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    Numéro 1- Volume 19- pp. 1-68 (Janvier 2009)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 1, 19, ii

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    • Étiologie et prise en charge de la dysfonction érectile chez l’insuffisant rénal chronique

      Résumé

      La dysfonction érectile (DE) a une incidence plus élevée chez les patients suivis pour une insuffisance rénale chronique et chez les transplantés rénaux puisqu’elle concerne plus de 50 % d’entre eux. Sa sévérité est directement corrélée à la gravité de la maladie. La DE est responsable d’une altération de la qualité de vie. La physiopathologie est complexe et l’origine multifactorielle, impliquant les facteurs de risque classiques de DE (dysfonction endothéliale), certains facteurs organiques spécifiques (hyperurémie chronique et comorbidités) et les facteurs psychologiques. La prise en charge thérapeutique doit prendre en compte de façon combinée les facteurs psychologique et organique pour proposer un traitement spécifique à chaque patient. Si le nombre d’études dans cette population reste limitée, les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 sont en plein essor dans cette indication avec une efficacité et une sécurité d’utilisation prouvée. La pharmacocinétique des IDPE5 peut être perturbée par les traitements immunosuppresseurs. En seconde ligne, les injections intracaverneuses restent un traitement de référence dont l’efficacité a été démontrée. En cas d’échec, le recours aux prothèses péniennes reste envisageable chez les insuffisants rénaux et chez les transplantés.

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      Étiologie et prise en charge de la dysfonction érectile chez l’insuffisant rénal chronique

      Summary

      Erectile dysfunction (ED) has a higher incidence in patients treated for chronic renal insufficiency or in patients who underwent kidney transplanation as it concerns more than 50% of them. Its severity is directly linked with the seriousness of the renal disease. ED is responsible of a deterioration of the quality of life. ED’s physiopathology is complex and multifactorial, involving a combination of classical risk factors (endothelial dysfunction), specific factors (e.g., chronic hyperuremia and co-morbidities) and psychological factors. Management of ED must take into account both sides of the disease in order to propose appropriate treatment; i.e, psychological concerns and organic matters. Although literature remains poor in this area, phosphodiesterase-5 inhibitors are increasingly used for these patients as they are safe and efficient most of the time. Pharmacokinetics of phosphodiesterase-5 inhibitors can be disturbed by the simultaneous use of immunosuppressor. As a second line, intra-cavernous injections remain a gold-standard treatment. In case of failure, penile prosthesis can even be considered in case of renal chronic insufficiency and in transplanted patients.

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    • Kystes atypiques et tumeurs kystiques du rein : considérations anatomopathologiques, radiologiques et chirurgicales. Conclusions du forum AFU 2007

      Résumé

      Des tumeurs malignes peuvent prendre un aspect kystique. Elles sont dominées par le carcinome à cellules rénales kystique multiloculaire habituellement de bas grade. Leur évolution métastatique est rare. La classification de Bosniak permet de différencier les lésions non suspectes (type I et II), les lésions suspectes (type III et IV) nécessitant une exérèse et les lésions nécessitant un suivi (type IIF). Le critère principal évoquant la malignité est un rehaussement des cloisons et des parois du kyste. Les kystes rénaux classés IIF nécessitent une surveillance par imagerie en coupe (TDM, IRM ou échographie) avec injection de produit de contraste. Le traitement des tumeurs kystiques repose sur la chirurgie. La néphrectomie partielle est recommandée dans ce type de tumeur quelle que soit la taille. La laparoscopie est une technique validée entre des mains expertes. Concernant les kystes bénins, la ponction aspiration est peu efficace mais constitue un critère diagnostique. La résection chirurgicale du dôme saillant est la technique la plus efficace.

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      Kystes atypiques et tumeurs kystiques du rein : considérations anatomopathologiques, radiologiques et chirurgicales. Conclusions du forum AFU 2007

      Summary

      Malignant tumours may have a cystic appearance. They are dominated by multilocular cystic renal cell carcinoma, usually low-grade, which rarely metastasize. The Bosniak classification distinguishes non suspicious lesions (type I and II) from suspicious lesions (type III and IV) requiring resection and lesions requiring follow-up (type IIF). The main feature suggestive of malignancy is the enhancement of the septa and the walls of the cyst. Renal cysts classified as IIF require surveillance by contrast-enhanced imaging (CT, MRI or ultrasound). The treatment of cystic tumours is based on surgery. Partial nephrectomy is recommended in this type of tumour regardless of the size. Laparoscopy is a validated technique in experienced hands. Aspiration is not very effective for the treatment of benign cysts, but may be useful for diagnosis. Surgical resection of the roof of the cyst is the most effective technique.

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    • Plaies rénales par arme blanche : à propos de 20 cas

      Résumé
      Objectif

      Mettre en exergue les indications du traitement conservateur et chirurgical dans la prise en charge des plaies rénales par arme blanche.

      Malades et méthodes

      Étude rétrospective de 20cas colligés sur une période de six ans dans les CHU de Marrakech et Casablanca. Nous avons étudié les signes cliniques et biologiques à l’admission (pression artérielle, hémoglobine, hématocrite, créatinine), les résultats de l’uroscanner et de l’échographie abdominale, les lésions associées, le traitement et les complications.

      Résultats

      L’âge moyen était de 25ans (14–50ans), une hématurie macroscopique était présente dans 95 % des cas, le siège de la plaie était la fosse lombaire gauche (15cas), lombaire droite (quatre cas) et du flanc gauche (un cas). Six patients (30 %) ont eu des troubles hémodynamiques à l’admission. Le taux d’hémoglobine était inférieur à 10g/100ml dans 14cas (70 %), et une transfusion était nécessaire dans huit cas (40 %). Selon la classification de l’American Association of the Surgery Trauma, les lésions rénales ont été classées grade I (deux cas), grade II (quatre cas), grade III (six cas), grade IV (cinq cas) et grade V (trois cas). Quinze patients ont eu un traitement conservateur (75 %) et une montée de sonde double J pour une fuite urinaire dans deux cas. Les lésions étaient stables au scanner de contrôle, fait systématiquement à j10. Une néphrectomie d’hémostase était nécessaire dans cinq cas de grade IV (deux cas) et de grade V (trois cas). La durée d’hospitalisation était de 12jours (6–33jours).

      Conclusion

      Les moyens de drainage endourologique, associés à une réanimation adéquate et une surveillance armée, ont permis de limiter les complications et de minimiser le recours à la chirurgie chez des patients stables et bien sélectionnés. Le grade5 est une indication chirurgicale.

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      Plaies rénales par arme blanche : à propos de 20 cas

      Summary
      Objective

      To assess the indication for operative and nonoperative management of renal stab wounds in patients hospitalised over the last six years.

      Patients and methods

      Retrospectively studied of 20cases over the last six years with penetrating kidney trauma, managed in two urologic departments of Marrakech and Casablanca. We studied the signs on admission (haematuria, blood pressure, haemoglobin and serum creatinine), associated lesions, treatment and complications. The imaging procedures comprised abdomen ultrasonography and abdomen computed tomography scan (CT).

      Results

      The mean age was 25-year-old (range: 14–50 years), macroscopic hematuria was present in 95%. The weapon introduction site was the left lumbar fossa in 15cases, the right lumbar fossa in four cases and the left flank in one case. Six patients (30%) presented with haemodynamic instability. Anaemia (<10g/dl) was found in 14cases (70%) and blood transfusion was necessary in eight cases (40%). According to the American Association of Trauma Surgery (AATS) classification of kidney trauma, our patients were classified as follows: Grade I (two cases), Grade II (four cases), Grade III (six cases), Grade IV (five cases) and Grade V (three cases). The conservative management was adopted for 15patients (75%), and two patients had a double pigtel ureteric stent for an important leakage of the contrast product. A CT scan was systematically performed ten days after the trauma and the kidney traumas lesions were often stabilized. Nephrectomy was performed for 5 patients (25%) grade IV (two cases) and grade V (three cases). The patients were discharged after a mean period of 12days (six to 33 days).

      Conclusion

      The development of interventional radiology, endourological drainage techniques and medical intensive care helps to limit the complications and to manage conservatively with a correct resuscitation for selected patient. A grade V is a surgical indication.

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    • Urétérorénoscopie perlaparoscopie dans le traitement des calculs du rein

      Résumé
      But

      Nous avons étudié l’efficacité et la morbidité de l’urétérorénoscopie pour l’extraction de calculs, au cours d’une intervention laparoscopique sur l’uretère ou la jonction pyélo-urétérale.

      Patients et méthodes

      Six patients ayant un calcul urétéral lombaire résistant à la lithotritie extracorporelle (LEC) et quatre patients ayant un syndrome de la jonction pyélo-urétérale (JPU) ont été étudiés. Chaque patient avait un à cinq calculs rénaux associés. Les patients ont été opérés par urétérolithotomie ou pyéloplastie laparoscopiques transpéritonéales. Une endoscopie du haut appareil urinaire a été réalisée dans le même temps opératoire. Un urétéroscope, souple (cinq cas) ou semi-rigide (un cas), a été utilisé après urétérolithotomie. Un fibroscope (quatre cas) a été utilisé avant pyéloplastie. L’endoscope a été introduit par le trocart de fosse iliaque et les calculs extraits à la sonde à panier. Les patients ont été suivis par radiographie d’abdomen sans préparation (ASP) à 24heures, par urographie intraveineuse à six semaines, puis par ASP et échographie annuelles.

      Résultats

      Aucune complication peropératoire n’est survenue. Neuf des dix patients ont eu une extraction complète des calculs rénaux (un patient n’a eu l’extraction que de quatre des cinq calculs). Aucune lésion du matériel d’endoscopie n’a été observée. Aucune fistule ni sténose de la voie excrétrice n’a été diagnostiquée après un suivi minimum de 18 mois.

      Conclusion

      L’urétérorénoscopie perlaparoscopie est efficace, sûre et reproductible. Elle nécessite de maîtriser à la fois les techniques de laparoscopie et d’endoscopie du haut appareil urinaire. L’évaluation de cette intervention doit être poursuivie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Urétérorénoscopie perlaparoscopie dans le traitement des calculs du rein

      Summary
      Purpose

      We studied the efficiency and the morbidity of endoscopic removal of kidney stones during laparoscopic removal of ureteral stone.

      Material and methods

      Six patients presenting with an ureteral stone resisting to ESWL and four patients presenting with an UPJ obstruction were studied. Every patient had one to five associated kidney stones. The patients were operated with transperitoneal laparoscopic ureterolithotomy or pyeloplasty. An endoscopy of the upper urinary tract was realized during the same operating time through laparoscopic access. A flexible ureteroscope (five cases) or semi-flexible ureteroscope (one case) were used after ureterolithotomy. A fibroscope (four cases) was used before pyeloplasty. The endoscope was introduced through the port of the iliac fossa and the stones were extracted with a basket grasper. The patients were followed by abdominal plain film 12 weeks after surgery, by IPV six weeks after surgery and then annually with abdominal plain film and ultrasound.

      Results

      No operative complication arose. Nine of 10 patients had a complete extraction of the kidney stones (one patient had an extraction only of four out of five kidney stones). No damage of any endoscope was observed. At a minimum follow-up of 18 months, no fistula nor stenosis of the ureter was diagnosed.

      Conclusion

      Endoscopic removal of kidney stones through laparoscopic access of the upper urinary tract is effective, sure and reproducible. Such procedure requires experience in laparoscopy and endoscopy of the upper urinary tract. The evaluation of this procedure must be pursued.

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    • Traitement des sténoses de la jonction pyélo-urétérale par endopyélotomie rétrograde au laser Holmium-Yag

      Résumé
      But

      L’endopyélotomie est une alternative reconnue pour le traitement des sténoses de la jonction pyélo-urétérale (JPU). Dans cette étude, nous rapportons notre expérience de l’endopyélotomie rétrograde par laser Holmium-Yag.

      Patients et méthode

      De juin 1999 à juillet 2005, 27 endopyélotomies rétrogrades au laser Holmium-Yag ont été réalisées chez 24 patients consécutifs ayant une sténose de la JPU (16 sténoses primitives). Les sténoses étaient de stade 1 et 2 dans 14 cas et stade 3 dans 13 cas. Un vaisseau polaire inférieur a été identifié par une angiotomodensitométrie chez sept des 24 patients. Une dilatation complémentaire au ballonnet a été réalisée lors de 17 des 27 interventions. Une sonde JJ systématique a été conservée pendant une médiane de six semaines. L’évaluation des résultats a été clinique et urographique (à un et six mois puis annuellement). Le recul moyen a été de 35±22,7 mois.

      Résultats

      La durée moyenne d’intervention a été de 49,8±17,9min et la durée médiane d’hospitalisation de quatre jours (2–10). Il y a eu deux pyélonéphrites postopératoires. Il y a eu 19 succès et huit échecs. Le délai de récidive en cas d’échec a été de 2,7±1 mois. Les facteurs de succès ont été un stade inférieur ou égal à 2 et l’absence de traitement primitif. Dans cette série, les patients ainsi sélectionnés ont eu 100 % de succès.

      Conclusion

      Cette étude a confirmé que l’endopyélotomie rétrograde au laser Holmium-Yag était un traitement peu morbide ayant une durée d’hospitalisation courte. Cette technique mini-invasive pourrait être proposée aux sténoses primitives de faible stade et sans vaisseau polaire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement des sténoses de la jonction pyélo-urétérale par endopyélotomie rétrograde au laser Holmium-Yag

      Summary
      Objective

      To evaluate our results of retrograde laser endopyelotomy for uretero-pelvic junction obstruction.

      Material and methods

      Retrospective study of 27 consecutive retrograde laser endopyelotomies performed on 24 patients over a six years period (June 1999 to July 2005). Sixteen stenoses were primary. The level of obstruction was severe in 13 patients and moderate in 14 patients. A polar pedicle was diagnosed by pre-operative CT-angiography in seven cases. Balloon dilatation was performed in 17 procedures. A double J ureteral stent remained in place for six weeks mean. We evaluated results by a clinical examination and an excretory urography (at 1 and 6 months then annually). Mean follow-up was 35±22.7 months.

      Results

      Mean operating time and mean length of hospital stay were 49.8±17.9min and four days (range: 2–10 days). Two cases of pyelonephritis were observed. The overall success was 70%. In the eight unresolved cases, the failure appeared at 2.7±1 month mean. Success criteria were moderate level of obstruction and primary junction. Here, patients so selected have 100% of success.

      Conclusion

      Study confirmed retrograde laser endopyelotomy was safety with a short length of hospital stay. This minimally invasive procedure should be reserved to primary moderate stenoses without polar pedicle.

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    • Uretère rétrocave : à propos de 16 cas

      Résumé
      Introduction et objectifs

      Analyser les résultats postopératoires de l’urétère rétrocave.

      Matériel et méthodes

      Notre article a été une étude clinique rétrospective d’une série de 16 patients (six femmes et dix hommes), âgés de 15 à 45 ans, dont l’âge moyen était de 38 ans (15–45 ans), traités dans la période de 1975 jusqu’à 2005, ayant un uretère rétrocave. La période moyenne de suivi a été 18 mois (de 12 à 34 mois). Tous les patients ont été évalués par le protocole diagnostique standard, durant la période donnée et soumis à un traitement chirurgical par une des techniques chirurgicales suivantes : résection de l’uretère et anastomose du bassinet au bassinet ; résection de l’uretère et anastomose pyélo-urétérale ; résection de l’uretère et anastomose urétéro-urétérale termino-terminale oblique ; néphrectomie.

      Résultats

      La durée moyenne de l’opération a été de 95min. Dans les suites postopératoires tardives, deux patients (13 %) ont eu une sténose de l’uretère sur l’anastomose urétéro-urétérale termino-terminale oblique. Chez un patient, il a été réalisé une révision avec résection de l’uretère et réanastomose et chez l’autre patient, il a été réalisé une dilatation antérograde de la sténose. Chez les deux patients, les suites postopératoires étaient normales. Tous les patients ont été soumis à des examens de contrôle après six mois. Le résultat était satisfaisant indiquant une réduction de l’hydronéphrose et amélioration de la fonction rénale.

      Conclusion

      La chirurgie par voie ouverte de l’uretère rétrocave a été une chirurgie peu morbide et efficace. La surveillance des patients est cependant nécessaire car le risque de sténose secondaire a été de 13 %. La chirurgie laparoscopie est probablement la voie d’abord qui devrait se substituer à la voie ouverte.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Uretère rétrocave : à propos de 16 cas

      Summary
      Introduction and objectives

      To analyse the postoperative results of surgical treatment for retrocaval ureter.

      Material and methods

      The authors report a retrospective clinical study of a series of 16 patients (six women and 10 men) with a mean age of 38 years (range: 15–45 years) with retrocaval ureter treated between 1975 and 2005. The mean follow-up was 18 months (range: 12 to 34 months). All patients were evaluated by the standard diagnostic protocol for the time and were treated by one of the following surgical techniques: resection of the ureter and renal pelvis to renal pelvis anastomosis; resection of the ureter and pyelo-ureteric anastomosis; resection of the ureter and oblique end-to-end uretero-ureteric anastomosis; nephrectomy.

      Results

      The mean operating time was 95min. Late postoperative follow-up revealed two cases (13%) of ureteric stenosis at the site of the oblique end-to-end uretero-ureteric anastomosis. Surgical revision was performed in one patient with resection of the ureter and reanastomosis, while anterograde dilatation of the stenosis was performed in the other patient. The postoperative course was uneventful in both patients. All patients were reviewed at six months with a satisfactory result, corresponding to reduction of hydronephrosis and improvement of renal function.

      Conclusion

      Over the last 30 years, the diagnosis of retrocaval ureter has become more reliable and less invasive. Satisfactory results can be obtained with conventional surgical management.

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    • Antibioprophylaxie courte versus longue pour les biopsies prostatiques. Étude prospective randomisée multicentrique

      Résumé
      But

      Évaluer l’incidence des complications infectieuses urinaires au décours des biopsies prostatiques en fonction de la durée d’antibioprophylaxie par ciprofloxacine afin préciser la durée optimale et suffisante de son administration.

      Matériel et méthodes

      Entre février 2006 et décembre 2007, 322 patients ayant eu une biopsie transrectale échoguidée ont été inclus dans cette étude multicentrique, prospective et randomisée. Les patients étaient randomisés en deux groupes recevant soit dune antibioprophylaxie courte en dose unique par ungramme de ciprofloxacine débutée deuxheures avant le geste (groupe 1 : n =139), soit le même traitement débuté deuxheures avant le geste et prolongé pendant trois jours à la posologie de 500mg×2 par jour (groupe 2 : n =149).

      L’évaluation faite cinq jours avant et cinq jours après les biopsies incluait des données cliniques (examen général et toucher rectal), biologiques (ECBU, hémogramme et CRP) et un questionnaire d’autoévaluation (complications hémorragiques, symptomatologie fonctionnelle, score IPSS et qualité de vie). Le critère principal de jugement était la présence d’une infection urinaire sur l’ECBU réalisé cinq jours après les biopsies.

      Résultats

      Deux patients ont présenté une prostatite aiguë, un dans chaque groupe soit 0,75 % des patients du groupe 1 et 0,69 % des patients du groupe 2. Douze patients ont présenté une colonisation bactérienne, six dans chaque groupe soit 4,51 % des patients du groupe 1 et 4,19 % des patients du groupe 2. Il n’existe pas de différence statistiquement significative pour ces résultats (test de Fisher ; p >0,9).

      Conclusions

      L’administration d’une antibioprophylaxie diminue le risque de complications infectieuses urinaires liées aux biopsies de prostate transrectales. La prolongation de sa durée d’administration ne réduit pas l’incidence de ces complications. Il n’est donc pas recommandé de prolonger le traitement au-delà d’une dose unique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Antibioprophylaxie courte versus longue pour les biopsies prostatiques. Étude prospective randomisée multicentrique

      Summary
      Objective

      We compared the incidence of the Urinary Tract Infection between a single preoperative dose and a three-day antibiotic prophylaxis regimen for transrectal ultrasound guided biopsy in randomized multicenter trial.

      Material and methods

      Between February 2006 and December 2007, 322 men who underwent transrectal ultrasound-guided prostate biopsy were included in a multicentre prospective randomised study. Patients received antibiotic prophylaxis by ciprofloxacin orally, either 1g single dose twohours before the biopsy (Group 1: n =139) or a prolonged prophylaxis for three days (Group 2: n =149). Assessment five days before and five days following the biopsy included a clinical examination, biological tests and a self-questionnaire.

      Results

      Two patients developed prostatitis, one in each group: 0.75% of the first group, 0.69% of the second. Twelve developed asymptomatic bacteriuria, six in each group: 4.51% of the first group and 4.19% of the second. There was no significant difference between the two groups (Fisher test; p >0.9).

      Conclusions

      There was no significant difference between the two antibiotic prophylaxis regimen (one single dose or three days) for patients undergoing TRUS guided biopsies. Therefore, the single preoperative dose should be the preferred option.

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    • Effet de la suppression androgénique par agonistes de la LH-RH sur les fonctions cognitives de patients atteints de cancer de prostate

      Résumé
      But

      Évaluer les effets secondaires de la suppression androgénique sur les fonctions cognitives, comme la mémoire, et l’attention chez les hommes traités d’un cancer de prostate.

      Matériel et méthodes

      Une étude prospective chez des hommes traités d’un cancer de prostate par agoniste du LH-RH a été réalisée. Les fonctions cognitives de 18 patients traités par analogues du LH-RH ont été évalué par le Mini Mental State (MMS). Leur mémoire a été évaluée par le test de Grober-Buschke et test de Rey, leur attention et fonctions exécutives par le Trail Making Test et Montgomery Asberg Depression Rating (MADRS) avant l’induction de la suppression androgénique. Le niveau préthérapeutique de chaque malade a été comparé aux mêmes tests après six et 12 mois de traitement hormonal.

      Résultats

      Quatorze malades sur 18 ont été éligibles avec un PSA médian de 22ng/ml (13–659), une testostérone plasmatique de 477ng/dl (398–583) qui ont diminué à 1 et 37ng/dl, respectivement. La mémoire visuelle (test de Rey) a été significativement améliorée à M6 (p  : 0,01) et M12 (p  : 0,02), ainsi que la mémoire des chiffres envers (WAIS) à M6 (p  : 0,03).

      Conclusion

      Après 12 mois de suppression androgénique, nos résultats n’ont pas permis de mettre en évidence une altération des performances cognitives globales et nécessiteraient une étude plus étendue prospective multicentrique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Effet de la suppression androgénique par agonistes de la LH-RH sur les fonctions cognitives de patients atteints de cancer de prostate

      Summary
      Objective

      To evaluate secondary effects on cognitive functions as memory and attention impairments in men treated by androgen suppression for cancer of prostate.

      Material and methods

      A prospective study on men treated with luteinizing hormone-realising hormone analogues (LH-RH analogues) for cancer of prostate was designed. Eighteen men were evaluated with cognitive tests as Mini Mental State (MMS), memory evaluation (Grober-Buschke, Rey Test), attention and executive test (Trail Making Test and Montgomery Asberg Depression Rating Scale [MADRS]) before beginning androgen suppression. Base line pretreatment assessments of every patient were compared with similar tests after six and 12 months of hormone therapy.

      Results

      On 18 patients, 14 were eligible with pretreatment-median PSA of 22ng/ml (13–659), testosterone of 477ng/dl (398–583), which decreased to 1 and 37ng/dl, respectively. Visual-memory test (Rey test) was significantly improved at M6 (p : 0,001) and M12 (p : 0,02) as was the inversed number-memory test (WAIS) after M6 of androgen suppression and (p : 0,03).

      Conclusion

      After 12 months of androgen suppression, global cognitive performances were preserved. Our results failed to observe impairment of cognitive function. This deserves more important prospective study.

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    • Tuna : étude rétrospective à propos de 28 patients, résultats et évaluation du retraitement à 20 mois

      Résumé
      But

      Évaluer l’efficacité et la morbidité du traitement par radiofréquence (Tuna) de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) chez des patients en échec de traitement médical à travers une série de 28 cas et une revue de la littérature.

      Matériel et méthodes

      Entre septembre 2003 et juillet 2007, 31 patients ont été traités par radiofréquence pour une HBP. Leur statut mictionnel a été évalué par le score IPSS, le score de qualité de vie, la débitmétrie et le résidu postmictionnel (RPM). L’efficacité du traitement a été évaluée de façon rétrospective sur l’évolution de ces paramètres après un suivi moyen de 20 mois (5–47). Afin d’évaluer la morbidité du traitement, les complications précoces et tardives ont été prises en considération. Le retentissement sur la fonction érectile et la satisfaction des patients ont été évalués par questionnaire.

      Résultats

      Vingt-huit patients, d’âge moyen 59,5 ans (50–76), ont été inclus dans l’étude. Avec un recul moyen de 20 mois, une amélioration significative du statut mictionnel a été trouvé pour le score IPSS, le score de QdV, le Qmax (p <0,001) et le RPM (p <0,005). Concernant la morbidité du traitement, peu d’événements indésirables ont été notés, et notamment aucun impact négatif sur la fonction sexuelle. Après 20 mois de suivi moyen, 15 patients (53,6 %) ont arrêté leur traitement médical, dix patients (35,7 %) poursuivent un traitement médical et trois patients (10,7 %) ont eu recours à un traitement chirurgical de l’HBP. Le taux de retraitement est donc de 46,4 %. Parmi les 15 patients ayant arrêté leur traitement médical, dix sont satisfaits du résultat.

      Conclusion

      La radiofréquence est une technique qui donne des résultats significatifs sur les symptômes urinaires liés à l’HBP. Le principal avantage de cette technique est sa faible morbidité. Cependant, presque un patient sur deux a été retraité après 20 mois de suivi moyen. Ce taux de retraitement est particulièrement élevé en regard du coût de cette technique. La place du Tuna dans le traitement de l’HBP reste donc à mieux définir.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tuna : étude rétrospective à propos de 28 patients, résultats et évaluation du retraitement à 20 mois

      Summary
      Purpose

      To estimate the efficiency and morbidity of the radiofrequency (Tuna) for treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia (BPH) in patients with medical treatment failure.

      Material and methods

      Between September 2003 and July 2007, 31 patients, mean age 59,5 years (50–76), were treated for BPH with Tuna. Patients had initially received medical treatment, which happened to fail and Tuna was offered as surgical treatment. Available clinical data of 28 patients was retrospectively analyzed. Mictionnel status was estimated with International Prostatic Symptoms Score (IPSS), urinary peak flow (UPF) and post void residual urine (PVR). Quality of life issues were also addressed. Efficiency of treatment was estimated on the evolution of these parameters after an average follow-up of 20 months (5–47). To estimate morbidity of treatment, peroperative and late complications were assessed.

      Results

      Twenty-eight patients were included in the study. At a mean follow-up of 20 months, a significant improvement of the mictionnel status was found for the IPSS, the quality of life, the Qmax (p <0,001) and the PVR (p <0,005) and quality of life. Morbidity was verified as minimal in the series. At a follow-up period of 20 months, 15 patients (53,6%) had stopped medical treatment, 10 patients (35,7%) pursued medical treatment and three patients (10,7%) had undergone another type of surgical treatment for BPH. The rate of re-treatment in the series was 46,4%. Among the group of patients without any medical treatment (15 patients), 10 patients reported satisfactory quality of life.

      Conclusion

      Tuna is a technique with significant good results for the treatment of LUTS-BPH. The main advantage of this technique is its low morbidity, however, the rate of retreatment was observed as high. Series of patients with long-term follow-up should provide evidence to objectively define the role of Tuna in BPH surgical treatment.

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    • Quel est le taux de publication des communications présentées au congrès annuel de l’Association française d’urologie ?

      Résumé

      Le congrès de l’Association française d’urologie (AFU) a lieu une fois par an. Une partie de ces communications est ensuite publiée dans des revues nationales ou internationales. Nous avons tenté d’analysé les critères de publications des communications de l’AFU.

      Matériel

      Nous avons récupéré toutes les communications présentées aux 94e et 95e congrès de l’AFU, respectivement, des années 2000 et 2001, à l’aide des suppléments de Progrès en urologie . Nous avons ensuite interrogé la base de données Medline sur une période allant de janvier 1996 à décembre 2006 et nous avons comparé les communications aux publications selon un certain nombre de mots clés.

      Résultats

      Le taux de publication global des communications du congrès de l’AFU était de 34,5 %. Des articles publiés, 38,6 % l’ont été dans l’année qui a suivi leur présentation au congrès mais la majorité des articles ont été publiés dans les deux ans suivant leur présentation (78,42 %). Le délai moyen de publication était de 16,9mois. Les études prospectives avaient un taux de publication de 44,1 % contre 24,8 % pour les études rétrospectives. Un article sur cinq était publié dans la revue Progrès en urologie (21,6 %).

      Conclusions

      Si seulement un tiers des communications du congrès de l’AFU sont ensuite publiées, 20 % d’entre elles le sont dans Progrès en urologie . Différents moyens pourraient être mis en œuvre pour augmenter ce taux. Le délai de publication, plus haut que les autres congrès, pourrait diminuer avec le nouveau mode de soumission informatisé de Progrès en urologie .

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Quel est le taux de publication des communications présentées au congrès annuel de l’Association française d’urologie ?

      Summary

      The meeting of the French Association of Urology (AFU) occurs once a year. Some communications are consequently published in national or international journals. We analysed the criteria of publication of works communicated during the AFU meeting.

      Material

      We analysed all the communications of the 94th and the 95th meeting of AFU from years 2000 and 2001, identified from the Progrès en urologie supplements. We then asked Medline covering a period of time from January 1996 to December 2006 and then compared communications to similar published articles.

      Results

      The overall publication rate was 34.5%. Articles (38.6%) were published the year following the meeting but the main articles were published the following 2 years after the meeting (78.42%). The mean time for publication was 16.9months. The prospective studies had a publication rate of 44.1% versus 24.8% for retrospective studies. One article over five was published in Progrès en urologie (21.6%).

      Conclusions

      Only one third of communications of the French meeting of urology was then published. Twenty percent were published in Progrès en urologie . Different way could increase the publication rate. The time for publication, higher for this meeting than for others, may decrease with the new submission website.

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    • Tumeur épithéliale primitive de la tête de l’épididyme

      Résumé

      Nous rapportons ici l’observation d’un homme de 44 ans, chez qui nous avons découvert de façon fortuite un carcinome primitif, peu différencié d’origine épithéliale de la tête de l’épididyme. La rareté de ce diagnostic a fait pratiquer un bilan exhaustif à la recherche d’une tumeur primitive, sans succès. Malgré une exérèse chirurgicale précoce, le patient a récidivé sous forme d’une évolution métastatique ganglionnaire. L’évolution a mis en évidence une faible sensibilité à la chimiothérapie de cette tumeur exceptionnelle. Les tumeurs malignes de l’épididyme sont exceptionnelles. Elles doivent faire rechercher une tumeur primitive. Le traitement fait appel à la chirurgie d’exérèse, idéalement par voie inguinale, associé à une chimiothérapie qui sera adapté au type histologique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tumeur épithéliale primitive de la tête de l’épididyme

      Summary

      The authors report the case of a 44-year-old man in whom a poorly differentiated primary carcinoma of the head of the epididymis was discovered incidentally. Due to the rarity of this diagnosis, a comprehensive assessment was performed looking for a primary tumour, but without success. Despite early surgical resection, the patient developed lymph-node metastases. This exceptional tumour showed low sensitivity to chemotherapy. Malignant tumours of the epididymis are exceptional and require investigations to detect a primary tumour. Treatment is based on surgical resection, ideally via an inguinal incision, combined with chemotherapy adapted to the histological type.

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