Les anti-angiogéniques : de nouveaux standards thérapeutiques dans le cancer du rein métastatique
Depuis 2004, le traitement du cancer du rein au stade métastatique est en profonde mutation. Avant, la prise en charge reposait essentiellement sur l’utilisation des cytokines en association éventuelle à la néphrectomie élargie. Depuis, l’étude de nouvelles molécules aux propriétés anti-angiogéniques, agissant sur la voie pVHL-HIF, le VEGF, le PDGF ou leurs récepteurs de type tyrosine-kinase ont révolutionné la prise en charge des patients en situation métastatique. Les résultats des anti-angiogéniques concernent surtout l’amélioration de la survie sans progression que ce soit pour le sunitinib, en première ligne de traitement, ou pour le sorafénib en seconde ligne de traitement. Les inhibiteurs de m-TOR (temsirolimus), peuvent être utilisés avec un bénéfice sur la survie globale dans les cas de cancers du rein métastatiques de mauvais pronostic ou en cas de tumeurs non à cellules claires. Enfin, un anticorps monoclonal recombinant humanisé, le bevacizumab, est capable de cibler le VEGF, quel que soit son isoforme. Les effets secondaires sont propres à chaque molécule. Toutefois, la place exacte de chaque molécule reste à définir dans la séquence du traitement.
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