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Sensibilité aux antibiotiques de souches d’Escherichia coli isolées en 2013

Objectifs
Le but de notre étude est de faire une enquête en vue d’actualiser les données concernant la sensibilité aux antibiotiques des souches de Ecoli isolées en 2013.

Méthodes
Au total, 312 souches ont été sélectionnées au hasard quelles que soit leur origine.

Résultats
Les fréquences de résistance (R + I) étaient très élevées pour amoxicilline (91 %), ticarcilline (42 %), association amoxicilline-clavulanate (58 %) et céfalotine (36 %), assez importantes pour acide nalidixique (48 %), ciprofloxacine (35 %) et gentamicine (18 %), et faibles pour ceftazidime (16 %) et ceftriaxone (14 %). Les résistances aux fluoroquinolones atteignent 78 % chez les patients ayant séjournés à l’hôpital au cours du semestre précédent le prélèvement. On note l’émergence de germes résistant aux carbapénémes, 2 % et à la colimycine, 1,2 %. Dix huit souches étaient productrices de ?-lactamase de spectre étendu (BLSE). Par ailleurs on observait qu’une fréquence accrue de ces souches étaient co-résistantes à l’acide nalidixique, ciprofloxacine et gentamicine, respectivement 51 %, 43 % et 28 % pour les souches BLSE+ et 45 %, 29 % et 15 % pour les souches BLSE?.

Conclusion
La lutte contre l’émergence et la diffusion des souches d’entérobactéries résistantes aux antibiotiques passe par une meilleure et moindre utilisation des antibiotiques. La résistance des E. coli aux quinolones est très élevée. Nous constatons l’émergence de germes résistants même aux carbapenemes.

Sensibilité aux antibiotiques de souches d’Escherichia coli isolées en 2013 : diaporama 1


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