage by stent was respectively 13.8±11.5 and 2.6±1.2 days (P <0.05). One month later, the treatment was effective in 88% of cases in the URS group whereas 93% in “mini-perc” group (P =0.17). Six patients (14%) need complementary treatment for residual lithiasis in the URS group and four (3.9%) in the “mini-perc” group.

      Conclusion

      The “mini-perc” and the URS are two effective techniques for the treatment of the renal lithiasies less or equal to 2cm. For the two groups, the complication rates were low and the length of hospital stay was short.

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    • Thérapie photodynamique et cancer de la prostate

      Résumé
      Introduction

      La photothérapie dynamique (PDT) est une modalité thérapeutique innovante en cancérologie urologique.

      Matériel et méthode

      Une revue exhaustive de la littérature concernant les principes et modalités d’utilisation de la PDT en cancérologie prostatique a été réalisée.

      Résultats

      La thérapie focale du cancer de prostate est un champ d’application de la PDT. Des études cliniques de phase II sont en cours pour déterminer son efficacité thérapeutique et sa tolérance dans cette indication. L’utilisation de la PDT comme traitement de rattrapage après radiothérapie prostatique a été étudiée. Les résultats carcinologiques étaient encourageants au prix d’une toxicité importante. La planification dosimétrique individuelle doit permettre de limiter celle-ci.

      Conclusion

      Les premières applications cliniques de la PDT pour le cancer de prostate montrent sa faisabilité technique. De nombreuses voies de recherche sont à l’étude afin d’en améliorer l’efficacité carcinologique et limiter les effets indésirables.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Thérapie photodynamique et cancer de la prostate

      Summary
      Purpose

      Photodynamic therapy (PDT) is an innovative therapeutic modality in urologic oncology.

      Material and methods

      We reviewed the current literature on principles and modalities of PDT in prostatic oncology.

      Results

      Focal therapy of prostate cancer is an application field of PDT. Clinical phase II studies are ongoing to determine PDT efficacy and safety in this indication. PDT as salvage treatment after prostatic radiotherapy has been tested. Carcinologic results were promising but important side effects were reported. Individual dosimetric planification is necessary to avoid this toxicity.

      Conclusion

      PDT first clinical experience for prostate cancer has showed its technical feasibility. Several research ways are currently in study to improve carcinologic efficacy and to limit potential side effects.

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    • Prolapsus vaginal. Comment l’IRM pelvienne dynamique vient-elle compléter l’examen clinique ?

      Résumé
      Objectif

      Nous avons analysé l’apport de l’IRM pelvienne dynamique (IRMd) dans la prise en charge chirurgicale des patientes souffrant d’un prolapsus génito-urinaire.

      Patientes

      Un bilan IRMd systématique avant et après double promontofixation cœlioscopique a été proposé à 15 patientes avec un prolapsus vaginal symptomatique relevant d’un traitement chirurgical. Cet examen a été assorti de trois auto-questionnaires de symptômes et de qualité de vie. Nous avons comparé l’évaluation clinique préopératoire des prolapsus aux données de l’IRMd. Les modifications apportées par le traitement chirurgical ont également été étudiées.

      Résultats

      L’IRMd apportait une évaluation diagnostique précise, objective et reproductible de l’ensemble du pelvis. La concordance entre les évaluations clinique et radiologique en résonance magnétique était de 53,3 % seulement. En l’absence d’antécédent de chirurgie pelvienne, on notait une discordance radioclinique pour 40 % des patientes, tandis qu’en présence d’un antécédent on retrouvait une discordance pour 60 % des patientes. Celle-ci s’expliquait par une confusion clinique entre élytrocèle et rectocèle, ou par un sous-diagnostic de prolapsus compétitifs. La sensibilité de l’IRM pour le diagnostic de cystocèle, d’hystérocèle et de rectocèle était respectivement de 100, 100 et 83 %. Le gain de sensibilité apporté par l’IRM était majeur pour le diagnostic d’élytrocèle : 100 % contre 33 %. La spécificité était de 100 %. Les acquisitions statiques permettaient une étude fine des altérations musculaires et conjonctivo-ligamentaires.

      Conclusion

      L’IRMd semblait être indiquée prioritairement dans le bilan préopératoire des prolapsus vaginaux complexes, des prolapsus après hystérectomie, des prolapsus récidivants après traitement chirurgical ou de présentation symptomatique discordante afin d’ajuster au mieux la stratégie chirurgicale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prolapsus vaginal. Comment l’IRM pelvienne dynamique vient-elle compléter l’examen clinique ?

      Summary
      Objective

      We wanted to study the role of dynamic pelvic MRI (D-MRI) in the surgical management of patients with genito-urinary prolapse.

      Patients

      A routine D-MRI examination before and after laparoscopic double promontofixation was performed in 15 cases with symptomatic vaginal prolapse in need of surgical treatment. The review included also three self-administered questionnaires of symptoms and quality of life. We compared the preoperative clinical evaluation of the studied cases with D-MRI data. Changes after the surgical treatment were also studied.

      Results

      The D-MRI provides an accurate diagnostic evaluation of the pelvis, which is both objective and reproducible. The correlation between clinical scores and radiological magnetic resonance was 53.3% only. In cases with absence of previous pelvic surgery, there was a radio-clinical discrepancy of 40% of cases, while in cases with history of a previous pelvic surgery we found a discrepancy of 60% of cases. This was due to clinical difficulty in differentiating between peritoneocele and rectocele, or due to under-diagnosis of complex prolapse. The sensitivity of MRI in the diagnosis of cystocele, hysterocele and rectocele were respectively 100, 100 and 83%. The gain in sensitivity provided by the MRI was significant for the diagnosis of peritoneocele: 100% against 33%. The specificity was 100%. Static images allowed a detailed study of damaged connective tissues and pelvic muscles.

      Conclusion

      The D-MRI seems an appropriate tool in pre-operative assessment of cases with vaginal prolapse. It will help in focusing our surgical strategy, especially in cases that present post-hysterectomy and in cases with residual or recurrent prolapse.

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    • Lithiase urinaire et sclérose en plaques

      Résumé
      But

      Le but de notre travail a été de déterminer la nature des calculs urinaires ainsi que les principaux processus lithogènes chez des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) ayant développé secondairement une lithiase urinaire.

      Patients et méthode

      Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 60 calculs qui provenaient de 49 patients lithiasiques dont 30 femmes et 19 hommes. Les calculs ont été analysés par microscopie optique et spectroscopie infrarouge.

      Résultats

      Les résultats ont mis en évidence la nette prépondérance des calculs phosphatiques. Les lithiases étaient localisées dans le haut-appareil urinaire dans deux tiers des cas. Parmi ces calculs, on notait la fréquence particulièrement élevée de la struvite (65 % des cas chez la femme et 45 % des cas chez l’homme), suggérant que le principal mécanisme lithogène chez les patients atteints de SEP était l’infection urinaire à germes uréasiques. Le second processus lithogène chez ces patients était métabolique. En effet, la fréquence élevée, surtout chez l’homme, de la weddellite et de la brushite évoquait une hypercalciurie à l’origine d’une partie des calculs observés au cours de la SEP.

      Conclusion

      Dans cette série de calculs développés au cours de la SEP, l’origine infectieuse s’est révélée prépondérante, notamment chez la femme. Les complications lithiasiques d’origine infectieuse pouvaient être rattachées aux troubles vésico-sphinctériens qui sont extrêmement fréquents et polymorphes chez ces patients ; d’où l’importance d’une prise en charge adaptée afin de prévenir les complications liées aux infections urinaires, en particulier la migration ascendante des bactéries et de préserver l’avenir uro-néphrologique des patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Lithiase urinaire et sclérose en plaques

      Summary
      Objective

      The aim of our study was to determine the nature of urinary stones and the main lithogenic process in patients with multiple sclerosis who developed secondary urolithiasis.

      Patients and method

      This is a retrospective study of 60 urinary stones from 49 patients with lithiasis including 30 women and 19 men. The stones have been analyzed by optical microscopy and infrared spectroscopy.

      Results

      Our study clearly showed the net preponderance of phosphatic stones. Urinary stones were mainly located in the upper urinary tract (2/3 of cases). A particularly high frequency of struvite was observed among these stones (65% of cases in women and 45% of cases in men), thus suggesting the main lithogenic mechanism in multiple sclerosis patients was a urinary tract infection by urea splitting-bacteria. The second lithogenic process among these patients was metabolic. The high frequency of weddellite and brushite, especially in men, suggested that mainly hypercalciuria was involved in these metabolic stones.

      Conclusion

      Urolithiasis in multiple sclerosis was mainly due to urinary tract infection, especially in women. Urinary tract infection related to bladder and sphincter disorders is extremely frequent and polymorphic in multiple sclerosis. Hence the importance of providing appropriate care to prevent complications of urinary tract infections and, especially, the ascending migration of microorganisms and the risk of pyelonephritis and of infectious kidney stones.

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    • Calculs urinaires et rein en fer à cheval : place de l’urétérorénoscopie souple-laser

      Résumé
      Objectifs

      L’objectif de notre étude a été d’évaluer les résultats de l’urétérorénoscopie souple associée au laser holmium (URSS-H) pour le traitement des calculs urinaires sur reins en fer à cheval (RFC).

      Patients et méthodes

      Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers médicaux de 18 patients qui avaient des calculs sur reins en fer à cheval (18 unités rénales) et qui ont eu une URSS-H durant la période comprise entre décembre 2004 et octobre 2009. La moyenne d’âge était de 37,7±6,9 ans. L’URSS-H a été utilisée après échec de lithotritie extracorporelle (LEC) chez huit patients (44,4 %) et échec de la néphrolithotomie percutanée (NLPC) chez quatre patients (22,2 %). Tous les patients ont été évalués en postopératoire entre la quatrième et la sixième semaines par un ASP et une échographie rénale ou un examen tomodensitométrique sans injection. Le taux de succès a été défini par l’absence de fragment résiduel ou un fragment résiduel inférieur strict à 3mm. Le recours à une séance de LEC complémentaire a été considéré comme un échec.

      Résultats

      Il s’agissait de 18 patients : trois femmes et 15 hommes avec une moyenne d’âge de 37,7±6,9 ans, qui avaient des calculs sur des reins en fer à cheval. Tous les patients ont été symptomatiques (coliques néphrétiques, hématurie ou infections urinaires) ; la distribution des calculs a été la suivante : 11 caliciels, quatre pyéliques, trois à double localisation : calicielle et pyélique. La taille moyenne des calculs a été de 15,5±7,3mm, la durée opératoire moyenne a été de 112±9,4minutes et le nombre total de séances d’URSS-H pour l’ensemble des patients a été de 27, soit en moyenne 1,5 séances par patient. Le taux de succès a été de 89 %.

      Conclusion

      L’URSS-H a été une technique mini-invasive très efficace pour le traitement des calculs urinaire sur un rein en fer à cheval.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Calculs urinaires et rein en fer à cheval : place de l’urétérorénoscopie souple-laser

      Summary
      Objectives

      We aim to assess the outcome of the flexible ureterorenoscopy (F-URS) with holmium laser in treating horseshoe kidney (HSK) stones.

      Patients and methods

      We reviewed retrospectively the records of 18 patients with HSK stone (18 renal units) who underwent F-URS using holmium laser from December 2004 to October 2009. The mean age was 37.7±6.9 years. The F-URS used after the extracorporeal shock wave lithotripsy (ESWL) failure in eight patients (44.4%) and four patients (22.2%) had PCNL failure. The follow up visit range were between 4 and 6 weeks with plain radiograph (KUB) and renal ultrasound or non contrast computed tomography scan (NCCT). Success rate was defined as stone free or residual fragment less than 3mm. Use of auxiliary procedures like ESWL were considered as treatment failure.

      Results

      Eighteen patients, three females and 15 males with mean age was 37.7±6.9 years with HSK calculi underwent ureteroscopic management. The presenting symptoms were renal colic, urinary tract infection or hematuria. We found different HSK stone location (11 mixed calyceal, three mixed pelvic and calyceal and four pelvic). The average stone burden was 15.5±7.3mm and the mean operative time was 112±9.4 minutes. All over procedures were 27, with mean average of 1.5 procedures per patient. The success rate was 89%.

      Conclusion

      The F-URS with holmium laser is an efficient minimal invasive procedure in treating HSK stones.

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    • Cancer de la prostate localisé : l’IRM endorectale à 1,5 Tesla améliore-t-elle la sélection des patients en vue d’une surveillance active ?

      Résumé
      Objectifs

      Décrire et tester sur une série de patients opérés d’un cancer de la prostate et répondant aux critères de surveillance active du SurAcaP, des signes IRM prédictifs d’une tumeur significative.

      Patients et méthodes

      Les dossiers de 681 patients consécutifs opérés d’un cancer de la prostate entre 2002 et 2007 ont été rétrospectivement colligés. Tous les patients ont eu une IRM endorectale à 1,5 Tesla avec antenne pelvienne combinée (1,5 T er IRM PPA). Soixante et un patients (8,9 %) ont réuni les critères du protocole SurAcaP. Les données préopératoires ont été comparées à l’analyse anatomopathologique de la pièce de prostatectomie.

      Résultats

      85,3 % des patients du groupe SurAcaP ont eu une tumeur significative sur la pièce de prostatectomie totale (8,2 % de pT3, 39,2 % de score de Gleason>6). Le signe T3IRM±NSP>1 a été testé dans la recherche de ces tumeurs significatives (« T3IRM±NSP >1 »=Extension extraprostatique à l’IRM et/ou plus d’un sextant atteint à l’IRM et/ou sur les biopsies). Les sensibilité, spécificité, VPP, VPN du signe T3IRM±NSP>1 dans la détection d’une tumeur significative ont été, respectivement : 77 %, 33 %, 86 %, 20 %. L’ajout de ce critère de sélection permettrait d’obtenir un taux de pT3 nul, et un taux de score de Gleason supérieur à 6 de 20 %.

      Conclusion

      L’IRM endorectale à 1,5 Tesla-PPA a eu un intérêt dans la sélection des patients en vue d’une surveillance active. Le critère T3IRM±NSP>1 pourrait représenter un critère d’exclusion en détectant les tumeurs significatives (pT3 et score de Gleason>6).

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de la prostate localisé : l’IRM endorectale à 1,5 Tesla améliore-t-elle la sélection des patients en vue d’une surveillance active ?

      Summary
      Purpose

      To describe and assess MRI signs of significant tumor in a series of patients who all underwent radical prostatectomy and also fulfilled criteria to choose active surveillance according to French “SurAcaP” protocol.

      Patients and methods

      The clinical reports of 681 consecutive patients operated on for prostate cancer between 2002 and 2007 were reviewed retrospectively. All patients had endorectal MR (1.5 Tesla) with pelvic phased array coil. (1.5 T erMR PPA). Sixty-one patients (8.9%) fulfilled “SurAcaP” protocol criteria. Preoperative data (MR+core biopsy) were assessed by comparison to whole-mount step section pathology.

      Results

      85.3% of the 61 patients entering SurAcaP protocol had significant tumor at pathology. (Non Organ Confined Disease (Non OCD)=8.2%, Gleason sum score>6=39.2%). A new exclusion criterion has been assessed: T3MRI±NPS>1 as a predictor tool of significant tumor. (“T3MRI±NPS>1”=Non OCD at MR±number of positive sextants involved in tumor at MR and/or Core Biopsy > to 1). Sensitivity, specificity, PPV, NPV of the criterion “T3MRI±NPS>1” in predicting significant tumor were, respectively: 77%, 33%, 86%, 20%. Adding this criterion to other criteria of the “SurAcaP” protocol could allow the exclusion of all Non OCD, and a decrease in Gleason sum Score>6 rates (20%).

      Conclusion

      Endorectal MR at 1.5 Tesla with pelvic-phased array coil should be considered when selecting patients for active surveillance in the management of prostate cancer. A criterion based upon MR and core biopsy findings, called “T3MR±NSP>1” may represent an exclusion citeria due to its ability to predict significant tumor.

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    • Cystectomies totales pour cancers localement avancés de vessie au service d’urologie de l’hôpital général de Grand-Yoff

      Résumé
      Buts

      Étudier la faisabilité de la cystectomie totale pour cancer localement avancé de la vessie et évaluer la morbidité périopératoire et les résultats à court terme.

      Patients et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective concernant les 12 premiers patients ayant eu une cystectomie totale pour cancer infiltrant de la vessie dans notre hôpital sur une période d’un an. Les paramètres d’étude étaient : l’âge au moment du diagnostic, les circonstances du diagnostic, les antécédents du patient, le type histologique et le stade TNM avant et après intervention, le type de dérivation associé, la durée de l’intervention, l’anesthésie, les complications et la morbidité per- et postopératoires. Nous avons réalisé des calculs de moyenne et de fréquence pour l’analyse des données.

      Résultats

      L’âge moyen était de 51 ans (extrêmes : 32 ; 83). Il s’agissait de neuf hommes et trois femmes. Les circonstances de diagnostic étaient dominées par l’hématurie totale et en moindre fréquence par la pollakiurie. Les antécédents des patients étaient dominés par la bilharziose (cinq cas) et le tabagisme (deux cas). Le type histologique obtenu en préopératoire après biopsie ou résection transurétrale de vessie retrouvait, sept cas de carcinome épidermoïde, quatre cas de carcinome urothélial et un cas d’adénocarcinome. En préopératoire, trois patients étaient au stade pT2, huit patients pT3, un pT4. Quatre patients ont eu un remplacement de vessie : trois par une vessie en Z et un patient avait eu un Camey II. Il s’agissait des trois patients pT2 préopératoire et un patient pT3. Deux patients avaient eu une uréterosigmoidostomie type Coffey : le patient pT4 et une patiente pT3. Les six autres patients avaient eu un Bricker. Sur le plan hémodynamique tous les patients ont eu une transfusion sanguine peropératoire (deux unités en moyenne). Nous n’avons eu aucune mortalité périopératoire. Les complications et morbidité étaient représentées par les suppurations de paroi (trois cas), une fistule vésicocutanée (un cas), les infections urinaires et l’anémie qui était constante.

      Conclusion

      Le cancer de vessie pose un réel problème de prise en charge dans nos régions du fait du diagnostic tardif.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cystectomies totales pour cancers localement avancés de vessie au service d’urologie de l’hôpital général de Grand-Yoff

      Summary
      Objective

      The goals of the study is to evaluate the feasability of the total cystectomy for cancer infiltrating locally advanced of bladder and to evaluate perioperatitive morbidity and short-term results.

      Patients and methods

      We made a retrospective study concerning 12 first patients having profited from a total cystectomy for cancer infiltrating of the bladder in our hospital over one period of 1 year. The parameters of study were: the age at the time of the diagnosis, circumstances of the diagnosis, antecedents of the patient, the histological type and stage TNM before and after intervention, the type of derivation associated, duration of the intervention, the anesthesia, complications and morbidity per- and postoperational. We carried out calculations of average and frequency for the data analysis.

      Results

      The mean age was 51 years (extreme: 32; 83). They were nine men and three women. The circumstances of diagnosis were dominated by the total hematuria and in less frequency by the bladder irritative symptoms. The antecedents of the patients were dominated by the schistosomia (five cases) and the tobacco addiction (two cases). The histological type obtained in preoperative after biopsy or trans urethral resection of bladder found, seven cases of squamous cell carcinoma, four cases of transitional cell carcinoma and one case of adenocarcinoma. Into preoperative, three patients were at the stage pT2, eight patients pT3, one pT4. Four patients had a replacement of bladder: three by a bladder in Z and a patient had Camey II. They were the three patients pT2 preoperative and a patient pT3. Two patients had a standard ureterosigmoidostomy type coffey: the patient pT4 and a patient pT3. The six other patients had Bricker. All the patients profited from a blood transfusion peroperational (two units on average). We did not record any operational mortality. The complications and morbidity are represented by the suppurations of wall (three cases), the vesicocutaneous fistula (one case), the infections urinary and the anemia which was constant.

      Conclusion

      The management of bladder cancer poses a real problem in our countries because of the diagnosis at advanced stage.

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    • Attitudes des médecins généralistes et endocrinologues face à la dysfonction érectile du patient diabétique : enquête auprès de 130 patients

      Résumé
      Objectifs

      Étudier la prévalence, la sévérité et le ressenti de la dysfonction érectile (DE) dans une population de patients diabétiques, puis évaluer l’attitude des médecins traitants (MT) et des endocrinologues face à cette affection.

      Patients et méthode

      Un questionnaire a été remis pendant cinq semaines à chaque patient diabétique consultant dans le service d’endocrinologie pour évaluer la fonction érectile (score IIEF5), la gêne liée à la DE, le souhait des patients d’aborder ce sujet et la prise en charge par le MT, l’endocrinologue et en fonction du sexe du MT.

      Résultats

      Cent trente questionnaires ont été exploités. L’âge moyen était de 57,5 ans et le score IIEF5 moyen de 13,6. Soixante-quinze patients (57,6 %) avaient un score IIEF5 entre 5 et 20, et 22 d’entre eux (16,9 %) avaient un score IIEF5 inférieur à 5. Quatre-vingt-six patients (66,2 %) déclaraient souffrir de DE. Parmi ceux-ci, 76 (88,4 %) souhaitaient un traitement et 11 (12,8 %) en recevaient un. Les endocrinologues avaient abordé plus souvent le problème d’une éventuelle DE que les généralistes (59,5 % vs 19,4 %, p =0,001) mais prescrivaient plus rarement un traitement (14,3 % vs 45,2 %, p =0,008). Les MT de sexe féminin semblaient moins impliqués dans la prise en charge de la DE (29,3 % vs 13,3 %, NS).

      Conclusions

      En dépit de la fréquence de la DE et du souhait d’être traité, il persistait un défaut de prise en charge de ce trouble dans la population de patients diabétiques étudiée. Une sensibilisation des médecins au problème de la DE est préconisée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Attitudes des médecins généralistes et endocrinologues face à la dysfonction érectile du patient diabétique : enquête auprès de 130 patients

      Summary
      Objectives

      To assess the prevalence, the severity and expectations regarding erectile dysfunction (ED) in diabetic patients, then to investigate how general practitioners (GP) and endocrinologists manage this disorder.

      Patients and methods

      A questionnaire was given during 5 weeks to every diabetic patient addressed to the endocrinology department in order to assess erectile function (IIEF5), patient’s bother and expectations to be treated, and the management of ED by GP and endocrinologists and differences in management between male and female doctors.

      Results

      One hundred and thirty questionnaires were available. Mean age was 57.5 and the mean IIEF5 score was 13.6. Twenty-two patients (16.9%) reported an IIEF5 score less than 5 and 75 patients (57,6%) reported an IIEF5 between 5 and 20. Eighty-six patients declared ED (66.2%). In these patients, 76 (88.4%) sought for a medical treatment and 11 (12.8%) received a treatment for ED. Endocrinologists were more active than GP in the screening of ED (59.5% vs 19.4%, P =0.001) but prescribed a treatment less often (14.3% vs 45.2%, P =0.008). Female doctors seemed less active in ED management (29.3% vs 13.3%, NS).

      Conclusions

      This study highlighted the lack of ED management by GT and endocrinologists in diabetic patients in spite of ED’s frequency and patients’ expectations.

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    • Résultats préliminaires d’une nouvelle technique de recueil du sperme vésical en présence d’éjaculation rétrograde réfractaire au traitement médical

      Résumé
      But

      Décrire et évaluer une nouvelle technique de recueil des spermatozoïdes (SPZ) en cas d’éjaculation rétrograde réfractaire au traitement médical.

      Méthode

      Étude prospective comparant une technique de recueil des SPZ après ajustement per os des paramètres physicochimique des urines (U) à une technique d’instillation endovésicale de milieu de conservation des gamètes (Ferticult®) avant éjaculation (F). Chaque patient était son propre témoin. L’évaluation a porté sur la mobilité et la vitalité des SPZ. Les couples ont été suivis au moins un an quant aux résultats de leur recours à l’aide médicale à la procréation (AMP).

      Résultats

      Le passage à la technique F permettait d’améliorer significativement mobilité et vitalité chez tous les patients (8/8). Sept patients sur huit (87 %) passaient d’un test de décongélation négatif avec prélèvement U à un test de décongélation positif et une possibilité d’AMP après prélèvement F. Quatre couples ont utilisé les SPZ prélevés durant l’étude 3 ont obtenu une à trois grossesses donnant naissance à cinq enfants.

      Conclusion

      L’instillation endovésicale de milieu de conservation des gamètes avant éjaculation a été une technique efficace de recueil des SPZ en cas d’hypofertilité par éjaculation rétrograde réfractaire au traitement médical. Entre nos mains et sur un effectif restreint, elle a permis d’obtenir de meilleurs résultats que l’ajustement per os des paramètres physicochimique des urines.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats préliminaires d’une nouvelle technique de recueil du sperme vésical en présence d’éjaculation rétrograde réfractaire au traitement médical

      Summary
      Aims

      To describe and evaluate a novel technique of spermatozoa retrieval from patients suffering from infertility secondary to refractory retrograde ejaculation.

      Method

      Prospective study to compare mobility and vitality of spermatozoa obtained from urine (U) after oral modification of chemical parameter (PH, Osmolarity) versus from endovesical instillation of sterile spermatozoa culture medium before ejaculation (F). Patients were their own controls. Twelve month prospective follow-up was achieved to document the results of assisted procreation.

      Results

      Eight patients were included and mobility and vitality were improved in all patients after F technique was compared to U technique. With U technique, eight patients on eight had negative defrost test; after F technique, seven patients on eight had a positive defrost test and could therefore have access to assisted reproduction techniques. Four couples had five ICSI and obtained three pregnancies leading to five births.

      Conclusion

      Endovesical instillation of sterile spermatozoa culture medium before ejaculation was a safe and effective technique to improve spermatozoa quality in male infertility related to refractory retrograde ejaculation.

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    • Formation et avenir des internes et chefs de clinique d’urologie en France : résultats d’une enquête nationale auprès de 154 urologues en formation

      Résumé
      Objectifs

      Dresser un état des lieux des caractéristiques démographiques, de l’activité, des facteurs influençant l’obtention d’un post-internat et des souhaits de carrières des internes et chefs de clinique assistants (CCA) en urologie.

      Méthodes

      Un questionnaire électronique a été envoyé entre juin 2009 et janvier 2009 aux 288 internes et CCA français en urologie en activité. Il concernait les caractéristiques démographiques, la réalisation ou non de travaux universitaires et les projets post-internat.

      Résultats

      Au total, 156 questionnaires ont été analysés (soit 54 % de réponses). On dénombrait 47 (27 %) CCA et 114 (73 %) internes. Leur rythme moyen de travail hebdomadaire était de 68,1±10,9heures (40–100heures). Trente et un (20 %) prenaient leur repos compensateur après une garde. Trente-deux (20,5 %) avaient obtenu un DEA ou un master 2. Parmi les internes, 54 (47,3 %) avaient la certitude de l’obtention d’un poste de CCA. Concernant les internes, la réalisation d’un master 2, de travaux universitaires et d’un travail hebdomadaire supérieur à 65heures étaient, en analyse multivariée, des facteurs indépendants d’acquisition d’un poste de CCA. Une installation dans un centre hospitalier général, un centre hospitalier et universitaire et une clinique privée était envisagée par respectivement 21,7 %, 41,6 % et 67,3 % des médecins interrogés.

      Conclusion

      Les internes et CCA d’urologie français travaillent en moyenne 68heures par semaine. Les facteurs déterminants dans l’obtention d’un poste de CCA sont la réalisation d’un master 2, un travail hebdomadaire supérieur à 65heures et la réalisation de travaux universitaires. Au terme de leur formation, les futurs urologues qui aspirent à une activité libérale sont les plus nombreux.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Formation et avenir des internes et chefs de clinique d’urologie en France : résultats d’une enquête nationale auprès de 154 urologues en formation

      Summary
      Purpose

      To raise an appraisal of French urologist resident and chief resident’s demographic characteristics, activity, post-residency project, career desires and factors associated with obtaining a fellowship.

      Methods

      An electronic questionnaire was sent by email between June 2009 and January 2010 to the 288 French urologists currently in training. Items analysed included demographics, achievement of academic works and post-residency projects.

      Results

      Overall, we obtained 156 answers (response rate of 54%). Our population was composed by 47 (27%) fellows and 114 (73%) residents. They work 68.1hours per week and 31 (20%) leave the hospital after an on-call night. Thirty-two (20.5%) have validated a master 2. Among the resident, 54 (47.3%) are certain to have the opportunity to be a chief resident. Regarding residents, factors significantly associated with the fact to obtain a fellowship in multivariate analysis were: to gain a master 2, working more than 65hours per week and achieving academics works. Installation in a general hospital, a university hospital and a private clinic was considered by respectively 21.7%, 41.6% and 67.3% of young urologists.

      Conclusion

      French urologist resident and chief resident’s work an average 68hours per week. The determining factors in obtaining a fellowship are the realization of a master 2, a workweek exceeding 68hours and the achievement of academic work. After completing their academic training, a majority of young urologists are attracted by private practice.

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    • Urothorax : complication rare d’une valve de l’urètre postérieur sectionnée en période néonatale

      Résumé

      Nous rapportons l’observation d’un nouveau-né, âgé de 19 jours, ayant une valve de l’urètre postérieur dépistée en anténatal qui a développé sept jours après la section complète de la valve, un urothorax compressif en relation avec un urinome périrénal. Un drainage pleural et vésical a permis une rétrocession des épanchements ainsi qu’une cicatrisation du parenchyme rénal. L’épanchement thoracique urineux est une complication très rare d’une valve de l’urètre postérieur avec urinome périrénal. Cette dernière résulte d’une rupture probable d’un fornix dysplasique par hyperpression de la voie excrétrice. Les auteurs soulignent le mode de découverte atypique de cette affection par des troubles respiratoires et son caractère retardé après résection de l’obstacle en période néonatale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Urothorax : complication rare d’une valve de l’urètre postérieur sectionnée en période néonatale

      Summary

      We report a newborn aged 19 days, carrying a posterior urethral valve antenatal screening in which developed 7 days after the entire section of the valve, a compressive urinothorax in connection with a perirenal urinoma. Pleural and bladder drainage has a surrender of effusions and a healing of the renal parenchyma. The thoracic urine effusion is a very rare complication of a posterior urethral valve with perirenal urinoma. This probably results from a rupture of a fornix dysplastic by hypertension of the urinary tract. The authors emphasize the unusual discovery of this disease by breathing problems and his delayed character after resection of the obstruction in the neonatal period.

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    • Nécrose vésicale dans les suites d’une instillation postopératoire précoce (Ipop) de mitomycine C

      Résumé

      L’instillation endovésicale postopératoire précoce (Ipop) de mitomycine C diminue le risque de récidive des tumeurs urothéliales de vessie n’infiltrant pas le muscle vésical (TVNIM). Nous rapportons l’observation d’un homme, ayant eu une nécrose vésicale complète dans les suites d’une Ipop de mitomycine C. L’échec de la résection de la zone nécrosée nous a conduit à réaliser une cystectomie totale avec reconstruction par entérocystoplastie. Une revue de la littérature nous a permis de répertorier quatre autres cas de nécrose de la vessie ou des voies urinaires basses. Dans la totalité des cas, les règles d’instillation précoce ont été respectées.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Nécrose vésicale dans les suites d’une instillation postopératoire précoce (Ipop) de mitomycine C

      Summary

      Administration of intravesical chemotherapy by mitomycin C decreases the risk of recurrence in non-muscle-invasive bladder tumours. We report the case of a man, who presented a full bladder necrosis after an immediate adjuvant mitomycin C instillation. The failure of resection of the necrotic area led us to perform a total cystectomy with an intestinal reconstruction. A review of the literature showed four other cases of necrosis of the bladder or of lower urinary tract. In all cases the rules of early instillation were observed.

    • Vers une nouvelle frontière ?

      Prog Urol, 2011, 2, 21, 154-155

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2011, 2, 21, i

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