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    Numéro 7- Volume 20- pp. 477-546 (Juillet 2010)

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    • La spectroscopie optique : une nouvelle approche pour l’étude des tumeurs urologiques

      Résumé
      Introduction

      La spectroscopie optique désigne un nouveau groupe de technologies qui utilisent l’interaction de la lumière avec les tissus pour analyser leur structure et leur composition chimique. Cet article a pour objectif de présenter ces technologies et de définir leur place et leur potentiel dans l’étude des tumeurs urologiques.

      Matériel et méthodes

      La spectroscopie a montré qu’elle était performante pour l’analyse de nombreuses tumeurs solides. Plusieurs publications se sont spécifiquement intéressées aux cancers de la prostate, aux carcinomes du rein et aux tumeurs urothéliales.

      Résultats

      Il existe trois types de spectroscopie qui ont en commun d’utiliser une source lumineuse et de recueillir un spectre optique dont les caractéristiques sont spécifiques du tissu analysé. La spectroscopie optique peut différencier les tissus prostatiques bénins (adénome ou inflammation) de l’adénocarcinome. Elle peut aussi distinguer un tissu vésical normal, d’un tissu inflammatoire ou cancéreux. Pour les tumeurs du rein, la spectroscopie permet d’identifier tissu sain et tumoral et de distinguer les tumeurs bénignes des tumeurs malignes. La performance diagnostique est élevée à environ 85 %. Néanmoins, les études n’ont été faites que sur des spécimens in vitro ou ex vivo et restent assez limitées du fait du faible nombre de patients.

      Conclusion

      La spectroscopie est une technique qui peut être considérée comme un outil de biopsie optique. Les applications potentielles cliniques sont prometteuses. Il est cependant nécessaire d’entreprendre des études de grande échelle in vivo afin de confirmer les études de phase I.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La spectroscopie optique : une nouvelle approche pour l’étude des tumeurs urologiques

      Summary
      Introduction

      Optical spectroscopy refers to a group of novel technologies that uses interaction of light with tissues to analyze their structure and chemical composition. The objective of this article is to describe these technologies and detail their potential for assessing urological tumors.

      Material and methods

      It has been shown that optical spectroscopy can accurately analyse multiple solid tumors. Several publications specifically aimed at assessing prostate cancers, renal carcinomas and urothelial tumors.

      Results

      There are three types of spectroscopy that all use light focussed on a tissue and thereafter collect a specific reflected optical signal. Optical spectroscopy can differentiate benign (adenoma or inflammation) and malignant (adenocarcinoma) prostatic tissues. It can also distinguish normal bladder tissue from inflammatory or cancerous cells. Regarding renal tumors, spectroscopy can identify normal and tumoral tissue and differentiate benign and malignant tumors. Its diagnostic accuracy is about 85%. However, reported studies only concentrate on in vitro or ex vivo specimen and the numbers of patients are quite small.

      Conclusion

      Optical spectroscopy can be envisioned as an “optical biopsy” tool. Potential applications in the clinical field are promising. Larger studies on in vivo specimen need to be undertaken to confirm phase I preliminary reports.

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    • Fuites urinaires et sport chez la femme

      Résumé

      Un quart des françaises de plus de 25 ans sont des sportives régulières. La pratique d’une activité physique est synonyme de jeunesse et de bonne santé. La politique actuelle de santé vise d’ailleurs à la promotion du sport. Pourtant, lorsqu’il est mal choisi ou mal pratiqué, le sport peut être à l’origine de diverses pathologies. La Haute Autorité de santé identifie la pratique intensive d’exercice physique comme un facteur de risque à part entière d’incontinence urinaire, définie par « la plainte de toute fuite involontaire d’urine ». Il s’agit essentiellement d’incontinence urinaire d’effort, survenant du fait du phénomène d’hyperpression intrabdominale, inhérent à certains exercices et dépassant les capacités sphinctériennes. Certains sports étant plus à risques que d’autres, et les sportives de haut niveau étant les plus exposées, le médecin traitant et le médecin du sport jouent un rôle primordial dans l’information, le dépistage, la prévention, l’orientation thérapeutique et le suivi des athlètes. Une meilleure information est nécessaire pour ce problème de santé publique, car il existe des solutions thérapeutiques simples, efficaces, plus ou moins invasives et adaptées à la sévérité de l’incontinence et de son retentissement. L’objectif de ce travail était d’établir un état des lieux des connaissances scientifiques concernant le sujet, afin d’aider le praticien dans la prise en charge de ces patientes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Fuites urinaires et sport chez la femme

      Summary

      A quarter of French women over 25 years old are regular sportswomen. The practice of sport is synonymous with youth and good health. The current health policy also aims at promoting the sport. However, sport may be the cause of various diseases when it is poorly chosen or improperly performed. The High Authority of Health identifies the intensive exercise as a risk factor for urinary incontinence, defined as “the complaint of any involuntary leakage of urine”. It is essentially stress urinary incontinence, occurring because of the phenomenon of intrabdominal hypertension, inherent with certain activities, and excess capacity of sphincters. Some sports are more risk than others, and high-level sportswomen are the most exposed. So, the general practitioner and the doctor of sports play a vital role in informing, screening, prevention, therapeutic orientation and monitoring of sportswomen. Better information is needed for this public health problem because according to the severity of incontinence and its impact, there are simple, effective, more or less invasive treatment options. The aim of this study was to establish an inventory of scientific knowledge on the subject and to assist the practitioner in the care of these patients.

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    • Les nouvelles perspectives de prise en charge du cancer de la prostate

      Résumé

      Le traitement du cancer de la prostate est appelé à connaître des innovations importantes : nouvelle classe thérapeutique en hormonothérapie avec les antagonistes de la luteinizing hormone–releasing hormone qui permettent d’obtenir une réduction immédiate, profonde et durable de la testostérone ; définition de critères stricts d’éligibilité et de suivi dans des protocoles de surveillance active qui évitent au patient un traitement agressif sans diminuer ses chances de survie ; progrès techniques de l’imagerie et des dosages biologiques permettent de diagnostiquer plus tôt des tumeurs de petite taille ; révolution dans les traitements focalisés, ciblant les cancers sans altérer les structures environnantes. Ces avancées concomitantes offrent au clinicien et au patient des options séduisantes de prise en charge. Mais il faut en connaître les limites et les contraintes. Il faut également définir les profils de patients les plus adaptés à chaque type de traitement, prenant en compte les caractéristiques objectives de la tumeur et les caractéristiques psychologiques du patient.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les nouvelles perspectives de prise en charge du cancer de la prostate

      Summary

      The treatment of prostate cancer is experiencing important innovations. Hormone therapy includes a new class of drugs: LHRH antagonists, which induce a rapid, fast and sustained reduction of testosterone levels. Active surveillance enables to avoid an aggressive treatment without decreasing survival, provided that strict eligibility and follow-up criteria are applied. New imaging techniques and laboratory assays lead to early diagnosis of small size tumors. Lastly, focal therapy has the potential to target localized cancers without deterioration of surrounding structures. These concomitant improvements offer the clinician and the patient attractive options for prostate cancer management. However, they are not devoid of limitations and constraints. Thus, it is crucial to define the most appropriate patient’s profile for each therapeutic option, taking into account the objective characteristics of the tumor and the psychological features of the patient.

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    • Phéochromocytome et défaillance cardiaque : une indication exceptionnelle de surrénalectomie en urgence ou semi-urgence

      Résumé
      Objectif

      Était de rapporter la nécessité de réaliser une surrénalectomie en urgence chez les patients ayant un phéochromocytome responsable d’un choc cardiogénique ou d’une défaillance cardiaque grave. Nous avons voulu effectuer une mise au point pratique concernant ces formes cliniques rares et gravissimes.

      Patients et méthodes

      Entre 1998 et 2009, nous avons réalisé 119 surrénalectomies dans le service d’urologie du CHU d’Amiens. Parmi ces dossiers, seuls 19 étaient motivés par un phéochromocytome. Nous avons rapporté trois observations ayant nécessité une prise en charge chirurgicale urgente ou semi-urgente. Dans ces trois cas, les patients étaient en état de défaillance cardiaque lors de la prise en charge.

      Résultats

      L’âge des patients était de 36, 41 et 67 ans. Le délai entre les premiers signes de choc et la chirurgie était de zéro, sept et 19 jours. Le premier diagnostic évoqué a été pour les trois observations une myocardite virale. Le diagnostic de phéochromocytome a été posé dans un second temps sur l’association des images de la tomodensitométrie (TDM) abdominale et sur l’augmentation des dérivés méthoxylés plasmatiques et urinaires. Deux patients sur trois avaient une altération de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FE) sévère. Un retour rapide à la normale était observé après chirurgie.

      Conclusion

      La difficulté de cette présentation clinique rare du phéochromocytome était d’en faire le diagnostic en urgence car elle est souvent confondue avec une myocardite virale. En cas de méconnaissance du diagnostic, l’évolution a été souvent létale. Les données de la littérature font proposer la surrénalectomie en urgence comme le traitement de référence compte tenu du risque vital.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Phéochromocytome et défaillance cardiaque : une indication exceptionnelle de surrénalectomie en urgence ou semi-urgence

      Summary
      Objective

      To identify cardiogenic failure or cardiogenic shock associated with pheochromocytoma diagnosis and emergency adrenalectomy. Update this unusual presentation of pheochromocytoma.

      Methods

      Between 1998 and 2009, 119 adrenalectomies were performed in our department, among which 19 cases for pheochromocytoma. We reported three cases with cardiogenic failure or cardiogenic shock associated with emergency adrenalectomy.

      Results

      Patients were 36, 41 and 67 years old. The elapsed time between cardiogenic failure and surgery was 0, 7 and 19 days. The first diagnosis was a viral myocarditis in those three cases. The diagnosis of adrenal pheochromocytoma was done in a second step by the association of adrenal tumour on abdominal CT scan and detection of significantly elevated plasma/urine catecholamine. Severe systolic dysfunction with low ejection fraction was associated in all cases. Cardiac function was quickly restored after adrenalectomy.

      Conclusion

      Cardiac emergency associated with pheochromocytoma is an unusual clinical presentation. When diagnosis fails to be performed, patients have a very poor prognosis. According to a review of the sparse literature, only early recognition and emergency adrenalectomy can improve the outcome.

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    • Épidémiologie des patients neurologiques dans une population de transplantés rénaux

      Résumé
      Objectifs

      Le but de cette étude était de décrire l’épidémiologie des patients ayant une vessie neurologique dans une population de transplantés rénaux.

      Patients et méthodes

      Dans une population de 1286 patients transplantés rénaux entre 1993 et 2008, les patients ayant développé une insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) secondaire à des troubles vésicosphinctériens d’origine neurologique ont été identifiés.

      Résultats

      Trente-trois patients, 26 hommes et sept femmes d’âge moyen 46,9±12,4 ans lors de la transplantation ont été identifiés. Les pathologies neurologiques étaient un dysraphisme spinal dans 39,4 % des cas, un traumatisme crânien dans 18,2 % des cas, un accident vasculaire cérébral dans 15,2 % des cas, une lésion médullaire dans 12,2 %, une myélite dans 6,0 % des cas, une encéphalopathie congénitale dans 6,0 % des cas et un syndrome de Hinmann dans 3,0 % des cas. La durée moyenne de la maladie neurologique à la mise en dialyse était de 21,7±11,9 ans.

      Conclusion

      La prévalence des patients ayant des troubles vésicosphinctériens d’origine neurologique dans la population des transplantés rénaux était faible, mesurée à 2,6 % dans notre population. Les pathologies neurologiques les plus fréquemment en cause étaient les dysraphismes spinaux et les traumatisés crâniens. La mise en dialyse survenaient après une évolution moyenne de la maladie neurologique de 21 ans chez des patients âgés en moyenne de 37,8 ans.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Épidémiologie des patients neurologiques dans une population de transplantés rénaux

      Summary
      Objectives

      The aim of this study was to describe the epidemiology of neuropathic bladder in kidney transplant patients.

      Patients and Methods

      Patients with terminal chronic kidney disease related to neurogenic bladder were sorted out from a population of 1286 kidney transplant recipients operated between 1993 and 2008.

      Results

      Thirty-three patients, 26 men and seven women, mean age 46.9±12.4 years old at the transplantation time were found out. Neurological conditions were spinal dysraphism in 39.4% of the cases, brain injury in 18.2%, cerebrovascular accident in 15.2%, spinal cord injury in 12.2%, myelitis in 6%, congenital encephalopathy in 6% and Hinmann’s syndrome in 3%. Mean time between the onset of the neurological disease and the beginning of the dialysis was 21.7±11.9 years.

      Conclusion

      Prevalence of patients with neuropathic bladder in kidney transplant patients is 2.6%. Most frequent neurological conditions involved are spinal dysraphism and brain injury. The onset of the dialysis occurs 21 years on average after the diagnosis of the neurological disease in patients with mean age of 37.8 years.

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    • Valeur prédictive de l’inflammation prostatique asymptomatique dans la survenue du cancer de la prostate

      Résumé
      But

      Le rôle de l’inflammation dans la carcinogénèse prostatique n’est pas encore totalement élucidé. Le but de cette étude était d’étudier si l’existence de lésions inflammatoires au sein d’une première série de biopsie prostatique (BP) était un facteur de risque de survenue d’un cancer de la prostate (CaP).

      Patients et méthodes

      Dans cette étude rétrospective, nous avons sélectionné 220 patients ayant subi des BP multiples dans notre service et dont la première série a été réalisée entre 2000 et 2005. Les lames de cette première série biopsique ont été analysées par deux pathologistes spécialisés en uropathologie en simple insu. Les critères histologiques suivants ont été analysés : existence d’inflammation aiguë/chronique et focale/diffuse, atrophie, PIN de haut grade, ASAP. Ces données ont été rapportées au suivi des patients, les taux d’incidence (TI) de CaP pour les différents indicateurs relevés sur les BP ont été comparés (test du Chi2) et un risque relatif a été estimé.

      Résultats

      Deux cent un patients ont été inclus, avec un suivi médian de 2,1 ans (42 jours à 8,9 ans, délai entre la première et la dernière série de BP). Cent vingt-six patients (62,7 %) avaient des lésions inflammatoires (groupe inflammatoire -GI-) à la première série de biopsie, 97 patients ont déclaré un CaP (48,3 %) dans le suivi dont 58 du GI. Les TI de CaP n’étaient pas significativement différents entre les patients appartenant au GI ou pas (RR=0,9, p =0,6).

      Conclusion

      Les lésions inflammatoires prostatiques ne constituaient pas des lésions histologiques précancéreuses. Ces données rejoignent celles de la littérature scientifique récente.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Valeur prédictive de l’inflammation prostatique asymptomatique dans la survenue du cancer de la prostate

      Summary
      Objective

      Several studies have tried to show a link between inflammation and cancer. In prostate cancer (PCa) development, this question is still not completely elucidated. The aim of the study was to investigate, whether the presence of inflammation in the first series of prostate biopsies was a factor of risk.

      Patients and methods

      In this retrospective study, we examined prostate biopsy specimen of 220 consecutive patients, who had undergone repeat prostate biopsies in our department. The first screening round was performed between 2000 and 2005. These first prostate biopsies were examined by two pathologists blinded to the patient’s follow-up. Inflammation and several histological criterions were evaluated: acute/chronic and focal/diffuse inflammation, atrophy, high grade PIN (HGPIN) and ASAP. We compared PCa incidences rates (IR) for the different histologic markers using χ 2 analysis and estimated the relative risk (RR) of PCa.

      Results

      Two hundred and one patients were included definitively with a median follow-up of 2.1 years (42 days – 8.9 years, period between the first and the last biopsy). One hundred and twenty-six patients (62.7%) were identified with inflammation in the first biopsies (inflammatory group [IG]). Ninety-seven patients (48.3%) had PCa, 58 from the IG. PCa IR did not differ significantly between patients with or without inflammation (RR: 0.9, p =0.6).

      Conclusions

      According to these data, the presence and type of histological inflammation on initial prostate biopsies did not seem to be a risk factor for the development of PCa.

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    • Sacrospinofixation mini-invasive avec le dispositif CAPIO ® : étude anatomique

      Résumé
      Objectif

      Étudier les risques anatomiques lors de la sacrospinofixation en utilisant le système mini-invasif CAPIO®.

      Sujets et méthodes

      Sept cadavres de sexe féminin ont eu une sacrospinofixation par le dispositif mini-invasif CAPIO® en position gynécologique puis disséqués par voie abdominale. La sacrospinofixation a été faite après une colpotomie postérieure médiane et une dissection des fosses pararectales. La dissection abdominale était faite dans la région du ligament sacro-épineux. Les distances entres les points de sutures et les différents éléments vasculonerveux adjacents au ligament étaient mesurés.

      Résultats

      Treize ligaments était exploitables pour l’étude. Ils mesuraient (±DS) en moyenne 51±9,2mm de long et 23,5±5,7mm de large au niveau de la fixation. Il n’y avait pas de lésion rectale. L’implantation de l’aiguille était profonde (ligament) dans huit (57 %) et moyenne (muscle) dans cinq (39 %) des cas respectivement. L’épine ischiatique était à 21,6 (intervalle : 13–30). Le nerf et l’artère pudendaux étaient situés respectivement à 16,1mm (intervalle : 4–32) et 20mm (intervalle : 12–37) de l’aiguille.

      Conclusion

      La sacrospinofixation mini-invasive par le système CAPIO® était reproductible avec des risques anatomiques bas. Cependant, la fixation doit être à 20mm médialement par rapport à l’épine ischiatique pour minimiser le risque neurologique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Sacrospinofixation mini-invasive avec le dispositif CAPIO ® : étude anatomique

      Summary
      Objective

      To study anatomical risks after posterior sacrospinous ligament fixation using the CAPIO® needle driver.

      Subjects and methods

      A simplified bilateral posterior sacrospinous ligament fixation was performed on seven fresh female cadavers using the CAPIO® needle driver. Cadavers were installed in gynaecologic position then dissected by the abdominal route. The posterior sacrospinous ligament fixation was performed after a posterior vaginal wall incision on the midline and a simplified dissection of both pararectal fossae. The abdominal dissection was focused on the sacrospinous ligament area. We measured the distance between the neurovascular elements adjacent to the sacrospinous ligament from the suture site.

      Results

      Thirteen sacrospinous ligaments were available for analysis. The mean length (±SD) of the ligament was 51±9,2mm and the mean width at the level of fixation (±SD) was 23,5±5,7mm. No rectal injury was observed. Fixations were in the deeper (ligament) and medium (muscle) part of the SSL in eight (61%) and five (39%) cases respectively. The ischial spine was 21,6mm (range: 13–30). The mean distances between fixation and pudendal nerve and artery were 16,1mm (range: 4–32) and 20mm (range: 12–37) respectively.

      Conclusion

      Mini-invasive posterior sacrospinous ligament fixation using the CAPIO® needle driver seemed to be reproducible with low anatomical risks. However, the fixation should be at least at 20mm medially to the ischial spine in order to reduce neurological risks.

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    • Les ballonnets périurétraux ACT ® chez la femme : suivi à moyen terme et aide au positionnement

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer rétrospectivement les résultats de l’implantation de ballonnets périurétraux chez la femme et exposer un temps technique complémentaire : la rétrovision du col vésical par cystoscopie souple.

      Patientes et méthode

      De janvier 2001 à février 2009, des ballonnets périurétraux ACT® ont été implantés par le même opérateur, pour traiter une incontinence urinaire par insuffisance sphinctérienne chez 67 patientes d’âge moyen 70,2 ans. Le suivi moyen était de 24,8 mois (d’un à 89 mois). L’évaluation des résultats fonctionnels était basée sur la recherche de fuites urinaires à la toux et à la poussée abdominale à l’examen clinique, par le questionnaire Urinary Symptom Profile® (USP®) et sur une échelle d’évaluation analogique globale de satisfaction.

      Résultats

      Près de 90 % des patientes déclaraient une amélioration à au moins une consultation et 60 % (40/67) en fin de suivi, avec un indice de satisfaction de plus de 80 % pour 24 patientes. À l’examen, les fuites à l’effort de toux et de poussée ont disparu chez 58 % des patientes (36/62). Une amélioration du score de l’USP® était objectivée dans 76 % (19/25) des cas. Des complications sont survenues pour 37,3 % des patientes (25) avec un délai moyen de 10,8 mois. Les patientes traitées avec rétrovision auraient moins de complications et moins d’explantations.

      Conclusion

      S’adressant à une incontinence urinaire de prise en charge complexe, le rapport bénéfice–risque rend cette technique attractive et pourrait représenter une option alternative au sphincter artificiel urinaire (SAU). La rétrovision rendrait le geste chirurgical plus précis et plus sûr.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les ballonnets périurétraux ACT ® chez la femme : suivi à moyen terme et aide au positionnement

      Summary
      Objectives

      Evaluation of the results of Adjustable Continence Therapy® (ACT®) in women by a retrospective one-center study and exposure of a technique: bladder neck retrovision.

      Patients and methods

      Between January 2001 and February 2009, 67 women had ACT® implantation by the same surgeon for the indication of urinary incontinence by intrinsic sphincter deficiency, with mean age of 70.2 years. Mean follow-up was 24.8 months (1 to 89 months). Evaluation of functional results was realized with the research of urinary leakage when coughing or during abdominal thrust in the clinical exam, with the Urinary Symptom Profile® (USP®) questionnaire (since 2007), and with an analogical global satisfaction evaluation.

      Results

      More than 90% of women (n =67) have been improved at least at one medical consultation, and 60% (40/67) at last follow-up with a satisfaction index superior to 80% in 25 patients. Urinary leakage when coughing or doing abdominal thrust disappeared in 58% (36/62). An improvement of USP® score was observed in 76% (19/25). Postoperative complications occurred in 37.3% (25 patients) with a mean period of 10.8 months after surgery.

      Conclusion

      The ACT®, indicated in stress urinary incontinence, is attractive because of the benefit–risk ratio. It could represent an alternative treatment when the artificial urinary sphincter is not technically possible, not accepted or when a reversibility is required. The bladder neck retrovision would improve the ACT® surgery by precision and safety.

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    • Aspects cliniques et thérapeutiques de la torsion du cordon spermatique : étude de 27 cas

      Résumé
      Objectif

      Décrire les aspects clinique et thérapeutique de la torsion du cordon spermatique.

      Patients et méthode

      Cette étude rétrospective a été conduite sur une période de 15 ans, allant du 1erjuin 1993 au 31 mai 2008 au service d’urologie du CHU de Conakry, Afrique de l’Ouest. Nous avons colligé les dossiers de patients avec torsion du cordon spermatique confirmée à l’intervention avec les données cliniques et thépapeutiques.

      Résultats

      Au total 27 patients ont été inclus dont 70,3 % avaient moins de 25 ans. La douleur de l’hémibourse homolatérale a été le signe fonctionnel le plus fréquent (96,3 %). Onze patients seulement (40,7 %) ont été reçus avant la sixième heure. La tuméfaction de l’hémibourse, l’ascension testiculaire et le signe de Prehn ont été les signes physiques dominants. Tous les patients ont été opérés. Le nombre de tours de spire variait de un à trois. Vingt-deux testicules (81,5 %) ont été jugés viables et fixés. À 60 mois de recul médian, le volume clinique testiculaire de ces patients était stable dans 20 cas (90,9 %). Les suites opératoires ont été simples dans 96,3 % des cas. La sortie de l’hôpital a été effectuée avant le septième jour dans la majorité des cas (85,2 %).

      Conclusion

      La torsion du cordon spermatique reste une urgence fonctionnelle qui met en jeu le pronostic du testicule. La seule réponse thérapeutique adaptée demeure l’intervention chirurgicale en urgence.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Aspects cliniques et thérapeutiques de la torsion du cordon spermatique : étude de 27 cas

      Summary
      Objective

      To analyze in a retrospective way the clinical and therapeutical aspects of the testicular torsion in our service.

      Patients and methods

      It is a retrospective survey of 15 years, from June 1st, 1993 to May 31 2008 to the urology – Andrology service of Conakry. We have 27 files of patients with torsion of the spermatic cord confirmed to the intervention. A percentage of 70.30% patients were less than 25 years old.

      Results

      The scrotal pain was the most frequent functional sign (96.3%). Only 11 patients (40.7%) have been received before the sixth hour. The swelling of the scrotum, ascended testis and the sign of Prehn were the dominant physical signs. All patients have been operated. The number of spire towers varied from 1 to 3. Twenty-two testes (81.5%) have been judged viable and fixed. With a median follow-up of 60 months, the testes volume of these patients was stable in 20 cases (90.9%). The postoperative course was simple in 96.3% of cases. Twenty-three patients (85.2%) were released within a week.

      Conclusion

      Torsion of the spermatic cord remained a dangerous affection because putting in game the vital prognosis of the testis. The only justifiable attitude is the urgent surgical operation.

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    • La circoncision chez le nouveau-né et le nourrisson au bloc opératoire du CHU de Lomé : technique utilisant le Gomco clamp versus technique utilisant uniquement des pinces

      Résumé
      Objectifs

      Décrire les différentes techniques utilisées pour la circoncision des nouveau-nés et des nourrissons au bloc opératoire du CHU de Lomé (Togo) et comparer leurs résultats.

      Patients et méthodes

      Il s’agit d’une étude prospective réalisée au bloc opératoire du CHU de Lomé du 15 juin 2007 au 15 décembre 2008, soit une période de 18 mois. Elle a concerné les nouveau-nés et nourrissons circoncis suivant deux techniques : celle utilisant uniquement des pinces (groupe A : n =138 ; 69 %) et celle utilisant le Gomco clamp (groupe B : n =62 ; 31 %). Le test Khi2 au seuil 5 % a été utilisé pour l’analyse statistique.

      Résultats

      Selon la durée de l’intervention, 34 nouveau-nés et nourrissons (24,6 %) ont été circoncis dans un délai de moins de 15minutes dans le groupe A et 27 (43,5 %) dans le groupe B (p <0,05). En fonction de l’importance du saignement et selon le type de matériel utilisé, 28 nouveau-nés et nourrissons (20,30 %) avaient beaucoup saigné dans le groupe A et un (1,61 %) dans le groupe B (p <0,05). Selon les complications postopératoires et en fonction de la technique utilisée, neuf nouveau-nés et nourrissons (9,4 %) avaient des complications postopératoires dans le groupe A et deux (3,2 %) dans le groupe B. La plaie avait cicatrisé dans un délai de moins de six jours chez un nourrisson (0,7 %) dans le groupe A et six (9,7 %) dans le groupe B (p <0,05). Cent pénis (72,46 %) étaient jugés très satisfaisants dans le groupe A et 55 (88,7 %) dans le groupe B (p <0,05).

      Conclusion

      La technique utilisant le Gomco clamp pour la circoncision avait beaucoup plus d’avantages que celle utilisant uniquement les pinces. Elle était beaucoup plus sécurisante pour l’enfant.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La circoncision chez le nouveau-né et le nourrisson au bloc opératoire du CHU de Lomé : technique utilisant le Gomco clamp versus technique utilisant uniquement des pinces

      Summary
      Objectives

      To describe the various techniques used for the circumcision in newborns and infants in the operating room of the Lomé Teaching Hospital (Togo) and to compare their results.

      Patients and methods

      It is about a prospective study carried out in the operating room of the Lomé Teaching Hospital from June 15th, 2007 to December 15th, 2008 (18 months). It concerned newborns and infants circumcised according to two techniques: the technique using grips only (group A: n =138; 69%) and the technique using Gomco clamp (group B: n =62; 31%). The Khi2 test with the threshold 5% was used for the statistical analysis.

      Results

      According to the duration of the intervention, 34 newborns and infants (24.6%) were circumcised within less than 15minutes in the group A and 27 (43.5%) in the group B (p <0.05). According to the importance of the bleeding and to the type of material used, 28 newborns and infants (20.30%) had bled much in the group A and one (1,61%) in the group B (p <0.05). According to the postoperative complications and to the technique used, nine newborns and infants (9.4%) had postoperational complications in the group A and two (3.2%) in the group B. The wound had healed within less than 6 days in one infant (0.7%) in the group A and six (9.7%) in the group B (p <0.05). One hundred penises (72.46%) were considered to be very satisfying in the group A and 55 (88.7%) in the group B (p <0.05).

      Conclusion

      The technique using Gomco clamp for circumcision had more advantages than that using only the grips. It was much more safe for the child.

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    • Carcinome médullaire du rein : rapport d’une rémission sous gemcitabine-cisplatine et revue des perspectives thérapeutiques

      Résumé

      Nous rapportons une observation d’un carcinome médullaire du rein concernant une patiente de 38 ans drépanocytaire hétérozygote. La tomodensitométrie a mis en évidence une masse rénale de 48mm×20mm, hypovascularisée, siégeant au niveau du pôle inférieur du rein gauche, empiétant sur le sinus rénal. Il existait une coulée ganglionnaire latéro-aortique et inter-aorticocave. Une néphrectomie élargie avec curage ganglionnaire lomboaortique a été réalisée. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire associé à une analyse immuno-histochimique a permis de conclure à un carcinome médullaire du rein classé T1N2R0 (TNM 2002). Une chimiothérapie à base de gemcitabine-cisplatine a été instituée. La masse ganglionnaire résiduelle a régressé après six cycles de chimiothérapie. La tomographie par émissions de positons (TEP) a montré que la masse résiduelle ne fixait pas le traceur radioactif. L’exérèse de la masse ganglionnaire résiduelle a révélé que les ganglions étaient indemnes de tout processus tumoral. La patiente n’avait aucun signe clinique ou radiologique de progression à huit mois de la néphrectomie. Nous discutons des critères diagnostiques et analysons les perspectives thérapeutiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Carcinome médullaire du rein : rapport d’une rémission sous gemcitabine-cisplatine et revue des perspectives thérapeutiques

      Summary

      We report a case of renal medullary carcinoma concerning a 38-year-old woman. Heterozygote sickle cell trait was noticed in her past medical history. The physical examination was unremarkable. The CT-scan revealed a left renal mass of 48mmx20mm, hypovascularised, located in the lower pole of the kidney with extension into the sinus. There were also enlarged lymph nodes laterally to aortic artery and between the aorta and the vena cava. A left radical nephrectomy with lymphadenectomy was performed. The histological examination with immuno-histo-chemical analysis revealed a renal medullary carcinoma T1N2R0 (TNM 2002). An adjuvant chemotherapy consisting of gemcitabine-cisplatin was administered. A regression of the residual lymph nodes was noticed after the six cycles of chemotherapy and the PET-Scan was negative. The patient underwent a second operation and the residual mass was excised. No tumor cell was found at the histological examination of the residual nodes. The patient had no clinical or radiological symptoms of progression eight months after the radical nephrectomy. We discuss the diagnostic criteria and analyse the therapeutic perspectives.

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    • Infarctus mésentérique dans les suites d’une néphrectomie élargie gauche

      Résumé

      La néphrectomie chez un patient hémodialysé est une intervention fréquente. Les risques de complications vasculaires sont accrus en cas d’insuffisance rénale chronique. Nous rapportons le cas d’un patient ayant eu un infarctus mésentérique dans les suites d’une néphrectomie gauche. La cause de cet infarctus était multifactorielle avec principalement une hypoperfusion splanchnique due à une hypovolémie postopératoire, et une occlusion de la microvascularisation périphérique mésentérique, par un dépôt de cristaux de Kayexalate®.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Infarctus mésentérique dans les suites d’une néphrectomie élargie gauche

      Summary

      The nephrectomy of a dialyzed renal insufficient patient is a frequent operation. Nevertheless, the vascular complication risks are increased for these patients. We report the case of a patient who had presented a mesenteric ischemia after a left nephrectomy. The cause of this ischemia was plurifactorial with, on one hand, a splanchnic hypoperfusion due to post-procedure hypovolemia caused by an important depletion during the dialysis as well as the use of vasoactive amines and, on the other hand, the peripheral mesenteric microvascularisation occlusion due to a kayexalate crystal deposit.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2010, 7, 20, i

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