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    Numéro 6- Volume 20- pp. 393-476 (Juin 2010)

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    • Particularités pronostiques, histopathologiques, génétiques et thérapeutiques du carcinome à cellules rénales tubulopapillaire

      Résumé
      Objectif

      Faire l’état des connaissances actuelles du carcinome à cellules rénales tubulopapillaire (CCRP) : épidémiologie, présentations cliniques et radiologiques et caractéristiques originales telles que les anomalies génétiques associées, le risque de récidive et de métastase ainsi que la fréquence de la multifocalité.

      Matériels et méthodes

      Étude de séries publiées dans la base de donnée Medline de la Bibliothèque américaine de médecine.

      Résultats

      Les analyses multivariées ont montré que le type histologique tubulo-papillaire n’est pas associé à un facteur de risque de progression de la maladie. Le taux de multifocalité du CCRP est décrit comme variant de 22 à 41 % mais les informations concernant la forme héréditaire ou non, ainsi que le type histologique 1 vs 2 ne sont que trop rarement et inégalement rapportées. La multifocalité est indépendante de la taille de la lésion primitive, du stade ou du grade et n’est pas associée à un risque plus élevé de récidive ipsi- ou controlatérale ni de décès spécifique ; ainsi, la multifocalité du CCRP n’est pas un argument contre la chirurgie rénale conservatrice. Les traitements anti-angiogéniques sont en cours d’évaluation pour le traitement des formes métastatiques.

      Conclusion

      Les caractéristiques spécifiques du CCRP restent controversées dans la littérature en raison de la confusion des différents sous-types. Les études génétiques et cytogénétiques sont de plus en plus utilisées pour mieux identifier les sous-types de CCRP ce qui pourrait permettre de mieux définir les groupes pronostiques et de développer des thérapeutiques ciblées.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Particularités pronostiques, histopathologiques, génétiques et thérapeutiques du carcinome à cellules rénales tubulopapillaire

      Summary
      Purpose

      We reviewed papillary renal cell carcinoma (PRCC) epidemiology, radiological and clinical presentations, and specific features of morphological subtypes focusing on genetic defects, risk of local and metastatic recurrence and frequency of multifocality.

      Materials and methods

      The MEDLINE database of the US National Library of Medicine was searched for pertinent studies.

      Results

      According to multivariate analyses, PRCC histology was not retained as a prognostic factor. Reported rates of multifocality in PRCC are 22 to 41% but distinction between histological subtype or hereditary forms are barely detailed. Multifocality frequency is independent of size, stage or grade and is not associated with ipsilateral or controlateral recurrence or death from RCC. Thus, PRCC multifocality is not an argument against nephron-sparing surgery. Antiangionenic therapies are being evaluated for the Metastatic PRCC.

      Conclusion

      According to the literature, specific prognostic features of PRCC remain controversial due to the lack of distinction between different PRCC subtypes. Genomic and cytogenetic characterizations have been used to establish an evolving classification of PRCC subtypes and may be a source of new markers that will eventually enable us to precise prognosis and identify targets for new adjuvant therapies.

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    • Inflammation et hyperplasie bénigne de la prostate : cause ou conséquence ?

      Résumé
      Introduction et objectifs

      Alors que l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) est la pathologie la plus fréquente de l’homme âgé, peu de facteurs de risque ont clairement été établis. Récemment, l’inflammation prostatique est apparue comme une piste intéressante. L’objectif de cet article est de présenter les principaux travaux scientifiques qui étudient le rôle de l’inflammation dans le développement et l’évolution de l’HBP.

      Matériel et méthode

      Les articles traitant du rôle de l’inflammation dans l’HBP ont été identifiés grâce à la base de données PubMed et sélectionnés en fonction de leur intérêt scientifique.

      Résultats

      Plusieurs études cliniques ont mis en évidence une association entre l’inflammation et l’HBP sans qu’il soit possible de conclure qu’il s’agissait d’un facteur de risque ou d’un épiphénomène. Des cellules inflammatoires ont été mises en évidence en grand nombre au sein du tissu prostatique de l’homme adulte. Elles sécrètent de grandes quantités de cytokines qui interagissent avec le tissu prostatique environnant, provoquant une accélération de leur croissance et recrutant d’autres cellules inflammatoires. Mais les cellules prostatiques sont elles-mêmes capables de sécréter des médiateurs de l’inflammation, de stimuler leur propre croissance et de recruter des cellules inflammatoires. Une fois le processus engagé, il semble que l’inflammation puisse échapper aux mécanismes de rétrocontrôle et provoquer une augmentation du volume de la prostate.

      Conclusion

      L’HBP est une pathologie multifactorielle mais l’inflammation prostatique chronique a été mise en évidence comme l’un des mécanismes importants de son développement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Inflammation et hyperplasie bénigne de la prostate : cause ou conséquence ?

      Summary
      Introduction and objectives

      Although benign prostatic hyperplasia (BPH) is the most frequent disease in elderly men, only a few predictive factors have been clearly identified. Recently, chronic prostatic inflammation has emerged as one of them. This review aims at describing the scientific proof of a relationship between chronic prostatic inflammation and BPH.

      Material and method

      Searching in the PubMed database identified clinical studies and basic research experiments in relation with the role of inflammation in BPH.

      Results

      Large clinical studies recently highlighted a relationship between chronic prostatic inflammation and prostate volume or urinary symptoms. Microscopic studies also found numerous inflammatory cells infiltrating BPH tissues. Immune cells are releasing cytokines and growth factors to modulate the immune response but evidences are also showing that they are promoting the epithelial and stromal prostatic cells growth. Moreover, prostatic cells by themselves are able to secrete inflammatory mediators and finally to stimulate their own growth. Once the vicious circle has started, it appears that feedback controls can be overwhelmed and that prostate volume progressively increases.

      Conclusion

      BPH is a complex disease but chronic prostatic inflammation is one of the mechanisms leading to prostatic enlargement and urinary symptoms.

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    • Hyperméthylation et cancer de la prostate

      Résumé

      Le diagnostic du cancer de la prostate localisé évolue. Les études récentes sur le dépistage et l’analyse pronostique ont montré les limites du dosage du PSA. Le défi des prochaines années sera donc de définir de nouvelles stratégies thérapeutiques, dans la mesure où l’utilisation de tests plus fiables permettra d’employer les traitements les mieux adaptés au risque évolutif du patient. Les tests analysant la méthylation de l’ADN vont dans ce sens : la méthylation des régions promotrices de gènes impliqués dans la carcinogenèse prostatique représente en effet une voie intéressante de développement. Ces tests ont été évalués sur de petites cohortes avec des résultats prometteurs sur tissu prostatique et sur urine, en particulier pour des patients à haut risque et pour l’analyse du risque de récidive chez les patients opérés. La dernière phase de développement étant l’industrialisation des tests et leur évaluation clinique à grande échelle, il nous a semblé important de faire la synthèse des connaissances actuelles sur le diagnostic du carcinome prostatique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hyperméthylation et cancer de la prostate

      Summary

      The diagnosis of localized prostate cancer is in constant modification. Recent studies on early diagnosis and prognosis analysis have demonstrated the limits of using PSA. The challenge for the upcoming years will be to adapt therapeutic strategies for each patient according to more reliable tests. These objectives apply for DNA methylation analysis. Hypermethylation of the promoter of gene implicated in the carcinogenesis of prostate cancer has been shown as an interesting filed for new tests. So far, DNA methylation tests were assessed on small cohorts of localized prostate cancer patients with promising results when applied on primary tumours and in urine, particularly for patients at high risk of progression after radical prostatectomy. Since the last phase of development for DNA methylation tests will be the industrialization and evaluation on large scale, it is important to have a synthesis on current knowledge of DNA methylation tests in the diagnosis of prostate cancer.

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    • Récidives tardives des tumeurs germinales du testicule

      Résumé

      Les récidives tardives (RT) des tumeurs germinales (TG) surviennent par définition plus de deux ans après la prise en charge initiale. Elles sont rares et de pronostic péjoratif avec une médiane de survie de 23,9 mois après chimiothérapie. Les RT surviennent en règle générale chez les patients ayant une tumeur germinale non séminomateuses (TGNS) de stade initial avancé. Le risque est majoré par la survenue d’une première rechute dans les deux premières années qui suivent le traitement initial. Le diagnostic est porté le plus souvent devant des symptômes, par tomodensitométrie ou devant une élévation des marqueurs sériques dans 40 % des cas. Les RT regroupent deux situations cliniques très différentes : les RT des TG initialement surveillées, dont le traitement repose sur les standards de traitement de première ligne d’une tumeur de stade II ; et les RT des TGNS après une première ligne de chimiothérapie dont le traitement repose principalement sur la chirurgie d’exérèse qui permet une RC durable dans plus de 50 % des cas en cas d’atteinte unifocale. Les autres situations (atteintes multifocales, masses non extirpables) relèvent de combinaisons thérapeutiques et sont de pronostic péjoratif. La connaissance de profils génétiques particuliers pourrait permettre à l’avenir d’identifier les TG à risque de RT et de proposer une surveillance adaptée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Récidives tardives des tumeurs germinales du testicule

      Summary

      The late relapses (LR) of germinal cells tumors occur by definition more than two years after a succesful initial care. These rare situations have a poor prognosis with a median survival of 23.9 months after chemotherapy. The LR arise as a general rule at the patient’s suffering from an advanced initial stage NSGCT. The risk is increased by the arising of a first relapse in the first two years which follow the initial treatment. The diagnosis is mostly mentioned in front of symptoms, CT scan or rising markers in 40% of the cases. The LR group includes two very different clinical situations: the LR of the initially watched GCT, treatment of which bases on the standards of first-line stage II tumor treatment; and the LR of NSGCT after a first line chemotherapy, treatment of which bases mainly on surgery which allows a long-term complete remission in more than 50%. Other situations (multifocal, non extirpable tumors) require therapeutic associations and impact the prognosis. The knowledge of particular genetic profiles could allow in the future to identify the germinal tumors at risk of RT and to propose adapted watching.

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    • Hématomes surrénaliens potentialisés par le Synacthène ® (HSS)

      Résumé
      Objectif

      Rapporter une série d’hématomes surrénaliens spontanés sous Synacthène® et définir la prise en charge à court, moyen et long terme.

      Patients et méthodes

      De janvier 2000 à décembre 2008, cinq patients (quatre hommes et une femme), d’âge moyen 47ans, ont été pris en charge pour hématomes surrénaliens spontanés chez des patients traités par Synacthène® pour lombosciatalgie documentée depuis 72heures. La prise en charge associait une évaluation clinique, endocrinienne et radiologique.

      Résultats

      Quatre patients ont été surveillés et un seul a nécessité une prise en charge chirurgicale. Aucune tumeur surrénalienne n’a été diagnostiquée lors du suivi avec un recul de deux ans (un à quatre). Deux patients étaient atteints d’un syndrome des antiphospholipides.

      Conclusion

      Les hématomes surrénaliens spontanés sont une pathologie rare, dont la prise en charge doit d’abord être une surveillance clinique, biologique et morphologique. Le bilan endocrinien, immunologique et radiologique systématique doit rechercher une tumeur surrénalienne sécrétante ou non, et un syndrome des antiphospholipides.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hématomes surrénaliens potentialisés par le Synacthène ® (HSS)

      Summary
      Objective

      Many spontaneous adrenal hematomas have been observed in patients being treated by Synacthène®. The purpose of this study is to define how to take those patients in charge on a short-, mid- and long-term.

      Patients and methods

      From January 2000 to December 2008, five patients (four males and one female), mean age 47, were taken in charge in our service for spontaneous adrenal hematomas. All those patients had been treated with Synacthène® for a mid-sciatic pain for 72hours. We associated a clinical, endocrine and radiologic staging to treat those patients.

      Results

      Four patients underwent a watchful waiting, only one patient needed surgery. No adrenal tumor was ever found during the mean two years follow-up (one to four). Two patients suffered of the condition of the antiphospholipid syndrome.

      Conclusion

      Spontaneous adrenal hematomas are a most uncommon pathology. The clinical attitude has thus to be defined clearly. The patient must be under close clinical evaluation. Biological and morphological parameters have to be often repeated. An adrenal tumor has to be excluded by the evaluation, as that tumor could be secreting or could not be secreting. Antiphospholipid syndrome must also be excluded.

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    • Faut-il monitorer la température pendant la phase de préservation en transplantation rénale ?

      Résumé
      But

      La température idéale de conservation des greffons rénaux est aux alentours de 4°C. On ne connaît pas les conditions réelles au sein des containers de transport des greffons. Pour cette raison, nous avons étudié les conditions de températures en pratique quotidienne avec le container Biotainer® et la sacoche Vitalpack®, conçus récemment par notre équipe pour répondre aux normes européennes de transport de matériel biologique.

      Matériels

      Des mesures itératives de la température ont été faites sur des reins de porcs conditionnés dans le container Biotainer®, dans les mêmes conditions que des greffons humains, à l’aide d’une puce thermique. Nous avons comparé ces résultats à ceux obtenus dans les mêmes conditions avec l’ancien container de transport utilisé par toutes les équipes avant 2004. Dans un second temps, nous avons étudié les conditions quotidiennes de conservation des greffons rénaux humains en mesurant les températures de conservation de greffons prélevées dans notre centre d’août 2007 à mai 2008.

      Résultats

      La température était minimale pendant 15 heures et inférieure à 5°C pendant 57 heures, avec le nouveau container, contre 80minutes et 10 heures 40minutes avec l’ancien container. Les températures avec le nouveau container étaient les mêmes avec 2 ou 4kg de glace pilée. En pratique clinique, les mesures de température réalisées retrouvaient des températures stables inférieures à 5°C pendant 20 heures.

      Conclusion

      Le nouveau container assure une meilleure stabilité de température de conservation des greffons, pendant un délai bien supérieur. Il ne paraît pas nécessaire de surveiller la température pendant la conservation dans ces conditions. Il n’est pas nécessaire de changer la glace pilée, ce qui rend possible de sceller le compartiment contenant le greffon et les prélèvements biologiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Faut-il monitorer la température pendant la phase de préservation en transplantation rénale ?

      Summary
      Goal

      It is generally considered that kidney grafts should be preserved at 4°C during cold storage. However, actual temperature conditions are not known. We decided to study the temperature levels during preservation with the Biotainer® storage can and Vitalpack® transport pack.

      Material

      Temperature was monitored using the Thermobouton® probe during preservation of pig kidneys, in the same conditions used with human grafts. The probe recorded the temperature level every 10minutes during four days. We compared the results found with the new storage can with results obtained in the same conditions with the storage can formerly used by our team. We also studied the best position of the probe for temperature monitoring and the influence of the amount of ice within the transport pack on the temperature level. We then monitored the temperature during the conservation of actual human kidney grafts harvested at our institution from August 2007 to May 2008.

      Results

      The temperature levels were the same regardless of the position of the probe within the transport pack. The lowest temperature was maintained during 15hours, and the temperature level stayed below 5°C for 57hours with the new storage can. The former storage can maintained the lowest temperature level for 80minutes, and temperature reached 5°C after 10hours 40minutes. Temperature levels were similar when 2 or 4 kg of crushed ice were used. We observed similar results when monitoring the conservation of human grafts.

      Conclusion

      The new storage can affords more stable temperature levels when compared to the formerly used can. Since temperature is stable during conservation, continuous monitoring in everyday practice does not seem warranted.

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    • Effet de l’infiltration pariétale d’anesthésique local (ropivacaïne) sur la douleur postoperatoire après prostatectomie radicale laparoscopique sous-péritonéale

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité de l’infiltration pariétale de ropivacaïne sur la douleur postopératoire après prostatectomie radicale laparoscopique sous-péritonéale.

      Matériel et méthodes

      Étude prospective monocentrique menée chez 130 patients consécutifs opérés d’une prostatectomie radicale laparoscopique de janvier 2007 à mars 2007. Cent deux patients étaient inclus et randomisés en deux groupes selon leur année de naissance (paire ou impaire). Seuls les patients du premier groupe (année paire) étaient infiltrés en fin d’intervention. Le second groupe (année impaire) était le groupe témoin. L’échelle visuelle analogique (Eva) permettait l’évaluation de la douleur à 30minutes, une, six et 12 heures post-intervention. Les prises d’antalgiques postopératoires étaient colligées pour chaque patient.

      Résultats

      Pour les patients du groupe 1, l’Eva moyenne était égale à 1,44 ; 1,34 ; 1,72 et 1,51 respectivement à 30minutes, une, six et 12 heures. Pour les patients du groupe 2, l’Eva moyenne était égale à 1,28 ; 1,36 ; 1,46 et 1,44. Il n’était pas retrouvé de différence statistiquement significative en termes de niveau de douleur et de prises d’antalgiques entre les deux groupes (p =0,71 ; 0,96 ; 0,47 et 0,86 respectivement à 30minutes, une, six et 12 heures).

      Conclusion

      La ropivacaïne en infiltration pariétale n’améliore pas significativement la douleur postopératoire et ne peut être proposée à titre systématique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Effet de l’infiltration pariétale d’anesthésique local (ropivacaïne) sur la douleur postoperatoire après prostatectomie radicale laparoscopique sous-péritonéale

      Summary
      Purpose

      Evaluation of the efficiency of wound infiltration of ropivacaine in postoperative pain after extraperitoneal laparoscopic radical prostatectomy.

      Material and methods

      Prospective single institution study included 130 patients treated by extraperitoneal laparoscopic radical prostatectomy from January to March 2007. One hundred and two patients were included and randomised in two groups according to the year of birth (pair or impair). Only patients from the first group (year pair) had wound infiltration at the end of the procedure. The second group (year impair) was the control group. An analogic visual scale (EVA) permitted evaluation of pain at 30 minutes, 1, 6 and 12hours after the procedure. Use of analgesics after procedure were noted for each patient.

      Results

      In the first group, the median of EVA was 1.44, 1.34, 1.72 and 1.51 respectively at 30 minutes, 1, 6 and 12hours. In the second group, the median of EVA was 1.28, 1.36, 1.46 and 1.44. We found no statistically significant difference for pain and use of analgesic between the two groups (p =0.71, 0.96, 0.47 and 0.86 respectively at 30 minutes, 1, 6 and 12hours).

      Conclusion

      Ropivacaine in wound infiltration did not decrease significantly the postoperative pain and must not be used systematically.

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    • Tumeur urothéliale de vessie T1 : valeur pronostique du franchissement de la muscularis mucosae (T1a/T1b). Étude multicentrique du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU)

      Résumé
      Objectifs

      L’objectif de cette étude multicentrique était d’étudier l’influence de la profondeur d’infiltration tumorale du chorion et plus particulièrement du franchissement de la muscularis mucosae sur les différents paramètres de survie des tumeurs urothéliales de vessie T1.

      Patients

      Nous avons inclus les patients issus de six centres ayant eu une première tumeur de vessie T1 entre 1994 et 2004 et subdivisé ces tumeurs en T1a lorsque la tumeur ne dépassait pas la muscularis mucosae et T1b lorsqu’elle la dépassait. Sur les 387 patients inclus, 269 (69,5 %) ont été classés T1a et 118 (30,5 %) T1b. Le suivi moyen a été de 45,4 mois. Les deux groupes étaient comparables à l’exception du grade tumoral, plus élevé dans le groupe T1b (p <0,001).

      Résultats

      La survie sans récidive n’était pas différente entre les deux groupes (p <0,3). Le stade T1a était en revanche un facteur protecteur indépendant en analyse multivariée pour la survie sans progression (RR=0,49 ; IC 95 %=[0,71–0,90]), la survie spécifique (RR=0,33 ; IC 95 %=[0,16–0,67]) et la survie globale (RR=0,52 ; IC 95 %=[0,32–0,85]).

      Conclusion

      Cette étude qui à notre connaissance est la plus large sur le sujet, a confirmé la valeur pronostique de l’infiltration tumorale de la muscularis mucosae quant à la survie sans progression, la survie spécifique et la survie globale. Ce critère est donc important pour le clinicien et devrait être rapporté systématiquement dans le compte rendu anatomopathologique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tumeur urothéliale de vessie T1 : valeur pronostique du franchissement de la muscularis mucosae (T1a/T1b). Étude multicentrique du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU)

      Summary
      Objective

      The aim of this multicenter study was to determine the prognostic value of the depth of invasion of lamina propria and more specifically the influence of the invasion of the muscularis mucosae on survival parameters in T1 bladder carcinoma.

      Patients

      Six urological centers included patients between 1994 and 2004 who had an initial T1 bladder tumor. All T1 tumors were substaged according to the muscularis mucosae (MM) invasion into T1a (no invasion beyond the MM) and T1b (invasion beyond MM but preserving the muscle). Among the 387 patients included, 269 (69.5%) were found T1a and 118 (30.5%) T1b. Mean follow-up was 45.4 months. T1a and T1b groups were comparable except for tumor grade that was higher in T1b (p <0.001).

      Results

      Survival without recurrence was not significantly different between T1a and T1b groups (p <0.3) but T1a stage was found as an independent factor for survival without progression (RR=0.49; IC 95%=[0.71–0.90]), specific survival (RR=0.33; IC 95%=[0.16–0.67]) and global survival (RR=0.52; IC 95%=[0.32–0.85]).

      Conclusion

      This study, the largest on the subject to our knowledge, have shown that muscularis mucosae invasion was a prognostic factor for survival without progression, specific survival, and global survival. We support that routine pathological assessment of the level of MM invasion in patients with stage T1 bladder cancer should be included in the histopathological report.

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    • Signes de lutte dans les vessies neurologiques des lésions de la queue de cheval et du cône terminal

      Résumé
      Introduction

      Les signes de lutte (SL) observés au cours des vessies neurologiques sont fréquents, tout particulièrement au cours des vessies par atteinte neurologique centrale (paraplégie, sclérose en plaques). Nous avons voulu vérifier quels étaient les facteurs prédictifs de telles lésions et tout particulièrement si la typologie urodynamique intervenait dans leur genèse, en utilisant pour modèle les lésions radiculomédullaires basses.

      Patients et méthode

      Nous avons étudié rétrospectivement chez des patients atteints d’un syndrome de la queue de cheval et/ou du cône terminal la présence ou non de signes cystographiques « de lutte », en fonction de leur status urodynamique : hyperactivité détrusorienne (HAD), ou acontractilité en rapport avec une lésion périphérique pure.

      Résultats

      Sur 68 patients (âge moyen 47,2ans), 34 avaient une HAD et 34 une neurovessie hypoactive. La présence de signes « de lutte » était associée avec l’HAD (p =0,04). Néanmoins, les SL étaient aussi observés chez 50 % des patients ayant une vessie hypoactive. Ils étaient alors associés au sexe masculin et ce en l’absence d’obstacle urologique.

      Conclusion

      Cette étude démontre l’existence de SL dans les neurovessies « périphériques » hypoactives. Si les SL semblent plus fréquents dans les neurovessies hyperactives centrales, leur recherche spécifique et réitérée est aussi nécessaire au cours du suivi des neurovessies hypoactives périphériques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Signes de lutte dans les vessies neurologiques des lésions de la queue de cheval et du cône terminal

      Summary
      Introduction

      The bladder deformations observed in the neurogenic bladders are frequent, particularly in the “upper motor neuron” bladder type (paraplegia, multiple sclerosis). We wanted to verify the predictive factors of such damage and particularly, if the urodynamic typology intervened in their genesis by using the model of cauda equina syndrome and conus medullaris lesions.

      Patients and methods

      We have studied retrospectively the presence of cystographic bladder deformations at patients with neurogenic bladder due to cauda equina syndrome or conus medullaris lesion according to their urodynamic status: either overactive or acontractile detrusor.

      Results

      Of 68 patients, (mean age 47.2 years), 34 had an overactive and 34 an acontractile detrusor. The presence of bladder deformations was associated with an overactive detrusor (p =0.04). However, 50% of the patients with acontractile detrusor had bladder deformations, and those deformations were associated with male sex, and this excluding urologic obstruction.

      Conclusion

      This study demonstrates the existence of bladder deformations in the hypoactive lower motor neuron neurogenic bladder type. If the bladder deformations seem more frequent in the overactive neurogenic bladder type, their specific and repeated search is also necessary during the follow-up of the lower motor neuron neurogenic bladder type.

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    • Résultat d’une enquête par questionnaire sur l’intérêt porté à la neuro-urologie par les urologues en formation

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer l’intérêt porté à la neuro-urologie par les urologues en formation.

      Matériels et méthodes

      Entre janvier et mai 2009, l’ensemble des membres de l’Association française des urologues en formation ont reçu un questionnaire anonyme par courriel. Les données étudiées étaient : données épidémiologiques de notre population ; participation aux formations et aux enseignements ; intérêt et investissement ; évaluation des formations et des enseignements. Les variables qualitatives ont été comparées par le chi-deux. Les résultats étaient considérés comme significatifs lorsque p <0,05.

      Résultats

      Le taux de réponse était de 45,3 %. L’âge moyen était de 28,7±2,3 ans. Quatre-vingt-douze (70,7 %) des 130 urologues en formation interrogés souhaitaient exercer à temps plein ou partagé dans une structure hospitalière. Ils étaient 40 % à avoir une réunion multidisciplinaire de neuro-urologie, et 80 % étaient dans un service qui prenait en charge des patients porteurs d’une vessie neurologique. Le pourcentage d’urologue en formation se disant intéressés par la neuro-urologie était de 69,2 %, et 61,5 % souhaitaient pratiquer cette thématique dans son exercice futur. Ce souhait était significativement plus élevé pour ceux issus de l’ENC (p <0,05), pour ceux souhaitant exercer à l’hôpital (p <0,01) et pour ceux qui bénéficiaient d’un terrain de stage ayant une expertise en neuro-urologie (p <0,001). L’enseignement théorique et pratique de la neuro-urologie étaient jugés comme étant insuffisants pour respectivement 73,9 et 64,2 % des urologues en formation. La note moyenne attribuée au module de l’ECU était de 7,47 sur 10.

      Conclusion

      La neuro-urologie semblait particulièrement attractive pour les urologues en formation et beaucoup souhaitaient l’intégrer dans son exercice futur. La motivation était plus importante pour ceux s’orientant vers une carrière hospitalière. Même si la qualité des enseignements était très bien notée, leurs modalités étaient jugées insuffisantes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultat d’une enquête par questionnaire sur l’intérêt porté à la neuro-urologie par les urologues en formation

      Summary
      Objectives

      To evaluate the interest borne towards neuro-urology within the community of the urology residents.

      Materials and methods

      Between January and May 2009, all urology residents received an anonymous questionnaire by e-mail estimating their interest for neuro-urology. The analyzed data were: epidemiologic data; participation in theoretical learning and training courses practices; interest and investment in the speciality; opinion on the current formation. The qualitative variables were compared by the chi-2 test. P values <0,05 were considered significant.

      Results

      The rate of answer was 45,3 %. The middle age was 28,7±2,3 years. Ninety-two (70,7 %) of the 130 urologist residents questioned wished to exert full-time or divided in a hospital structure. They were 40 % to have a multidisciplinary neuro-urology staff, and 80 % were in a service which dealt with suffering patients of neurological bladder. The percentage of urologist residents interested by neuro-urology was 69,2 %, and 61,5 % of them wished to practice this activity in their future exercise. This wish was significantly higher for those resulting from the ENC (p <0,05), for those wishing to exert at the hospital (p <0,01) and for those who practice urology at a level of expertise in neuro-urology (p <0,01). The theoretical and practical teaching of neuro-urology were considered as being insufficient for respectively 73,9 % and 64,2 % of the urologist residents. In contrast, the average note allotted to the neuro-urology module of the ECU was of 7,47 out of 10.

      Conclusion

      Neuro-urology seems to be particularly attractive for the urologist residents, and many wished to integrate it in their future exercise. The motivation was more important for those who wished to carry out a career in hospital. Even if the quality of the teaching was very noted, their modalities were considered to be insufficient by most of them.

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    • Sarcome à cellules claires du rein : à propos d’un cas pédiatrique

      Résumé

      Le sarcome à cellules claires du rein (SCCR) est une tumeur maligne rare de l’enfant, reconnu pour son agressivité, son haut potentiel métastatique osseux et sa tendance à la récidive. Nous rapportons chez un enfant de 48 mois, ayant une volumineuse masse abdominale, une observation de SCCR dont le diagnostic a été posé sur biopsie, dans la mesure où l’imagerie restait incertaine quant à l’origine rénale de cette masse. Hormis l’aspect histologique, il n’existe actuellement aucun critère permettant son diagnostic. Son pronostic a été nettement amélioré par l’introduction de nouveaux schémas thérapeutiques.

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      Sarcome à cellules claires du rein : à propos d’un cas pédiatrique

      Summary

      Clear-cell sarcoma of the kidney (CCSK) is a rare malignant tumor of childhood, known for its aggressiveness, its tendency to recurrence and to metastasis to bone. We report an observation of a child of 48 months carrying a large abdominal mass. The diagnosis of the SCCR was made on biopsy, since imaging remained uncertain as to the renal origin of the mass. Indeed, our observation underlines the difficulty of its diagnosis. Excepting the morphological aspect, there is no criterion for its recognition. Its prognosis has been improved by the new treatments.

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    • Pilomatricome scrotal : à propos d’un cas et revue de la littérature

      Résumé

      Le pilomatricome, ou épithélioma calcifié de Malherbe, est une tumeur cutanée annexielle bénigne, le plus souvent rencontrée chez l’enfant et localisée à la moitié supérieure du corps. Nous rapportons une forme rare de pilomatricome de localisation cutanée scrotale. Un homme de 46ans, sans antécédent, a développé une tuméfaction scrotale nodulaire polylobée, indurée, de 10cm de grand axe, d’évolution lente. Cette tumeur cutanée est rare chez l’adulte et exceptionnelle en siège scrotal. Son diagnostic est souvent méconnu en préopératoire du fait de son grand polymorphisme clinique. Il est histologique, par la mise en évidence des cellules momifiées. Le traitement est chirurgical, afin de réaliser une exérèse complète, permettant de diminuer le risque de récidive.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Pilomatricome scrotal : à propos d’un cas et revue de la littérature

      Summary

      Pilomatrixoma, calcifying epithelioma of Malherbe, is a cutaneous tumor, originating from the hair matrix, mostly affecting pediatric population. We report a particularly uncommon location of pilomatrixoma: the scrotal skin. A 46-year-old man, without history, has developed a scrotal, multinodular firm tumor, measuring 10cm. Most often, its preoperative diagnosis is not possible, because of its clinical polymorphism. The precise diagnosis is histological, by the revealing of mummified cells. The treatment is surgical, with only purpose to perform complete removal of pathologic tissue, allowing to decrease the rate of local relapse.

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    • Faux anévrisme rénal après chirurgie conservatrice du rein pour cancer : à propos d’un cas et revue de la littérature

      Résumé

      Le faux anévrisme rénal (FAR) est une complication connue de certaines interventions rénales percutanées (biopsie, néphrostomie, néphrolithotomie) ainsi que de certains traumatismes abdominaux. Dans la littérature, peu de cas de FAR ont été décrits au décours d’une chirurgie rénale conservatrice pour cancer. Nous rapportons ici un cas de FAR après néphrectomie partielle ouverte pour cancer. Responsable d’une hémorragie aiguë, ce cas a été traité avec succès par embolisation sélective. Cette complication peut donc être potentiellement grave et nous en décrivons son diagnostic clinique et radiologique, sa prise en charge thérapeutique et réalisons une revue de la littérature récente.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Faux anévrisme rénal après chirurgie conservatrice du rein pour cancer : à propos d’un cas et revue de la littérature

      Summary

      Renal artery pseudoaneurysm (RAP) is a well-documented complication of percutaneous urologic procedures (biopsy, nephrostomy, nephrolithotomy) and renal trauma. Only few cases occurring after partial nephrectomy for cancer have been reported in the literature. We describe the case of one patient who presented with postoperative haemorrhage due to a RAP after partial nephrectomy. He has been successfully treated by angiographic selective embolization. This complication is rare but potentially life threatening. We describe its clinical and radiological diagnosis, and its management along with the current medical literature.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2010, 6, 20, i

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