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    Numéro 8- Volume 20- pp. 547-608 (Septembre 2010)

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    • Analyse critique d’une méta-analyse comparative sur la morbidité, les résultats fonctionnels et carcinologiques de la prostatectomie totale en fonction de la voie d’abord utilisée. Travail du comité de cancérologie de l’AFU

      Résumé

      La voie d’abord dans la prostatectomie totale (PT) est encore aujourd’hui un sujet de polémique dans la communauté urologique. De nombreuses études comparatives entre la voie rétropubienne (VR) et la voie laparoscopique (VL) (robotisée ou non) ont été rapportées depuis une dizaine d’années sans pouvoir à partir de bases scientifiques incontestables départager les partisans de chaque voie d’abord. Le comité de cancérologie de l’association française d’urologie s’est saisi de cette question à l’occasion d’une méta-analyse récente publiée sur ce sujet. Bien qu’imparfaite, cette méta-analyse a le mérite d’exister et d’apporter quelques conclusions fortes sur les avantages et inconvénients supposés de chaque voie d’abord. Concernant la morbidité de la PT, la seule différence significative rapportée concerne le risque hémorragique en faveur de la VL. Sur le plan carcinologique, la seule donnée vraiment exploitable concerne le taux de marges chirurgicales positives qui est identique, quelle que soit la voie d’abord. Concernant les résultats fonctionnels, les résultats rapportés dans la littérature ne mettent en évidence aucune différence, quelle que soit la voie d’abord utilisée.

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      Analyse critique d’une méta-analyse comparative sur la morbidité, les résultats fonctionnels et carcinologiques de la prostatectomie totale en fonction de la voie d’abord utilisée. Travail du comité de cancérologie de l’AFU

      Summary

      Surgical approach for radical prostatectomy is even today a subject of debate in the urologic community. Many comparative studies between retropubic and laparoscopic approach (robotic assisted or not) were reported since 10 years without being able to decide between the supporters of retropubic or laparoscopic approach. The committee of cancer research of the French urological association took hold this question after a recent meta-analysis publication on this subject. Although imperfect, this meta-analysis exists and permits to conclude partially on the advantages and the inconveniences supposed for each surgical approach. Regarding morbidity after radical prostatectomy, the only significant difference reported concerns the hemorrhagic risk in favour of the laparoscopic approach. Regarding oncologic results, the only exploitable data concern positive surgical margins rate, which is identical whatever surgical approach. Concerning the functional results, no difference was reported in the literature between different surgical approaches.

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    • Le désordre primaire de la relaxation sphinctérienne ou syndrome de Fowler

      Résumé

      Le désordre primaire de la relaxation sphinctérienne ou syndrome de Fowler constitue la première cause de rétention d’urine de la femme jeune lorsque les origines iatrogènes, neurologiques et obstructives ont été éliminées. Il associe une rétention chronique d’urine indolore, des ovaires polykystiques dans plus d’un cas sur deux, une élévation de la pression de clôture maximale, du volume sphinctérien urétral et des anomalies électromyographiques du sphincter externe de l’urètre. Un traitement spécifique est disponible sous la forme de la neuromodulation des racines sacrées postérieures.

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      Le désordre primaire de la relaxation sphinctérienne ou syndrome de Fowler

      Summary

      The primary disorder of sphincter relaxation or Fowler’s syndrome constitutes the first cause of urinary retention in young women after ruling neurological, iatrogenic and local origins out. It includes painless urinary retention, polycystic ovaries in more than 50% of the cases, high maximum urethral closure pressure, increase in sphincter volume and striated urethral sphincter electromyography abnormalities. So far, the only treatment restoring micturation in this condition is sacral neuromodulation.

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    • Nutrition, suppléments alimentaires et cancer de la prostate

      Résumé

      Le cancer de la prostate est en passe de devenir le cancer le plus fréquent chez l’homme. En parallèle, le rôle de l’alimentation comme facteur favorisant ou protecteur du cancer de la prostate est soutenu par de nombreuses études expérimentales, observations cliniques et études d’intervention. Parmi les facteurs favorisant le risque de cancer de la prostate, le rôle de l’apport énergétique en particulier par les graisses saturées a été démontré. De même, le rôle probable protecteur des oméga-3, du lycopène, du jus de grenade et de la vitamine D ont été montrés. Une information et une éducation de la population sont nécessaires pour limiter les apports énergétiques et favoriser la consommation d’aliments potentiellement protecteurs.

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      Nutrition, suppléments alimentaires et cancer de la prostate

      Summary

      Prostate cancer is becoming the most common cancer in men. In parallel, role of diet as contributing or protector factor of prostate cancer is supported by experimental studies, clinical observations and intervention studies. Among the prostate cancer risk factor, role of energy intake, especially saturated fat, has been demonstrated. Similarly, omega-3, lycopene, pomegranate juice and vitamin D protective role have been shown. Informed and educated population is necessary to limit energy intake and promote consumption of foods potentially protective.

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    • Traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate par radiofréquence monopolaire type Prostiva ®

      Résumé

      L’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie très fréquente, qui peut provoquer des symptômes du bas appareil urinaire et une obstruction sous-vésicale. La prévalence de l’HBP symptomatique augmente progressivement avec l’âge pour atteindre plus de 40 % des hommes à partir de 70 ans. Le traitement de première intention est médicamenteux. En cas d’échec, un traitement chirurgical peut être indiqué. La résection transuréthrale de prostate (RTUP) est considérée comme l’intervention de référence mais sa morbidité est significative, tant sur le plan urinaire que sexuel. De nouvelles techniques instrumentales dites peu invasives se sont développées pour concurrencer la RTUP. Parmi elles, le traitement par le système de radiofréquence monopolaire de type Prostiva® (auparavant appelé Tuna®), commercialisé par la société Medtronic se développe depuis les années 1990. Le Prostiva® a encore une diffusion limitée en France car récemment validé par la Haute Autorité de santé (HAS) (février 2006) et devenu tarifié le 27 avril 2007 (séjours de moins de deux jours). Prostiva® a une place dans la prise en charge de l’HBP symptomatique. Son efficacité est démontrée mais est inférieure à la RTUP. En revanche, les effets secondaires urinaires et sexuels sont moindres qu’après RTUP. Sur un plan médicoéconomique, le Tuna® avait un coût moindre qu’un traitement médicamenteux combiné après deux ans et sept mois d’administration.

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      Traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate par radiofréquence monopolaire type Prostiva ®

      Summary

      Benign prostatic hyperplasia (BPH) is a common disease affecting a large proportion of men older than 50 years. There are multiple treatment options for BPH including medications, minimally invasive options such as transurethral needle ablation (Tuna®) and transurethral microwave therapy (TUMT), and more invasive options such as transurethral laser vaporization and transurethral resection of the prostate (TURP). The minimally invasive options induce thermal injury to the BPH adenoma with a lower risk of permanent side effects than TURP. Tuna® treatment is a minimally invasive technique of BPH which can be carried out in ambulatory surgery and which is effective for urinary symptoms with little risk of morbidity. It is an alternative to medical treatment and does not replace planned surgical treatment. Available evidence suggests that Tuna® is a relatively effective and safe technique. It significantly improves BPH parameters but it does not reach the same level efficacy and long-lasting success as TURP. Also the Tuna® procedure compares favourably to combination medical therapy for the treatment of BPH on a cost basis. ⍺-Blocker monotherapy is less costly than Tuna® for 5 years, while the cost of 5⍺-reductase inhibitor monotherapy is approximately equivalent to that of Tuna® for 5 years. From the payer’s perspective, the break-even point between the Tuna® procedure and combination medical management occurs after approximately 2 years 7 months of treatment.

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    • Caractéristiques cliniques, histologiques et évolutives des cancers du rein de taille inférieure ou égale à 4 cm traités chirurgicalement

      Résumé
      But

      Par une analyse rétrospective de cancers du rein de moins de 4cm opérés, nous avons décrit les caractéristiques de ces tumeurs et en avons étudié le potentiel évolutif.

      Matériel

      Les caractéristiques de 284 cancers de diamètre inférieur ou égal à 4cm sur les évaluations tomodensitométriques préopératoires (T1a) ont été extraites de notre base de données. La présence de symptômes, les scores Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) et American Society of Anesthesiologists (ASA), la taille, le types histologique et le grade de Fuhrman ont été étudiés. Les patients étaient ensuite suivis cliniquement, biologiquement et radiologiquement.

      Résultats

      L’âge moyen était de 60,8 ans. Vingt et un pour cent des patients étaient symptomatiques. La capsule du rein était respectée dans 182 cas (64,08 %), la voie excrétrice dans 267 cas (94,01 %). Sept patients (2,46 %) étaient métastatiques d’emblée pour des tumeurs toujours supérieures ou égales à pT3a. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome rénal conventionnel (78,52 %) suivi du carcinome rénal papillaire (16,55 %). Les tumeurs étaient de bas grade dans 76,06 % des cas. Avec un recul médian de 66,9 mois, 33 patients étaient décédés (11,61 %). Pour les patients N0M0, avec un recul médian de 59,3 mois, trois décès spécifiques (1,19 %) et 17 décès d’autre cause (6,77 %) ont été observés. La moyenne de survie du groupe N0M0 était de 227,2 mois.

      Conclusion

      Les cancers du rein de moins de 4cm constituaient un groupe hétérogène incluant des tumeurs localement évoluées et agressives, voire métastatiques d’emblée. Dans les formes localisées, l’exérèse chirurgicale permettait un traitement efficace à long terme quels que soient le type histologique et le grade tumoral.

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      Caractéristiques cliniques, histologiques et évolutives des cancers du rein de taille inférieure ou égale à 4 cm traités chirurgicalement

      Summary
      Purpose

      In a retrospective study, we described the characteristics and the outcome of renal cancers less than or equal to 4cm treated by surgical excision.

      Material

      Two hundred and eighty four cancers less than or equal to 4cm on preoperative CT scan (T1a) were extracted from our database. We studied, the presence of symptoms, the ECOG and ASA scores, the size, the histological type and the Fuhrman grade. The follow up was clinical, biological and radiological.

      Results

      The mean age was 60.8 years. 21% of patients were symptomatic. The renal capsule was intact in 182 cases (64.08%), the urinary tract in 267 cases (94.01%). Seven patients (2.46%) were metastatic with tumors greater than or equal to pT3a. The most common histological types were the conventional renal cell carcinoma (78.52%) and the papillary renal cell carcinoma (16.55%). 76.06%. of the tumors were low grade. With a median of 66.9 months, 33 patients died (11.61%) . For N0M0 patients, with a median of 59.3 months, three specific deaths (1.19%) and 17 deaths from other causes (6.77%) were observed. The average survival of N0M0 group was 227.2 months.

      Conclusion

      The renal cell carcinoma less than or equal to 4cm was a heterogeneous group including locally advanced and aggressive or metastatic tumors. For localized forms, surgical excision provided an effective long-term treatment regardless the histological type or the tumor grade.

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    • Traitement du prolapsus génital par renfort transvaginal Prolift ® : une étude prospective

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité et les complications du traitement du prolapsus génital par interposition d’une prothèse transvaginale.

      Patientes et méthodes

      Vingt-huit femmes ont eu une cure de prolapsus génital selon la technique Prolift® et ont été suivies prospectivement. Les traitements antérieurs, les interventions associées, les complications peropératoires et postopératoires étaient notées. Les résultats anatomiques étaient notés durant le suivi. Les patientes étaient revues à un, trois, six mois puis annuellement. L’échec était défini par une récidive supérieure ou égale au stade II de la classification POP-Q.

      Résultats

      L’âge moyen était de 68 ans. Le suivi médian était de 12 mois. Dix (35 %) et 14 (50 %) patientes avaient respectivement des cystocèles de stade II et III/IV. Dix-neuf (67 %) patientes avaient des rectocèles de grade II/III. Une plaie vésicale (3,5 %) et un hématome (3,5 %) intervésico-vaginal peropératoires étaient rapportés. Une douleur fessière qui a nécessité l’ablation d’un des bras postérieurs de la prothèse était rapportée chez deux patientes respectivement à j1 et à six semaines. Une (3,5 %) érosion vaginale traitée par excision partielle, une incontinence urinaire d’effort de novo (3,5 %), deux cas d’urgenturie (7 %) et un cas (3,5 %) de dyspareunie étaient notées. L’efficacité était de 96,5 %.

      Conclusion

      La cure du prolapsus par voie vaginale par interposition d’une prothèse était faisable et efficace avec une morbidité acceptable.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement du prolapsus génital par renfort transvaginal Prolift ® : une étude prospective

      Summary
      Objective

      To evaluate the efficacy and to report the follow-up of transvaginal repair of genital prolapse using a tension free vaginal mesh.

      Patients and methods

      Twenty-eight women were treated for genital prolapse with the Prolift® technique and followed prospectively. Preoperative prolapse treatment, associated treatment, complications were reported. Postoperatively, efficacy and complications were reported. Patients were examined at one, three, six and 12 months then yearly. Treatment failure defined as Pelvic Organ Prolapse Quantification (POP-Q) stage II or more.

      Results

      The mean age was 68 years. The median follow-up was 12 months. Ten (35%) and 14 (50%) patients had a stage II and III/IV cystocele respectively. Nineteen (67%) patients had stage II/III rectocele. We reported one bladder injury (3.5%) sutured during surgery and one haematoma (3.5%) requiring secondary management. Important buttock pain appeared in two patients (7%) treated with a total mesh on day 1 and 6 weeks after surgery respectively. They were both relieved after cutting one posterior arm of the mesh. De novo stress incontinence appeared in one (3.5%) patient and urgency in two (7%) patients. Mesh exposure occurred in one (3.5%) patient requiring a minimal surgical management. One patient (3.5%) declared dyspareunia. Success was reached in 96.5% patients.

      Conclusion

      The transvaginal mesh was a safe and efficient technique to treat genital prolapse.

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    • Apports d’une consultation infirmière spécialisée dans la prise en charge de l’hyperactivité détrusorienne traitée par injections intradétrusoriennes de toxine botulique dans un service d’urologie. Expérience pilote

      Résumé
      Objectifs

      Adapter en pratique quotidienne, dans un service d’urologie, les recommandations de bonne pratique clinique pour le suivi des patients neurologiques présentant une hyperactivité neurogène du détrusor traitée par injections de toxine botulique de type A (TBA) en faisant intervenir une infirmière référente en neuro-urologie.

      Méthode

      Une consultation infirmière référente en neuro-urologie a été créée en juin2007 afin d’intervenir à chaque consultation de suivi à j0, j8, j45 puis par téléphone jusqu’à réapparition des signes fonctionnels afin d’organiser une nouvelle injection de toxine botulique. Il s’agissait d’une expérience pilote afin d’apprécier la faisabilité, l’impact sur la charge de travail et le bénéfice relationnel patient-soignant.

      Résultats

      Une amélioration de la qualité de prise en charge a été apportée au patient du premier contact au suivi. Le nombre de déplacements du patient neurologique a été diminué ainsi que le temps d’attente entre la réapparition des signes fonctionnels et leur nouvelle prise en charge thérapeutique. Le nombre de consultations médicales a été diminué permettant un gain de temps à redistribuer sur d’autres activités. Un enrichissement personnel et une relation privilégiée avec le patient et le médecin ont été observés par l’infirmière référente.

      Conclusion

      La participation d’une infirmière référente en neuro-urologie a permis d’améliorer la qualité de la prise en charge de ces patients du premier contact au suivi et d’adapter les recommandations dans la pratique de soin d’un service d’urologie.

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      Apports d’une consultation infirmière spécialisée dans la prise en charge de l’hyperactivité détrusorienne traitée par injections intradétrusoriennes de toxine botulique dans un service d’urologie. Expérience pilote

      Summary
      Objectives

      To adapt in daily practice, in a urology department, recommendations for good clinical practice for follow-up of neurological patients with neurogenic detrusor overactivity treated with injections of botulinum toxin type A by involving a referent nurse in neuro-urology.

      Method

      A nurse consultation in neuro-urology has been created in June2007 to intervene at each follow-up consultation at D0, D8, D45, then by phone until reappearance of functional signs to organize a new injection of botulinum toxin. This pilot study evaluated the faisability, the input on clinical workload, and the benefit on relationship between the patient and the caregiver.

      Results

      An improvement of the quality of care has been given to the patient since first contact to follow-up. The number of neurological patient transfers and waiting time between the recurrence of functional signs and new therapeutic care were reduced. The number of medical consultations has been reduced saving time to redistribute on other activities. Knowledge improvement and privileged relationship with the patient and the doctor were reported by the referent nurse.

      Conclusion

      The participation of a referent nurse in neuro-urology has improved the quality of care of these patients from first contact to follow-up and has allowed adaptation of the recommendations in the practice of caring of an urology department.

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    • La prostatectomie totale robot-assistée : complications périopératoires, résultats anatomopathologiques et fonctionnels pendant la période d’initiation

      Résumé
      But

      Nous décrivons les résultats concernant les complications per- et post-opératoires ainsi que les résultats anatomopathologiques et fonctionnels de la prostatectomie totale robot-assistée pendant la période d’instauration de la technique et de la courbe d’apprentissage.

      Patients

      Les données cliniques, paracliniques et événements per- et post-opératoires chez les 102 premiers patients ont été notifiées. Les complications post-opératoires ont été classées selon la classification de Clavien. Pour les résultats fonctionnels, la continence urinaire était définie chez les patients avec 0 protection ou une protection de sécurité. La fonction érectile était classée en absence d’érection spontanée, érections trop faibles pour des rapports sexuels et érections suffisantes pour des rapports sexuels.

      Résultats

      La durée médiane d’intervention était de 240minutes et les pertes sanguines de 400mL avec un taux de transfusion de 2 %. Au total, 7,8 % des patients ont eu des complications peropératoires, 13,7 % des complications post-opératoires mineures et 4,9 % des complications plus sérieuses. Le taux des marges chirurgicales positives a été de 16,0 %, tous stades confondus. À 12mois de l’intervention, 87 % des patients étaient continents, 21,1 % avaient des érections spontanées et 47,4 % des rapports sexuels.

      Conclusion

      Dans cette étude, au cours de la mise en route de la prostatectomie totale robot-assistée, les premiers patients traités ont eu un taux de complications per- et post-opératoires, des résultats anatomopathologiques et des résultats fonctionnels comparables avec les études publiées par les centres de référence.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La prostatectomie totale robot-assistée : complications périopératoires, résultats anatomopathologiques et fonctionnels pendant la période d’initiation

      Summary
      Objective

      We report our experiences regarding the peri- and postoperative complications as well as pathological and functional results of robot-assisted radical prostatectomy during the implementation phase and the learning curve of the technique.

      Material

      All clinical, paraclinical, as well as peri- and postoperative events of the first 102 patients were filed. Postoperative complications were classified according to the Clavien classification. Regarding functional results, continence was defined as the use of 0 pads or one pad for security reasons. Erectile function was classified into absence of spontaneous erections, erections insufficient for sexual intercourse and erections sufficient for sexual intercourse.

      Results

      Median procedure time was 240min, blood-loss 400mL and transfusion rate 2%. Overall, 7.8% of all patients had perioperative complications, 13.7% had minor and 4.9% had mayor post operative complications. The overall positive surgical margin rate was 16.0%. At 12month, 87% of all patients were continent and 21.1% had spontaneous erections and 47.4% had sexual intercourse.

      Conclusion

      Patients treated during the implementation phase of robot-assisted radical prostatectomy show rates of peri- and postoperative complications, as well as pathological and functional results comparable to the results of centers of excellence published in the literature.

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    • Récidive locale après néphrectomie partielle laparoscopique (NPL) pour cancer du rein

      Résumé

      Les auteurs rapportent un cas de récidive locale précoce après néphrectomie partielle laparoscopique pour un carcinome rénal à cellules conventionnelles (CCCR) de faible grade. Une première récidive dans la graisse périrénale a été diagnostiquée à six mois sur une tomodensitométrie (TDM) abdominopelvienne. Une néphrectomie élargie par voie ouverte a été réalisée et a mis en évidence un CCCR de grade 3. Une seconde récidive pariétale a été diagnostiquée sur une TDM à 26 mois de la néphrectomie partielle. Une pariétectomie a été réalisée. Dans le suivi, à 30 mois de la néphrectomie partielle, la mise en évidence sur une TDM de lésions pulmonaires, hépatiques et surrénaliennes, d’allure secondaire, a fait débuter un traitement par sunitinib. Après quatre mois de sunitinib, il y a eu une réponse complète des lésions secondaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Récidive locale après néphrectomie partielle laparoscopique (NPL) pour cancer du rein

      Summary

      We report the case of an early local recurrence after a laparoscopic partial nephrectomy (LPN) for a Furhman grade 1–2 clear cell renal carcinoma (CCRC). CT scan at 6 months revealed a local recurrence. An open total nephrectomy was performed. There were six nodules in the perirenal fat from a grade 3 CCRC. Twenty-six months after the LPN, the patient had a wound recurrence, which was surgically removed. Four months after the wound recurrence, the patient had pulmonary, liver and adrenal glands metastasis. He received an oral treatment with sunitinib. At 4 months after the initiation of the sunitinib, he had a total response.

    • Que peut cacher une hydrocèle ?

      Prog Urol, 2010, 8, 20, 601-603

      Voir l'abstract Summary

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    • Que peut cacher une hydrocèle ?

      Résumé

      La migration du cathéter après la dérivation ventriculopéritonéale (DVP) d’une hydrocéphalie est une complication très rare. Elle est due à une déconnection ou rupture de ce cathéter. Cette migration peut aller jusqu’à l’extériorisation de ce dernier par l’anus ou la bouche. Notre travail rapporte un cas d’extériorisation du cathéter de dérivation d’une hydrocéphalie par le canal péritonéovaginal diagnostiqué en peropératoire au cours d’une cure d’hydrocèle chez un enfant qui avait subi une DVP pour son hydrocéphalie, il y a plus de deux ans. Les enfants dérivés pour hydrocéphalie nécessitent une surveillance régulière clinique et par des radiographies de contrôle du trajet de la valve, une fois par an.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Que peut cacher une hydrocèle ?

      Summary

      The catheter migration after ventriculoperitoneal shunt (VPS) for hydrocephalus is a very rare complication. It is caused by a disconnection or rupture of the catheter. Then, this one can be exteriorized through the anus or the mouth. We report here the case of catheter exteriorization after VPS through the peritoneovaginal duct diagnosed during the hydrocele surgical cure, two years after VPS insertion. The children with VPS require a regular clinical surveillance and a radiographic control of the hydrocephalus valve track, once per year.

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    • Syndrome d’Antopol Goldman bilatéral associé à un déficit congénital sévère en facteur V

      Résumé

      Le syndrome d’Antopol Goldman est une lésion exceptionnelle, formée par un hématome sous-urothélial. Ce syndrome est certes une entité qui demeure exceptionnelle, mais qu’il faut savoir évoquer comme diagnostic différentiel d’une tumeur urothéliale chez le patient jeune présentant des troubles de la coagulation. Nous rapportons le cas d’un homme de 43 ans, hémophile avec un déficit congénital sévère en facteur V, ayant eu un syndrome d’Antopol Goldman bilatéral asynchrone. Le diagnostic a été porté sur les images tomodensitométriques. L’étiologie de ses hémorragies sous-épithéliales a été mise en évidence sur des artériographies rénales sélectives qui ont permis de couvrir un micro-anévrisme par la pose d’endoprothèse et la réalisation d’embolisation sélective.

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      Syndrome d’Antopol Goldman bilatéral associé à un déficit congénital sévère en facteur V

      Summary

      Antopol-Goldman lesions are extremely rare. This kind of lesion is a subepithelial pelvic hematoma. This syndrome is certainly of rare occurrence and that is why a differential diagnosis of urothelial cancer in young patients who had problems with clotting must be raised. We reported a case of a 43-year-old haemophiliac with a severe congenital factor V deficit and presenting a bilateral and asynchronous Antopol Goldman syndrome. The diagnosis has been based on CT scans. The subepithelial aetiology bleeding has been shown on selective renal arteriography that allowed to cover a micro-aneurysm through the setting up of a vascular stent and a selective embolization.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2010, 8, 20, i

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