La torsion du cordon spermatique est une affection redoutable car mettant en jeu le pronostic vital du testicule. Cela est d’autant plus vrai que 65 % des cas surviennent à l’adolescence [1Mongiat- Arthus P. Torsion du cordon spermatique. Encycl Med Chir Urol 2003;18-622-A-10: 8 [inter-ref]
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Aucun examen paraclinique n’a fait la preuve de son utilité pour le diagnostic de certitude de la torsion du cordon spermatique. Ce qui en fait une des rares affections urologiques où une simple suspicion clinique autorise une exploration chirurgicale urgente. Si la quasi-totalité des auteurs s’accordent à dire qu’une prise en charge chirurgicale dans les six premières heures permet de sauver le testicule, certains cas de testicules perdus avant la sixième heure ont été rapportés [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
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L’objectif de ce travail a été d’analyser de façon rétrospective les aspects clinique et thérapeutique de la torsion du cordon spermatique dans le service d’urologie du CHU de Conakry.
Il s’agit d’une étude rétrospective de 15 ans, allant du 1er juin 1993 au 31 mai 2008 au service d’urologie du CHU de Conakry. Les données ont été recueillies grâce aux registres d’hospitalisation et aux dossiers individuels de patients. Le diagnostic a été essentiellement clinique : l’âge de survenue, le délai de consultation, les signes fonctionnels et physiques ont été pris en compte.
Tous les patients ont été opérés en urgence. Après la détorsion chirurgicale on observait les testicules pendant dix à 15minutes en peropératoire avant de décider de pratiquer une orchidopexie ou une orchidectomie. La coloration du testicule avant et après la détorsion chirurgicale, le nombre de tours de spire, les actes chirurgicaux complémentaires et les suites opératoires ont été analysés. Le degré d’ischémie était jugé en peropératoire : modéré, sévère ou irréversible.
Les cas où le diagnostic n’a pas été confirmé à l’exploration chirurgicale (douleur scrotale isolée consécutive à un facteur traumatique déclenchant ou les cas de douleurs scrotales associés à une fièvre supérieure à 38,5°C et/ou une inflammation clinique de la bourse) et les patients ayant décliné l’intervention ou vus au stade d’atrophie testiculaire ont été exclus de l’étude.
Un test t de Student a été mené pour rechercher une association entre le degré d’ischémie et la présence de tours de spire.
Au total, nous avons colligé 27 dossiers de malades avec le diagnostic de torsion du cordon spermatique confirmé à l’intervention. L’âge moyen de nos patients était de 19,5 ans avec des extrêmes allant de deux à 35 ans (Tableau 1). La torsion du cordon spermatique a représenté 27 cas sur 7208 malades hospitalisés durant la période d’étude, soit 0,37 %. Les délais d’admission variaient de trois heures à sept jours (Tableau 2).
L’interrogatoire a révélé que 26 patients (96,3 %) ont consulté pour douleur de l’hémibourse. Cette douleur qualifiée de violente par tous ces patients au départ s’était déjà atténuée chez dix patients à l’admission. Un patient a été reçu pour douleur inguinale : il s’agissait d’une torsion de testicule non descendu. Chez trois patients (11,10 %) la douleur était accompagnée de vomissements. Les signes physiques sont résumés dans le Tableau 3. Dans 16 cas (59,3 %) la torsion a eu lieu à gauche et dans 11 cas (40,7 %) à droite.
La voie d’abord a été scrotale chez 26 patients et inguinale chez un patient (torsion sur testicule en position inguinale).
Au cours de l’exploration chirurgicale, les testicules avaient une coloration bleutée dans 20 cas (74 %), noirâtre dans trois cas (11,1 %), alors que dans quatre cas (14,9 %) la coloration du testicule n’était pas mentionnée dans les dossiers.
On a observé un tour de spire chez 11 patients (40,7 %), deux tours de spire chez quatre patients (14,9 %), trois tours de spire chez trois patients (11,1 %), alors que chez neuf patients (33,3 %) le nombre de tour de spire n’était pas mentionné. Le degré d’ischémie sévère était significativement corrélé à la présence d’au moins deux tours de spire (p =0,02).
Dans 22 cas (81,4 %), les testicules ont repris leur coloration normale ou presque après la détorsion chirurgicale tandis que chez cinq patients (18,6 %), les testicules n’ont pas repris leur coloration normale. Ainsi 22 testicules ont été jugés viables et fixés après la détorsion chirurgicale alors que cinq ont été ôtés (Tableau 4). Après 60 mois de recul médian, le volume clinique testiculaire des patients fixés après détorsion a été jugé stable dans 20 cas (90,9 %).
Chez 16 patients (59,3 %) l’orchidopexie a été réalisée avec du fil non résorbable. Dans quatre cas, du fil à résorption lente a été utilisé alors que chez sept patients la nature du fil n’a pas été précisée. Le nombre de points de fixation était de deux chez 15 patients (55,6 %), de trois points chez trois patients et non précisé chez huit patients (44,4 %). Les suites opératoires ont été simples chez 26 patients (96,3 %). Dans un cas, on a noté un retard de cicatrisation de la plaie opératoire. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 4,4 jours (1–14).
La TCS peut survenir à tout âge de la vie (Tableau 5) [6Sauvat F., Hennequin S., Ait Ali Slimane M., Gautier F. Un âge pour la torsion testiculaire ? Arch Pediatr (Paris) 2000 ; 9 : 1226-1229
Cliquez ici pour aller à la section Références]. L’âge moyen varie entre 16 et 22 ans avec des extrêmes allant de six mois à 50 ans selon les auteurs [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références, 3Hodonou R., Soumanou R., Kaffor R., Akpo C. La torsion du cordon spermatique : Facteurs étiopathologéniques, diagnostiques et thérapeutiques à propos de 33 cas au CNHU de Cotonou Med Afr Noire 1999 ; 46 : 69-74
Cliquez ici pour aller à la section Références, 4Kuranga S.A., et Rahman G.A. Expérience de la ceinture moyenne du Nigeria : torsion du testicule Afr J Urol 2002 ; 8 : 78-82
Cliquez ici pour aller à la section Références, 5Zini L., Mouton D., Leroy X., Valtille P., Villiers A., Lemaitre L., et al. Faut-il déconseiller l’échographie scrotale en cas de suspicion de torsion de cordon spermatique ? Prog Urol 2003 ; 13 : 440-444
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Néanmoins, les deux pics de fréquence les plus élevés restent la première année de vie et la période pubertaire [5Zini L., Mouton D., Leroy X., Valtille P., Villiers A., Lemaitre L., et al. Faut-il déconseiller l’échographie scrotale en cas de suspicion de torsion de cordon spermatique ? Prog Urol 2003 ; 13 : 440-444
Cliquez ici pour aller à la section Références, 6Sauvat F., Hennequin S., Ait Ali Slimane M., Gautier F. Un âge pour la torsion testiculaire ? Arch Pediatr (Paris) 2000 ; 9 : 1226-1229
Cliquez ici pour aller à la section Références, 7Mongiat-Arthus P. Torsion du cordon spermatique et des annexes testiculaires Ann Urol 2004 ; 38 : 25-34
Cliquez ici pour aller à la section Références, 8Van Glabeke E., Khairouni A., Larroquet M., Audry G., Gruner M. Torsion du cordon spermatique chez les enfants Prog Urol 1998 ; 8 : 244-248
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Le délai de prise en charge joue un rôle important dans le pronostic du testicule « tordu ». Dans notre série, 11 patients (40,70 %) ont été reçus avant la sixième heure. Aucun testicule n’a été jugé viable après les 24 heures. Della Negra et al. ont rapporté 51 % de patients opérés avant la sixième heure parmi ceux qui présentaient une torsion [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Hodonou et al. avaient cinq patients sur 33 reçus avant la sixième heure et 15 patients dont le délai d’admission n’était pas notifié [3Hodonou R., Soumanou R., Kaffor R., Akpo C. La torsion du cordon spermatique : Facteurs étiopathologéniques, diagnostiques et thérapeutiques à propos de 33 cas au CNHU de Cotonou Med Afr Noire 1999 ; 46 : 69-74
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Cependant, le délai de six heures est une notion statistique et non un délai de sécurité [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Williamson dans son étude rapportée par Della Negra E. et al. a rapporté qu’aucun testicule n’a pu être sauvé après la 48e heure et la majorité des testicules perdus le sont après la sixième heure. Il note, également, que deux testicules ont été perdus avant la sixième heure : l’un à la quatrième heure et l’autre à la sixième heure. Pour ces deux cas, le nombre de tours de spire supérieur à 120° a été jugé responsable d’une ischémie irréversible [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
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La douleur de l’hémibourse a été notée chez 26 de nos patients, soit 96,3 %. Zini L. et al. ont rapporté, dans leur étude, une douleur qualifiée de violente chez 78,50 % des patients [5Zini L., Mouton D., Leroy X., Valtille P., Villiers A., Lemaitre L., et al. Faut-il déconseiller l’échographie scrotale en cas de suspicion de torsion de cordon spermatique ? Prog Urol 2003 ; 13 : 440-444
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Della Negra E. et al. rapportent, dans leur étude que 80,4 % des patients se sont présentés avec une douleur violente dans le groupe « torsion » [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références]. La douleur aiguë de l’hémibourse est un signe majeur de la torsion du cordon spermatique ; mais elle est n’est pas pathognomonique. D’où l’intérêt de rechercher tous les éléments susceptibles de conforter le diagnostic, notamment : des épisodes aigus douloureux antérieurs spontanément résolutifs, des signes d’accompagnement de la douleur (nausées et vomissements) et surtout des signes physiques caractéristiques. Ainsi, Van Glabeke E. et al. ont retrouvé, dans leur étude, un épisode de douleurs identiques dans les semaines ou mois précédant la torsion dans huit cas [8Van Glabeke E., Khairouni A., Larroquet M., Audry G., Gruner M. Torsion du cordon spermatique chez les enfants Prog Urol 1998 ; 8 : 244-248
Cliquez ici pour aller à la section Références]. La valeur diagnostique positive des vomissements dans les douleurs aiguës du scrotum est, selon Morel Journel N. et al, de 98 % [9Morel Journel N., Valignat C., Lopez J.-C., Perrin P. Torsion du testicule et de ses annexes Rev Prat 1998 ; 48 : 2119-2122
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Selon les mêmes auteurs, la douleur est associée à des nausées et vomissements dans 60 à 70 % des cas de TCS [9Morel Journel N., Valignat C., Lopez J.-C., Perrin P. Torsion du testicule et de ses annexes Rev Prat 1998 ; 48 : 2119-2122
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La tuméfaction scrotale unilatérale a été le signe physique le plus fréquent dans notre série. Cependant, ce signe n’est pas propre à la torsion du cordon spermatique. Il s’agit du signe commun des grosses bourses. L’ascension testiculaire rencontrée chez 66,6 % de nos patients est plus caractéristique de l’affection. Zini L. et al. rapportent 66,3 % d’ascension testiculaire dans leur étude [5Zini L., Mouton D., Leroy X., Valtille P., Villiers A., Lemaitre L., et al. Faut-il déconseiller l’échographie scrotale en cas de suspicion de torsion de cordon spermatique ? Prog Urol 2003 ; 13 : 440-444
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Pour Morel Journel N. et al, l’ascension testiculaire est un signe évocateur de la TCS [9Morel Journel N., Valignat C., Lopez J.-C., Perrin P. Torsion du testicule et de ses annexes Rev Prat 1998 ; 48 : 2119-2122
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Della Negra E. et al. ont trouvé un testicule ascensionné dans 62 % des cas et citent l’ascension testiculaire comme le seul signe physique faisant partie du profil clinique d’un patient présentant une TCS [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références]. La recherche d’un testicule ascensionné doit être systématique chez un adulte jeune présentant une douleur scrotale [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Le signe de Prehn a été rencontré chez 13 de nos patients, soit 48,10 %. Il a été essentiellement rencontré chez les patients vus dans les premières heures après le début de l’affection. Ainsi, plus les patients consultent tôt, plus les signes physiques sont aisément constatés et plus les difficultés diagnostiques sont réduites. Chez un de nos patients, nous avons noté une atrophie testiculaire controlatérale suite à une torsion ancienne. Chez un autre patient on a noté une tuméfaction inguinale associée à une vacuité de l’hémibourse homolatérale : il s’agissait d’une torsion de testicule non descendu. Van Glabeke E. et al. rapportent, dans leur étude, quatre cas de torsion survenue sur les testicules en position ectopique chez des enfants de dix mois, 11 mois, deux ans et 11 ans [8Van Glabeke E., Khairouni A., Larroquet M., Audry G., Gruner M. Torsion du cordon spermatique chez les enfants Prog Urol 1998 ; 8 : 244-248
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Dans notre série, 22 orchidopexies ont été réalisées, associées dans 17 cas à une orchidopexie controlatérale préventive. Nous avons procédé à cinq orchidectomies, associées dans quatre cas à une orchidopexie controlatérale préventive. Parmi les six patients n’ayant pas bénéficié d’orchidopexie préventive controlatérale, un avait une atrophie testiculaire controlatérale. Les raisons pour les cinq autres cas n’ont pas été précisées dans les dossiers. La technique d’orchidopexie variait selon le chirurgien. Néanmoins, le fil non résorbable a été le plus fréquemment utilisé (59,30 %). Della Negra E. et al. rapportent, dans leur étude, que les testicules controlatéraux ont été systématiquement fixés. Il s’agissait d’une orchidopexie controlatérale préventive par trois points reliant l’albuginée aux enveloppes scrotales avec du monofilament non résorbable [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Morel Journel N. et al. ont rapporté dans leur étude la fixation systématique du testicule controlatéral à cause du risque, qui est de 3 à 18 % selon les auteurs, d’une torsion controlatérale [7Mongiat-Arthus P. Torsion du cordon spermatique et des annexes testiculaires Ann Urol 2004 ; 38 : 25-34
Cliquez ici pour aller à la section Références]. La fixation du testicule controlatéral à une TCS est actuellement préconisée par tous les auteurs, a fortiori après une orchidectomie [7Mongiat-Arthus P. Torsion du cordon spermatique et des annexes testiculaires Ann Urol 2004 ; 38 : 25-34
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Van Glabeke E. et al. rapportent que le testicule est fixé au septum par deux points au fil non résorbable [8Van Glabeke E., Khairouni A., Larroquet M., Audry G., Gruner M. Torsion du cordon spermatique chez les enfants Prog Urol 1998 ; 8 : 244-248
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Pour Mongiat-Arthus P, l’orchidopexie se pratique à l’aide de deux ou trois ligatures de fil mono-brin non résorbable 3 ou 4, voire 5 ou 6 [7Mongiat-Arthus P. Torsion du cordon spermatique et des annexes testiculaires Ann Urol 2004 ; 38 : 25-34
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Pour Vereecken R.L., le testicule tordu doit être fixé en assurant un maximum de garanties, dont, entre autres, l’usage de fil non résorbable et la pratique de trois points de suture, pour une fixation durable [10Vereecken R.L. Torsion méconnue du testicule : aspects légaux Act Urol Belg 1997 ; 65 : 63-69
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Au cours de l’orchidopexie, il faut proscrire les points de fixation au pôle inférieur du testicule qui risquent de causer une ischémie du hile vasculaire.
Nous n’avons enregistré qu’une complication post-opératoire sous forme de retard de cicatrisation de la plaie opératoire. Vingt trois patients (85,2 %) ont été libérés avant le septième jour. Hodonou R. et al. rapportent des complications postopératoires infectieuses dans 9,09 % des cas et dans 75,75 % des cas une durée d’hospitalisation allant de j0 à j8 [3Hodonou R., Soumanou R., Kaffor R., Akpo C. La torsion du cordon spermatique : Facteurs étiopathologéniques, diagnostiques et thérapeutiques à propos de 33 cas au CNHU de Cotonou Med Afr Noire 1999 ; 46 : 69-74
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Deux fontes purulentes testiculaires survenues sur deux gonades tordues et nécrotiques qui avaient été conservées et fixées sont rapportées par E. Van Glabeke et al. [11Van Glabeke E., Philippe-Chomette P., Gall O., Oro H., Larroquet M., Audry G. Torsion du cordon spermatique chez le nouveau-né : que faut-il attendre de l’exploration chirurgicale ? Arch Pediatr (Paris) 2000 ; 7 : 1072-1076 [inter-ref]
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Les mêmes auteurs rapportent deux cas d’hématome et dix cas d’œdème ou cicatrice inflammatoire avec une durée moyenne d’hospitalisation de 2,4±1,9 jours [11Van Glabeke E., Philippe-Chomette P., Gall O., Oro H., Larroquet M., Audry G. Torsion du cordon spermatique chez le nouveau-né : que faut-il attendre de l’exploration chirurgicale ? Arch Pediatr (Paris) 2000 ; 7 : 1072-1076 [inter-ref]
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Della Negra E. et al. rapportent que 9,8 % des patients de leur série avaient présenté une complication postopératoire à type de retard de cicatrisation avec une durée d’hospitalisation moyenne de 4,5 jours [2Della Negra E., Martin M., Bernardini S., Bittard H. Les torsions du cordon spermatique chez l’adulte Prog Urol 2000 ; 10 : 265-270
Cliquez ici pour aller à la section Références]. Zini L. et al. trouvent dans leur étude une seule complication postopératoire à type d’hématome scrotal après orchidectomie avec une durée moyenne d’hospitalisation de 3,5 jours [5Zini L., Mouton D., Leroy X., Valtille P., Villiers A., Lemaitre L., et al. Faut-il déconseiller l’échographie scrotale en cas de suspicion de torsion de cordon spermatique ? Prog Urol 2003 ; 13 : 440-444
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La torsion du cordon spermatique reste une urgence fonctionnelle qui met en jeu le pronostic vital du testicule. Le diagnostic est essentiellement clinique. Le caractère paroxystique de la douleur scrotale, l’ascension testiculaire et le signe de Prehn constituent les arguments essentiels du diagnostic positif. La seule réponse thérapeutique adaptée demeure l’intervention chirurgicale en urgence.
Aucun.