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L’IRM dans la maladie de Lapeyronie : un outil performant pour la cartographie clinique et infra-clinique et pour la caractérisation des plaques

Objectifs
L’IRM semble être un examen sensible et reproductible pour détection et la caractérisation des plaques fibreuses de la maladie de Lapeyronie. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’utilité de l’IRM dans la prise en charge de la maladie de Lapeyronie.

Méthodes
Entre 2012 et 2013, 21 patients consécutifs qui ont été adressés à notre institution pour une déformation de la verge avec diagnostic clinique de maladie de Lapeyronie ont eu une IRM du pénis selon un protocole identique : 1,5 T avec des séquences T1 sans et avec injection de gadolinium, une séquence T2 et une reconstruction en 3D de la cartographie des plaques. Toutes les IRM ont été réalisées et interprétées par un Uro-radiologue dédié (PF). Les caractéristiques cliniques et radiologiques des plaques ont été rapportées. En particulier, la distinction entre les plaques actives (phase inflammatoire) et les plaques fixées (phase fibreuse) a été recherchée.

Résultats
L’âge moyen de la cohorte était de 52 ans (intervalle : 24-70). Sur l’ensemble de la cohorte, 30 plaques ont été détectées avec 20 % es plaques non palpables. Une IRM était non exploitable du fait du positionnement du pénis lors de l’examen (premier patient de la série). Dans les autres cas, l’IRM a permis de détecter toutes les plaques à l’origine de la déformation clinique y compris chez les patients chez lesquels la plaque n’était pas palpée (Tableau 1). Chez 3 patients, l’IRM a révélé la coexistence d’autres plaques non palpées. Deux grandes catégories de plaques ont été caractérisées : la première fixée en hyposignal T1 et T2 sans rehaussement (Fig. 1A), la deuxième active en hypersignal T1 et T2 avec un rehaussement après injection de gadolinium (Fig. 1B).

Conclusion
Cette étude a mis en évidence l’excellente sensibilité et spécificité de l’IRM dans la cartographie et la caractérisation des plaques responsables de la déformation même lorsqu’elles ne sont pas cliniquement palpables. Ses éléments constituent une aide précieuse lors de l’information du patient et la décision thérapeutique (collagénase ou chirurgie versus abstention thérapeutique) d’intérêts.

L’IRM dans la maladie de Lapeyronie : un outil performant pour la cartographie clinique et infra-clinique et pour la caractérisation des plaques : diaporama 1


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