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    Numéro 3- Volume 19- pp. 153-232 (Mars 2009)

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    • Revue de la littérature sur l’utilisation des lasers pour le traitement de l’HBP symptomatique

      Résumé

      Même si la résection transurétrale de prostate (RTUP) reste, aujourd’hui, le traitement chirurgical de référence dans la prise en charge de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) symptomatique, la dernière décennie a vu émerger des améliorations considérables dans la technologie des light amplification by stimulated emission of radiation (LASER). La meilleure compréhension des interactions des différentes longueurs d’onde de ces lasers avec les tissus a permis le développement de nouvelles perspectives de traitement prometteuses. Ce travail, au travers d’une revue de littérature, tente tout d’abord de retracer l’histoire de cette technique dans le traitement de l’HBP symptomatique et ensuite de faire le point sur les résultats et l’actualité en fonction des différentes sources laser utilisées.

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      Revue de la littérature sur l’utilisation des lasers pour le traitement de l’HBP symptomatique

      Summary

      Even if transurethral resection of the prostate (TURP) today remains the referential surgery in the treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia (BPH), the last decade has seen the emergence of considerable improvements in light amplification by stimulated emission of radiation (LASER) technology. Better understanding of the interaction between the different wavelengths of these lasers and tissue has enabled the development of new and promising types of treatment. This article, through a review of published literature, attempts first of all to retrace the history of this technique in the treatment of symptomatic BPH and then goes on to give an update on results and new aspects of the different types of laser used.

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    • Résultats carcinologiques et fonctionnels de la prostatectomie totale laparoscopique robot-assistée

      Résumé

      Le traitement de référence du cancer de prostate localisé reste actuellement la prostatectomie radicale rétropubienne. Depuis 1992, de nombreuses équipes se sont intéressées aux techniques mini-invasives pour la prise en charge de ces cancers de la prostate avec notamment le développement de la laparoscopie. La première prostatectomie robot-assistée a été rapportée en 2000. L’innovation technologique apportée par le robot avec sa vision 3-D, l’acquisition de degrés de mobilité et une position plus ergonomique pour le chirurgien, séduit chaque jour de nouvelles équipes. Il s’agit désormais de la technique la plus utilisée aux États-Unis. L’essor de la technique est plus modéré en Europe, où le coût de l’achat et de l’entretien du robot limite son expansion. Les séries récentes de la littérature montrent que les durées opératoires et taux de saignement sont, avec l’expérience, comparables à ceux des séries ouvertes ou laparoscopiques. Les durées de séjour et de sondage vésical sont inférieures à celles des séries de chirurgie ouverte. Les résultats carcinologiques initiaux ne montrent pas de différence évidente entre la robotique et les autres techniques opératoires. Il en est de même pour les résultats fonctionnels sur la continence et la fonction érectile. Toutefois, malgré ces résultats encourageants, le recul est encore trop limité pour tirer des conclusions définitives quant à la supériorité ou l’infériorité de prostatectomie robot-assistée vis-à-vis des autres voies d’abord.

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      Résultats carcinologiques et fonctionnels de la prostatectomie totale laparoscopique robot-assistée

      Summary

      The current gold standard treatment for localized prostate cancer remains open radical prostatectomy. From 1992, several teams have tried to explore less invasive surgical access. The first robotically assisted laparoscopic prostatectomy (RALP) case was reported in 2000. Enhancement of the ergonomics and optimization of the surgical vision provided by the robotic interface, are some reasons that explain the worldwide widespread of RALP. Although this procedure accounted for the vast majority of radical prostatectomies performed in United States, its diffusion is still limited in Europe. The cost for robot purchase and maintenance are obvious limiting factors for its expansion. According to the literature, the operating time and the blood loss are, once the learning curve is completed, similar to those of open or laparoscopic procedures. Hospital stay and time before bladder catheter removal are shorter compared to other approaches. Intermediate oncological and functional outcomes do not show difference with the open or laparoscopic results. Given that these data are encouraging, the limited follow-up with RALP do not allow to draw any definitive statement in comparison with conventional techniques.

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    • Tumeurs primitives de l’urètre. Épidémiologie, diagnostic et anatomopathologie. Recommandations du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Résumé

      Les cancers primitifs de l’urètre sont rares. L’histologie la plus fréquente est le carcinome épidermoïde dans les deux sexes, suivie du carcinome urothélial chez l’homme et de l’adénocarcinome chez la femme. Le diagnostic est souvent tardif. Il repose sur l’examen sous anesthésie et des biopsies. L’IRM semble être le meilleur examen pour la stadification locale.

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      Tumeurs primitives de l’urètre. Épidémiologie, diagnostic et anatomopathologie. Recommandations du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Summary

      Primary urethral carcinomas are unusual. The most frequent histology is the epidermoid carcinoma in both sex, followed by the urothelial carcinoma in men and adenocarcinoma in women. The diagnosis is often late. It is based on a clinical examination under anesthesia and biopsies. MRI is the best imaging modality for the local stadification.

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    • Prise en charge thérapeutique des tumeurs de l’urètre. Recommandations du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Résumé

      La littérature qui est consacrée au traitement des carcinomes primitifs de l’urètre est très limitée. Elle est représentée par des petites séries, des cas cliniques ou des avis d’experts. Toutes les recommandations sont de niveau IV. Le type de traitement est principalement conditionné par la topographie tumorale, plus que par le type histologique. Pour les lésions T1–2 de l’urètre antérieur, la chirurgie est l’option la plus utilisée. Chez la femme, la radiothérapie est une option intéressante. Pour les lésions évoluées, l’association radiothérapie – chimiothérapie est le standard thérapeutique ; le protocole optimal reste à définir. Les tumeurs intradiverticulaires sont principalement des adénocarcinomes. La chirurgie seule semble souvent insuffisante.

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      Prise en charge thérapeutique des tumeurs de l’urètre. Recommandations du comité de cancérologie de l’Association française d’urologie

      Summary

      The litterature dealing with the treatment of primary uretral carcinoma is very limited. Most of it is based on small series, case report or expert opinions. These guidelines are level IV. The treatment modality is mainly based on the lesion topography and not on the histology. For anterior T1 or 2 lesions, surgery is the most often used modality. In women, radiotherapy might be an attractive option. For more advanced lesions, the combination of radiotherapy and chemotherapy is the standard of care. The optimal protocol remains to be defined. Intradiverticular lesions in women are mainly adenocarcimoma. Surgery only is often inadequate.

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    • La bourse aiguë de l’enfant : corrélations radiocliniques

      Résumé

      La découverte d’une bourse aiguë douloureuse avec ou sans tuméfaction inguinoscrotale et inflammation des enveloppes scrotales est une situation d’urgence fréquente. De nombreuses étiologies peuvent être en cause : torsion du cordon spermatique, torsion des appendices testiculaires et épididymaires, épididymites et orchites, hernie et hydrocèle, traumatisme scrotal, tumeur, cellulite, vascularite (purpura de Henoch-Schönlein) et enfin l’œdème idiopathique du scrotum. Si la plupart des diagnostics retenus ne nécessite pas une prise en charge immédiate, la possibilité d’une torsion du cordon spermatique impose une démarche diagnostique cohérente et rapide afin éviter la perte d’un testicule avec ses implications médicolégales. Le dogme de l’exploration chirurgicale systématique doit être pondéré en raison des progrès de l’imagerie et surtout de l’échographie-doppler qui est l’examen clé de la bourse aiguë. Les auteurs analysent les différentes prises en charge des bourses aiguës de l’enfant dans le cadre d’une gestion conjointe par le clinicien et le radiologue en insistant sur les diagnostics différentiels d’une torsion du cordon spermatique en fonction des aspects cliniques et de l’âge de survenue.

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      La bourse aiguë de l’enfant : corrélations radiocliniques

      Summary

      Paediatric surgeons and urologists are often asked to evaluate boys with acute scrotal pain and inflammation. Although, there is much aetiology for this syndrome: testicular torsion, appendicular testicular torsion, epididymo-orchitis, hernia, hydrocele, trauma, Henoch-Schonlein purpura, idiopathic scrotal edema. However, testicular torsion should be at the top of the list because of the medico legal aspects. It is the one diagnosis that must be made accurately and rapidly, if there is any hope for testicular salvage. Color Doppler ultrasound scan can reliably identify those children, who required exploration and spare medical causes. The purpose of this article is to update/review the appropriate evaluation and management of the acute scrotum and to guide the clinician in distinguishing testicular torsion from the other conditions that commonly mimic this surgical emergency.

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    • Quelle thromboprophylaxie après transplantation rénale ? Enquête sur la prévention des thromboses du greffon en France

      Résumé
      Objectif

      Il n’existe aucune recommandation sur la prévention des thromboses rénovasculaires après transplantations rénales. Nous avons enquêté sur les pratiques cliniques.

      Matériel et méthodes

      Dans 29centres hospitaliers universitaires (CHU), le praticien référent en transplantation a été interrogé sur la thromboprophylaxie utilisée dans quatre cas cliniques de risque thrombotique croissant. No 1 : Homme jeune, sans facteur de risque thrombotique ou cardiovasculaire. Néphropathie à Ig A. Hémodialysé (HD). No 2 : Homme, 53ans. Antécédent de phlébite. Glomérulonéphrite extramembraneuse (GEM) idiopathique. HD. No 3 : Homme, 58ans. Cardiopathie ischémique. Néphroangiosclérose et diabète. En dialyse péritonéale (DP). Sous aspirine. No 4 : Femme, 63ans. Tachyarythmie par fibrillation auriculaire (ACFA) sous antivitamine K (AVK). Néphropathie lupique sans syndrome des antiphospholipides (APL). HD.

      Résultats

      Cas no 1 : Aucune prophylaxie médicamenteuse (62 %), héparine calcique isocoagulante (34,5 %), héparine non fractionnée (HNF) isocoagulante (3,5 %). Cas no 2 : Pas de prophylaxie (38 %), héparine calcique isocoagulante (44,8 %), HNF isocoagulante (6,9 %), héparine de bas poids moléculaire (HBPM) (3,4 %). Cas no 3 : 62% arrêtaient l’aspirine dont 22% sans relais, 55 % avec un relais par héparine calcique isocoagulante et 11,1 % une HNF isocoagulante. Trente-huit pour cent poursuivaient l’aspirine dont 63,6 % sans autre prophylaxie, 27,3 % en associant une héparine calcique isocoagulante, et 9,1 % avec une HNF isocoagulante. Cas no 4 : HNF hypocoagulante (62 %), HNF isocoagulante (17,2 %), héparine calcique isocoagulante (13,8 %), héparine calcique hypocoagulante (6,9 %).

      Conclusion

      Les pratiques sont hétérogènes entre les CHU pour des situations similaires. Elles relèvent plus d’habitudes locales que de pratiques évaluées. Une réflexion sur des recommandations dans la prévention des risques thrombotiques et hémorragique après transplantation rénale semble utile.

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      Quelle thromboprophylaxie après transplantation rénale ? Enquête sur la prévention des thromboses du greffon en France

      Summary
      Objectives

      Graft thrombosis is a major complication of transplantation. However, there are no recommendation on immediate postoperative thromboprophylaxis after kidney transplantation. We recorded clinical practices in France.

      Material and Methods

      In 29 transplantation centres, four case studies were submitted to the medical kidney transplantation referent (compatible graft from cadaveric donor, without perioperative complication). No 1: Man, 27-years-old, IgA glomerulonephritis, without history of hypercoagulability or cardiovascular risk factor. Hemodialysis since 12months. No 2: Man, 53-years-old, with history of deep venous thrombosis after cholecystectomy 15years before. Membranous nephropathy. Hemodialysis since 10months. No 3: Man, 58-years-old, with history of myocardial infarction. On aspirin therapy. Nephroangiosclerosis and diabetic nephropathy. Peritoneal dialysis since 6months. No 4: Woman, 63-years-old. Atrial fibrillation on vitamin K antagonists therapy. Lupus nephritis without antiphospholipid syndrome. Hemodialysis since 12months.

      Results

      No 1: No anticoagulation therapy (62%), calcium heparin at prophylactic doses (34.5%). No 2: No anticoagulation therapy (38%), calcium heparin at prophylactic doses (44.8%). No 3: 62% interrupted aspirin of whom 22% without any immediate anticoagulation and 55% replaced aspirin with calcium heparin at prophylactic doses. Thirty-eight percent carried on with aspirin of whom 63.6% without other prophylaxis and 27.3% in association with calcium heparin at prophylactic doses. No 4: Unfractionned heparin at curative dose (62%), unfractionned heparin at prophylactic doses (17.2%), calcium heparin at prophylactic doses (13.8%).

      Conclusion

      Postoperative anticoagulation after renal transplantation is established as a local dogma rather than evidence-based medicine. Guideline recommendations and standardized protocols for the use of anticoagulation after kidney transplantation should be developed.

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    • Prise en charge des complications érosives après mise en place d’une bandelette sous-urétrale

      Résumé
      Objectif

      Décrire la prise en charge de patientes ayant une complication de nature érosive après bandelette sous-urétrale. Établir une démarche diagnostique, décrire les résultats sur la symptomatologie et sur la continence d’une chirurgie conservatrice.

      Méthodes

      Étude rétrospective descriptive sur 38 patientes prises en charge pour complication après mise en place d’une bandelette synthétique. Nous avons diagnostiqué 12 érosions vaginales et cinq érosions vésicales. Les patientes ont été réopérées selon une attitude conservatrice (résection partielle ou section endoscopique selon le type d’érosion).

      Résultats

      Dans le groupe des érosions vaginales, dix patientes exprimaient une symptomatologie directement imputable à l’érosion. Après résection partielle, huit d’entre-elles, soit 80 % des patientes ayant une érosion symptomatique, n’avaient plus de plainte. Une patiente sur deux était continente, les autres ayant le plus souvent une légère récidive accessible à la pose d’une seconde bandelette. La section endoscopique de première intention a représenté une option mini-invasive intéressante en cas d’érosion vésicale. Toutefois, une voie cystoscopique seule nous a paru insuffisante si l’on veut sectionner la bandelette le plus loin possible. Deux patientes ont bénéficié d’une laparotomie avec abord vésical, l’une pour résultat immédiat non satisfaisant, l’autre pour récidive. Les résultats sur la continence étaient excellents dès lors que la portion sous-urétrale n’était pas réséquée.

      Conclusion

      Notre étude a montré l’importance d’un suivi régulier, la faisabilité et les relatifs bons résultats d’une telle reprise. La facilité technique et le nombre croissant de patientes consultant ne doivent pas faire oublier le respect d’une bonne indication et d’une technique opératoire rigoureuse. Ces complications doivent nous inviter à modérer nos indications surtout chez les patientes jeunes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des complications érosives après mise en place d’une bandelette sous-urétrale

      Summary
      Objective

      To describe the management of patients with an erosive complication after tension free vaginal tape. To establish a diagnostic approach, describe the results on symptoms and continence after a conservative surgery.

      Methods

      Retrospective descriptive study of 38 patients supported for complications after suburethral synthetic sling. We have diagnosed 12 erosions vaginal and five bladder erosions. Patients have been treated from a recovery surgery according to a conservative approach (partial resection or endoscopic section).

      Results

      Of the 12 patients with a vaginal erosion, 10 expressed symptoms in relation with their erosion. After partial resection, eight patients (80% of patients with symptomatic erosion) did not have more complain. Of these, 50% were continent, the other with mostly a slight recurrence accessible to a second suburethral sling. First endoscopic section was a minimally invasive option for bladder erosion. However, an only cystoscopic approach seemed to be not sufficient to cut the sling as far as possible. After section, two patients have been treated from a laparotomy with bladder dissection, one for immediate outcome unsatisfactory, the other for reccurent symptoms. The results for continence were excellent as the suburethral portion was not resected.

      Conclusion

      Our study showed the importance of regular clinical surveillance, feasibility and the relative success of this conservative approach. The technical feasability and the increasing number of patients must not forget to respect good indication and rigorous technique. These complications invite us to moderate our indications especially for young patients.

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    • Le schéma thérapeutique habituel de la dysfonction érectile est-il adapté après 65 ans ?

      Résumé
      Objectif

      Évaluer, après 65 ans, la prise en charge thérapeutique habituellement recommandée dans la dysfonction érectile (DE).

      Patients et méthodes

      De 2004 à 2006, 334 patients ont consulté pour DE dont 64 âgés de plus de 65 ans (19,2 %). Les données de l’interrogatoire et l’efficacité des traitements instaurés ont été rapportées. Un protocole de restauration des érections proposait d’abord un inhibiteur des phosphodiestérases de type 5 (IPDE 5), sauf après chirurgie pelvienne, puis des injections intracaverneuses (IIC) de PGE 1 et un implant pénien en dernière intention. Le suivi moyen était de 23,7 mois (1–120).

      Résultats

      L’âge moyen était de 69,2 ans (65–81). La DE était organique dans 85,9 % des cas (39,1 % postchirurgie pelvienne) avec une participation iatrogène dans 45,8 % des cas. Le taux de succès moyen des IPDE 5 était de 26,5 % et de seulement 7,1 % après chirurgie pelvienne. En raison du coût, 30,8 % des patients satisfaits de ce traitement l’ont arrêté. Le taux de succès moyen des IIC était de 60,4 % mais 34,5 % des patients les interrompaient malgré leur efficacité. Finalement, 14 % des patients étaient traités efficacement par IPDE 5, 29,7 % par IIC. Une prothèse pénienne a été posée chez 12 patients (18,7 %) avec un taux de satisfaction de 83,3 %. Au total, 32,8 % des patients étaient en échec thérapeutique.

      Conclusion

      L’efficacité des IPDE 5 est décevante dans cette population polypathologique. Cette étude pose la question de l’adéquation entre l’attente des patients et les propositions thérapeutiques, y compris en termes socioéconomiques.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le schéma thérapeutique habituel de la dysfonction érectile est-il adapté après 65 ans ?

      Summary
      Objectives

      To evaluate the recommended erectile dysfunction treatment algorithm for men over age 65.

      Patients and methods

      Between 2004 and 2006, 334 men were treated for ED at our institution, of whom 64 were greater than 65 years old (19.2%). Medical history, ED treatments and patients’ satisfaction were reported. The first line therapy was PDE 5 inhibitors except after radical prostatectomy, followed by intracavernous injections (ICI). When conservative treatments failed, penile prosthesis was proposed. Mean follow up was 23.7 months.

      Results

      Mean age was 69.2 years (65–81). Aetiology of ED was organic in 85.9% (39.1% after radical pelvic surgery) and partially drug induced in 45.8%. With PDE 5 inhibitors, the mean success rate was 26.5 and 7.1% after radical pelvic surgery. Because of cost, 30.8 % of satisfied patients stopped PDE 5 inhibitors. Mean ICI success rate was 60.4% but 34.5% of satisfied men interrupted them. Finally, 14% of patients were successfully treated by PDE 5 inhibitors and 29.7% by ICI. Penile prosthesis was implanted in 12 patients (18.7%) with a mean success rate of 83.3%. No successful ED treatment was found in a third of patients.

      Conclusion

      PDE 5 inhibitors after 65 were found to be less successful as envisaged. This study points out the probable inadequacy between the patients’ expectations and the therapeutic options, including socioeconomic terms.

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    • Lymphomes non hodgkiniens primitifs du testicule : pronostic à long terme associé au traitement combinant chimiothérapie systémique et intrathécale

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer le pronostic à long terme d’une série rétrospective de lymphomes malins non Hodgkiniens (LMNH) primitifs testiculaires traités par orchidectomie et chimiothérapie adjuvante systémique et intrathécale.

      Patients et méthodes

      De 1992 à 2006, huit patients consécutifs ont été pris en charge pour un LMNH primitif du testicule (stades : IA [n =1], IEA [n =5], IIEA [n =1], IVEA [n =1]) et rétrospectivement analysés. Toutes ces tumeurs étaient de haut grade de malignité. L’âge moyen des patients au diagnostic était de 64 ans (46–78). Tous ces patients ont bénéficié d’une orchidectomie élargie et ont reçu un traitement combiné de chimiothérapie systémique et intrathécale de type CHOP ou VACP. Six patients ont bénéficié d’une radiothérapie locorégionale de clôture et trois d’une radiothérapie cérébrale.

      Résultats

      Le suivi moyen était de 90,5 mois (12–168 mois). Cinq patients (62,5 %) ont présenté une réponse complète, un patient une rechute cérébrale contrôlée par une seconde cure de chimiothérapie. Trois patients sont décédés, l’un d’un choc septique en cours de la chimiothérapie (stade IVEA), un autre d’un infarctus mésentérique (stade IAE) et le dernier d’une thrombose coronarienne aiguë alors qu’il était en rémission complète.

      Conclusion

      Malgré un pronostic réputé sombre, les LMNH primitifs du testicule traités par chimiothérapie adjuvante systémique et intrathécale semblent associés à une bonne survie spécifique à long terme. Malheureusement, la mortalité liée à la chimiothérapie n’est pas négligeable (proche de 12,5 % dans notre série) et ne semble pas protéger complètement de la récidive cérébrale.

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      Lymphomes non hodgkiniens primitifs du testicule : pronostic à long terme associé au traitement combinant chimiothérapie systémique et intrathécale

      Summary
      Objectives

      To evaluate the long-term prognosis of a retrospective series of primitive malignant non-Hodgkin’s lymphoma (MNHL) of the testicle treated by orchidectomy and combined systemic and intrathecal chemotherapy.

      Patients and methods

      From 1992 to 2006, eight consecutive patients were treated for a primitive MNHL of the testicle (stages : IA [n =1], IEA [n =5], IIEA [n =1], IVEA [n =1]) and retrospectively analyzed. All of these tumors were highly malignant. The average age of the patients at the time of diagnosis was 64 years old (46–78). All the patients benefited from an enlarged orchidectomy and received a combination of systemic and intrathecal CHOP and VACP chemotherapy. Six patients finished with some locoregional radiotherapy and three had cerebral radiotherapy.

      Results

      Patients were treated over an average period of 90.5 months (12 to 168 months). Five patients (62.5%) responded successfully, one patient had a cerebral relapse stabilized by a second course of chemotherapy. Three patients died, one from septic shock during chemotherapy (IVEA stage), another from mesenteric infarction (IAE stage) and the third from acute coronary thrombosis while in complete remission.

      Conclusion

      In spite of a reputedly bleak prognosis, primitive MNHL of the testicle treated with a combination of systemic and intrathecal chemotherapy would seem to be associated with a good specific long-term survival. Unfortunately, the rate of mortality linked to chemotherapy is significant (close to 12.5% in our series) and would not appear to entirely protect against cerebral recurrence.

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    • Evidence-based medicine et étudiants en médecine français : état des lieux

      Résumé
      Introduction

      L’Evidence-Based Medicine (EBM) est indispensable à l’exercice de la médecine. Notre objectif était de connaître quel en était son niveau de connaissance par les étudiants français.

      Matériel et Méthodes

      Entre avril et mai 2008, un questionnaire a été envoyé par courriel à 900étudiants en dernière année du deuxième cycle des études médicales participant à des conférences publiques ou privées d’internat.

      Résultats

      Sur les 327réponses, 297 (91 %), 94 (29 %) et 85 (26 %) étudiants déclaraient savoir lire, écrire et parler l’anglais médical. Quatre-vingt-dix étudiants (28 %) lisaient un article d’une revue médicale française, une fois par mois et 43 (13 %) lisaient un article d’une revue médicale internationale une fois par mois. Trois cent onze (95 %) connaissaient les bases de recherche médicale sur Internet et 219 (67 %) les utilisaient. Vingt-quatre (7 %) avaient déjà participé à la rédaction d’un article médical, sept (2 %) avait été co-auteurs. Deux cent soixante-douze (83 %) avait réalisé une présentation orale lors d’un staff médical et trois (1 %) lors d’un congrès. Enfin, 237 (73 %) comprenaient l’intérêt de l’épreuve d’analyse critique d’article à l’examen national classant (ECN) et 70 (21 %) pensaient y être préparés.

      Conclusion

      L’insuffisance de l’apprentissage de l’EBM est une des limites du système de formation français. L’introduction de la lecture critique d’article (LCA) à l’ECN est un début de réponse concret à ce problème.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Evidence-based medicine et étudiants en médecine français : état des lieux

      Summary
      Introduction

      Nowadays, evidence-based medicine (EBM) is essential to learn and to practice medicine. The aim of the current study was to investigate the baseline level of knowledge of French students regarding EBM.

      Materials and Methods

      Between April and May2008, a questionnaire was sent by e-mail to 900students in their last year of medical study.

      Results

      On 327 answers, 297 (91%), 94 (29%) and 85 (26%) students declared they read, write and speak medical English. Ninety (28%) read an article of a French medical review once a month and 43 (13%) read an article of an international medical review once a month. Three hundred and eleven (95%) knew the bases of medical research on the Internet and 219 (67%) used them. Twenty-four (7%) had already participated in a editorial staff of a medical article, 7 (2%) had been co-authors. Two hundred and seventy-two (83%) had made an oral presentation during a medical staff and 3 (1%) during a congress. Finally, 237 (73%) understood the interest of the critical analysis of an article at the ECN and 70 (21%) thought they were prepared.

      Conclusion

      The incapacity of learning EBM is one of the limits of the French medical training system. The introduction of the reading critical of an article at the ECN is the concrete beginning of an answer to this problem.

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    • Traitement par laparoscopie rétropéritonéale d’un amas lithiasique intradiverticulaire caliciel symptomatique

      Résumé

      Le traitement d’un diverticule caliciel lithiasique est indiqué s’il devient symptomatique. Les techniques « mini-invasives », en particulier l’approche laparoscopique, occupent une place grandissante dans l’arsenal thérapeutique en urologie et ont supplanté la chirurgie ouverte qui était le traitement de référence de ces diverticules caliciels compliqués. Nous rapportons ici le cas d’une femme porteuse d’un amas lithiasique symptomatique au sein d’un diverticule caliciel, traité par laparoscopie rétropéritonéale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement par laparoscopie rétropéritonéale d’un amas lithiasique intradiverticulaire caliciel symptomatique

      Summary

      Treatment of urinary calculi in caliceal diverticular is indicated when they are symptomatic. Minimally invasive techniques, in particularly laparoscopic approach, occupy an increasingly important place in the urological therapeutic armamentarium and have changed from an open surgical approach to endoscopic treatment for the management of symptomatic caliceal diverticular calculi. Herein, we report the case of a woman with symptomatic calculi in an upper caliceal diverticular managed by retroperitoneal laparoscopic approach.

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    • Faux-pas du coït et rupture urétrale complète

      Résumé

      Les auteurs présentent le cas d’une fracture bilatérale des corps caverneux associée à une rupture complète de l’urètre après un faux-pas du coït. Cette association est une urgence urologique rare survenant le plus souvent chez l’adulte jeune au cours d’un rapport sexuel (0,4 % des urgences urologiques). Lorsque les deux corps caverneux et l’urètre sont complètement sectionnés, cela réalise une amputation interne de verge compromettant la vascularisation et l’intégrité fonctionnelle érectile et mictionnelle. La rupture de l’urètre est la principale lésion associée à rechercher. Le diagnostic et la prise en charge chirurgicale précoce permettent un bilan lésionnel précis et un bon résultat fonctionnel.

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      Faux-pas du coït et rupture urétrale complète

      Summary

      The authors report the case of a bilateral rupture of the corpora cavernosa associated to a total disruption of the urethra resulting from blunt trauma during sexual intercourse. This association is a rare urologic case of emergency which most often take place during sexual intercourse (0.4% of the urologic cases of emergency). When both corpora cavernosa and urethra are fully disrupted, an internal penis amputation appears, compromising the vascularization and the erectional and micturitional prognosis. The rupture of the urethra is the first complication to search. Early diagnosis and surgical treatment allow a precise assessment of the lesions and a good functional result.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 3, 19, ii

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