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    Numéro 1- Volume 21- pp. 1-78 (Janvier 2011)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2011, 1, 21, i

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    • Les biomarqueurs émergents du diagnostic, du staging et du pronostic du cancer de la prostate

      Résumé

      L’introduction et l’adoption généralisée du prostate-specific antigen (PSA) ont révolutionné la façon dont le cancer de la prostate est diagnostiqué et traité. Toutefois, l’utilisation du PSA a également conduit au sur-diagnostic et au sur-traitement de ce cancer, résultant dans une controverse sur son utilisation pour le dépistage. Le PSA présente également des limites dans la prévision des résultats après traitement et ne permet pas de guider assez précisément la prise de décision clinique sur les traitements adjuvants et de sauvetage. L’utilisation de formes dérivées du PSA n’a pas totalement permis d’améliorer la valeur prédictive du PSA et de nouveaux biomarqueurs ont ainsi émergé (kallicréine humaine 2, early prostate cancer antigen , transforming growth factor-beta 1, interleukin-6, Endoglin, PCA3, AMACR et fusions de gène ERG.) Ces biomarqueurs se sont révélés très prometteurs dans les premières études réalisées et sont à des stades différents de développement. Dans cet article, nous revenons sur les différents biomarqueurs existants et nous discutons des défis auxquels doit répondre un biomarqueur avant d’être approuvé dans un usage clinique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les biomarqueurs émergents du diagnostic, du staging et du pronostic du cancer de la prostate

      Summary

      The introduction and widespread adoption of prostate-specific antigen (PSA) has revolutionized the way prostate cancer is diagnosed and treated. However, the use of PSA has also led to overdiagnosis and overtreatment of prostate cancer resulting in controversy about its use for screening. PSA also has limited predictive accuracy for predicting outcomes after treatment and for making clinical decisions about adjuvant and salvage therapies. Hence, there is an urgent need for novel biomarkers to supplement PSA for detection and management of prostate cancer. A plethora of promising blood- and urine-based biomarkers have shown promise in early studies and are at various stages of development (Human kallikrein 2, Early Prostate Cancer Antigen, Transforming Growth Factor-Beta 1 and Interleukin-6, Endoglin, PCA3, AMACR and ETS Gene Fusions). In this article, we review those biomarkers and then discuss the challenges a biomarker has to undergo before it is approved in a clinical use.

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    • Rétention vésicale du post-partum

      Résumé

      La Rétention Vésicale du Post-partum (RVP) est une pathologie peu fréquente, dont la méconnaissance peut conduire à des retards diagnostiques aggravant le pronostic, ainsi qu’à des traitements inadaptés. Elle survient dans 0,7 à 0,9 % des accouchements par voie basse. Elle est définie par l’absence de miction 6 heures après l’accouchement avec un volume vésical supérieur à 400mL. Son étiologie est multifactorielle. La physiologie vésicale est modifiée durant la grossesse, avec une hypotonie des voies urinaires et un résidu post-mictionnel plus important que la normale. La survenue d’une neuropathie périnéale d’étirement lors de la parturition peut occasionner la constitution d’une rétention urinaire. Les facteurs de risque sont la primiparité, un travail long, une extraction instrumentale et une lacération périnéale. Le traitement repose sur le sondage évacuateur intermittent et la guérison survient généralement dans les 72 heures. Une rétention persistante est la principale complication à court terme et doit être traitée par auto-sondage. Les séquelles à long terme sont peu évaluées dans la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Rétention vésicale du post-partum

      Summary

      Postpartum urinary retention is an uncommon event that occurs in 0.7 to 0.9% of vaginal deliveries. An ignorance of this situation can lead to delayed diagnosis worsening the prognosis and to inadequate treatments. This complication is defined as the absence of spontaneous micturition within 6hours of vaginal delivery with a bladder volume above 400mL. The etiology depends on multiple factors. Because of physiological changes during pregnancy, the bladder is hypotonic with an increased post-void residual volume. The occurrence of a perineal neuropathy during delivery may cause a urinary retention. Risk factors are primiparity, prolonged labour, instrumental delivery and perineal lacerations. Treatment consists on clean intermittent catheterization and recovery occurs generally in 72hours. Persistent urinary retention is the principal short-term complication and should be treated by clean intermittent self-catheterization. Long-term consequences are poorly reported in the literature.

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    • Recommandations pour la bonne pratique des biopsies prostatiques

      Résumé
      Objectif

      Ces recommandations ont pour objectif la réalisation des biopsies prostatiques de façon optimale pour une meilleure efficacité diagnostique et pour une moindre morbidité.

      Méthodes

      Enquête de pratique, analyse des recommandations existantes et des textes réglementaires, complétées par une revue de la littérature avec affectation d’un niveau de preuve.

      Résultats

      L’information du patient doit être préalable à l’acte de biopsie et délivrée en consultation par le médecin indiquant les biopsies. La recherche de facteurs de risque de complications (allergique, hémorragique, infectieux) repose sur l’interrogatoire ciblé et se fait par le médecin lors de la consultation prébiopsique. Une antibioprophylaxie est recommandée par prise unique de fluoroquinolone systémique orale (niveau de preuve 2). Les biopsies doivent être réalisées dans un environnement interventionnel hospitalier pour en assurer la sécurité. La voie transrectale et le guidage échographique sont recommandés. Une anesthésie locale par bloc périprostatique est recommandée (niveau de preuve 1). Lors d’une première série de biopsies, le schéma étendu de 12 prélèvements est recommandé. Le taux des complications infectieuses sévères et de rétention aiguë d’urines rapportées après biopsies prostatiques est inférieur à 5 %. La prise en charge optimale des complications infectieuses repose sur une information du patient, une hospitalisation et une antibiothérapie adaptée.

      Conclusions

      Pour atteindre une sensibilité optimale et pour diminuer les risques, la réalisation des biopsies prostatiques doit suivre une procédure bien définie.

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      Recommandations pour la bonne pratique des biopsies prostatiques

      Summary
      Objectives

      The aim of these recommendations is to help urologists to optimize prostate biopsy practice in order to improve diagnosis yield and to minimize associated morbidity.

      Methods

      Online systematic literature search was performed on PubMed® until April2010. Regulation texts, published guidelines and results of recent urologists practice study, were taken into consideration. Level of evidence was assigned to each recommendation.

      Results

      Patient information must be prior to the procedure and should be given through a medical exam by the physician performing the biopsies. The check for complication risk factors (allergic, infectious, hemorrhagic) had to be done preoperatively by the physician during the medical exam. The use of single systemic antibiotics is recommended and Quinolones are the drugs of choice (level of evidence 2). Biopsies should be performed on outpatient basis to assess the safety of the procedure. Transrectal route and ultrasound guidance are state-of-the-art. Local anaesthesia with peri-prostatic block is recommended (level of evidence 1). On baseline biopsies, extended 12-cores scheme should be performed. Urine retention and severe postbiopsies infections have been reported in less than 1% of cases. Optimal management of severe post-biopsies infections is based first on patient information and require hospital intravenous antibiotic therapy.

      Conclusion

      To improve the sensitivity and to reduce the risk of complication, achievement of prostate biopsies should follow a standardized procedure.

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    • La néphrectomie laparoscopique par accès ombilical unique : évolution ou révolution chirurgicale ?

      Résumé
      Objectif

      Présenter notre expérience initiale de la néphrectomie laparoscopique par accès unique ombilical (laparoendoscopic single-site surgery ou LESS selon la terminologie internationale).

      Méthodes

      Neuf néphrectomies et une exérèse de kyste ont été réalisées chez neuf patients entre mai 2009 et mars 2010. Toutes les données démographiques, péri- et postopératoires ont été analysées. La chirurgie était réalisée par trois trocarts de 5mm mis en place dans la même incision péri-ombilicale. Dans deux cas, un trocart unique avec trois canaux intégrés a été utilisé. Une optique de 5mm avec une vision de 30° était utilisée avec des instruments de cœlioscopie conventionnelle. La pièce opératoire était extraite dans un sac endoscopique de 10mm via l’incision ombilicale.

      Résultats

      Il s’agissait majoritairement d’hommes dont l’âge moyen était de 56 ans. L’IMC moyen était de 23,5 (19–34). La durée opératoire moyenne était de 149min (80–240), et le saignement moyen de 90mL (20–250). Aucune transfusion sanguine n’a été nécessaire. La durée moyenne d’hospitalisation était de 4,1 jours (3–5). Une seule complication majeure (occlusion fonctionnelle) a été observée. Une conversion en laparoscopie conventionnelle a dû être réalisée du fait d’un rein détruit inflammatoire. L’examen histologique a montré des lésions bénignes (kystes et reins détruits) dans sept cas et des carcinomes papillaires dans trois cas.

      Conclusion

      La néphrectomie par LESS est possible. Ses avantages ne sont pas encore évidents par rapport à la laparoscopie « classique ». Il s’agit d’une technique récente qui devrait bénéficier des progrès de l’instrumentation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La néphrectomie laparoscopique par accès ombilical unique : évolution ou révolution chirurgicale ?

      Summary
      Objective

      To present our initial experience of laparoendoscopic single site (LESS) renal surgery.

      Methods

      Between May 2009 and March 2010, nine nephrectomies and one cyst decortication were performed in nine patients. Eight of the procedures were done with three 5mm trocars inserted through a unique peri-umbilical incision. In two cases, a specific single-port device was used. All operations were achieved with a 5-mm 30° lens and conventional laparoscopic instruments. The specimens were entrapped in a 10mm endoscopic bag and extracted through the umbilical incision.

      Results

      Mean age was 56 years old. Mean BMI was 23.5 [19–34]. Mean operative time was 149min [80–240], and estimated blood loss was 90ml [20–250]. None of the patients required blood transfusion. Mean length of stay was 4.1 days [3–5]. Only one major complication occurred (functional occlusion). One conversion to conventional laparoscopy was necessary in a case of inflammatory kidney. Histologic exam showed benign lesions (cyst and non functional kidney) in seven cases, and papillary carcinoma in three cases.

      Conclusion

      LESS surgery is feasible. Its advantages over conventional laparoscopy are not clear. LESS is a new procedure that should benefit from the improvement of technical instrumentation.

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    • Évaluation préopératoire du nombre de vaisseaux chez le donneur de rein vivant. La TDM est-elle supérieure à l’IRM ?

      Résumé
      Objectifs

      L’IRM et la TDM sont toutes deux utilisées dans le bilan préopératoire de la vascularisation rénale chez les donneurs de rein vivants. L’objectif de cette étude était de déterminer rétrospectivement et comparer leur sensibilité respective dans ce contexte.

      Patients et méthodes

      Dans notre centre entre 1999 et 2007, sur 42 donneurs, 27 ont eu une IRM, dix une TDM et cinq les deux examens avant un prélèvement de rein. Les images ont été analysées à l’aide de reconstructions multiplanaires. Les résultats étaient confrontés rétrospectivement aux découvertes peropératoires ; les cas discordants ont été réétudiés par un radiologue expérimenté afin de rechercher a posteriori les vaisseaux non vus.

      Résultats

      L’IRM a mis en évidence 35/43 artères (Se 81,4 %) et 33/34 veines (Se 97,1 %) et la TDM 18/18 artères (Se 100 %) et 15/16 veines (Se 93,8 %). Le scanner a donc montré toutes les artères alors que l’IRM ne mettait en évidence une artère multiple que dans un tiers des cas (3/9 patients), cette différence étant statistiquement significative. La relecture des clichés n’a pas permis de retrouver les artères non vues en IRM et ce malgré la connaissance des découvertes opératoires.

      Conclusion

      L’IRM était moins sensible que la TDM dans l’étude de la vascularisation rénale des donneurs vivants, notamment dans la détection des artères rénales multiples.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation préopératoire du nombre de vaisseaux chez le donneur de rein vivant. La TDM est-elle supérieure à l’IRM ?

      Summary
      Background

      Computed tomography angiography (CTA) and magnetic resonance angiography (MRA) are both used in the preoperative assessment of vascular anatomy before donor nephrectomy. Our objective was to determine retrospectively and to compare the sensitivity of CTA and MRA imaging in preoperative renal vascularisation in living kidney donors.

      Patients and methods

      Between 1999 and 2007, 42 kidney donors were assessed in our center: 27 by MRA, 10 by CTA, and five by both techniques. Images were interpreted using multiplanar reconstructions. Results were compared retrospectively with peroperative findings; discordant cases were re-examined by an experienced radiologist. Numbers of vessels detected with imaging methods was compared with numbers actually found at the operating time.

      Results

      MRA showed 35/43 arteries (Se 81.4 %) and 33/34 veins (Se 97.1 %), and CTA showed 18/18 arteries (Se 100 %) and 15/16 veins (Se 93.8 %). The presence of multiple arteries was detected in only one third of cases (3/9) on MRI scans; this difference was statistically significant. The missed arteries were not detected on second examination of the MRI scans with the knowledge of peroperative findings.

      Conclusion

      MRA is less sensitive than CTA for preoperative vascularisation imaging in living renal donors, especially in the detection of multiple renal arteries.

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    • Étude in vitro de l’activité litholytique de quatre plantes médicinales vis-à-vis des calculs urinaires de cystine

      Résumé
      Introduction

      La lithiase cystinique représente 1 % des calculs chez l’adulte et 10 % chez l’enfant. Son traitement reste difficile en raison de sa résistance à la lithotritie extracorporelle et de sa récidive fréquente. Les traitements médicamenteux sont efficaces, mais souvent mal tolérés. Au Maroc, des plantes antilithiasiques, Herniaria hirsuta L. , Opuntia ficus-indica , Zea mays et Ammi visnaga L. sont utilisées depuis longtemps avec une excellente tolérance. Nous avons évalué l’efficacité de ces plantes in vitro sur la dissolution des calculs de cystine.

      Matériel et méthode

      Un extrait de chaque plante a été préparé par infusion pendant 30minutes de 2g de poudre dans 100ml de sérum physiologique préalablement porté à ébullition. Chaque extrait a été filtré puis mis en présence de calculs de cystine pendant huit semaines sous agitation magnétique. Des solutions de citrate de sodium 3mM et de NaCl 9g/L ont été utilisées comme témoins. Les calculs ont été pesés tous les 15 jours après séchage à 40°C durant 16 heures.

      Résultats

      Après huit semaines, la dissolution était totale avec tous les extraits, mais plus rapide avec Zea Mays (S4) et Ammi visnaga (S6) alors que le citrate et NaCl réduisaient la masse des calculs de respectivement 18±8 et de 20 ± 1,5 %.

      Conclusion

      Les extraits testés solubilisaient les calculs de cystine, sans doute par formation de complexes avec leurs molécules polyhydroxylées, montrant leur intérêt potentiel, à confirmer in vivo, pour le traitement des patients cystiniques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude in vitro de l’activité litholytique de quatre plantes médicinales vis-à-vis des calculs urinaires de cystine

      Summary
      Introduction

      Cystine stones represent 1% of urinary calculi in adults and 10% in children and are especially recurrent and resistant to ESWL. Medical therapy is often efficient but often poorly tolerated. In Morocco, various plants, Herniaria hirsuta , Opuntia ficus-indica , Zea mays and Ammi visnaga are proposed against nephrolithiasis. We assessed the effect of plant extracts on the disolution of cystine stones in vitro.

      Material and method

      An extract of each plant was prepared by infusion of two grams of powdered plants during 30minutes in100ml of a boiled NaCl 9g/L aqueous solution. Each extract was then filtered and thereafter set in a flask containing a cystine stone. The medium was maintained under stirring during 8 weeks. NaCl 9g/L solution and sodium citrate 3mmol/L solution were used as controls. At the end of each two weeks period, the stone was removed from the experimental medium and weighted after a 16h drying period at 40°C.

      Results

      After 8 weeks of experiment, stone dissolution was complete for all herbal extracts, and was earlier in the presence of Zea mays (4 weeks) or of Ammi visnaga (6 weeks) by comparison to only 18±8 and 20±1.5 % for citrate and NaCl solutions, respectively.

      Conclusion

      The studied herbal extracts were efficient for dissolving cystine stones, probably resulting from the formation of complexes between cystine and polyhydroxylated molecules present in the extracts. These results, to be confirmed in vivo, underline the potential interest of the plant extracts to treat cystine stones.

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    • Modification de la libido et de l’orgasme après prostatectomie totale

      Résumé
      But

      Évaluer les modifications de la libido et de l’orgasme après prostatectomie totale (PT) ainsi que les répercussions psychologiques de la dysfonction sexuelle.

      Patients et méthode

      Une étude observationnelle de la sexualité postopératoire a été réalisée chez 64 patients consécutifs qui étaient actifs sexuellement avant la PT à l’aide d’un autoquestionnaire délivré en consultation. Ce questionnaire comportait 16 items recouvrant différents domaines de la sexualité (érection, libido, orgasme), l’impact psychologique et le traitement de la dysfonction érectile (DE).

      Résultats

      Soixante-trois patients consécutifs (âge moyen : 63,9 ans) ont été évalués après PT (délai médian : 26,8 mois). Exactement 74,6 % des patients étaient traités pour DE. Une baisse de la libido et de la fréquence des rapports était constatée dans respectivement 52,4 et 79,4 %. L’orgasme était altéré : 39,7 % d’anorgasmie et 38,1 % de baisse d’intensité. Les pertes d’urine lors de l’orgasme étaient rapportées par 25,4 % des patients. Parmi eux, 56,3 % vivaient cette complication comme gênante. Exactement 68,3 % des patients avaient des répercussions psychologiques (perte de masculinité, dévalorisation, angoisse de performance).

      Conclusion

      La PT affectait l’érection mais aussi l’orgasme et la libido. Ces différentes modifications de la vie sexuelle entraînaient des répercussions psychologiques. La DE et les autres dysfonctions sexuelles doivent être intégrées à la discussion du choix thérapeutique du cancer localisé de prostate et nécessitent une prise en charge adaptée en postopératoire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Modification de la libido et de l’orgasme après prostatectomie totale

      Summary
      Objectives

      To assess the impact of RP on patients’ sexual desire and orgasm.

      Material and methods

      Prospective, cross-sectional survey using a 16-item self-administered questionnaire. We assessed relevant domains of male sexual function (erectile function, sexual desire, and orgasm), psychological impact and treatment of ED.

      Results

      A total of 63 consecutive patients after RP were included (mean age: 63.9). Median time between questionnaire and RP was 26.8 months (range 6–67). After RP, 74.6 % of patients used ED treatments. Lower sexual desire and intercourse frequency were reported in respectively 52.4 and 79.4 %. Orgasm was modified in most patients: 39.7 % described loss of orgasm and 38.1 % reported decreased intensity. Involuntary loss of urine at orgasm (climacturia) was reported in 25.4 %. Negative psychological impact was reported in 68.3 % (loss of self-esteem, loss of masculinity, anxiety).

      Conclusions

      RP adversely affected erectile and orgasmic functions but also sexual desire, self-esteem and masculinity despite treatments. Candidates for RP should be aware of ED but also of other postoperative sexual dysfunctions.

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    • Les sarcomes du cordon spermatique de l’adulte : diagnostic et prise en charge

      Résumé
      Objectif

      Faire une mise au point sur le diagnostic et la prise en charge des sarcomes du cordon spermatique de l’adulte.

      Patients et méthode

      Entre 1996 et 2009, à l’hôpital Cochin, sept patients ont été pris en charge pour un sarcome du cordon spermatique. Après actualisation du diagnostic histologique selon les nouvelles classifications des sarcomes nous avons constaté que dans tous les cas il s’agissait de « liposarcomes bien différenciés/dédifférenciés ». Nous avons analysé les différents modes de présentation anatomoclinique des liposarcomes paratesticulaires, discuté des modalités diagnostiques et de la conduite à tenir.

      Résultats

      L’âge des patients était compris entre 51 et 77 ans et le suivi entre sept et 68 mois. Chez cinq patients le diagnostic de liposarcome bien différencié lipoma-like contenant des secteurs dédifférenciés avait été fait d’emblée. Chez les deux autres patients le diagnostic initial de léiomyosarcome a pu être reconsidéré en « liposarcome dédifférencié » grâce aux techniques de cytogénétique et d’immuno-histochimie disponibles depuis 2005. Chez 6/7 patients une exérèse tumorale a été réalisée associée à une orchidectomie totale pendant le même temps opératoire (quatre patients) ou dans un second temps (deux patients). Le septième patient a subi une exérèse seule sans orchidectomie. Les deux patients dont le diagnostic initial était celui de léiomyosarcome ont récidivé et ont été réopérés plusieurs fois. L’un de ces deux patients est décédé à 68 mois d’évolution, l’autre malgré une chimiothérapie est décédé après 47 mois. Quatre patients sont sans récidive. Un patient a été perdu de vue.

      Conclusion

      Devant toute tumeur paratesticulaire chez l’adulte après 50 ans d’allure adipeuse et/ou contenant des nodules fermes fibromusculaires le diagnostic de liposarcome doit être envisagé en priorité. Le chirurgien et le pathologiste doivent être avertis et une exérèse précoce et étendue des masses lipomateuses du cordon avec marges saines doit être préconisée. Si la qualité de l’exérèse chirurgicale est cruciale sa réalisation et son appréciation peuvent être difficiles. Le traitement complémentaire, surtout la radiothérapie, reste à déterminer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les sarcomes du cordon spermatique de l’adulte : diagnostic et prise en charge

      Summary
      Purpose

      To clarify the patterns of diagnosis and management of adult spermatic cord sarcoma.

      Patients and methods

      Between 1996 and 2009, seven patients with spermatic cord sarcoma were treated at Cochin hospital. After updating the pathological diagnosis according to the new classification of sarcoma we found that all patients had well-differentiated or dedifferentiated liposarcoma. We analysed their clinical presentation, management and carcinological outcome.

      Results

      The patients’ age ranged from 51 to 77 years, and their follow-up from 7 to 68 months. In five patients, the diagnosis of well-differentiated liposarcoma (lipoma-like) with some dedifferentiated sectors was made straightaway. In the two other patients, the initial diagnosis was that of leiomyosarcoma, which was reconsidered as dedifferentiated liposarcoma according to the cytogenetical and immunohistochemical techniques available since 2005. In 6/7 patients, a tumour resection with an orchiectomy at the same time (four patients) or secondarily (two patients) was performed. In one patient, only a tumour resection, without orchiectomy, was made. Multiple recurrences were observed in the two patients who were initially diagnosed as leiomyosarcoma. They needed multiple reintervention. One of them died after 68 months of evolution, the other one was treated with chemotherapy and died after 47 months of evolution. Four patients are out of recurrence. One patient was lost to follow-up.

      Conclusion

      The diagnosis of liposarcoma must be considered in all adult patients aged of more than 50 with fatty-shaped or containing fibomuscular nodules paratesticular tumours. The surgeon and the pathologist must be well informed and an early and wide resection of fatty masses of the sperm cord with negative margins is advocated. The quality of resection is crucial but its appreciation and carrying out are difficult. The role of complementary treatments, especially radiotherapy, has to be determined.

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    • La femme face à la dysfonction érectile de son partenaire. À propos de 137 patients

      Résumé
      Objectif

      Évaluer le comportement des partenaires féminines de patients consultant pour dysfonction érectile (DE) et le retentissement de cette DE sur leur vie sexuelle.

      Patients et méthodes

      Cent trente-sept hommes âgés en moyenne de 57,4 ans, consultant pour la première fois en raison d’une DE, ayant une relation stable avec une femme unique depuis plus de six mois, ont répondu à divers questionnaires : IIEF, motif de l’absence éventuelle de leur partenaire à la consultation, attitude de celle-ci face à leur DE. Les partenaires, âgées en moyenne de 54 ans, ont été invitées à renseigner un questionnaire Index of Sexual Life (ISL) concernant leur vie sexuelle au cours des quatre dernières semaines. Soixante-dix-neuf (58 %) ont répondu.

      Résultats

      Le plus souvent, la DE était sévère (49 %) et évoluait depuis plus de un an (64 %). La relation conjugale durait depuis plus de dix ans pour 77 % des couples. Quarante-trois pour cent des hommes ont précisé que leur partenaire les avait encouragés à consulter mais 76 % ont consulté seuls la première fois. Selon les patients, les motifs les plus fréquents de l’absence de leur partenaire étaient : « elle était occupée » (58 %), « nous n’y avions pas pensé  » (24 %), « nous ne savions pas que c’était possible » (15 %). Selon les patients, face à leur DE, leur partenaire était déçue (29 %), contrariée (27 %), frustrée (17 %) ou résignée (15 %) mais très souvent compréhensive (77 %). Les scores du questionnaire ISL étaient altérés dans les différentes catégories (désir, satisfaction de la vie sexuelle, satisfaction de la vie globale). Selon ce questionnaire, 41 % des femmes n’étaient « jamais, presque jamais ou rarement » satisfaites de leurs rapports sexuels. Quarante-cinq pour cent ont éprouvé « pas mal beaucoup ou énormément de plaisir » lors de ces rapports mais 41 % n’ont pas eu d’orgasme lors de la pénétration vaginale. Quarante-quatre pour cent restaient « moyennement ou très » satisfaites de leurs relations sexuelles et 54 % de leur vie sexuelle en général.

      Conclusions

      Peu de femmes ont assisté à la première consultation de DE car, selon les patients, le plus souvent elles n’étaient pas disponibles. Toujours, selon les patients, face à leur DE leur partenaire était volontiers contrariée, déçue, frustrée, résignée mais le plus souvent restait compréhensive. L’analyse des questionnaires ISL renseignés par les partenaires a montré que la DE affectait leur sexualité mais environ la moitié restait satisfaite de leurs relations sexuelles et de leur vie sexuelle en général.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La femme face à la dysfonction érectile de son partenaire. À propos de 137 patients

      Summary
      Aim

      To assess the behavior of female partners of patients consulting for erectile dysfunction (ED) and the impact of ED on their sex life.

      Material

      One hundred and thirty seven men (mean age 57.4 years), consulting for the first time because of ED and having a stable relationship with a single woman for more than six months, completed various questionnaires: IIEF, grounds for the possible absence of their partner during the consultation, attitude of the latter confronted with ED. The partners (mean age 54 years) have been invited to complete a questionnaire ISL (Index of Sexual Life) regarding their sexual life during the four last weeks. Seventy-nine (58%) have responded.

      Results

      Most often, the ED was severe (49%) and has evolved for more than one year (64%). The relationship has lasted for more than ten years for 77% of couples. Moreover, 43% of men declared that their partner had encouraged them to consult but 76% consulted alone the first time. According to the patients, the most frequent grounds for absence of their partner were: “she was occupied” (58%), “we did not think of it” (24%), “we did not know that it was possible” (15%). According to the patients, confronted with ED their partner was disappointed (29%), vexed (27%), frustrated (17%), accepting (15%) but the most often understanding (77%). The ISL scores were impaired in the different categories (sexual drive, sexual life satisfaction, general life satisfaction). According to ISL, 41% of women indicated that sexual intercourse was “a few times, almost never” or never satisfactory for them. Moreover, 45% found sexual intercourse “fairly enjoyable, enjoyable, or very enjoyable” but 41% did not feel an orgasm during vaginal penetration. Additionally, 44% remained “moderately or very satisfied” with their sexual relationship and 54% with their overall sex life.

      Conclusion

      Few women attended the first consultation of ED because, according to the patients, usually they were not free. According to the patients, confronted with ED their partner was sometimes vexed, disappointed, frustrated but more often remained understanding. The analysis of the questionnaires ISL completed by the female partners shown that ED affected their sexuality but about half of them remained satisfied with their sexual relationship and overall sex life.

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    • Évaluation par l’index international de la fonction érectile (IIEF-15) de la fonction sexuelle des hommes atteints d’une maladie de Parkinson idiopathique

      Résumé
      But

      Le but de cette étude était d’évaluer la sexualité des hommes atteints d’une maladie de Parkinson idiopathique.

      Patients et méthodes

      Une étude descriptive visant à évaluer la sexualité des hommes ayant une maladie de Parkinson a été réalisée. Un autoquestionnaire validé (index international de la fonction érectile 15 questions) a été adressé par courrier postal à 35 hommes d’âge moyen 68,1±9 ans.

      Résultats

      Le taux de réponse était de 42,9 % (15 patients). Les patients répondeurs étaient âgés en moyenne de 68,7±10,0 ans, atteints d’une maladie de Parkinson évoluant en moyenne depuis 10,4±6,8 ans. Les troubles de la sexualité constituaient la deuxième cause de consultation en urologie. Malgré un désir sexuel conservé, les patients avaient une altération de leur sexualité, avec une diminution des scores de fonction érectile, de fonction orgasmique, de satisfaction des rapports et de satisfaction globale. Selon la classification de Cappelleri, la dysfonction érectile était sévère dans 54 % des cas et modérée dans 26,6 %. L’âge, l’institutionnalisation et les symptômes d’hyperactivité vésicale favorisaient l’altération de la fonction érectile, de la fonction orgasmique et de la satisfaction des rapports pour le premier, le désir pour la deuxième et la satisfaction globale et des rapports pour les derniers.

      Conclusion

      La fonction sexuelle des patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique était très altérée. Le désir était conservé mais l’ensemble des autres domaines de la sexualité masculine était affecté.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation par l’index international de la fonction érectile (IIEF-15) de la fonction sexuelle des hommes atteints d’une maladie de Parkinson idiopathique

      Summary
      Objective

      To assess the sexual function in men with idiopathic Parkinson’s disease.

      Patients and methods

      A cross-sectional study was performed in 35 men, mean age 68±9 years, with idiopathic Parkinson’s disease followed in a single urological department. The 15 questions International Index of the Erectile Function was sent by postal mail.

      Results

      The answer’s rate was 42.9% (15 patients). The mean age of the responders was 68.7±10.0 years. Mean duration of the disease was 10.4±6.8 years. Sexual dysfunction was the second cause for consultation in urology. Despite a sustained sexual desire, patients had an altered sexual function with low erectile function, orgasmic function, intercourse satisfaction and total satisfaction scores. According to the Cappelleri’s classification, the erectile dysfunction was severe in 54% of the cases and moderate in 26.6%. Age, institutionalization and overactive bladder symptoms were associated with erectile, orgasmic function and intercourse satisfaction alteration, sexual desire alteration, intercourse and global satisfaction alteration, respectively.

      Conclusion

      Men with idiopathic Parkinson’s disease had a severe sexual dysfunction. The sexual desire was usually maintained but all the other domains were severely altered.

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    • Urétéro-renoscopie souple chez un nourrisson de 22 mois

      Résumé

      La prise en charge des calculs du haut appareil urinaire de l’enfant a connu une avancée notable depuis le développement de l’endo-urologie. La miniaturisation des équipements endoscopiques a permis l’utilisation de l’urétéroscopie souple avec fragmentation au laser holmium : Ytrine-alumine-grenat (YAG) chez l’enfant. Nous rapportons le cas d’un nourrisson de 22 mois, aux antécédents chirurgicaux de méga-uretère bilatéral, ayant un calcul centimétrique asymptomatique du calice inférieur du rein droit. En collaboration avec les urologues adultes, ayant un plateau technique adapté, nous avons réalisé une séance de lithotritie endocorporelle laser grâce à l’utilisation d’un endoscope souple de Charrière 8 introduit sous contrôle scopique dans les voies urinaires. L’uretère étant permissif, aucune dilatation urétérale n’a été nécessaire. L’utilisation d’une fibre laser 230microns a permis de réaliser une fragmentation complète de ce calcul infectieux. Cette expérience avec l’urétéroscopie souple confirme la faisabilité, l‘efficacité et la sûreté de cette technique chez l’enfant.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Urétéro-renoscopie souple chez un nourrisson de 22 mois

      Summary

      With the endourological development, the management of urinary tract calculi in children has significantly improved. The miniaturization of endoscopic equipment has allowed the use of flexible ureteroscopic with holmium YAG laser lithotripsy in children. We highlighted the case of a 22-month-old child, with an antecedent of megaureter, who had calculi in the right kidney lower pole. In collaboration with the urologist specialising in adult care, using an adapted technical tray, we underwent a laser intracorporeal lithotripsy using a 8 Charriere (Ch) ureteroscope and an holmium laser. No ureteral dilatation was required. A complete fragmentation of this infectious calculus was performed. This experience with a flexible ureteroscopy confirms that this technique is practicable, efficient and safe for stone treatment in children.

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    • Métastase cutanée d’un séminome testiculaire pur

      Résumé

      Les séminomes sont des néoplasies développées à partir de cellules germinales testiculaires chez l’homme. Leurs métastases cutanées sont exceptionnelles. Les auteurs rapportent le cas d’un homme de 56 ans admis pour tumeur testiculaire gauche chez qui l’examen avait objectivé un nodule sous-cutané dorsal paravertébral droit. L’examen anatomopathologique des pièces d’orchidectomie gauche et d’exérèse du nodule sous-cutané avait mis en évidence un séminome pur. Le bilan d’extension avait révélé l’existence de métastases ganglionnaires rétropéritonéales, pulmonaires et surrénaliennes. Le patient décéda six mois après le diagnostic dans un tableau de diffusion métastatique généralisée malgré la chimiothérapie adjuvante. À notre connaissance, nous rapportons le premier cas de métastase cutanée d’un séminome testiculaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Métastase cutanée d’un séminome testiculaire pur

      Summary

      Seminomas are germinal tumors from testicular cells in men. Cutaneous metastasis are very rare. The authors report the case of a 56-year-old male patient admitted for treatment of an enlarged left testicular mass. Physical examination revealed a cutaneous nodule on the right side of the back. Histopathologic examination of both orchiectomy materiel and cutaneous lesion revealed pure seminoma. Chest and abdomen-pelvis CT revealed a pulmonary metastatic nodules, enlarged para-aortic lymph nodes and metastatic lesions in the adrenals glands. The patient died six months after diagnosis due to complications of metastatic disease despite adjuvant chemotherapy. To our knowledge, we report the first case demonstrating that seminoma may spread to skin.

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