Accueil > Les évènements de l’AFU > Congrès français d'Urologie > 108ème Congrès Français d’Urologie > Cancer de prostate en transplantation d’organes solides
Ajouter à ma sélection Désélectionner

Cancer de prostate en transplantation d’organes solides

Objectifs
Analyser les caractéristiques des cancers de prostate (CP) des receveurs de transplantation rénale (RTR), hépatiques (RTH) et cardiaques (RTC).

Méthodes
Étude rétrospective de 753 transplantations rénales, 361 hépatiques et 183 transplantations cardiaques chez l’homme réalisées dans notre institution. Entre janvier 1993 et mars 2014, 39 patients (26 RTR, 12 RTH et 1 RTC) ont eu un CP et ont été inclus dans l’étude.

Résultats
L’âge au moment du diagnostic était de 64,9 ans (51,7–6,7) et le délai diagnostique après transplantation était de 99,6 mois (9,1-41,5). Le taux moyen de PSA était de 11,07 (0,5-3). Le diagnostic a été suspecté au cours du dépistage systématique chez 35 patients. Les stades cliniques étaient T1, T2 et T3 respectivement pour 21, 15 et 3 patients. Vingt-huit patients (19 RTR et 9 LTR) avec une maladie localisée ont été traités par prostatectomie radicale, mettant en évidence 20 pT2 et 8 pT3, avec 5 marges chirurgicales positives. Le Score de Gleason était de 5, 6, 7, 8, et 9 dans respectivement 2, 21, 11, 4 et 1 cas. Avec un suivi moyen de 51,4 mois (0,6-51,6), deux RTR et un RTH sont décédés de leur CP (Tableau 1).

Conclusion
L’incidence du CP chez les receveurs de transplantation d’organes solides a été élevée dans notre série avec 19 % de formes localement avancés. Cela justifie un suivi régulier de ces patients avec un dépistage systématique du cancer de prostate.

Cancer de prostate en transplantation d’organes solides : diaporama 1


Contenu protégé