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    Numéro 5- Volume 19- pp. 285-356 (Mai 2009)

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    • Résultats carcinologiques et fonctionnels de la prostatectomie totale dans les cancers de la prostate T3

      Résumé

      D’après la littérature, le traitement actuel de référence du cancer de la prostate T3 est l’association combinée de la radiothérapie à une hormonothérapie prolongée. La stadification préopératoire fondée sur le seul toucher rectal semble dorénavant obsolète puisque d’après les séries, environ 20 % de T3 clinique sont surcotés à l’examen clinique. L’IRM prostatique devient de plus en plus nécessaire pour apprécier l’extension extraprostatique. Les guidelines de l’EAU sont de proposer la prostatectomie totale aux patients porteurs d’un cancer de la prostate inférieur ou égal à cT3a, avec un PSA inférieur à 20ng/ml et score de Gleason des biopsies inférieur ou égal à 8. Le contrôle carcinologique après prostatectomie totale est variable d’une série à l’autre avec des taux de survie sans récidive biologique à cinq, dix et 15 ans, respectivement, de 45 à 62 %, de 43 à 51 % et de 38 à 49 %. Les taux de survie spécifique à cinq, dix et 15 ans sont, respectivement, de l’ordre de 84 à 98 %, 85 à 91 % et 76 à 84 %. Le taux de marges chirurgicales positives varie de 22 à 61 % en fonction de la technique opératoire et de l’expérience de l’opérateur. Les résultats fonctionnels, en terme de continence, s’avèrent quasi-équivalents à ceux de la prostatectomie totale pour cancer localisé. Concernant la dysfonction érectile, les taux varient nettement en fonction du caractère extensif ou non de la chirurgie. Les traitements néoadjuvants n’ont pour le moment aucun impact démontré sur la survie globale et/ou spécifique. L’une des problématiques actuelles repose sur l’efficacité de la mise en place précoce de traitements adjuvants et, notamment, la radiothérapie externe. La prostatectomie totale associée à une lymphadénectomie extensive peut constituer une alternative thérapeutique de première ligne au traitement de référence. Cependant, les patients doivent être prévenus que la chirurgie n’est qu’une étape d’un traitement multimodal et de la possibilité d’instaurer un traitement adjuvant en postopératoire.

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      Résultats carcinologiques et fonctionnels de la prostatectomie totale dans les cancers de la prostate T3

      Summary

      According to current literature, the gold standard treatment for T3 prostate cancer is the combination of radiotherapy and extended hormonotherapy. Clinical staging based on digital rectal examination seems useless nowadays, since 20% of T3 prostate cancer is overevaluated during physical examination. Prostatic MRI is extensively needed to evaluate extraprostatic extension during preoperative work-up. EAU guidelines recommend radical prostatecomy only in selected patients: less than or equal to cT3a, PSA less than 20ng/ml and biopsy Gleason score less than or equal to 8. Carcinologic control obtained after radical prostatectomy is variable from one series to another, with biochemical free survival rate at 5, 10 and 15 years that range from 45 to 62%, 43 to 51%, and 38 to 49%. Specific survival rates at 5, 10 and 15 years are, respectively, of 84 to 98%, 85 to 91% and 76 to 84%. Surgical margins rate differ from 22 up to 61% corresponding to several operative techniques and surgeon’s own experience. Regarding urinary continence, functional outcomes are in line with those of prostatectomy for localized prostate cancer. Considering erectile dysfunction, rates are linked with the type of surgery, which can be extensive or not. There is no impact on overall or specific survival of neoadjuvant treatments. One current question remains the efficacy of early adjuvant treatment after prostatectomy, especially adjuvant irradiation. Radical prostatectomy can be considered in selected cases as a viable alternative first-line treatment option. However, patients have to be warned that they may undergo complementary treatments during the postoperative course of the disease.

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    • Pourquoi et comment explorer la fonction érectile chez un patient à risque cardiovasculaire ?

      Résumé

      La dysfonction érectile (DE) est un trouble fréquent, qui peut être souvent le premier symptôme d’une pathologie en cours telle qu’une affection cardiovasculaire, capable d’engager le pronostic vital ultérieur. Il est nécessaire d’encourager les patients à parler de ce problème, qu’il faudra ensuite explorer. L’existence d’une DE doit faire rechercher une pathologie cardiovasculaire, mais également des troubles de la miction, un déficit androgénique, des troubles de l’humeur et/ou relationnels ainsi qu’une étiologie iatrogène médicamenteuse. La découverte d’une DE représente donc une excellente opportunité pour effectuer un bilan de santé plus global, s’inscrivant dans une démarche de prise en charge et de prévention.

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      Pourquoi et comment explorer la fonction érectile chez un patient à risque cardiovasculaire ?

      Summary

      Erectile dysfunction (ED) is a frequent disorder, which can be the first symptom of an underlying pathology such as cardiovascular diseases. Doctors should have a good understanding of erectile dysfunction and must be aware of the importance of detecting and investigating any erectile disorders. Detection of an erectile dysfunction induces to search underlying cardiovascular diseases, but also urinary symptoms, hormonal deprivation, mood and relational alterations and iatrogenous complications. Determination of erectile disorders therefore represents an excellent opportunity to conduct a work-up of this symptom, as an integral part of health policy.

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    • Radiothérapie du cancer de prostate : ASTRO 2008

      Résumé

      Le congrès de l’American Society for Therapeutic Radiology and Oncology (ASTRO) s’est tenu cette année à Boston du 21 au 25 septembre 2008. Ce congrès a fait le point sur les avancées cliniques de la cancérologie–radiothérapie et fait l’objet de communications susceptibles de modifier de façon significative les pratiques cliniques, en particulier dans la prise en charge des patients ayant un cancer de prostate localement avancé recevant un traitement non chirurgical ou des patients ayant eu une prostatectomie radicale et de stade pT3 et/ou R1. Des études randomisées étayant le rôle de l’escalade de dose ont également été actualisées.

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      Radiothérapie du cancer de prostate : ASTRO 2008

      Summary

      The annual convention of the American Society for Therapeutic Radiology and Oncology (ASTRO) took place in Boston, MA, 21–25 September 2008. On the occasion of this meeting, in which the past year’s main advances in radiation oncology have been highlighted, results from clinical studies that may significantly impact the standard clinical practice were presented, particularly in the fields of locally advanced prostate cancer treated with non surgical approaches, and pT3 and/or R1 prostate cancer managed with radical prostatectomy. Randomized studies that emphasize the role of dose escalation have been updated.

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    • Facteurs associés à l’échec du diagnostic préopératoire des angiomyolipomes rénaux

      Résumé
      But

      Rechercher des critères permettant d’expliquer l’incidence élevée des échecs du diagnostic d’angiomyolipome (AML) en préopératoire.

      Matériel

      Entre 1989 et 2007, 2657patients ont été opérés d’une tumeur rénale au CHU Dupuytren de Limoges et au CHU de Cochin à Paris. Dans 85cas (3,2 %), ces tumeurs rénales étaient des AML sur l’analyse anatomopathologique. Le groupe dont le diagnostic d’AML avait été posé avant la chirurgie et celui dont le diagnostic préopératoire était ignoré ont été comparés.

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 57ans et le sex-ratio de cinq femmes pour un homme. La taille moyenne des AML était de 5,4cm. Les patients étaient symptomatiques dans 46 % des cas (39/85). Le diagnostic d’AML était ignoré en préopératoire chez 62patients (73 %). En analyse multivariée, la faible taille de l’AML, sa faible proportion de graisse et le sexe masculin étaient des paramètres significativement associés à un échec du diagnostic préopératoire d’AML (respectivement, p <0,001, p <0,018 et p <0,008).

      Conclusion

      L’incidence des échecs du diagnostic d’AML en préopératoire est élevée. Le diagnostic paraît particulièrement difficile lorsque la tumeur est de petite taille ou si elle contient une faible proportion de graisse. En outre, cette étude montre que le diagnostic d’AML est trop souvent ignoré chez les hommes. L’augmentation de résolution des scanners et la réalisation de biopsies des tumeurs de moins de 4cm pourraient améliorer le diagnostique des AML et éviterait ainsi un recours inutile à la chirurgie.

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      Facteurs associés à l’échec du diagnostic préopératoire des angiomyolipomes rénaux

      Summary
      Objectives

      To explain the high incidence of misdiagnosis of angiomyolipoma (AML) prior to surgery.

      Materials and methods

      Between 1989 and 2007, 2657patients were operated for a renal tumor at Dupuytren hospital in Limoges and at Cochin hospital in Paris. In 85cases (3.2%), tumors were AMLs on pathology. The group of patients in which the diagnosis was done preoperatively was compared to the one in which the diagnosis was missed.

      Results

      Mean age of patients was 57-years-old and the sex-ratio was five women for one man. The mean size of AMLs was 5.4cm. The patients were symptomatic in 46% of cases (39/85). The diagnosis of AML was ignored preoperatively in 62patients (73%). In multivariate analysis, the small size of the AML, low proportion of fat and male sex were significantly associated with misdiagnosis of AML (p <0.001, p <0.018 and p <0.008, respectively).

      Conclusions

      The incidence of misdiagnosis of AML preoperatively is high. The diagnosis seems particularly difficult when the tumor is small or contains a small proportion of fat. In addition, this study highlights that the diagnosis of AML is frequently ignored in men. The increased resolution of CTscan and the use of preoperative biopsies for tumors less than 4cm could be helpful to decrease the incidence of useless surgery of AMLs.

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    • La viabilité des reins marginaux testée par perfusion de gadolinium sous IRM pendant leur réanimation

      Résumé
      Introduction

      Les organes marginaux doivent être réanimés avant leur transplantation. Cette réanimation se fait par perfusion hypothermique pulsatile. Les tests généralement utilisés pour démontrer leur viabilité, notamment la résistance vasculaire ne sont pas totalement convaincants. Nous avons développé une machine de perfusion IRM compatible permettant de tester leur état de réanimation par la perfusion IRM de gadolinium (Gd).

      Méthodes

      Nos essais ont été conduits sur des reins de porc. Une perfusion pulsatile hypothermique de huit heures était conduite avant de soumettre les organes à une perfusion de Gd. On a recherché alors l’intégrité de l’anatomie vasculaire de l’organe, puis on a pratiqué une étude dynamique perfusionnelle, où T0 représentait le temps nécessaire pour l’arrivée du bolus de Gd dans le cortex rénal et TP le temps nécessaire à la saturation maximum du Gd dans l’organe.

      Résultats

      Cette étude nous a permis d’établir qu’un T0 normal devait être inférieur à 30s et un TP inférieur à uneminute. Nous avons comparés ces valeurs prédictives avec la présence d’ATP dans les organes par spectroscopie RMN du phosphore et on a trouvé une corrélation.

      Conclusion

      Nous pensons que cette technique d’analyse prédictive peut prendre toute son importance dans un contexte de manque d’organes à greffer où on pourrait être tenté de greffer des organes peut-être trop marginaux ou au contraire perdre de bons organes si on a recours aux concepts traditionnels maintenant souvent remis en question.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La viabilité des reins marginaux testée par perfusion de gadolinium sous IRM pendant leur réanimation

      Summary
      Introduction

      Marginal kidneys must be reanimated before their transplantation. Reanimation is conduced with hypothermic pulsatile perfusion. The tests used generally to demonstrate the viability is the vascular resistance which is not convenient for everybody. We have developed a magnetic resonance compatible perfusional technology allowing us to test the organs during the perfusion by Gd-perfusion MRI.

      Methods and results

      We have used pigs’ kidneys with no warm ischemic time to establish the basis in a normal kidney. After an eight-hour hypothermic pulsatile perfusion, kidneys are submitted to a Gd perfusion. First, we measure the anatomy of the vessels, then the distribution of Gd in the kidney. We obtain simultaneously a dynamic study of the organs where T0 represents the Gd bolus arrival in the cortex and TP the maximum saturation time of Gd.

      Conclusion

      We have observed that a normal T0 is inferior to 30s and TP is inferior to oneminute. We have compared these values with ATP resynthesis in these organs and found that they correlate. We hope for the future through that predictive use of Gd-MRI to avoid the clinical use of “too” marginal kidneys or the discard of good kidneys but not corresponding with the vascular resistance theory.

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    • Circonstances de prescription de l’hormonothérapie chez des patients atteints de cancer de la prostate

      Résumé
      But

      Bien que le dépistage ait amélioré le diagnostic du cancer de la prostate, la prise en charge par hormonothérapie garde encore une place importante. Cet article a pour but d’évaluer les modalités de l’instauration de l’hormonothérapie en 2007.

      Matériel

      Étude observationnelle non interventionnelle conduite entre octobre 2006 et mars 2007 chez 208 urologues et radiothérapeutes. Cette étude a permis d’analyser les circonstances et raisons de prescription de l’hormonothérapie chez quatre à huit patients consécutifs.

      Résultats

      Les 1187 patients inclus avaient un âge moyen de 73,5±8 ans (médiane : 75 ans). Le cancer avait été diagnostiqué depuis 1,1±2,3 années. Le diagnostic avait généralement été porté au stade localisé (43,7 %, n =519), moins souvent au stade localement avancé (37,2 %, n =442) ou métastatique (15,4 %, n =183). La prescription d’analogue de la GnRH était principalement motivée par une récidive biologique (22,2 %, n =263), une présence de métastases osseuses ou viscérales au diagnostic (22,1 %, n =262) ou une contre-indication au traitement local dans un stade localisé (16,6 %).

      La décision de prescription de l’hormonothérapie a été prise de façon conjointe entre le médecin et le patient dans 57 % des cas. La majorité des patients (92 %) a bénéficié d’une injection tous les trois mois.

      Conclusion

      L’hormonothérapie par analogue de la GnRH reste instaurée pour des cas de cancer métastatique ou en cas de récidive. Ce constat corrobore les recommandations scientifiques d’instauration des analogues de la GnRH.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Circonstances de prescription de l’hormonothérapie chez des patients atteints de cancer de la prostate

      Summary
      Aims

      Although screening has improved the diagnosis of prostate cancer, hormone therapy still plays an important role in its treatment. This article aims to evaluate the circumstances for the use of hormone therapy in 2007.

      Material

      Observational study, with no intervention, carried out between October 2006 and March 2007, on 208 urologists and radiotherapists. This study allowed for the analysis of the circumstances and reasons for the prescription of hormone therapy for four to eight consecutive patients.

      Results

      The 1187 patients included had an average age of 73.5±8 years (median: 75 years). The cancer had been diagnosed for 1.1±2.3 years. The diagnosis had generally been made at localized stage, less often at local advanced stage (37.2%, n =442) or metastasis (15.4%, n =183).

      The prescription of GnRH analogues was principally motivated by a biological recurrence (22.2%, n =263), the presence of bone or visceral metastasis at time of diagnosis (22.1%, n =262) or a contraindication of local treatment at localized stage (16.6%).

      The decision to use hormone therapy was taken jointly by the doctor and the patient in 57% of cases. The majority of patients (92%) benefited from an injection every three months.

      Conclusion

      Hormone therapy by GnRH analogues remains established for cases of cancer metastasis or in cases of recurrence. This observation corroborates scientific recommendations regarding the use of GnRH analogues.

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    • Pourcentage de biopsies positives chez les patients traités par hormonothérapie pour cancer de la prostate : valeur pronostique

      Résumé
      But

      Nous avons émis l’hypothèse que le pourcentage de biopsies prostatiques positives (% BP) pourrait aussi améliorer la capacité à prédire le délai d’apparition de l’hormono-indépendance et la survie dans le cancer de la prostate des patients traités par hormonothérapie (HT).

      Matériel

      Nous avons utilisé les données cliniques de 403 hommes traités par HT pour un cancer de la prostate entre 1980 et 1999. L’analyse statistique a été faite en uni- et multivariée avec le modèle de Cox.

      Résultats

      La médiane du % BP a été de 83,3 % (16,7–100 %). La moyenne du suivi a été de 57,4mois. La survie chez les hommes avec 83,3 % ou moins de % BP a été respectivement de 62,3, 89,1 et 82,6 % pour la survie sans récidive, la survie spécifique et la survie globale, ce qui est significativement meilleur que celle des hommes ayant un % BP de plus de 83,3 % (32,2 ; 74,7 et 67,7 %, respectivement, p <0,004). Parmi les facteurs disponibles avant de débuter le traitement, à savoir l’âge, le stade clinique, le PSA, le score de Gleason, la scintigraphie osseuse et le % BP, ce dernier était associé indépendamment à la survie en analyse multivariée.

      Conclusion

      La proportion de biopsies positives est un paramètre qui pourrait améliorer la capacité à prévoir le délai d’apparition de l’hormonorésistance et la survie chez les patients traités par HT pour cancer de la prostate.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Pourcentage de biopsies positives chez les patients traités par hormonothérapie pour cancer de la prostate : valeur pronostique

      Summary
      Introduction

      We hypothesized that it would predict time to hormonal independence and survival in prostate cancer patients treated by androgen deprivation therapy (ADT).

      Material and methods

      We used clinical data from 403 men treated with ADT between 1980 and 1999 and focused on a subgroup of 220 patients treated with GnRH analogue. Percentage PBC was defined as the number of positive biopsy cores multiplied by 100 and divided by the total number of biopsy cores.

      Results

      Median percentage PBC was 83.3% (16.7–100%). Mean follow-up was 57.4months. Survival at 5years in men with 83.3% PBC or less was 62.3, 89.1 and 82.6% for recurrence-free, specific and overall survival respectively, significantly better than that of men with a percentage PBC of more than 83.3% (32.2, 74.7 and 67.7%, respectively; p <0.004). Among the factors available in the pretreatment setting, namely age, clinical stage, PSA, Gleason score, bone scan and percentage PBC, the latter was independently associated with survival in multivariate analysis.

      Conclusions

      Percentage PBC may improve the ability to predict time to hormonal resistance and survival in patients treated with ADT for prostate cancer. This finding warrants further investigation.

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    • Traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate par radiofréquence (TUNA) : étude monocentrique à propos de 28 cas traités en chirurgie ambulatoire

      Résumé
      But

      Évaluer la faisabilité en chirurgie ambulatoire du traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate par radiofréquence (TUNA) et sa place en termes d’efficacité parmi les autres techniques chirurgicales mini-invasives.

      Méthodes

      Cinquante-quatre patients souffrant d’hypertrophie bénigne de prostate et en échec du traitement médical ont été traités par radiofréquence entre septembre 2004 et juin 2007. Parmi eux 28 patients, d’âge moyen 65,8 ans (52–82 ans), ont été retenus pour un traitement par Transurethral Needle Ablation (TUNA) en chirurgie ambulatoire. Le statut mictionnel a été évalué avant et après traitement par TUNA par le score international symptomatique de la prostate (IPSS), le score de qualité de vie (QDV) lié aux symptômes urinaires, la mesure du débit urinaire maximal et du résidu postmictionnel. La fonction érectile a été évaluée par l’index international de la fonction érectile (IIEF-5).

      Résultats

      Avec un recul moyen de 12,14 mois, une amélioration significative du statut mictionnel a été observée avec un score IPSS moyen passant de 22,4 à 9,75 et un score de QDV moyen passant de 4,9 à 1,9. Le débit maximal et le volume uriné moyens ont significativement augmenté de 8,66 à 14,6ml/s et de 202 à 248,4ml, respectivement. Le résidu postmictionnel moyen a diminué de 177,4 à 112,2ml (p <0,05). Le score IIEF-5 a augmenté de façon non significative (14,1 versus 12,8). Il n’y a eu aucune réhospitalisation. Une prostatite et six épisodes de rétention aiguë d’urine ont été observés en postopératoire. Le taux de retraitement a été de 21,4 %.

      Conclusion

      La TUNA-thérapie est une technique mini-invasive du traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate réalisable en chirurgie ambulatoire et efficace sur la symptomatologie urinaire avec peu de morbidité. Elle est une alternative au traitement médical et ne se substitue pas au traitement chirurgical de référence.

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      Traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate par radiofréquence (TUNA) : étude monocentrique à propos de 28 cas traités en chirurgie ambulatoire

      Summary
      Aim

      To assess the feasibility of ambulatory surgery in the treatment of benign prostatic hyperplasia using radio frequency (TUNA) and evaluate its place in terms of efficiency among other minimally invasive surgical techniques.

      Method

      Fifty-four patients suffering from benign prostatic hyperplasia and for whom medical treatment was ineffective, were treated with radio frequency between September 2004 and June 2007. Among them, 28 patients, whose average age was 65.8 (aged 52–82), were selected for Transurethral Needle Ablation (TUNA) as outpatients.

      Urine status was assessed before and after TUNA treatment using the International Prostate Score System, the Quality Of Life-score to urinary symptoms, the measures of the maximal flow rate and of the residual urine. The erectile function was assessed using the five-item version of the International Index of Erectile Function (IIEF-5).

      Results

      With an average regression of 12.14 months, a significant improvement in urine status was observed with an average IPSS score passing from 22.4 to 9.75 and an average quality of life score passing from 4.9 to 1.9. The maximum flow rate and average flow volume increased significantly from 8.66 to 14.6ml/s and from 202 to 248.4ml respectively. Average urine residue was reduced from 177.4 to 112.2ml (p <0.05). The IIEF-5 score did not increase significantly (14.1 versus 12.8). There were no cases of patients being rehospitalised. One case of prostatitis and six cases of acute urinary retention were observed at the postoperative stage. The rate of retreat was 21.4%.

      Conclusion

      TUNA treatment is a minimally invasive technique of benign prostatic hyperplasia which can be carried out in ambulatory surgery and which is effective for urinary symptoms with little risk of morbidity. It is an alternative to medical treatment and does not replace planned surgical treatment.

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    • Étude observationnelle nationale (Association française d’urologie) de l’impact de la nycturie sur le sommeil des patients porteurs d’une hyperplasie bénigne de la prostate

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité du sommeil des patients présentant une nycturie associée à une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) symptomatique à travers d’une étude observationnelle pragmatique.

      Matériel et méthode

      Cent treize urologues ont évalué 1376 patients (âgés de 68,8±9,0 ans) vus en consultation pour HBP avec une nycturie supérieure à deux levers, avec un score I-PSS moyen de 15,5±6,4 (score supérieur à 19 [sévère] pour 26,9 % des patients). Le sommeil était évalué à partir de l’agenda du sommeil de la dernière nuit. L’index d’efficacité du sommeil (IES) est défini comme le rapport en pourcentage du temps de sommeil total sur la durée totale entre le coucher et le lever. Les troubles du sommeil sont définis à partir des réponses au questionnaire HD-43 basé sur les définitions des classifications internationales des troubles du sommeil.

      Résultats

      29,2 % des patients souffraient d’insomnie chronique dont 63,0 % pouvant être rapportée à l’HBP et 29,5 % d’insomnie primaire ; 12,5 % des patients présentant des ronflements/apnée du sommeil. L’IES moyen était de 87,2±13,7 % et apparaissait significativement diminué dans les insomnies secondaires à l’HBP. On retrouvait également une diminution significative de l’IES en fonction de la sévérité des symptômes de l’HBP (score I-PSS) (89,5±12,1 % pour HBP légères vs 84,0±15,6 % pour HBP sévères, p <0,001). L’IES diminuait avec l’importance de la nycturie, 89,8±11,3 % à 80,4±17,3 % de deux levers à cinq levers ou plus pour uriner (p <0,001) et la fréquence de l’insomnie chronique augmentait avec l’importance de la nycturie, de 21,4 % à 45,2 % de deux levers à cinq levers ou plus pour uriner (p <0,001).

      Conclusions

      L’insomnie était fréquente chez les patients présentant des troubles urinaires du bas appareil (TUBA) liés à l’HBP et semblait en majorité secondaire aux troubles prostatiques. Il y avait un lien significatif entre le niveau de la nycturie et la sévérité de l’insomnie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude observationnelle nationale (Association française d’urologie) de l’impact de la nycturie sur le sommeil des patients porteurs d’une hyperplasie bénigne de la prostate

      Summary
      Objective

      To assess sleep efficiency in patients presenting with nocturia and symptomatic benign prostatic hypertrophy (BPH).

      Material and methods

      This prospective observational survey was carried out in France by 113 urologists. A total of 1376 patients (mean±SD age: 68.8±9.0years) consulting for BPH with greater than two nocturia episodes per 24hours were assessed with a mean I-PSS score of 15.5±6.4 (symptoms greater than 19 [severe] in 26.9% of cases). Patients used a sleep diary to record the previous night’s total; sleep efficiency is expressed as percentage ratio, representing the total amount of actual sleep between initial sleep onset and final awakening. Sleep disorders were assessed using HD-43 questionnaire based on International classification of sleep disorders.

      Results

      29.2% of the patients suffered from chronic insomnia, considered as primary insomnia (in 29.5% of cases) or related to either BPH (63.0%); snoring/sleep apnoea in 12.5% of cases. The mean sleep efficiency index was 87.2±13.7% and appeared to be significantly lower in BPH-related insomnia. Significantly lower sleep efficiency index values were observed as the severity (I-PSS score) of the BPH symptoms increased (89.5±12.1% for mildly symptomatic BPH vs. 84.0±15.6% for severely symptomatic BPH, P <0.001). Sleep efficiency index lowered with nocturia frequency (89.8±11.3% for two nocturia episodes vs. 80.4±17.3% for five nocturia episodes or more, P <0.001) and chronic insomnia frequency increased with nocturia frequency (21.4% for two nocturia episodes vs. 45.2% for five nocturia episodes or more, P <0.001).

      Conclusions

      Insomnia is frequent in patients presenting with BPH-related lower urinary tract symptoms (LUTS) and is mainly secondary to these LUTS. There is a significant correlation between the frequency of nocturia and the severity of insomnia.

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    • État des lieux et perspectives sur la démographie des internes en urologie en 2008

      Résumé
      But

      L’objectif était de recenser le nombre d’internes inscrits en diplôme d’étude spécialisée complémentaire (DESC) d’urologie en France en 2008, et d’établir une prévision du nombre de postes de chef de clinique (CCA) et d’assistant spécialisé (AS) disponibles à la fin de leur cursus.

      Matériel

      De janvier à février 2008, un questionnaire recensait dans tous les centres hospitalo-universitaires (CHU) français le nombre d’internes inscrits au DESC d’urologie, et le nombre de postes de CCA et d’AS d’urologie dans la région. L’année de fin de cursus a été déterminée pour chaque interne en fonction de son ancienneté, en tenant compte des prises de disponibilité. Le nombre de postes de CCA et d’AS disponibles à la même période a été estimé en considérant la durée prévue de chaque postinternat et toute modification prévue du nombre de postes.

      Résultats

      Notre recensement a comptabilisé 207 internes, 76 postes de CCA, dix postes d’AS. Sur les 207 internes, 29 termineront leur cursus en 2008, 57 en 2009, 60 en 2010, 61 en 2011. Suivant notre méthode de prévision, il existerait un manque de postes de CCA et d’AS disponibles dès novembre 2010 (−15 postes en 2010, −7 postes en 2011).

      Conclusion

      Notre étude a montré une augmentation du nombre d’internes inscrits au DESC d’urologie par année de promotion, engendrant un manque de poste de CCA et d’AS à partir de 2010. Outre la nécessité d’une ouverture de postes supplémentaires de CCA et d’AS à cette date, notre étude souligne l’intérêt à long terme d’une régulation des inscriptions au DESC d’urologie garantissant un postinternat de qualité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      État des lieux et perspectives sur la démographie des internes en urologie en 2008

      Summary
      Purpose

      The objective was to identify the number of residents registered in the course of urology in France in 2008, and to make a forecast in the number of posts of fellow and specialist assistant available at the end of their course.

      Material

      From January to February 2008, a questionnaire identified in all French University Hospital the number of residents enrolled in the urology course, and the number of posts of fellow and specialist assistant in urology in the region. The year of the end of the course has been determined for each resident in compliance with seniority, and taking into account the availability. The number of fellow and specialist assistant posts available in the same period was estimated by considering the duration of each postinternship, and any change in the number of posts.

      Results

      Our census counted 207 residents, 76 fellow posts, 10 specialist assistant posts. Of the 207 residents, 29 completed their studies in 2008, 57 in 2009, 60 in 2010, 61 in 2011. Following our methodology, there was a lack of fellow and specialist assistant posts available from November 2010 (−15 posts in 2010, −7 posts in 2011).

      Conclusion

      Our study showed an increase in the number of residents enrolled in urology course by years of promotion, causing a lack of fellow and specialist assistant posts from 2010. Apart from an opening of additional fellows and specialist assistants at that time, our study highlights the long-term regulation of entries in the urology course ensuring a postinternship quality.

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    • Métastase rénale d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage

      Résumé

      Les métastases rénales au cours de l’évolution des carcinomes épidermoïdes de l’œsophage semblent rares et sont le plus souvent multiples, bilatérales ou associées à d’autres métastases viscérales. L’originalité de notre observation a résidé dans le caractère unique de la métastase. L’intérêt de l’imagerie est discuté, ainsi que la prise en charge de la tumeur en fonction de l’envahissement locorégional.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Métastase rénale d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage

      Summary

      Renal metastases in the evolution of an esophagus epidermoid carcinoma are rare and are frequently bilateral or associated with many other metastases. The authors present an original article of a single metastasis. They discuss the importance of imagery and locoregional status in the management of patient.

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    • La thrombose de varicocèle : une étiologie rare de douleur testiculaire

      Résumé

      La douleur testiculaire aiguë est un motif fréquent de consultation en urologie. Si les diagnostics de torsion testiculaire ou d’orchi-épididymite sont courants, d’autres sont plus anecdotiques comme ce cas de thrombose de varicocèle que nous rapportons ici.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La thrombose de varicocèle : une étiologie rare de douleur testiculaire

      Summary

      Acute testicular pain is frequent in urology. If torsion of the spermatic cord and orchiepididymitis are usual, varicocele thrombosis is an unusual clinical entity we reported.

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    • Pseudotumeur inflammatoire paratesticulaire iatrogène

      Résumé

      Les auteurs rapportent le cas d’une pseudotumeur inflammatoire paratesticulaire d’origine probablement iatrogène. Le patient âgé de 33 ans avait une volumineuse tuméfaction des bourses dans les suites d’un sondage vésical laborieux. Un processus tumoral testiculaire était tout d’abord évoqué à l’échographie. À l’exploration chirurgicale, il existait une paroi scrotale épaissie et fibreuse, enveloppant une cavité pseudokystique contenant l’urine issue d’une rupture de l’urètre bulbaire. Les testicules étaient sans anomalie. Une urétrorraphie et une excision en totalité de la masse scrotale suspecte ont été pratiquées. L’histologie a confirmé le diagnostic. Les aspects diagnostiques et thérapeutiques sont discutés à travers une revue de la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Pseudotumeur inflammatoire paratesticulaire iatrogène

      Summary

      Authors report a case of probably iatrogenic paratesticular fibrous pseudotumor. A 33-year-old man presented with a history of increased scrotal volume after laborious urethral catheterism. Ultrasound scanning first suggested testicular malignant lesion. Surgical findings showed thick and fibrous scrotal wall surrounding a pseudocystic cavity which contained urine coming from a bulbar urethral rupture. Testicles were normal. Urethral suture and total excision of the scrotal mass were performed. Diagnosis was histologically corrected. Diagnosis and management are discussed with a review of the literature.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 5, 19, ii

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