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    Numéro 8- Volume 19- pp. 517-582 (Septembre 2009)

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    • Chirurgie de l’hyperplasie bénigne de la prostate et traitements anticoagulants : état des lieux par le Comité des troubles mictionnels de l’homme de l’Association française d’urologie (CTMH-AFU)

      Résumé
      Introduction

      La prescription d’une anticoagulation orale (AO) au long cours pose plusieurs difficultés pour la chirurgie endoscopique de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Les questions de la durée de son interruption, du mode de relais ou de la date de reprise du traitement oral doivent être posées en préopératoire pour éviter les accidents hémorragiques ou cardiovasculaires. Alors que le nombre de patients concernés par ce type de prescriptions ne cesse de croître, les techniques d’hémostase chirurgicale progressent et les recommandations de bonne pratique évoluent. Il est donc intéressant de faire l’état de lieux des connaissances et des recommandations pour la chirurgie de l’HBP sous traitement anticoagulant.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature et des recommandations des sociétés savantes de cardiologie et d’anesthésie réanimation a été effectuée.

      Résultats

      La résection transurétrale de la prostate (RTUP) est une intervention à risque hémorragique intermédiaire. Chaque fois que cela est possible, il est conseillé d’interrompre brièvement l’AO dans la période périopératoire. Pour les antivitamines K, le relais est le plus souvent pris par une héparinothérapie qui, grâce à une demi-vie courte, permet une gestion plus rapide de l’anticoagulation. Pour les antiagrégants plaquettaires, la tendance est de proposer une interruption quatre à cinq jours avant l’intervention. L’AO doit dans tous les cas être réintroduite le plus précocement possible car les risques cardiovasculaires sont proportionnels à la durée d’interruption.

      Conclusion

      La stratégie de prise en charge des patients sous AO est complexe. Elle doit être définie en concertation avec l’anesthésiste, le cardiologue ou le spécialiste de l’hémostase. Néanmoins, l’urologue reste au centre de la décision de traitement car il est le seul à pouvoir faire la synthèse entre les risques hémorragiques, les risques cardiovasculaires, la nécessité d’une intervention et la technique employée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Chirurgie de l’hyperplasie bénigne de la prostate et traitements anticoagulants : état des lieux par le Comité des troubles mictionnels de l’homme de l’Association française d’urologie (CTMH-AFU)

      Summary
      Introduction

      The prescription of a long-term oral anticoagulant may pose several problems for the endoscopic surgery of benign prostatic hyperplasia (BPH). Questions regarding the length of its interruption, what it can be replaced by and the date oral treatment can be resumed must be asked at preoperative stage to avoid haemorrhaging or cardiovascular accidents. While the number of patients concerned by this type of prescription continues to grow, surgical hemostasis techniques continue to progress and recommendations for good practice are evolving. It is therefore interesting to bring up to date the knowledge and recommendations for surgery of BHP while being treated with anticoagulants.

      Material and Method

      A systematic revue of publications and of recommendations by knowledgeable bodies in cardiology and anesthesia were carried out.

      Results

      The transurethral resection of the prostate (TURP) is an intervention which carries an intermediate risk of haemorrhaging. Whenever possible, it is recommended to briefly interrupt the anticoagulant treatment in the perioperative period. For antivitamins K, heparinotherapy takes over, which, thanks to a short half-life, allows for a quicker management of the anticoagulation. For antiplatelets, the tendency is towards proposing an interruption for 4 to 5 days before the intervention. In all cases, the anticoagualant must be reintroduced as quickly as possible because cardiovascular risks are in proportion to the length of time of interruption.

      Conclusion

      The strategy for treatment of patients taking oral anticoagulants is complex. It must be defined in consultation with the anesthetist, the cardiologist or hemostatis specialist. Nevertheless, the urologist remains at the center of the decision for treatment because he/she is the only one who can weigh up the risk of haemorrhaging, the cardiovascular risks and the necessity of an operation and technique used.

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    • Modalités de clampage au cours de la néphrectomie partielle : aspects techniques et conséquences fonctionnelles. Revue du sous-comité rein du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU)

      Résumé

      La réalisation d’une néphrectomie partielle nécessite théoriquement de contrôler le flux sanguin rénal au moyen d’un clampage. Les modalités de ce clampage sont multiples : le clampage peut être parenchymateux ou vasculaire, concerner l’artère et la veine ou uniquement l’artère, être continu ou intermittent, associé ou non à un refroidissement du rein. Le but de cette mise au point a été d’étudier les aspects techniques des différentes modalités de clampage au cours de la néphrectomie partielle et leurs conséquences fonctionnelles en termes de pertes sanguines, de statut des marges chirurgicales et de modifications de la fonction rénale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Modalités de clampage au cours de la néphrectomie partielle : aspects techniques et conséquences fonctionnelles. Revue du sous-comité rein du Comité de cancérologie de l’Association française d’urologie (CCAFU)

      Summary

      Partial nephrectomy requires control of renal blood flow by using renal vessels clamping. Multiple clamping techniques are available. The clamping procedure can be parenchymal or vascular, involving enbloc arterial and veinous clamping or arterial onlone, being continuous or intermittent, associated or not with renal cooling. The purpose of this present review was to analyze technical aspects of clamping methods during partial nephrectomy and their functional consequences in terms of blood loss, surgical margins status and changes in renal function.

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    • Le point sur les traitements de seconde ligne de l’hyperactivité vésicale idiopathique

      Résumé

      L’hyperactivité vésicale (HV) affecte négativement la qualité de vie de nombreux patients. Les traitements de première intention tels que la rééducation et les anticholinergiques n’apportent pas toujours de résultats satisfaisants. Qui plus est, le traitement par anticholinergiques est souvent arrêté par les patients suite aux effets secondaires. Des techniques mini-invasives de seconde ligne, telles que la neuromodulation des racines sacrées ou l’injection intradétrusorienne de toxine botulique, sont ou semblent être utilisées par les urologues dans leur pratique clinique sachant néanmoins que la neuromodulation sacrée (Interstim™) seule est remboursée par l’assurance maladie et que l’utilisation de la toxine botulique A (TBA) est à ce jour, en France, hors AMM. L’objectif de cet article de revue d’un groupe d’expert européens est donc de faire le point sur les preuves cliniques d’efficacité et de sécurité de la neuromodulation des racines sacrées et de la TBA dans le traitement de seconde intention des adultes souffrant d’HV idiopathique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le point sur les traitements de seconde ligne de l’hyperactivité vésicale idiopathique

      Summary

      The overactive bladder syndrome (OAB) negatively affects the daily life of many people worldwide and conservative treatments, such as antimuscarinics, not always bring relief and/or are associated with considerable side effects resulting in treatment failure. Second line treatment options used to be invasive surgical procedures. However, less radical, minimally invasive and reversible alternatives, such as sacral neuromodulation and botulinum toxin A have emerged. Of these, only sacral neuromodulation with InterStim™ Therapy has been approved for OAB and been recommended by the International Consultation on Incontinence (ICI) in 2004. Nevertheless, depending of country rules and habits, both seem to be used by urologists in clinical practice for treating idiopathic OAB (I OAB). Therefore, this review attempts to provide an update on the available clinical evidence concerning the efficacy and safety, and the current position of sacral neuromodulation and botulinum toxin A in the second line management of adults with I OAB.

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    • La démarche de Santé publique en urologie

      Résumé

      La démarche de Santé publique, en épidémiologie analytique, en épidémiologie interventionnelle, en économie de la santé ou même en éducation à la santé, implique des enjeux importants qui peuvent influencer la pratique quotidienne. Nous détaillons à travers quelques exemples pratiques ce que la Santé publique peut apporter à la pratique de l’urologie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La démarche de Santé publique en urologie

      Summary

      Public health approach, in its different fields: observational epidemiology, interventional epidemiology, health economics or health education carries major problems that can influence everyday practice. We review some practical examples of what public health can afford to urology practice.

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    • Étude de la qualité de vie des patients ayant un cancer de prostate localisé traité par HIFU

      Résumé
      But

      Le traitement du cancer de la prostate par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) est un traitement dit mini-invasif qui a en principe une faible morbidité. L’objectif de cette étude était d’évaluer la qualité de vie des patients traités par HIFU.

      Patients et méthode

      Cinquante patients consécutifs traités de première intention par HIFU pour cancer localisé de la prostate entre 2003 et 2005 ont reçu le questionnaire de qualité de vie « UCLA/RAND PCI » en préopératoire et un an après traitement. Les scores de qualité de vie postopératoires ont été comparés aux scores préopératoires et à une population test sans cancer de prostate.

      Résultats

      Quatre-vingt pour cent des patients ont répondu aux deux questionnaires. 72,5 % des patients étaient « satisfaits » ou « très satisfaits », 2,5 % étaient « très mécontents » et 25 % étaient sans opinion. Les scores de qualité de vie générale (SF-36) n’ont pas mis en évidence de différences significatives avant et après traitement. Une altération de la fonction et de la gêne ressentie était statistiquement significative sur le plan sexuel et urinaire. Pour la fonction digestive, il n’y avait pas de différence avant et après traitement ; en revanche, il y avait une dégradation statistiquement significative de la gêne ressentie.

      Conclusion

      Le traitement HIFU du cancer de prostate est bien accepté par le patient, la qualité de vie est préservée à un an. Il y a une dégradation significative de la fonction sexuelle et plus modérée de la fonction urinaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude de la qualité de vie des patients ayant un cancer de prostate localisé traité par HIFU

      Summary
      Aim

      The treatment of prostate cancer using high intensity focused ultrasound (HIFU) is considered to be mini-invasive and normally has a low rate of morbidity. The aim of this study was to evaluate the quality of life of patients treated with HIFU.

      Patients and method

      Fifty consecutive patients whose first-line treatment was with HIFU for localized cancer of the prostate between 2003 and 2005 received the “UCLA/RAND PCI” quality of life questionnaire at preoperative stage and one year after treatment. The scores for postoperative quality of life were compared to preoperative scores and to a test population who did not have prostate cancer.

      Results

      Eighty percent of patients answered both questionnaires. 72.5% of the patients were “satisfied” or “very satisfied”, 2.5% were “very dissatisfied” and 25% had no opinion. The general quality of life scores (SF-36) did not show any significant differences before and after treatment. Alterations and discomfort concerning sexual and urinary functions were statistically significant. For the digestive function, there was no difference before and after treatment; however, an increase in discomfort felt was statistically significant.

      Conclusion

      The treatment of prostate cancer using HIFU is accepted well by the patient, quality of life is preserved one year later. There is significant degradation of the sexual function and more moderately of the urinary function.

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    • Prise en charge des patients sous traitement antithrombotique dans la résection transurétrale de prostate : étude multicentrique du CTMH de l’Afu

      Résumé
      Objectif

      Faire un état des lieux de la prise en charge des patients sous traitements antithrombotiques dans la résection transurétrale de prostate (RTUP) et déterminer la morbidité associée à ces traitements.

      Matériels et méthodes

      Il s’agissait d’une étude rétrospective et multicentrique menée sur 226 patients opérés consécutivement entre janvier 2007 et août 2008 dans six services d’urologie hospitaliers pour une hypertrophie bénigne de prostate (HBP) par RTUP.

      Résultats

      Quatre-vingt-trois patients (37 %) opérés par RTUP prenaient un traitement antithrombotique avant l’hospitalisation (23 cas sous antivitamine K [AVK], 57 cas sous antiagrégants plaquettaires, trois cas sous héparines de bas poids moléculaire). La gestion de ce traitement pour la période périopératoire était très hétérogène. La prise d’un traitement antithrombotique augmentait significativement la durée d’hospitalisation (5,8 versus 4,9 jours, p =0,003) et la fréquence des réhospitalisations pour hématurie (14,5 % versus 1,4 %, p <0,001). Aucune différence significative n’a été mise en évidence concernant la morbidité péri- et postopératoire entre les patients traités par un AVK et ceux prenant un antiagrégant plaquettaire.

      Conclusion

      Cette étude a évalué le risque des antithrombotiques dans la chirurgie de l’HBP et a mis en lumière la nécessité d’établir des protocoles et des recommandations précises en ce qui concerne la gestion des anticoagulants dans cette chirurgie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des patients sous traitement antithrombotique dans la résection transurétrale de prostate : étude multicentrique du CTMH de l’Afu

      Summary
      Objective

      To determine how are managed patients with anticoagulation treatments who are operated by transuretral resection of the prostate (TURP), and to evaluate the morbidity associated to these treatments.

      Materials and methods

      This is a retrospective study on 226 patients operated consecutively in six french hospitals between January 2007 and August 2008 by TURP for symptomatic benign prostatic hypertrophy (BPH).

      Results

      Eighty-three patients (37%) operated by TURP were under anticoagulation treatment before hospitalization. (23 cases under coumarin derivatives, 57 cases under platelet aggregation inhibitors, and three cases under low molecular weight heparin). Management of anticoagulation for the operative period was very heterogenic. Overall, patients under anticoagulation treatment had significantly longer hospitalization period (5.8 versus 4.9 days, p =0.003) and were more frequently re-hospitalized for hematuria (14.5% versus 1.4%, p <0.001). Considering early and late morbidity, no significant difference was observed between patients under coumarin derivatives and those under platelet aggregation inhibitors.

      Conclusions

      This study assessed the risk of anticoagulants in BPH surgery, and showed the necessity of establishing protocols and recommendations for the management of patients under anticoagulation treatment requiring BPH surgery.

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    • Effet du traitement par l’oxybutynine en sublingual dans les douleurs postopératoires après prostatectomie totale

      Résumé
      Introduction

      La prostatectomie totale (PT) est un des traitements de référence du cancer localisé de prostate. L’anastomose urétrovésicale (AUV) et le sondage vésical peuvent être sources de contractions désinhibées du détrusor responsables de douleurs importantes qui s’ajoutent aux douleurs pariétales. Cette étude a évalué l’efficacité de l’oxybutynine dans la prise en charge de ces douleurs postopératoires (DPO).

      Matériels et méthodes

      Quarante-cinq patients devant subir une PT par laparotomie ont été inclus dans ce travail prospectif. La sonde vésicale était mise en place lors de l’intervention. Les patients étaient randomisés de façon aléatoire en deux groupes en salle de soin postinterventionnelle. Les patients du groupe P (n =23) ont reçu un comprimé (cp) placebo et les patients du groupe O (n =22) ont reçu 5mg d’oxybutynine en sublingual. Les DPO étaient évaluées toutes les deux heures par l’échelle visuelle analogique (Eva : 0 à 10).

      Résultats

      La dose cumulée de tramadol après huit heures était de 110,8mg dans le groupe P et de 39,7mg dans le groupe O (p <0,05). Pour le groupe P 15/23 des patients (65 %) étaient douloureux versus 4/22 (18 %) du groupe O. Les scores Eva du groupe P étaient plus élevés (4,1±1) que ceux du groupe O (1,2±0,9). Pour le groupe P, lorsque l’analgésie contrôlée par le patient (ACP) de tramadol était inefficace, un cp d’oxybutynine 5mg ramenait en deux heures les scores Eva identiques à ceux du groupe O. Aucun effet secondaire lié à l’action antimuscarinique n’a été noté.

      Conclusion

      L’oxybutynine par voie sublinguale a diminué, en postopératoire, la fréquence et l’intensité des douleurs liées à l’effraction vésicale et au sondage après PT. Par son action sur la composante vésicale de la DPO, elle a réduit la consommation postopératoire d’antalgique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Effet du traitement par l’oxybutynine en sublingual dans les douleurs postopératoires après prostatectomie totale

      Summary
      Introduction

      Total prostatectomy (TP) is one of the referential treatments of localized cancer of the prostate gland. Urethrovesical anastomosis and urinary catheterization may be sources of strong contractions of the detrusor muscle responsible for intense pain which is added to parietal pain. This study evaluates the efficiency of oxybutynin in the treatment of this postoperative pain (POP).

      Material and method

      Forty-five patients due to benefit from a TP by laparotomy were included in this prospective study. A urinary catheter was put in place during the operation. Patients were randomly split into two groups in the postoperative care room. Group P (n =23) received a placebo in tablet form and group O (n =22) received 5mg of oxybutynin in sublingual form. The POP was evaluated every 2hours using the Visual Analogue pain Scale (VAS 0:10).

      Results

      The accumulated dose of tramadol after 8hours was 110.8mg in group P and 39.7mg in group O (p <0.05). For group P, 15/23 of the patients (65%) were in pain versus 4/22 (18%) in group O. The VAS scores of group P were higher (4.1±1) than those of group O (1.2±0.9). For group P, when the PCA dose of tramadol was inefficient, a tablet of oxybutynin 5mg brought the VAS scores down to the same level of those of group O within 2hours. No side effects linked to the antimuscarinic action were observed.

      Conclusion

      Oxybutynin given in sublingual form reduced, at postoperative stage, the frequency and intensity of pain linked to the bladder wound and to the catheter after TP. Its use for the POP of the bladder section reduced the consumption of postoperative analgesia.

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    • Implants péniens hydrauliques : résultats, complications et facteurs pronostiques

      Résumé
      Objectifs

      Identifier les principaux facteurs pronostiques influençant les résultats immédiats et à long terme de la pose d’implants péniens hydrauliques.

      Patients et méthodes

      Entre février 1999 et décembre 2007, 118 prothèses péniennes hydrauliques ont été implantées, par le même opérateur, chez 96 patients, d’âge moyen 54,4 ans. Un tiers des patients implantés avaient des antécédents de chirurgie de la verge. Trois types de prothèses ont été utilisés : TITAN ⍺1 (n =32), EXCEL (n =6) et TITAN RESIST (n =80).

      Résultats

      Le suivi médian a été de 25 mois (6–114). Un patient drépanocytaire est décédé d’une embolie pulmonaire massive. Sept patients (7,3 %) ont eu un hématome scrotal postopératoire. Onze patients (11,5 %) ont eu une infection postopératoire. Quatorze patients (14,6 %) ont eu une migration de matériel prothétique. Seize patients (16,7 %) ont eu une révision pour complications mécaniques, après un délai moyen de 21 mois. Le taux de complications postopératoires était significativement accru en cas de reprise (p =0,049) ou de geste chirurgical associé (p =0,0095). Le taux de migration était significativement plus important chez les patients opérés pour dysfonction érectile postpriapisme (p =0,00035). Le risque de dysfonctions mécaniques était significativement accru en cas de maladie de Lapeyronie. Au terme du suivi, 85 % des patients (et 91 % des primo-implantés) avaient une prothèse fonctionnelle.

      Conclusion

      Les résultats fonctionnels à long terme des implants péniens sont satisfaisants mais les complications postopératoires restent fréquentes, notamment en cas de reprise chirurgicale, de geste associé, de maladie de Lapeyronie ou d’implantation postpriapisme.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Implants péniens hydrauliques : résultats, complications et facteurs pronostiques

      Summary
      Objective

      To identify the main prognostic factors influencing the immediate and long-term results of inflatable penile prosthesis implantation.

      Patients and methods

      Between February 1999 and December 2007, 118 inflatable penile prostheses were implanted, by the same operator, on 96 patients with a mean age of 54.4 years. One third of the implanted patients had had previous penile surgery. Three different penile implants were used: TITAN ⍺1 (N =32), EXCEL (N =6), and TITAN RESIST (N =80).

      Results

      Median follow-up was 25 months [6–114]. One patient with sickle-cell disease died from a massive pulmonary embolism. Seven patients (7.3%) had a postoperative scrotal haematoma. Eleven patients (11.5%) had a postoperative infection. Fourteen patients (14.6%) had a material migration. Sixteen patients (16.7%) had a surgical revision for mechanical dysfunctions after a mean period of 21 months. The rate of postoperative complications was significantly increased in case of prior penile surgery (p =0.049) or in case of associated surgical procedure (p =0.0095). The rate of migration was significantly more important in case of postpriapism erectile dysfunction (p =0.00035). The risk of mechanical dysfunctions was significantly increased in case of Peyronie’s disease. In the end of the follow-up, 85% of patients (and 91% of first-time implantations) had a functional prosthesis.

      Conclusion

      The long-term functional results of inflatable penile prosthesis are suitable but the postoperative complications are frequent in case of prior penile surgery, associated surgical procedure, Peyronie’s disease, or postpriapism implantation.

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    • La circoncision : pourquoi et comment est-elle pratiquée chez le nouveau-né et le nourrisson au CHU de Lomé ?

      Résumé
      Objectif

      Identifier les différentes indications de la circoncision, analyser les conditions de réalisation des circoncisions et évaluer les résultats.

      Patients et méthode

      Il s’agit d’une étude prospective effectuée au bloc opératoire du CHU Tokoin sur une période de 12 mois (15 juin 2007 au 15 juin 2008). Elle a porté sur des nouveau-nés et nourrissons circoncis au bloc opératoire par un chirurgien pédiatre. Cent trente-quatre nouveau-nés et nourrissons ont été recensés au cours de cette période. La médiane d’âge était de 5,86 mois avec des extrêmes de sept jours et 27 mois.

      Résultats

      Selon les indications de la circoncision, le motif religieux a été retrouvé chez 107 nouveau-nés et nourrissons (79,85 %), le motif d’hygiène chez 20 enfants (14,92 %), une lésion du prépuce (brulure du prépuce par l’eau chaude) chez un enfant (0,75 %), un phimosis chez cinq enfants (3,73 %) et un paraphimosis chez un enfant (0,75 %). Cent nouveau-nés et nourrissons (74,63 %) ont été circoncis sous anesthésie au fluothane associée à un bloc caudal, 29 (21,64 %) l’ont été sous anesthésie locale (infiltration d’anesthésique à la base du pénis) et cinq (3,73 %) sous anesthésie générale au fluothane seule. Cent deux enfants (76,12 %) ont été circoncis par la technique utilisant uniquement les pinces et 32 (23,88 %) par la technique utilisant le Gomco clamp.

      Conclusion

      La circoncision est un acte chirurgical dont les indications sont variables dans nos milieux. Elle est majoritairement pratiquée pour un motif religieux.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La circoncision : pourquoi et comment est-elle pratiquée chez le nouveau-né et le nourrisson au CHU de Lomé ?

      Summary
      Objective

      To identify the different indications, to analyze the conditions of realization of the circumcisions and to evaluate the results.

      Patients and method

      It is about a prospective survey study done in the operative room of the Tokoin teaching hospital (Lomé) and on a period of 12 months (15th June 2007 to 15th June 2008). It was about newborns and infants circumcised in the operative block by a pediatric surgeon. One hundred and thirty-four newborns and infants were circumcised during the period of our study. The medan of age was of 5.86 months (range: 1 to 27 months).

      Results

      One hundred and seven newborns and infants (79.85%) were circumcised for religious motive, 20 (14.92%) for hygiene motive, one (0.75%) for a lesion of the foreskin (burn of the foreskin by hot water), five (3.73%) for a phimosis and one (0.75%) for a paraphimosis. One hundred newborns and infants (74.63%) were circumcised under anesthesia by the fluothane associated to a caudal block, 29 (21.64%) were under local anesthesia (infiltration of anesthetic to the base of the penis) and five (3.73%) under general anesthesia by fluothane only. One hundred and two children (76.12%) were circumcised by the technique using the clamps and 32 (23.88%) by the technique using the Gomco clamp.

      Conclusion

      The circumcision is a surgical act whose indications are variable in our surroundings. It is mainly practiced for a religious motive.

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    • Le carcinome lymphoepithelioma-like de la vessie : présentation d’un nouveau cas et revue de la littérature

      Résumé

      Le carcinome lymphoepithelial-like de la vessie est une tumeur rare qui tire son appellation de la ressemblance sur le plan histologique avec le carcinome lymphoépithélial du nasopharynx. Sa pathogénie n’est pas encore élucidée et le traitement conservateur occupe une place de choix dans le traitement des formes pures. Les auteurs rapportent un nouveau cas et discutent des aspects pathogéniques, des facteurs pronostiques et des aspects thérapeutiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le carcinome lymphoepithelioma-like de la vessie : présentation d’un nouveau cas et revue de la littérature

      Summary

      Lymphoepithelioma-like carcinoma of the bladder is rare tumour which is called so because of the histological similitude with lymphoepithelioma carcinoma of nasopharynx. Its pathogenic aspects have been unknown and conservative treatment has taken a main place in the management of pure cases. The authors report a new case and discuss pathogenic aspects, prognosis factors and therapeutic aspects.

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    • Tumeur neuro-ectodermique primitive (TNEP) de la voie excrétrice supérieure

      Résumé

      Les tumeurs neuro-ectodermiques primitives (TNEP) sont des tumeurs malignes rares et agressives qui se présentent sous forme d’un sarcome à petites cellules rondes. Leur localisation urogénitale primitive est peu fréquente et dominée par l’atteinte rénale. L’atteinte de la voie excrétrice supérieure (VES) est exceptionnelle (un seul cas rapporté dans la littérature). Son diagnostic est presque toujours fait en postopératoire sur l’étude anatomopathologique de la pièce opératoire, soutenue par l’immunohistochimie et la cytogénétique. Le traitement ressemble en tout point à celui du sarcome d’Ewing et associe chirurgie, polychimiothérapie et radiothérapie. Nous rapportons un nouveau cas de TNEP de la VES et discutons des problèmes diagnostiques et thérapeutiques posés par cette entité tumorale particulière.

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      Tumeur neuro-ectodermique primitive (TNEP) de la voie excrétrice supérieure

      Summary

      Primitive neuroectodermal tumors (PNETs) are rare and aggressive malignant small round cell sarcomas. Primitive urogenital location of PNETs is rare and occurs most frequently in the kidney. PNETs of the upper-urinary tract are exceptional (only one case reported in the literature). Its diagnosis is almost postoperative within pathological study of the operatory specimen, supported by immunohistochemistry and cytogenetics. Treatment is similar in all to that of Ewing’s sarcoma and involves surgery, chemotherapy and radiotherapy. We report a new case of upper-urinary tract PNET and discuss the diagnostic and therapeutic problems posed by this particular tumor.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 8, 19, iii

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