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    Numéro 9- Volume 19- pp. 583-648 (Octobre 2009)

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    • Tumeur urothéliale primitive du haut appareil urinaire et seconde localisation ultérieure intravésicale

      Résumé

      Les carcinomes urothéliaux (CU) sont souvent multiples, à différents niveaux de l’arbre urinaire, de façon synchrone ou métachrone. Les mécanismes expliquant cette multifocalité ne sont pas encore clairement établis. Les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure (TVEUS) sont rares et représentent seulement 5 % des tumeurs urothéliales. Le site de récidive le plus fréquent après le traitement d’une TVEUS est la vessie avec des taux de récidive très variables d’une série à l’autre (15 à 50 %). Les différentes modalités thérapeutiques de la TVEUS primitive ne semblent pas jouer de rôle dans la survenue de cette récidive. Cependant, la multifocalité de la tumeur au moment du diagnostic de TVEUS primitive est un facteur de risque reconnu de récidive vésicale. D’autres facteurs ont été incriminés tels que le stade et la localisation tumorale initiale. La notion d’un antécédent de CU de vessie accroît également le risque de récidive vésicale, mais il est alors difficile de la différencier de l’évolution naturelle de la tumeur vésicale initiale ou d’une localisation secondaire après TVEUS. La quasi-totalité des tumeurs vésicales secondaires surviennent dans les deux années suivant le traitement, en particulier entre la première et la deuxième année, et sont presque exclusivement superficielles. Compte tenu de leur fréquence, une surveillance vésicale régulière (cystoscopie tous les 3 mois pendant 2 ans) est recommandée après le traitement de la TVEUS primitive. Les schémas actuels de surveillance vésicale ont un faible niveau de preuve en rapport avec la rareté de la pathologie tumorale du haut appareil urinaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tumeur urothéliale primitive du haut appareil urinaire et seconde localisation ultérieure intravésicale

      Summary

      The urothelium is the epithelium that lines the upper and lower urinary tract. Over 95% of urothelial carcinomas are derived from urothelium. They can be located in the lower tract (bladder, urethra) or upper tract (pyelocaliceal cavities, ureter). Urothelial carcinomas are the fourth most common tumours after prostate (or breast) cancer, lung cancer and colorectal cancer. On one hand, bladder tumours account for 90–95% of urothelial carcinomas. It is the most common malignancy of the urinary tract and the second most common malignancy of the urogenital tract after prostate cancer. It accounts for 5–10% of all cancers diagnosed each year in Europe. On the other hand, upper urinary tract urothelial cell carcinomas (UUT-UCC) are scarce and account for only 5–10% of urothelial carcinomas. Recurrence in the bladder after primary UUT-UCC occurs in 15–50% of UUT-UCC. Differences in treatment modalities of the primary UUT-UCC do not play a key role in the subsequent appearance of a bladder recurrence. However, others factors have been described such as stage and location in the upper tract of the primary tumour or upper tract tumour multifocality. Previous history of bladder tumour is also associated with the risk that another tumour arises in the bladder subsequently. However, it becomes difficult to distinguish between natural history of bladder tumour and evolution of UUT-UCC in these cases. In most cases, bladder cancer occurs in the first two years after UUT-UCC management. Surveillance protocol is based on cystoscopy and on urinary cytology during at least every three months for two years. Current surveillance regimen have a low level of evidence considering the paucity of UUT-UCC.

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    • Deuxième bandelette sous-urétrale pour le traitement de l’incontinence urinaire d’effort après échec d’une première bandelette

      Résumé
      Objectif

      Les bandelettes sous-uréthrales (BSU) sont le traitement chirurgical de référence de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) féminine. Aucun consensus n’existe sur la prise en charge de l’IUE persistante ou récidivante après mise en place d’une BSU. L’objectif de ce travail était d’évaluer la technique de pose d’une seconde BSU après échec d’une première BSU.

      Méthode

      Revue de la littérature à partir de Medline en utilisant les mots-clés suivants : « incontinence urinaire d’effort », « bandelette sous-uréthrale », « échec », « deuxième bandelette ».

      Résultats

      Cinquante et un cas de traitement par seconde BSU ont été recensés au sein de cinq études. Aucune complication majeure n’a été décrite dans la littérature. Le taux de succès rapporté s’échelonnait de 76 à 100 % selon les séries avec un suivi moyen de 5 à 22 mois. L’utilisation de BSU par voie rétropubienne en seconde intention pourrait être plus efficace que la voie transobturatrice.

      Conclusions

      Une intervention répétée de BSU après échec d’une première BSU semble une solution faisable et efficace. Des études prospectives de plus grande envergure sont nécessaires pour statuer définitivement sur cette technique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Deuxième bandelette sous-urétrale pour le traitement de l’incontinence urinaire d’effort après échec d’une première bandelette

      Summary
      Objective

      Midurethral sling (MUS) is the gold standard treatment of female stress urinary incontinence (SUI). No consensus exists regarding the way to manage patients who have persistent or recurrent SUI following MUS. The aim was to evaluate the use of a second MUS for the treatment of persistent or recurrent SUI following a first MUS.

      Methods

      Literature review based on keywords: “stress urinary incontinence”, “tape”, “failure”, “second MUS”.

      Results

      Fifty-one cases of second MUS were identified within five studies. No major complication was reported. The success rate of second MUS ranged from 76 to 100% with a median follow-up of 5 to 22 months. The use of a retropubic approach for the repeat MUS could be more efficient than the transobturator way.

      Conclusion

      The repeat MUS for persistent or recurrent SUI appears to be a safe and efficient therapeutic option. Further studies with larger number of patients and longer follow-up are needed to reach definite conclusions.

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    • Cancer du rein et thérapies ciblées : controverses sur les prises en charge thérapeutiques

      Résumé

      Le développement des thérapies ciblées agissant sur les mécanismes de l’angiogénèse a révolutionné la prise en charge du cancer du rein métastatique. Ces traitements ont permis d’obtenir une amélioration de la survie et de redonner espoir aux patients, comme aux équipes médicales qui les suivent. Toutefois, l’avènement de ces nouvelles thérapeutiques a également suscité de nombreuses questions auxquelles les études ultérieures seront susceptibles de répondre. Les points de controverses actuels concernant l’utilisation des antiangiogéniques sont les suivants : la place de la néphrectomie en situation métastatique, l’intérêt d’un traitement adjuvant dans les situations à risque de récidive, la place pour un traitement néoadjuvant dans les formes localement avancées, le choix de la première ligne de traitement, les différentes possibilités de schéma thérapeutique et leurs conséquences sur la qualité de vie et l’apport éventuel de l’imagerie fonctionnelle dans l’évaluation de l’efficacité de ces nouveaux traitements.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer du rein et thérapies ciblées : controverses sur les prises en charge thérapeutiques

      Summary

      The recent development of agents targeting VHL-related growth factors as therapy for metastatic renal cell carcinoma has generated a revolution in the management of these patients, with a clear improvement of survival. However, there are still many questions related to these antiangiogenic agents and upcoming studies are strongly warranted to provide answers. The controversy is ongoing regarding several specific questions as the use of antiangiogenic treatments remains a moot point in certain cases. Notably, the role for radical nephrectomy in metastatic cases, the interest of adjuvant treatment in high-risk recurrence cases, the place for neoadjuvant treatment in locally advanced renal cell carcinoma, the choice of the best agent at first-line treatment, the various therapeutic options and their consequences on the quality of life and the potential contribution of dynamic imaging to assess antiangiogenic treatment’s efficiency.

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    • Aspects techniques de la pyéloplastie laparoscopique robot-assistée

      Résumé

      Depuis 2000, la robotique se développe pour la prise en charge laparoscopique des syndromes de la jonction pyélo-urétérale parallèlement avec des résultats fonctionnels tout aussi satisfaisants qu’une laparoscopie pure. Les principales étapes opératoires de la pyéloplastie laparoscopique robot-assistée par voie transpéritonéale sont les suivantes : disposition de quatre ou cinq trocarts ; dissection de la jonction pyélo-urétérale ; résection de la zone sténotique ; refend de l’uretère et spatulation ; suture postérieure ; constitution d’une « queue-de-raquette » ; mise en place d’une sonde double J ; fermeture de l’anastomose. Le robot est plus ergonomique pour le chirurgien et la technique de suture serait plus reproductible. Les taux de succès obtenus avec le robot sont supérieurs à 95 %, tant radiologique que clinique, et sont équivalents à ceux obtenus en laparoscopie. Le frein principal à la diffusion de cette technique demeure son coût encore important, notamment pour traiter une pathologie rare comme le syndrome de jonction pyélo-urétérale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Aspects techniques de la pyéloplastie laparoscopique robot-assistée

      Summary

      From 2000, the robot-assisted laparoscopic approach has been developed for the management of ureteropelvic junction obstruction (UJO) with equivalent outcomes to conventional laparoscopic access regarding functional results. This system has simplified the suturing and has improved the precision of operative technique. The main surgical steps of the transperitoneal laparoscopic robot-assisted pyeloplasty are as follows: four or five port arrangement; initial dissection and early identification of the ureteropelvic junction; renal pelvis section; transection of the ureter and preparation of a spatula; continuous posterior suture; confection of a handle racket suture; placement of a double J stent; ending of the anastomosis. Outcomes after robotic and pure laparoscopic pyeloplasties are equivalent nowadays. Despite the financial cost, it seems easier and technically feasible and accessible for surgeons accustomed to the laparoscopic techniques and even beginners to learn the robotic technique if the system is available in their institution with success rate (radiologic and clinical) almost similar with those obtain with open techniques.

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    • Prostatectomie totale laparoscopique standard versus laparoscopique robot-assistée : étude comparative sur les résultats fonctionnels urinaires

      Résumé

      La prostatectomie est le traitement de référence du cancer localisé de la prostate. Depuis 2004 le Robot Da Vinci® est utilisé par notre centre dans le cadre de la prostatectomie totale laparoscopique.

      Objectif

      Évaluer l’intérêt de la laparoscopie robot-assistée (PTLR) dans la prostatectomie totale en la comparant à la laparoscopie standard (PTL) sur les résultats fonctionnels urinaires et carcinologiques à trois ans de recul.

      Matériel

      Deux cent quarante-sept patients ont été opérés de mars 2004 à avril 2007, dont 125 en PTL et 122 en PTLR, de façon consécutive et de manière séquentielle, par un seul chirurgien senior au début de son expérience.

      Résultats

      L’ensemble des données pré-, péri- et postopératoire a été analysé. Il n’y avait pas de différence statistique entre les deux groupes en préopératoire. À un an, 17 % des patients portaient une ou plusieurs protections dans le groupe PTL et 19 % dans le groupe PTRL. De façon détaillée, parmi les patients portant au moins une protection, 71 % dans le groupe PTL portaient une seule protection contre 87 % dans le groupe PTLR. L’analyse multivariée sur la continence faisait apparaître une tendance en faveur de la PTLR (Odd Ratio en faveur du Robot 2,1 [IC : 0,86–5,48]).

      Conclusion

      L’incontinence paraissait moins fréquente et moins sévère au robot tout en conservant des caractéristiques carcinologiques acceptables. L’impression par le chirurgien de l’intérêt de la PTLR est évidente, mais un nombre de patient plus élevé est nécessaire pour vraisemblablement vérifier cette hypothèse.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prostatectomie totale laparoscopique standard versus laparoscopique robot-assistée : étude comparative sur les résultats fonctionnels urinaires

      Summary
      Purpose

      To compare urinary functional outcomes after LP prostatectomy or robotic assisted laparoscopic prostatectomy performed by a single surgeon regarding to his initial experience.

      Material

      Between March 2005 and April 2007, 247 consecutive patients underwent radical prostatectomy, either by LP approach (125) or by robotic-assisted laparoscopic (RALP) approach (122). The only criteria to chose robot or not, was the Robot Da Vinci®’s availability.

      Results

      There was no statistical difference between the two groups in terms of preoperative characteristics. The continence rate was 83% in PL group versus 81% in RALP group. More precisely, among men wearing at least one pad, 71% of patients in PL groups wear one pad/day versus 87% of patients in RALP group. Multivariate analysis on continence appears to be in favors of RALP group (Odd Ratio 2.1 [CI: 0,86–5,48]).

      Conclusion

      Incontinence appears to be less severe and frequent in the RALP group. In practice, surgeon’s impression of the robot’s interest is evident, but more important number of patients and longer follow-up is necessary.

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    • Analyse des résultats anatomopathologiques des pièces de prostatectomie radicale des patients répondant aux critères de surveillance active du cancer de prostate

      Résumé
      But

      Analyser les données anatomopathologiques sur les pièces de prostatectomie radicale des patients opérés d’un cancer prostatique cliniquement localisé et répondant aux critères stricts de la surveillance active (SA).

      Patients et méthodes

      Les dossiers des patients ayant eu une prostatectomie radicale par un seul chirurgien entre 2002 et 2007 ont été revus. Les patients inclus dans notre étude étaient ceux qui répondaient aux critères habituels de la SA : stade clinique inférieur ou égal à T2a, PSA≤10ng/ml, score de Gleason biopsique inférieur ou égal à 6 sans composante de grade 4 ou 5, inférieur ou égal à deux biopsies positives, inférieur à 50 % de tissu malin par biopsie positive et densité du PSA inférieure ou égale à 0,15ng/ml par centimètre cube.

      Résultats

      Deux cent soixante-treize patients ont été opérés durant cette période. Parmi eux, 25 (9,2 %) avaient tous les critères de la SA. L’âge moyen des patients était de 61 ans (55–68). La valeur moyenne du PSA préopératoire était de 6,6 ng/ml (2,5–10). Le stade clinique des tumeurs était T1c dans 84 % des cas et T2a dans 16 % des cas. Sur les biopsies, 92 % des patients avaient un score de Gleason 3+3, 4 % un score de Gleason 2+3,= et 4 % un score de Gleason 2+2. Après étude anatomopathologique des pièces opératoires, 28 % des tumeurs étaient classées pT2a, 8 % pT2b, 40 % pT2c et 20 % pT3a. Une tumeur était classée pT0. Le score de Gleason sur les pièces opératoires était de 3+3 chez 68 % des patients et de 3+4 chez 28 %. Il existait une majoration du score de Gleason chez 44 % des patients, mais aucune tumeur n’avait de grade 4 majoritaire. Après un suivi moyen de 19,2 mois, aucun patient n’a eu de récidive clinique ou biologique.

      Conclusion

      Dans notre expérience, 20 % des patients ayant les critères de la SA ont une tumeur extracapsulaire sur la pièce de prostatectomie radicale. La SA est en cours d’évaluation. Son risque principal est de sous-estimer l’agressivité du cancer lors du diagnostic.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse des résultats anatomopathologiques des pièces de prostatectomie radicale des patients répondant aux critères de surveillance active du cancer de prostate

      Summary
      Objective

      To analyze pathological data of the radical prostatectomy specimen in patients operated for clinically-localized prostate cancer and who meet strict criteria for active surveillance.

      Patients and methods

      The data of patients who underwent a radical prostatectomy by a single surgeon between 2002 and 2007 were reviewed. We only included the patients that met the usual criteria for active surveillance: clinical stage T1-2a tumor, PSA≤10ng/mL, biopsy Gleason sum inferior or equal to 6 with no pattern of grade 4 or 5, cancer involvement inferior or equal to two biopsy cores, inferior to 50% of malignant tissue in each positive biopsy core and a PSA density inferior or equal to 0.15ng/ml/cc.

      Results

      Two hundred and seventy-three patients were operated, including 25 (9.2%) who met all the criteria for active surveillance. Mean age was 61 years (55–68). The mean preoperative PSA was 6.6ng/mL (2.5–10). Clinical stage of the tumor was T1c in 84% of patients and T2a in 16%. Biopsy Gleason score was 3+3 in 92%, 2+3 in 4% and 2+2 in 4%. Pathological study of the surgical specimen showed that 28% of the tumors were pT2a, 8% pT2b, 40% pT2c and 20% pT3a. One tumor was pT0. The pathological Gleason score was 3+3 in 68% of patients and 3+4 in 28%. Surgical specimen showed a higher Gleason score in 44% of cases, but there were no cases of predominant grade 4. After a mean follow-up of 19.2 months, there was no clinical or biological recurrence.

      Conclusion

      In our experience, 20% of patients who meet the criteria for active surveillance show an extracapsular extent of the tumor on pathological analysis. Active surveillance is still under evaluation. Its main risk is to underestimate the aggressiveness of the tumor at the time of diagnosis.

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    • Traitement par instillations vésicales de BCG et mitomycine C dans les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle : enquête de pratique de l’Afu auprès des urologues français

      Résumé
      Objectif

      Réaliser une enquête auprès des urologues français pour connaître les pratiques des instillations intravésicales de BCG et mitomycine C dans le traitement des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM).

      Matériel et méthode

      L’enquête a été réalisée en 2008 auprès des urologues qualifiés sur la liste de l’Association française d’urologie (Afu), par questionnaires auto-administrés sur Internet.

      Résultats

      Cent cinquante-six urologues ont répondu à cette enquête. Les indications rapportées des instillations en fonction du type de TVNIM rejoignaient majoritairement les recommandations de l’Afu mais un quart des urologues interrogés en restaient éloignés. Soixante-dix-neuf pour cent des urologues répondeurs considéraient que l’induction associée à l’entretien par BCG donnait de meilleurs résultats carcinologiques que l’induction seule. En revanche, 46 % considéraient l’entretien difficile à faire accepter au patient, 28 % difficile à mettre en place en pratique et 56 % pas très bien, voire mal toléré. Quatre-vingt-huit pour cent des urologues répondeurs disaient utiliser l’ofloxacine pour prévenir les effets secondaires du BCG, mais selon un protocole mal défini. La définition donnée par les urologues de l’échec du BCG était proche de celle des recommandations de l’Afu, mais la conduite thérapeutique était hétérogène.

      Conclusion

      Les réponses des 156 urologues ayant répondu à cette enquête ont permis d’évaluer les pratiques des urologues français concernant les instillations intravésicales dans le traitement des TVNIM. Sans s’éloigner de façon majeure des recommandations de l’Afu, les pratiques des urologues étaient souvent hétérogènes. Des points nécessitant une clarification ont été mis en lumière.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement par instillations vésicales de BCG et mitomycine C dans les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle : enquête de pratique de l’Afu auprès des urologues français

      Summary
      Aim

      To survey the French urologists in order to evaluate their practice of BCG and mitomycin C instillations in the treatment of non muscle invasive bladder tumours (NMIBT).

      Material and method

      The survey was performed in 2008 on French urologists registered by the French Urological Association (AFU), using online self-administered questionnaires.

      Results

      One hundred and fifty-six urologists answered the questionnaire. The majority of responders reported indications for bladder instillations that were closed to the AFU recommendations, but for 25% of the respondents, indications were far away from the recommendations. Seventy-nine percent of respondents said that first line plus maintenance BCG therapy was more efficient than first line alone. However, many of the respondents reported that maintenance BCG therapy was not well accepted by patients (46%), was not easy to organize (28%), and was not well tolerated by patients (56%). Eighty-eight percent of respondents said using ofloxacin to prevent BCG adverse effects, but the protocol they were using was not clearly defined. Definition of BCG therapy failure given by respondents was close to the AFU one, but the way to manage it was heterogeneous.

      Conclusion

      Responses of the 156 urologists who took part in this survey should help to evaluate French urologists attitude toward bladder instillations in the treatment of NMIBT. Although they were not so far from the AFU recommendations, urologists’ practices of instillations appeared to be heterogeneous. Some points requiring clarification were highlighted in this study.

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    • Les tumeurs paratesticulaires rencontrées au CHU Ravoahangy-Andrianavalona : aspects épidémiocliniques et thérapeutiques

      Résumé
      Objectif

      Analyser la fréquence, les aspects cliniques et thérapeutiques des tumeurs paratesticulaires au CHU Ravoahangy-Andrianavalona.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective portant sur 12 patients atteints de tumeurs partesticulaires traités dans le service d’urologie du CHU Joseph-Ravoahangy-Andrianavalona entre janvier1997 à décembre2007. Les paramètres étudiés ont été : l’âge, les circonstances de découvertes, le caractère primitive ou secondaire de la tumeur, le type histologique de la tumeur et le traitement chirurgical réalisé.

      Résultats

      Douze tumeurs paratesticulaires ont été enregistrées sur l’ensemble des 1380 patients admis pour une tumeur de l’appareil urogénitale, soit une prévalence de 0,86 %. L’incidence hospitalière était d’un cas par an. L’âge moyen de survenue était de 52 ans (extrêmes 6–68 ans). Les circonstances de découvertes étaient une tumeur scrotale dans 75 % des cas, soit neuf patients et une tumeur inguinofuniculaire dans 25 % des cas, soit trois patients. Plusieurs types histologiques de tumeurs ont été enregistrés : quatre cas de rhabdomyosarcomes, soit 33,33 %, un cas de liposarcome, soit 8,33 %, deux cas d’adénocarcinome, soit 16,66 %, deux cas de fibromes, soit 16,66 % et trois cas de léiomyome, soit 25 % des cas. Les tumeurs étaient primitives chez dix patients, soit 83,33 % des cas et métastatique dans deux cas, soit 16,66 %. Les modalités du traitement chirurgical réalisé ont été : orchidectomie élargie par voie inguinale haute avec curage ganglionnaire dans quatre cas, orchidectomie élargie par voie inguinale haute sans curage ganglionnaire dans quatre cas, orchidectomie élargie par voie inguinale haute avec hémiscrotectomie dans un cas et trois cas de tumorectomie simple.

      Conclusion

      Les tumeurs paratesticulaires sont rares et polymorphes. La présentation clinique est variable et le diagnostic souvent tardif. Le traitement est essentiellement chirurgical. Notre étude illustre la grande variabilité histopathologique des tumeurs paratesticulaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les tumeurs paratesticulaires rencontrées au CHU Ravoahangy-Andrianavalona : aspects épidémiocliniques et thérapeutiques

      Summary
      Objectives

      To analyze the frequency, clinical and therapeutical aspects of paratesticular tumors encountered in Universiatry Teaching Hospital Ravoahangy-Andrianavalona.

      Methods

      This a retrospective study carried out on 12 patients with paratesticular tumor seen in UTH Ravoahangy-Andrianavalona between January 1997 and December 2007. Studied parameters were: age, discovery circumstances, primitive or secondary character of the tumor, histological type and their surgical management.

      Results

      Twelve paratesticular tumors have been recorded amongst 1380 patients admitted for an urogenital tumor with a prevalence of 0.86% which represents one case per year. Middle age is 52 years (ranged from 6 to 68 years). Discovery circumstances were as follows: scrotal tumor in 75% of the cases (nine patients) and inguinofunicular tumor in 25% of the cases (three patients). Many histological types of tumors have been encountered: four cases of rhabdomyosarcoma (33.33%), one case of liposarcoma (8.33%), two cases of adenocarcinoma (16.66%), two cases of fibromas (16.66%) and three cases of leiomyoma (25%). Tumors were primitive in 10 patients (83.33%) and metastatic in two cases (16.66%). The surgical management were: large orchidectomy by high inguinal incision with lymphadenectomy in four cases; large orchidectomy by high inguinal incision without lymphadenectomy in four cases; large orchidectomy by high inguinal incision with hemiscrotectomy in one case; simple tumorectomy in three cases.

      Conclusion

      Paratesticular tumors are rare and polymorphous. Clinical presentation is variable and the diagnosis is often delayed. Treatment is essentially surgical. Our study illustrates large histopathological variety of paratesticular tumor.

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    • L’adénome fonctionnel d’une parathyroïde à cellule oxyphile associé à un calcul urétéral

      Résumé

      Nous rapportons un cas d’adénome parathyroïdien à cellule oxyphile chez une femme de 82ans associé à un calcul urétéral gauche. L’hydronéphrose gauche, l’élévation du taux de calcium–parathormone (PTH) sérique et un nodule cervical ont suggéré un adénome parathyroïdien fonctionnel. L’adénome, après résection (15mm×10mm×5mm), était exclusivement composé de cellules oxyphiles. La production de PTH par les cellules oxyphiles a été confirmée par immunohistochimie. Ce cas est le plus petit adénome parathyroïdien à cellule oxyphile avec calcul urinaire décrit jusqu’à présent.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’adénome fonctionnel d’une parathyroïde à cellule oxyphile associé à un calcul urétéral

      Summary

      A case of oxyphil cell adenoma of parathyroid is presented. A 82-year-old woman complained of back pain. Left hydronephrosis, elevated serum calcium–parathyroid hormone and a nodule in the right neck suggested functioning parathyroid adenoma. Resected adenoma (15mm×10mm×5mm) was exclusively composed of oxyphil cell. Production of parathyroid hormone by oxyphil cells was confirmed by immunohistochemistry. This case was found to be the smallest parathyroid oxyphil cell adenoma hitherto reported that caused urolithiasis.

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    • Hydrocèle abdomino-scrotale compliquée d’un lymphœdème de jambe chez un nourrisson

      Résumé

      Nous rapportons un cas d’hydrocèle abdomino-scrotale droite chez un nourrisson de quatre mois responsable d’un syndrome de compression du triangle fémoral à l’origine d’un lymphœdème du membre pelvien homolatéral. L’échographie inguino-scrotale a mis en évidence une formation liquidienne sous-péritonéale composée de deux compartiments abdominal et scrotal. Un aspect de sablier a été observé en coupe sagittale d’IRM. Les séquences de veino-IRM ont permis d’apprécier la compression des vaisseaux iliaques droits. Le traitement curatif a été chirurgical par un abord inguinal avec une ligature haute du sac péritonéal et une exérèse partielle de la vaginale. L’hydrocèle abdomino-scrotale est une pathologie très rare, que l’on rencontre plus fréquemment chez l’adulte. Le principe du traitement chirurgical est admis mais différentes techniques opératoires sont possibles. Cette pathologie s’accompagne de dysmorphie épididymo-testiculaire, comme dans notre observation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hydrocèle abdomino-scrotale compliquée d’un lymphœdème de jambe chez un nourrisson

      Summary

      We present a case of a 4-month-old boy with a right abdominoscrotal hydrocele associated to a compression of the femoral triangle, causing an unilateral leg edema. Abdominoscrotal ultrasound revealed a fluid collection with abdominal and scrotal components, communicating through the deep inguinal ring. Sagittal views of magnetic resonance imaging (MRI) showed a dumbbell-shaped hydrocele and the angio-MRI venous sequences confirmed the compression of the right iliac vessels. Curative treatment was surgical through an inguinal approach and consisted in high ligation of the processus vaginalis and hydrocelectomy. Abdominoscrotal hydrocele is an uncommon pathology, which rarely occurs in pediatric population. This diagnosis should be discussed when a cystic abdominal mass is associated to an ipsilateral scrotal hydrocele. The abdominal component of the hydrocele can result in compression of adjacent structures (iliac vessels, ureter). Surgical treatment is recommended. Epididymal and testicular abnormalities are frequently described, as in our observation, and the effects on the future fertility are unknown.

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    • Léiomyosarcome de l’épididyme : à propos d’un cas avec revue de la littérature

      Résumé

      Le léiomyosarcome de l’épididyme est une entité rare : seulement 16 cas ont été rapportés dans la littérature. Nous rapportons l’observation d’un homme âgé de 78 ans, traité par hormonothérapie (analogue LH-RH) pour un adénocarcinome prostatique, chez qui a été décelée une masse tumorale développée aux dépens de l’épididyme. Le patient a subi une orchidectomie radicale droite qui a permis de faire le diagnostic de léiomyosarcome. Le patient est décédé deux ans après sans récidive locale ou évolution métastatique. À travers cette observation, nous rapportons brièvement les données de la littérature de cette entité exceptionnelle.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Léiomyosarcome de l’épididyme : à propos d’un cas avec revue de la littérature

      Summary

      Primary epididymal leiomyosarcoma is uncommon: only 16 cases has been reported in the literature. We present an additionnal case in a 78-year-old man, treated for a prostatic adenocarcinoma by gonadorelin (LH-RH) analogue, who had an epididymal tumor. A right orchidectomy with high ligation of the spermatic cord was performed. The diagnostic of primary leiomyosarcoma of the epididymis was made. The patient is dead 2 years later with no recurrence of disease. A review of reported cases is made.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 9, 19, iii

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