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    Numéro 2- Volume 20- pp. 85-160 (Février 2010)

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    • Cancer de la prostate : aspects médicoéconomiques

      Résumé

      Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans et son incidence est en augmentation. L’évolution en matière de moyens diagnostiques et thérapeutiques a été considérable ces deux dernières décennies mais contraste avec la rareté des études médicoéconomiques dans ce domaine. L’objectif de cette revue est, à partir d’une synthèse des différentes études publiées, de répondre aux questions concernant l’économie de la prise en charge du cancer de la prostate en étudiant ses coûts directs et indirects. La rentabilité et les bénéfices de la prévention et du dépistage sont encore à l’étude. Les coûts de la chirurgie et de la radiothérapie sont globalement similaires. Les nouvelles techniques chirurgicales, notamment la laparoscopie et la robotique, ne semblent pas associées à un surcoût lorsqu’elles sont pratiquées en grand nombre et qu’elles réduisent la durée d’hospitalisation. Les coûts indirects du cancer de la prostate concernant la perte de productivité économique liée à la maladie et au décès sont plus difficiles à évaluer.

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      Cancer de la prostate : aspects médicoéconomiques

      Summary

      Prostate cancer is the first cancer in men. Its incidence is constantly increasing. The significant evolution of diagnostic and therapeutic means during the two last decades contrasts with the scarcity of medicoeconomic studies. The aim of this review is to present a synthesis of the different studies published and to respond to questions about the economic aspects of this disease, with the evaluation of its direct and indirect costs. The cost-effectiveness and the benefits of the prevention and the screening are still being studied. The costs of the surgery and the radiotherapy are roughly similar. The new surgical techniques, especially the laparoscopic and the robotic surgeries, are not necessarily associated with higher costs, in condition of a high-volume laparoscopic surgery program and a faster discharge. The indirect costs of prostate cancer concern the loss of economic production associated with the disease and death and are more difficult to determine.

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    • Physiopathologie et prise en charge de la maladie de La Peyronie

      Résumé

      La maladie de La Peyronie correspond à une fibrose segmentaire de l’albuginée des corps caverneux. Elle est responsable de douleur pénienne, d’angulation de verge et de dysfonction érectile. La connaissance de cette maladie semble progresser avec des avancées significatives dans le domaine de la physiopathologie. De récentes études estiment la prévalence de la maladie de La Peyronie de 3 à 9 % dans la population masculine. Durant la phase aiguë qui dure six à 18mois, la maladie peut progresser, se stabiliser ou régresser dans 20 % des cas. Pour ces raisons, il est recommandé de privilégier le traitement conservateur. La prise en charge thérapeutique doit prendre en compte les facteurs psychologique et organique pour proposer un traitement spécifique à chaque patient. Pour la majorité des patients, une évaluation, une information et une réassurance sont nécessaires. Les traitements oraux les plus utilisés sont le tocophérol (vitamine E) et le para-aminobenzoate (Potaba) avec des effets bénéfiques non démontrés. Les injections intralésionnelles d’interféron, de vérapamil, souvent utilisées en première ligne de traitement, permettent d’obtenir une amélioration sur les douleurs et la courbure de la verge. La littérature a montré que la lithotritie extracorporelle (LEC) était active sur la douleur. Pour ce qui est de la courbure, les résultats sont plus discordants et la place de la LEC dans l’arsenal thérapeutique est encore en évaluation. En cas d’échec du traitement médical, la plicature, la greffe voire l’implantation de prothèse pénienne sont des options chirurgicales envisageables. La place de la chirurgie est limitée puisqu’elle ne concerne qu’environ 10 % des patients.

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      Physiopathologie et prise en charge de la maladie de La Peyronie

      Summary

      Peyronie’s disease (PD) is due to a fibrotic plaque forms in the tunica albuginea layer of the penis. It is responsible of penile pain, angulation, and erectile dysfunction. Even though the aetiology remains unknown, the knowledge of the pathophysiology has evolved in recent years. Recent studies indicate that PD has prevalence of 3 to 9% in adult men. During the initial acute phase (6 to 18months), the condition may progress, stabilize or regress in 20%. Therefore, a conservative treatment approach has been advocated. An initial discussion about evaluation, information, and reassurance is necessary in most cases. The most commonly employed oral therapies include tocopherol (vitamin E), and para-aminobenzoate (Potaba), which have failed to demonstrate efficiency. Intralesional injection therapies with interferon alpha-2B, verapamil are frequently used as a first-line treatment modality, and can provide an improvement in decreasing penile pain and penile curvature. Current literature has shown that extracorporeal shock wave lithotripsy was only active on the pain. Regarding penile curvature, there are discrepancies in the published series. The surgical approach is restricted to men unresponsive to nonoperative therapies (i.e., 10% of patients). In such cases, plication, grafting or even penile prosthesis implantation are conceivable management options.

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    • Recommandations de bonnes pratiques cliniques : l’antibioprophylaxie en chirurgie urologique, par le Comité d’infectiologie de l’association française d’urologie (CIAFU)

      Résumé

      En urologie, la prescription de l’antibioprophylaxie chirurgicale suit les recommandations de la SFAR 1999. Aucune mise à jour n’a été réalisée depuis. Néanmoins, la progression des résistances des germes aux antibiotiques et l’arrivée de nouvelles techniques chirurgicales nous imposent une actualisation de ces recommandations. Nous présentons ici les recommandations du comité d’infectiologie de l’AFU sur l’antibioprophylaxie en urologie.

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      Recommandations de bonnes pratiques cliniques : l’antibioprophylaxie en chirurgie urologique, par le Comité d’infectiologie de l’association française d’urologie (CIAFU)

      Summary

      The French Association of anesthesiology (SFAR) has published in 1999 the Antibiotic prophylaxis guidelines . Antibiotic resistance has increased and new procedures appeared so new recommendations were needed. We present the antibiotic prophylaxis guidelines from the committee of infectious diseases of the French Association of Urology.

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    • Cancer de la prostate et hormonothérapie : indications thérapeutiques de première ligne

      Résumé

      La place de l’hormonothérapie dans la stratégie thérapeutique du cancer de la prostate a évolué au cours du temps. Indiquée de façon indiscutable dans les cancers métastatiques et en cas d’envahissement ganglionnaire, elle est aussi utilisée dans les tumeurs localement avancées et à haut risque, combinée à la radiothérapie, mais les modalités d’association (néoadjuvante, concomitante et/ou adjuvante) restent à discuter au cas par cas en fonction du stade de la tumeur et du niveau de risque représenté essentiellement par le score de Gleason, la valeur et la cinétique du PSA. L’hormonothérapie est aussi indiquée en cas de récidive biologique de type systémique, notamment quand le temps de doublement du PSA est inférieur à 12 mois. Elle repose le plus souvent sur l’utilisation des analogues de la GnRH auxquels sont associés en début de traitement des anti-androgènes de façon à obtenir un blocage androgénique complet. Enfin, l’orientation se fait progressivement vers des traitements intermittents qui ont récemment montré la preuve de leur efficacité à condition de respecter des conditions de prescription et de suivi rigoureuses.

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      Cancer de la prostate et hormonothérapie : indications thérapeutiques de première ligne

      Summary

      The utilization of androgen deprivation therapy in prostate cancer has evolved over time. Unquestionably considered first line treatment in metastatic cancers or in case of lymph node involvement, it is increasingly used in locally advanced and high-risk cancers, combined with radiation therapy. However, the practical modalities of treatment are still controversial (neoadjuvant, concomitant/adjuvant) and should be discussed on a case-by-case basis, taking into account tumor stage and risk level, which depends mainly on Gleason score and PSA levels and kinetics. Hormone therapy is also indicated in case of systemic relapse, especially if PSA doubling time is less than 12 months. LHRH agonists have become the standard care; antiandrogens can be added at the beginning of the LHRH agonist therapy to obtain a complete androgen blockade. Intermittent androgen deprivation therapy has recently proved efficacious and might be more widely used in the future, provided that strict prescription and follow-up recommendations are clearly established.

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    • Prostatectomie radicale laparoscopique chez la personne âgée (> 75 ans) : résultats carcinologiques et fonctionnels

      Résumé
      Objectif

      L’incidence du cancer de la prostate est en forte augmentation du fait, d’une part, du vieillissement de la population et, d’autre part, de l’utilisation du taux de PSA. Après 75 ans, il n’y a pas de règle absolue mais la morbidité compétitive augmente et rend le bénéfice de la chirurgie plus discutable par rapport aux autres alternatives thérapeutiques. En réalité, la plupart des urologues ne proposent pas la prostatectomie radicale (PR) aux patients de plus de 70 ans. Nous présentons les résultats carcinologiques et fonctionnels de notre série de patients âgés de plus de 75 ans et ayant eu une PR laparoscopique.

      Méthode

      De 2000 à 2007, 22patients âgés de 75 ans et plus ont été traités par PR pour un cancer de la prostate localisé selon la classification TNM 2002. Les survies, globale, spécifique et sans récidive biologique, ont été analysées selon la méthode de Kaplan-Meier. La récidive biologique était définie par une seule valeur postopératoire du PSA supérieur à 0,2ng/ml. Une valeur de p <0,05 était considérée comme statistiquement significative. Un patient était considéré comme continent en l’absence d’utilisation de protection. La fonction érectile normale était considérée comme une érection permettant un rapport sexuel avec ou sans prise de traitement par IPDE-5.

      Résultats

      L’âge moyen des patients au moment de la chirurgie était de 76,5 ans (75–81). Le PSA moyen était de 10,77ng/ml (5–30). Le score American Society of Anesthesiologists (ASA) moyen était de 2 (2–3). Cinq patients (23 %) présentaient une tumeur localement avancée sur l’analyse anatomopathologique. Les marges chirurgicales étaient positives sur trois pièces opératoires (14 %). Avec un suivi moyen de 42 mois, aucun patient n’est décédé, cinq ont eu une récidive biologique et sont traités de manière adjuvante. À 12 mois postopératoires, 82 % des patients étaient continents (zéro protection), 36 % des patients avait une érection permettant un rapport sexuel avec ou sans prise de IPDE-5.

      Conclusion

      La PR par voie laparoscopique peut être proposée chez les patients de plus de 75 ans sélectionnés. Les complications postopératoires semblaient minimes et les résultats fonctionnels et carcinologiques satisfaisants.

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      Prostatectomie radicale laparoscopique chez la personne âgée (> 75 ans) : résultats carcinologiques et fonctionnels

      Summary
      Objective

      Prostate cancer incidence increases with age. Radical prostatectomy (RP) seems to be feasible for elderly well-selected patients. We report our experience with patients older than 75 years old who underwent laparoscopic RP.

      Methods

      From 2000 to 2007, 22 patients older than 75 years old at time of surgery were included in the study. The patient clinical characteristics, the peri- and postoperative data, and the pathological data were collected retrospectively. The overall, specific and PSA-free survival were analysed with Kaplan–Meier method. The functional results such as continence and erectile function were assessed by self-questionnaires.

      Results

      The mean patient age was 75 years (75–81), the median PSA level was 10.77ng/ml (5–30). The mean American Society of Anesthesiologists score was 2.1 (2–3). Two (9%) perioperative complications occurred but no conversion was necessary. Five patients (23%) had a pT3 disease and the overall positive surgical margins rate was 14%. With a median follow-up of 42months, no patient has died and five had a biochemical recurrence. At 12-month follow-up, 82% of patients were continent (no pad) and potency (erection sufficient for intercourse) rate was 36% with or without the use of phosphodiesterase-5 inhibitors.

      Conclusion

      Laparoscopic RP is feasible for localized prostate cancer in elderly well-selected patients with satisfactory oncological and functional outcomes although the incontinence rate is increased comparing to younger patients.

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    • IRM et cancer prostatique : mesure de la cinétique du gadolinium avec un système CAD

      Résumé
      But

      Évaluer au niveau de la prostate périphérique (ZP) et transitionnelle (ZT) les zones présentant des modifications du paramètre Kep (rapport des échanges entre compartiment vasculaire et espace extravasculaire extracellulaire du gadolinium) dans le bilan préopératoire des cancers au décours de l’IRM dynamique de perfusion.

      Méthodes

      Quarante-deux patients (âge moyen 63 ans, PSA moyen : 8,9ng/ml) ayant un cancer prostatique ont subi, avant réalisation d’une prostatectomie radicale, une IRM dynamique (1,5T) avec injection de gadolinium. Une mesure informatisée du paramètre pharmacodynamique Kep a été réalisée avec un logiciel d’aide au diagnostic (CAD) : les foyers de voxels ayant un Kep pathologique ont été comparés avec les résultas histologiques de la prostatectomie radicale. La localisation et l’extension locale des différents foyers cancéreux ont été évaluées. Une comparaison avec les résultats de l’imagerie T2 et T1 dynamiques sans utilisation du CAD a été effectuée.

      Résultats

      Parmi les 504 secteurs explorés (12 secteurs par prostate), 178 comportaient un foyer cancéreux et 116 avaient un foyer de voxels avec un Kep pathologique. La recherche automatique avec le logiciel d’un foyer de voxels avec un paramètre Kep supérieur à 2,2 par minute pour détecter un foyer cancéreux avait une sensibilité par secteur moindre que la lecture sans CAD (69 % au niveau de la ZP et 58 % au niveau de la ZT contre respectivement, 85 et 66 % (p <0,01) mais apparaissait plus spécifique : 98 % au niveau de la ZP et 95 % au niveau de la ZT contre respectivement, 80 et 82 % (p <0,01). Seize cancers étaient classés pT2, 10 pT2 R+ et 16 pT3. Le CAD avait une fiabilité supérieure (74 %) à l’imagerie T2 (60 %) pour rechercher une extension extracapsulaire (EEP) ou un risque de marges positives : un foyer de voxels avec un Kep élevé au contact de la capsule existait dans 86 % des EEP et 60 % des marges positives.

      Conclusion

      Le système CAD permettait une lecture informatisée quantitative de l’IRM dynamique et localisait avec une bonne spécificité les foyers cancéreux. Un foyer de voxels avec un Kep élevé au contact de la capsule augmentait le risque d’une extension extraprostatique ou d’une marge positive lors de la prostatectomie radicale.

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      IRM et cancer prostatique : mesure de la cinétique du gadolinium avec un système CAD

      Summary
      Objectives

      To assess with a CAD in the peripheral (ZP) and transitional (ZT) zones the areas with modifications of the kinetic parameter Kep (ratio of exchanges between vascular compartment and extravascular extracellular spaces) in prostatic cancers with DCE MRI before radical prostatectomy.

      Methods

      Forty-two consecutive patients (mean age 67 years, mean PSA: 8.9ng/ml) with a prostatic cancer proved after a set of 12 biopsies underwent, before radical prostatectomy, a dynamic MRI (1.5T) with a surface coil after injection of gadolinium. We look with a CAD for foci of voxels with an abnormal Kep in ZP and/or in ZT. Foci of abnormal voxels computerized were compared with histological results of radical prostatectomies: prostates were shared in 12 sectors (six peripheral and six central) and a total of 504 sectors were studied. The links between prostatic capsule and foci of voxels with elevated Kep were systematically evaluated. The location and the local extension of the various cancerous foci were estimated. A comparison with the results of the T2W and T1 DCE MRI sequences without use of the CAD was made.

      Results

      Eighty-eight percent of investigated patients revealed at least a cancerous focus associated with a group of pathological voxels. Hundred and seventy-eight of the 504 investigated prostatic sectors revealed a cancerous lesion after radical prostatectomy (RP) and 116 a focus of voxels with a pathological Kep being linked to 71 isolated lesions, some of them filling several sectors (47 peripheral and 24 transitional). The automatic research with the software of foci of voxels with a parameter Kep more than 2,2 per minute to detect a cancerous lesion had a sensitivity by sector less than the reading without CAD (69% in ZP and 58% in ZT against respectively, 85 and 66% (p <0.01) but seemed more specific: 98% in PZ and 95% in ZT against respectively, 80 and 82% (p <0.01). After RP, 16 cancers were classified Pt2, 10 Pt2R+ and 16 Pt3. The CAD had a better accuracy (74%) than T2W MRI (60%) to look for an extracapsular extension (EPE) or a risk of positive margins: 86% of extraprostatic extension and 60% of positive margins were near a focus of pathological voxels.

      Conclusions

      CAD allowed a computerized qualitative and quantitative study of DCE MRI. It identified and localized with a good specificity the significant foci. A focus of voxels with elevated Kep against the capsule increased significantly the risk of an extraprostatic extension or a positive margin after radical prostatectomy.

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    • Facteurs prédictifs et résultats carcinologiques à long terme des patients n’ayant plus de tumeur résiduelle (stade pT0) sur la pièce de cystectomie totale réalisée pour cancer de vessie

      Résumé
      Objectif

      Le but de notre étude a été d’évaluer les facteurs prédictifs et les résultats carcinologiques à long terme des patients opérés d’une cystectomie totale pour cancer de la vessie et dont le résultat histologique final ne mettait plus en évidence de tumeur résiduelle.

      Patients et méthodes

      De 1988 à 2002, 192 patients ont eu une cystectomie totale pour tumeur de vessie. Aucune tumeur résiduelle (pT0) sur la pièce de cystectomie n’a été mise en évidence chez 22 patients (11,5 %). Aucun patient n’avait de métastase à distance ou d’atteinte ganglionnaire lors du bilan initial.

      Résultats

      Les facteurs prédictifs d’avoir une absence de tumeur résiduelle sur la pièce de cystectomie (pT0) ont été un antécédent de chimiothérapie néo-adjuvante (p =0,0079), un délai entre la résection de vessie et la cystectomie supérieur à 12 semaines (p =0,0014) et une résection de vessie initiale jugée complète (p =0,0036). Le suivi moyen de ces 22 patients a été de 70±46 mois. Lors de ce suivi, deux patients (9 %) ont eu une récidive pelvienne et dix patients sont décédés dont un d’une évolution de son cancer de la vessie. Les survies globale, spécifique et sans récidive à cinq ans ont été de 75 %, 100 % et 94 %, respectivement. Nous avons mis en évidence une meilleur survie spécifique (p =0,0007) et sans récidive (p <0,0001) chez les patients n’ayant plus de tumeur sur la pièce de cystectomie (pT0) par rapport aux patients ayant une tumeur résiduelle (pT+) mais sans différence sur la survie globale (p =0,0574).

      Conclusion

      L’absence de tumeur résiduelle (pT0) sur une pièce de cystectomie totale pour cancer de la vessie a été un bon facteur pronostique sur la survie à long terme même si des évolutions tumorales ont été observées. Un geste de résection complet et une chimiothérapie néo-adjuvante ont joué un rôle bénéfique probable sur le devenir de ces patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Facteurs prédictifs et résultats carcinologiques à long terme des patients n’ayant plus de tumeur résiduelle (stade pT0) sur la pièce de cystectomie totale réalisée pour cancer de vessie

      Summary
      Aim

      The aim of our study was to evaluate predictive factors and long-term carcinogenic results for patients who had had a total cystectomy for cancer of the bladder and whose final histological results did not show evidence of a residual tumor.

      Patients and methods

      From 1988 to 2002, 192 patients had a total cystectomy for a bladder tumor. No residual tumor (pT0) was evident in the specimens of cystectomy of 22 patients (11.5%). None of the patients had distant metastasis or ganglions at the time of the initial examination.

      Results

      Predictive factors for having no residual tumors based on the specimen of cystectomy (pT0) were an antecedent of neo-adjuvant chemotherapy (p =0.0079), an interval between the resection of the bladder and the cystectomy of more than 12 weeks (p =0.0014) and a resection of the initial bladder considered complete (p =0.0036). The average treatment of these 22 patients was 70±46 months. During treatment, two patients (9%) had a recurrence in the pelvis and 10 patients died including one from the development of his cancer of the bladder. Global, specific and non-recurrence survival at five years were 75%, 100% and 94%, respectively. We revealed better specific survival (p =0.0007) and without relapse (p <0.0001) in patients who no longer had a tumor on the specimen of cystectomy (pT0) compared with patients who had a residual tumor (pT+) but with no difference in global survival (p =0.0574).

      Conclusion

      The absence of residual tumors (pT0) on a specimen of total cystectomy for cancer of the bladder was a good factor for prognosis regarding long-term survival even if tumor development was observed. Complete resection and neo-adjuvant chemotherapy probably played a beneficial role in the future of these patients.

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    • Prise en charge de la lithiase sur rein transplanté

      Résumé
      Introduction

      La présence de calculs dans le rein transplanté est une situation rare mais non exceptionnelle (0,20–3 %). Leur prise en charge est complexe : abstention, surveillance ou chirurgie ? L’objectif de cette étude était de préciser la conduite à tenir devant un calcul du transplant.

      Méthode

      Une étude rétrospective menée sur 420 transplantations rénales réalisées au CHU de Dijon entre 1990 et 2005 mettait en évidence neuf cas de calculs du transplant rénal. Parmi les facteurs favorisants lithiasiques, on notait pour six cas une obstruction à l’écoulement des urines et pour trois cas une hyperparathyroïdie.

      Résultats

      Une surveillance était réalisée pour cinq de ces transplants dont le diamètre des calculs n’excédait pas 5mm. Deux d’entre eux étaient en rejet chronique sans diurèse résiduelle. Un calcul caliciel de 13mm a été traité par lithotritie extra corporelle. Deux néphrolithotomies percutanées ont été réalisées. L’une pour un calcul pyélique de 20mm, l’autre pour trois calculs dont un de 12mm. Et un calcul pyélique de 20mm a été enlevé par pyélotomie dans le même temps de la réfection de l’anastomose urétérodigestive sur Bricker. Parallèlement, tous les facteurs favorisant ont été corrigés. Avec un suivi moyen de 33,4 mois, tous les transplants étaient sans calcul résiduel et avec une fonction rénale stable, excepté pour les deux cas en rejet chronique.

      Conclusion

      La prise en charge des calculs du transplant était similaire à celle d’un rein unique natif avec une efficacité comparable.

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      Prise en charge de la lithiase sur rein transplanté

      Summary
      Introduction

      Urolithiasis in kidney transplants is rare but not exceptional (0,20–3%). Dealing with it is complex: abstention, lithotripsy or surgery? The aim of this study is to find out what can be done about it.

      Method

      A retrospective study about 420 kidney transplants performed in our institution between 1990 et 2005 revealed nine cases of lithiasis. Among the factors leading to lithiasis were urinary flow obstruction in six cases and hyperparathyroidy in three cases.

      Results

      Five grafts with calculi whose diameter do not exceed 5mm were kept under medical supervision. Two of them were in chronic rejection without residual diuresis. Extra shockwawe lithotripsy was performed for a 13mm diameter calical calculi. Two percutaneous extraction were performed: one for a 20mm diameter “pyelic” calculi and one for three kidney stones and among them one was 12mm. A 20mm calculi was extracted by open pyelotomy during the repairing of the ureteral anastomosys on a Bricker diversion.

      Conclusion

      Consequently, dealing with calculi on kidney transplants is similar to dealing with a unique native kidney.

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    • Le kyste hydatique du rein chez l’enfant : étude rétrospective de dix cas

      Résumé
      Introduction

      Le kyste hydatique du rein (KHR) est une pathologie rare chez l’enfant. Cette localisation occupe la troisième place après le foie et le poumon.

      Matériel

      Nous avons revu rétrospectivement les dossiers de dix cas de KHR colligés entre 1990 et 2008 au service de chirurgie pédiatrique « A » de l’hôpital d’enfants de Rabat.

      Résultats

      L’âge moyen de nos patients était de neuf ans (4–15 ans). Le tableau clinique était représenté par les douleurs lombaires (7 cas) et/ou une masse abdominale (6 cas). L’échographie avait permis de suspecter la nature hydatique dans huit cas. Dans tous les cas, la résection du dôme saillant était suffisante.

      Conclusion

      À la lumière de ces dix KHR, nous devons insister sur l’intérêt de l’échographie dans le diagnostic du KHR et le traitement chirurgical conservateur.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le kyste hydatique du rein chez l’enfant : étude rétrospective de dix cas

      Summary
      Introduction

      The hydatid cyst disease of the kidney is rare in children, it ranks third among the liver and the lung.

      Material

      We report a series of 10 pediatric case of hydatid cyst of the kidney, managed in the department of surgery pediatric of Rabat, betwen 1990 and 2008.

      Results

      The median age was 9 years (4–15 years). The clinical presentation was pain (7 cases) and/or abdominal mass (6 cases). Diagnostic accuracy has been improved since the wide use of ultrasonography in eight cases. In all cases, the resection of the prominent dome was usually sufficient.

      Conclusion

      In the light of these 10 observations, the ultrasonography may be sufficient and the surgical conservative treatment is still necessary.

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    • Rôle de l’échographie translabiale dans la prise en charge des troubles urinaires du bas appareil compliquant la mise en place d’une bandelette sous-urétrale

      Résumé
      Objectifs

      Des troubles urinaires du bas appareil (TUBA) ont été diagnostiqués à distance de la mise en place d’une bandelette sous-urétrale (BSU). Nous avons évalué l’apport de l’échographie translabiale dans l’incrimination de la BSU dans la genèse de ces troubles.

      Matériels et méthode

      Les patientes incluses dans l’étude ont consulté pour des TUBA constatés secondairement à la mise en place d’une BSU pour incontinence urinaire à l’effort entre 2000 et 2007. Elles ont eu une évaluation urologique complète associée à la réalisation d’une échographie translabiale, suivie d’une résection de la partie sous-urétrale de la BSU. Les résultats postopératoires ont été évalués par un interrogatoire, une débimétrie, une mesure du résidu postmictionnel, un autoquestionnaire de symptômes et ont été rapportés aux données de l’échographie préopératoire.

      Résultats

      Trente et une patientes ont subi une résection de la portion sous-urétrale d’une BSU supposée à l’origine de TUBA. L’âge moyen était de 63,1±10,9 ans. Le délai moyen entre la mise en place de la BSU et la résection était de 21,5±16,2 mois. Sept patientes avaient des symptômes obstructifs isolés, 15 patientes avaient des symptômes obstructifs et d’hyperactivité vésicale et neuf patientes avaient des symptômes d’hyperactivité vésicale isolés. À l’échographie translabiale, 26 patientes avaient une anomalie, dont dix de position de la BSU, cinq une déformation de l’urètre par la BSU et 11 les deux combinées. Après résection de la BSU, les symptômes obstructifs ont disparu chez 19 des 22 patientes (86 %) et les symptômes d’hyperactivité vésicale chez 16 des 24 patientes (66 %). En cas d’anomalie de la BSU à l’échographie, la résection de la BSU a fait disparaître les symptômes obstructifs, d’hyperactivité vésicale ou mixte chez 23 des 26 patientes (89 %). En l’absence d’anomalie de la BSU à l’échographie, la résection de la BSU n’a permis la disparition des symptômes chez aucune des cinq patientes (100 %).

      Conclusions

      L’échographie translabiale était utile pour incriminer la BSU dans la genèse d’une obstruction sous-vésicale et/ou d’une hyperactivité vésicale de novo et décider de la résection de celle-ci.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Rôle de l’échographie translabiale dans la prise en charge des troubles urinaires du bas appareil compliquant la mise en place d’une bandelette sous-urétrale

      Summary
      Objective

      To assess the role of the introital ultrasound in the evaluation of patients with low urinary tract symptoms after sling placement.

      Material and method

      From 2000 till 2007, a total of 31 patients underwent sub-urethral tape placement for a stress urinary incontinence and developed thereafter a low urinary tract symptoms. The urological evaluation consisted of a detailed medical history, a urogynecologic examination, a complete urodynamic exam, a measurement of the postvoiding residue and a introital ultrasound. All patients filled the mesure du handicap urinaire (MHU) questionnaire. These patients had a transvaginal tape lysis under local anesthesia. We correlated the ultrasound findings with postoperative clinical success and failure.

      Results

      Thirty-one patients with low urinary tract symptoms secondary to sling placement underwent a tape lysis. Median age was 63.1±10.9 years, the median time between the anti-incontinence surgery and the tape lysis was 21.5±16.2 months. Seven patients had only obstructive symptoms, 15 patients had obstructive and bladder overactivity symptoms and nine patients had bladder overactivity symptoms. Introital ultrasound revealed an abnormality of the tape in 26 patients. Ten patients had a position abnormality of the tape, five patients had urethral angulation abnormality and 11 patients had the previous two abnormalities. After tape lysis, the obstructive symptoms disappeared in 19 out of 22 patients (86%), the bladder overactivity symptoms disappeared in 16 out of 24 patients (66%). In case of introital ultrasound abnormalities, the tape lysis was efficient in 23 out of 26 patients (89%), while in the absence of ultrasound abnormalities (five patients), the tape lysis was not useful in treating LUTS in all patients.

      Conclusion

      Ultrasonography is a useful tool in investigating postoperative low urinary tract symptoms and in the selection of patients who will benefit from tape lysis.

    • PSA et spironolactone

      Prog Urol, 2010, 2, 20, 154-157

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    • PSA et spironolactone

      Résumé

      La spironolactone est un diurétique d’épargne potassique. Elle est également utilisée dans le traitement de l’hirsutisme pour son action anti-androgénique. Son utilisation et ses effets chez les patients atteints d’un cancer de la prostate sont moins connus. Nous rapportons le cas d’un homme de 72 ans ayant un cancer de prostate qui a normalisé son PSA au cours d’un traitement d’une ascite par spironolactone. Il s’agit d’une découverte fortuite chez un patient qui avait une récidive biologique d’un cancer de prostate, survenue sept ans après un traitement par hormonoradiothérapie. Neuf mois après la mise en place du traitement par spironolactone, il n’a pas été décelé de signes cliniques ni biologiques de progression.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      PSA et spironolactone

      Summary

      The spironolactone is a diuretic of potassium savings. It is also used in the treatment of the hirsutism for its antiandrogenic action. Its use and its effects on the patients affected by a prostate cancer are less known. We report the case of a 72-year-old man having a cancer of prostate which normalized its PSA after institution of a treatment by spironolactone for ascites. This patient had a biological recurrence of a prostate cancer, arisen 7 years later after a treatment by hormonal radiotherapy. Nine months after the implementation of the treatment by spironolactone, there were no clinical and biological signs of disease progress.

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    • Réparation d’un épispadias compliquée d’un diverticule de l’urètre avec calcul

      Résumé

      Les diverticules de l’urètre masculin sont des entités cliniques rares. Qu’ils soient congénitaux ou acquis, la symptomatologie clinique est identique. Aucun cas de calcul sur diverticule de l’urètre survenant après réparation d’épispadias n’a été rapporté. Nous rapportons l’observation d’un diverticule de l’urètre, avec calcul, chez un garçon de huit ans étant survenu après réparation d’un épispadias. L’extraction du calcul était associée à la diverticulectomie et l’urétroplastie. À travers cette observation et une revue de la littérature, les auteurs décrivent brièvement les aspects pathologiques et thérapeutiques des diverticules de l’urètre.

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      Réparation d’un épispadias compliquée d’un diverticule de l’urètre avec calcul

      Summary

      Diverticula of the male urethra are rare clinical entities. Congenital and acquired have similar modes of presentation. No case of urethral diverticulum, containing stone, complicating epispadias repair have been reported. We report the case of 8-year-old boy with an urethral diverticulum, containing stone, complicating epispadias repair. Diverticulectomy with removal of the stone by urethroplasty was performed. Through this observation and review of the literature, authors describe pathological and management finding of urethral diverticula.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2010, 2, 20, i

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